affiche parnaormal activityRésumé du film

La famille Fleeges (composée de Ryan Fleeges, sa femme Emily et leur fille Leila) emménage dans une nouvelle maison. En déballant des cartons, Ryan et son frère Mike, découvrent dans un carton une vieille caméra et des cassettes vidéos contenant des images de l’enfance de Kristie et Katie (les deux sœurs des trois premiers opus). Pendant que Ryan étudie les cassettes nous montrant ce qui est arrivé aux deux soeurs, Mike essaye la caméra qui s’avère être bien spéciale. En effet, elle permet de voir des choses invisibles à l’œil nu. Il semble y avoir dans la maison une sorte d’entité. Ryan de son coté va très vite se rendre compte que ce qui est arrivée à Katie et sa sœur pourrait très bien arriver à sa fille Leila. Cette présence dans la maison a-t-elle un lien avec les cassettes ?

Infos sur le film

Réalisé par Gregory Plotkin
Avec Chris J. Murray, Brit Shaw, Ivy George
Genre : Epouvante, Horreur
Nationalité : Américain
Durée du film : 1h 35 environ
Film Interdit aux moins de 12 ans

On prend les mêmes mais on innove

parancassettedebutEn 2007, un concept inédit allait voir le jour et bousculer l’univers des films d’horreur en apportant une nouvelle dimension au concept de found footage lancé, des années avant par Le projet Blair Witch. Paranormal Activity suivait un couple, filmer son quotidien et le voir complètement bousculé par une entité démoniaque faisant irruption dans leur maison et les hantant chaque nuits. Cette entité était invisible, ne se montrait jamais mais faisait savoir sa présence en projetant ou déplaçant violemment des objets. On ne voyait pas cette présence mais on la sentait. Une histoire plus ou moins bateau mais mystérieuse. Beaucoup de questions quant aux motivations de cette entité attendaient des réponses. A mesure où les films sortaient, le scénario et l’intrigue des films s’étoffaient et s’avéraient avoir une connexion les uns envers les autres. Paranormal Activity Ghost dimension devrait normalement clôturer la série et apporter enfin des réponses à toutes les questions auxquelles nous demandions réponse. La franchise, qui a toujours sur se renouveler du coté de la mise en scène, la manière de filmer et du scénario, se renouvelle une fois de plus en apportant une nouvelle dimension au genre film d’horreur. Passant de la 2D à la 3D, elle promet au spectateur une nouvelle immersion dans un film et jouer une fois de plus avec nos peurs les plus profondes. Comme il est dit sur l’affiche du film : Pour la première fois, vous allez enfin voir les phénomènes.

De la 2D à la 3D

para2Dès la première minute du film, on serait en droit de ce demander si Paranormal activity Ghost dimension 3D est VRAIMENT en 3d. En testant sans les lunettes, aucune différence. Publicité mensongère ? Avant que je ne m’apprête à retourner au guichet du cinéma pour crier au scandale, quelques modifications se mettent en place à l’écran. Au moment où nos protagonistes trouvent un carton contenant une vieille caméra, tout change et là, c’est le moment de mettre vos lunettes pour une nouvelle expérience. Les scénaristes ont donc trouvés quelque chose d’interactif. On passe d’une caméra moderne avec une image en haute définition parfaite, lisse, à une vieille caméra comportant des petites imperfections à l’image mais qui permettant de voir des éléments invisibles à l’œil nu et à l’objectif d’autres caméra. Dommage que nous n’ayons pas pu être avertis. Comptez environ 10 petites minutes pour utiliser vos lunettes. Cette caméra est unique, elle sera la seule qui nous permettra de voir l’être surnaturel qui, depuis le premier film, était toujours invisible. La 3D est enfin utilisée à son maximum pour la première fois dans un film d’horreur. Projection hors de l’écran, contact des personnages avec l’objectif de la caméra donc avec le spectateur, cette sensation de profondeur lors de certaines scènes, immersion totale dans l’intrigue, sursauts garantis, nous sommes dans une sorte de train fantôme et c’est vraiment très…fun. Une idée de génie. Vous allez avoir peur d’avoir peur. Du coup, le titre du film : Ghost dimension, la dimension fantôme a tout son sens et fait donc référence à l’utilisation impressionnante de la 3D. Cette fois, VOUS faites parti de l’histoire.

