Date de sortie : 19 mars 2025 (1h 49min)
Réalisateur : Marc Webb
Acteurs principaux : Rachel Zegler, Gal Gadot, Andrew Burnap, Ansu Kabia, George Appleby, Hadley Fraser, Lorena Andrea
Genre : Fantastique, romance
Nationalité : Américaine
Compositeurs : Alan Menken (musiques), Pasek et Paul (chansons)
Scénaristes : Erin Cressida Wilson et Greta Gerwig
Sociétés de production : Marc Platt Productions et Walt Disney Pictures
Budget : 270
 millions de dollars

Une enfance heureuse avant que le drame n’arrive.

Plus de quatre-vingt-cinq ans après l’inauguration des longs métrages animés Disney, Blanche-Neige effectue son grand retour dans une adaptation en prises de vue réelles sous l’objectif de Marc Webb, essentiellement connu pour le diptyque The Amazing Spider-Man. Très fidèle au dessin animé, le film en profite pour développer ses personnages en introduisant l’enfance de son héroïne, interprétée par Rachel Zegler (West Side Story, Shazam La Rage des Dieux, Hunger Games La Ballade du Serpent et de l’Oiseau Chanteur), alors qu’elle récolte des pommes en compagnie de ses parents. Incarnée par Gal Gadot (Fast & Furious 4, Wonder Woman, Mort sur le Nil), la méchante reine arbore un certain charisme avec un costume et une prestance rappelant ceux de Maléfique.

Gal Gadot porte bien son personnage malgré un jeu d’actrice assez convenu.
Une chanson iconique.

Pourvu de jolis décors recréés, le film propose de nombreux changements bienvenus pour moderniser son scénario. Blanche-Neige est ainsi réécrite pour devenir une héroïne brave et courageuse, qui sait affronter le danger quand il le faut. Contrairement au dessin animé, elle rentre d’ailleurs en confrontation à plusieurs reprises avec la reine. Si la transformation en sorcière est visuellement réussie, la procédure est un peu trop rapide et sa nouvelle apparence se veut moins marquante que dans le dessin animé. Outre les sept nains recréés en images de synthèse, le prince est remplacé par Jonathan, un hors-la-loi accompagné d’une troupe non sans rappeler Robin des Bois.

L’emblématique miroir magique au mur.
Les septs nains bien reconstitués.

Comportant plusieurs nouvelles chansons comme « Notre monde est beau », « Il suffit d’un souhait », « Des problèmes de princesse » et « Le monde en couleurs », le film fait diversion en réinterprétant des mélodies connues dans un ordre différent. La chanson « Sifflez en travaillant » arrive cette fois-ci après « Heigh-Ho », Blanche-Neige effectuant le ménage avec les nains à la place des animaux après avoir appris à Simplet à siffler. Si « La Tyrolienne des nains » est toujours présente sous le nom « The silly song », on note le disparition des chansons « Un sourire en chantant », « Bluddle-Uddle-Um-Dum » et « Un jour mon prince viendra », cette dernière ayant sans doute été jugée comme étant un peu trop ancrée dans le passé. La reine possède cette fois-ci sa propre chanson avec « J’ai tous les droits », aux paroles et à l’interprétation perfectibles mais suffisamment intenses pour faire son effet.

Une reine prête à tout pour arriver à ses fins.
Une romance bien plus travaillée que dans le dessin animé d’origine.

La dernière partie du film lorgne davantage du côté de la réécriture tandis que Blanche-Neige part sauver son royaume après avoir été réveillée par le baiser de Jonathan. Alors que les nains viennent leur prêter main forte, Simplet se veut globalement plus mélancolique et trouve même l’usage de la parole. Si on aurait apprécié un combat final au château, la reine retrouve étonnamment son apparence normale et est finalement vaincue après avoir brisé son miroir magique. Efficacement doublée par Emmylou Homs (Anna dans La Reine des Neiges, Emma Watson dans La Belle et la Bête, Jenna Ortega dans les Scream), Rachel Zegler confirme son talent d’actrice en incarnant Blanche-Neige avec beaucoup de justesse. Un remake live très réussi qui apporte un nouveau souffle à cette pierre angulaire de l’histoire de Disney !

 


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Emmanuel Delextrat
Salut à tous ! Fasciné par le monde du cinéma depuis toujours, j’ai fait mes débuts avec Mary Poppins et La Soupe aux Choux, mais avec aussi de nombreux dessins animés comme les courts métrages Disney avec Mickey, Donald et Dingo, les longs métrages Disney avec Alice au Pays des Merveilles en tête, les animés japonais comme Sailor Moon et Dragon Ball Z ainsi que d’autres séries comme Batman et Tintin. Mes années 90 ont été bercées par les comédies avec Jim Carrey (Dumb & Dumber en tête) ou d’autres films que j’adore comme Les Valeurs de la Famille Addams, Street Fighter, Mortal Kombat, Casper et Mary à Tout Prix. C’est pourtant bel et bien Batman Returns qui figure en haut de mon classement, suivi de près par Casino Royale, Et Pour Quelques Dollars de Plus, Kill Bill ou encore Rambo. Collectionneur, j’attache de l’importance au matériel et j’ai réuni trois étagères pleines de films classés par ordre chronologique. Et plus on découvre de nouveaux films, plus on se rend compte qu’il nous en reste en fait énormément à voir…

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