Un scénario bien plus développé que ces prédécesseurs

paranDu coté de l’histoire justement, je ne m’attendais à rien. Le scénario n’a jamais été le point fort des Paranormal Activity mais se rattrapait plutôt bien dans sa mise en scène et son atmosphère angoissante qui jouait avec nos nerfs. Pour cet « ultime » chapitre, nous aurons enfin le fin mot de l’histoire. Qui est Toby, si c’est vraiment son nom, quelles sont ses motivations, que veux-t-il aux enfants ? Pour une fois, le scénario est bien construit et, enfin, nous aurons des réponses à toutes nos questions. La fin pourrait très bien conclure cette série de films même si elle ne laisse pas totalement la porte fermée à d’autres qui pourraient très bien allés dans une toute autre direction que leurs prédécesseurs. Dans ce chapitre final, il sera une fois de plus question de sorcières, forces occultes, prêtre exorciste, incantations, phénomènes paranormaux, apparitions spectrales et satanisme. Vous vous doutez bien que pour ce dernier élément, il était inévitable qu’il fasse parti du film. Depuis le début des films, il est bien question d’un démon hantant des maisons qui ne sont pas choisies au hasard. Cette entité ne peut communiquer qu’avec des enfants qui sont par la suite enlevés et placés dans une congrégation de sages femmes. Là bas, les enfants subissent un lavage de cerveau et d’autres rituels vont être pratiqués sur eux. Les sages-femmes s’avèrent être des sorcières qui semblent avoir un lien avec le démon Toby. Plutôt que de nous montrer une fois de plus ses manifestations, il sera question dans ce chapitre de nous montrer ses origines et ses motivations. Tout comme les motivations de ses sorcières. Notre film commence très vite en nous montrant les sœurs Katie et Kristie, recueillies par les sages femmes dans les années 80. Nous faisons ensuite un saut dans le temps, de nos jours, et suivons l’histoire de la famille Fleeges, qui ne tardera pas elle aussi à voir leur enfant, convoité par le démon Toby. Seulement cette fois, Toby va pouvoir être vu grâce à une caméra spéciale.

Toby se montre enfin

parannCe chapitre final n’est pas exempt de défauts. Montage un peu fouillis lors de certaines séquences. On ne s’y perd pas mais on aurait aimé s’attarder sur certains évènements et ne pas les voir couper si vite pour passer à autre chose. Ce cinquième épisode fait son lien avec ses prédécesseurs mais il n’est pas obligatoire de les avoir vu sauf si vous voulez en savoir plus sur l’histoire des autres familles. Comme pour les autres films, les scènes se passant la nuit sont plus où moins agitées. L’heure où notre cher et tendre ami Toby sévit dans la maison a changée. Je l’appelle d’ailleurs : L’heure de Toby. Avant, les manifestations de cet être surnaturel se faisaient aux alentours de 3heures du matin. Mais, comme nous sommes passés à l’heure d’hiver, Toby se manifestera un peu plus tôt. Comme d’habitude, Toby est du genre grincheux et quand on le perturbe lors de ses conversations avec l’enfant de la maison, il faut s’attendre à de lourdes conséquences et à beaucoup de casse dans l’habitat. Pour pouvoir jouer pleinement avec la peur du spectateur, angoissé, s’attendant à sursauter à tout moment, il fallait une maison immense avec, si possible, un grand jardin. Notre ami Toby a donc pour lui un immense terrain de jeu où nous le verrons aussi bien apparaitre furtivement, grâce à la caméra qui sera la seule à permettre aux protagonistes de le voir enfin, que physiquement. Dans les premières minutes, vous ne le verrez pas vraiment. Je pense qu’il se fait désirer. Mais, petit à petit, Toby montrera enfin son joli minois pour notre plus grand plaisir. Attention, la surprise est vraiment de taille. Une belle réussite. Terminé les bruits de pas, les claquements de portes, les draps de lit qui bougent, les lumières qui s’éteignent et qui s’allument (la note d’électricité va être sévère). Notre entité qui était jusqu’alors invisible va prendre forme physique, inhumaine mais suffisamment imposante pour vous faire trembler. De plus, nous pourrons apercevoir presque son visage. Des passages furtifs puis de vraies séquences où nous la verrons à l’œuvre. On joue une fois de plus avec les temps de latences où nous ne savons pas quand le démon va se manifester, on joue avec les plans fixes de pièces vides ou habitées pour développer encore plus cette ambiance tendue, le jeu de profondeur qui est très important permet de nous faire guetter le moindre signe paranormal. On ne sait pas quand il arrivera mais il arrivera.

Quand la peur invisible devient visible

1paraDu coup du coté du budget, les films faisant à chaque fois de bonnes recettes au box office, le budget est donc plus conséquent. Ce qui permet de créer des effets spéciaux absolument incroyables.Les séquences avec cette entité noire, venant des ténèbres est des plus impressionnantes. De plus, on joue aussi avec le son en l’amplifiant par des bruits assourdissants accompagnant ses apparitions et faisant trembler les sièges de la salle de cinéma. Comme si l’entité se déplaçait dans la salle. Pas de musiques, tout se joue justement sur les longues séquences silencieuses qui nous montrent que quelque chose arrivera tôt ou tard. Avec les Paranormal Activity, il faut s’attendre à tout. Personne n’est à l’abri. Là où le film réussi contrairement à ses prédécesseurs c’est du coté de l’histoire des personnages.Terminé les séquences inutiles où l’on voit nos protagonistes filmer leur quotidien. Franchement, qui a envie de voir quelqu’un se brosser les dents ou travailler sur son ordinateur ? Cette fois, même si nous sommes en position de voyeur et entrons dans l’intimité de nos personnages, il est surtout question de ces cassettes vidéo qui semblent étrangement connectée à l’époque de nos protagonistes. Pourtant, les cassettes sont enregistrées et datent des années 80. Comment est-il possible que les jeunes filles puissent voir leurs observateurs ? Comme pour Katie et Kristie, Leila, la fille du couple des Fleeges, est la cible du puissant Toby. Elle seule peut le voir et communiquer avec lui. Elle n’a pas besoin d’utiliser la caméra. Comment est-ce possible ?Nous en apprendrons un peu plus sur la congrégation de sages-femmes qui initient les enfants kidnappés aux entités paranormales et force démoniaque. On aurait aimé en apprendre un peu plus et surtout les voir un peu plus à l’écran. Mais nous en saurons suffisamment pour ne pas rester sur notre faim. Car cette fois, contrairement au dernier Rec, on ne se moque pas de nous.Restera cette fin, tout simplement terrifiante, qui n’augure rien de bon pour la suite si, et seulement si, elle est envisagée.

Pour conclure

2paraAu final, Paranormal Activity Ghost dimension est une très bonne surprise. On joue beaucoup sur la 3D. Je pense d’ailleurs que de voir le film en 2D fera indubitablement perdre de son charme au film.Le procédé s’avère réaliste, accentue bien les effets et apparitions du démon tout comme sur cette sorte de faille spatio-temporelle qui déforme les miroirs et les murs. C’est déstabilisant. Tout comme cette belle trouvaille de créer une interaction entre nos protagonistes et les VHS trouvées. Les films précédents ne se reposaient pratiquement que sur leur succès. Il faut le dire, seul le premier et le spin off se déroulant à Tokyo étaient bons. Pour ce cinquième film, on innove, on ne prend pas le spectateur pour une vache à lait et on lui offre une nouvelle expérience cinématographique.On continue à jouer avec l’espace aussi étendu que confiné de cette maison, la 3D permet de créer aussi une interaction avec le spectateur, on joue avec cette peur du noir, cette peur de manifestation et surtout sur la menace de cette entité puissante et destructrice. Peut-on la détruire ? Même si le prix de la place plus le supplément 3D fait une note assez salée à l’arrivée, Paranormal Activity Ghost dimension est pour une fois, l’expérience à impérativement essayer. Une fois encore, évitez les weekend et jours de repos des adolescents qui continuent à gâcher les séances en criant à haute voix, hurlant, circulant dans la salle, insultant les spectateurs ou en les agressant physiquement. Il serait temps de bouger les choses.


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Jeremie ziza
Jérémie Ziza (Rédacteur le coin des critiques ciné) Salut à tous, moi c’est Jérémie. Ayant terminé récemment mes études de littérature, je suis actuellement en recherche d’emploi. Je vais innover moi aussi : je suis passionné par le cinéma. Et cette passion, je l’a doit aussi à mon père qui m’a fait découvrir beaucoup de petits bijoux à l’âge d’à peine 7 ans. J’ai commencé par les films avec Arnold Schwarzenegger , Jackie Chan, Sylvester Stallone et puis ca c’est étendu en allant en direction des films du genre fantastique et de science fiction. Tout y est passé : E.T, Jurassic Park, Indiana Jones et aussi mais surtout Star Wars. Les années ont passées, j’ai étendu mon registre en regardant des films de tout genre « films indépendant, comédie, horreur, romance, thriller, biopic, animation » . Tout y est passé. On peut dire que j’ai des gouts diverses et variés, du moment que ca m’émeut. Quand je suis face à un film où les personnages sont attachants, où l’histoire est bien travaillée et aussi mais surtout que la musique me fait vibrer, le film a déjà gagné mon cœur. Du Coté des réalisateurs que j’aime le plus, je citerais déjà trois réalisateurs qui ont enchantés mon enfance : Steven Spielberg, James Cameron et George Lucas. Coté Français, Luc Besson a lui aussi réussi à me faire ressentir des tonnes d’émotions, que ce soit avec « Léon ou bien Le cinquième élément » . Du coté des mes acteurs préférés, j’en ai beaucoup mais celui qui est plus ou moins la pièce maitresse de ma pyramide des acteurs que j’affectionne, c’est Arnold Schwarzenegger. J’ai grandi avec ses films, je continue encore à les regarder même si en toute objectivité et en ayant l’œil critique, certains ne volent pas haut du coté scénario. Pour les autres, je suis un très grand fan de Sylvester Stallone, Jackie Chan, Tom Cruise, Jean Reno, Mel Gibson, Harrison Ford, Johnny Depp, Jim Carrey, Ben Stiller, Robert Downey Jr et bien d’autres. Du coté actrice, j’ai un très grand penchant pour Sandra Bullock, Charlize Theron, Nathalie Portman, Shailene Woodley, Keira Knightley, Ellen Page. Pour terminer j’ai aussi des films que j’appelle « mes films de chevets et dont je ne pourrai jamais me séparer » : Terminator 2, Les Indiana Jones, Les Star Wars, la trilogie de Retour vers le futur, Gremlins, Edward aux mains d’argent, Forrest Gump, Dark Knight « j’ai oublié de vous dire, j’adore les films de super héros », The Crow, Hook, la saga des Rocky. Je préfère m’arrêter là, on y passerait la journée. En attendant de peut être un jour devenir critique de films, je me joins à l’équipe de Le Coin des Critiques Ciné et en vous donnant une analyse des films que j’ai pu voir, mais aussi mon témoignage, mon ressentit et en parsemant tout cela de photos. Salut à tous et n’oubliez pas d’aller au ciné !

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