De son enfance difficile en Pologne en passant par son adolescence sous le soleil de Nice, jusqu’à ses exploits d’aviateur en Afrique pendant la Seconde Guerre Mondiale… Romain Gary a vécu une vie extraordinaire. Mais cet acharnement à vivre mille vies, à devenir un grand homme et un écrivain célèbre, c’est à Nina, sa mère, qu’il le doit. C’est l’amour fou de cette mère attachante et excentrique qui fera de lui un des romanciers majeurs du XXème siècle, à la vie pleine de rebondissements, de passions et de mystères. Mais cet amour maternel sans bornes sera aussi son fardeau pour la vie

De: Eric Barbier Avec: Pierre Niney, Charlotte Gainsbourg, Pawel Pulchaski, Didier Bourdon, Jean Pierre Daroussin.. Genre: Drame Durée:

J’ai eu la chance de pouvoir voir ce film en avant première au CGR TOURS CENTRE en présence du réalisateur Eric Barbier, du producteur du film et de l’un des jeunes acteurs jouant Romain Gary pendant l’adolescence Nemo Schiffman. Une avant première c’est toujours un peu plus qu’une simple séance pour moi c’est la chance de pouvoir côtoyer des gens des métiers qui me font rêver. La chance de les rencontrer, avoir des anecdotes sur un film, de mieux cerner ce que voulait montrer le réalisateur à l’écran.. De rentrer au coeur de leur travail.. C’est encore mieux quand on a aimé le film. Et je vais commencer par là: j’ai adoré ce film.

 

Pourtant la pression face à un tel film a du être énorme mais c’est là la magie du cinéma, à aucun moment on ne sent ce poids à l’écran. Tout passe magnifiquement bien. La Promesse de l’aube est un roman autobiographique de Romain Gary paru en 1960 dont Eric Barbier rend véritablement grâce. Pour avoir lu le roman je pense pouvoir dire que si Romain Gary pouvait voir cette adaptation il en serait très fier, mais c’est une vision personnelle que je me fais car j’ai vraiment été touché par cette oeuvre.

Alors je ne vais pas être très objectif ceux qui me connaissent me savent un amoureux de Pierre Niney.. Je pense sincèrement qu’il est le plus grand acteur de sa génération, c’est celui qui arrive à me fait rire ou à me faire pleurer sur chacun de ses films. Qu’il fasse des comédies légères comme Five ou qu’il aille dans des registres plus sérieux avec par exemple Frantz ou L’odyssée je le trouve toujours impérial. Eric Barbier lui propose alors un rôle de son ampleur, et à lui de montrer toute la complexité de ce personnage, il m’a bouleversé. Peut être qu’un jour j’aurai l’honneur de le rencontrer et de lui dire toute mon admiration pour lui. Peut être même de travailler avec lui, faut rêver. La voix off du film se permet de reprendre des passages entiers de texte provenant du roman. Avec ce film c’est un voyage qui vous ait proposé, car le film vous fera clairement parcourir le monde. Son enfance difficile en Pologne, confronté à l’antisémitisme, puis sur la Côte d’Azur. En passant par des plans sublimes dans le désert, les moyens sont mit pour que vous en preniez plein la vue et c’est réussi.

 

Eric Barbier c’est le réalisateur des films: Le serpent ou Le dernier diamant film dont je garde un très bon souvenir avec la délicieuse Bérénice Béjo. Avant toute chose qu’est ce qu’est ce que La promesse de l’aube si ce n’est une grande histoire d’amour ?. Le film ne serait rien sans celle ci. Une histoire d’amour entre une mère et son fils. Un amour passionnel, comme celui de toute mère. Un amour pour ce fils qui deviendra obsessionnel, au point qu’elle lui demandera d’assouvir ses fantasmes. Elle lui promet un très grand avenir, et il n’est pas question qu’il en soit autrement pour lui. Finalement se sera pour elle, et uniquement pour rendre fière sa mère qu’il fera en sorte d’être toujours à la hauteur de ce qu’elle aurait souhaité pour lui..

En mère dévouée et passionnée Charlotte Gainsbourg y met toutes ses tripes et moi qui ne l’a vénère pas à mon sens elle livre la, l’une de ses plus belles performances et m’a scotchée tout le long du film. Elle vole clairement ses scènes et quand elle est avec Pierre Niney les deux sont tellement délicieux à l’écran que le plaisir n’en est que redoublé..

 

Elle le voulait écrivain à succès, il le deviendra. Mais aussi ambassadeur. Ou héros des forces aériennes. Ses nombreux talents, il les utilisera avant tout pour lui procurer de la fierté. Rarement la seconde guerre aura été aussi bien filmée dans un film français. C’est un film à gros budget, il vise large public, il a du souffle, de belles reconstitutions, l’épique est au rendez vous. Sur le tournage ça devait être un travail de titan à l’écran, on est impressionné.

Il reste que si je devais faire mon râleur à un moment ou un autre je dirai que même si l’émotion était bien là, j’aurai aimé qu’à certains moments de tensions, il pose encore un peu plus sa caméra.  Pour que cette émotion reste encore un peu plus longtemps à l’image. On est ému avec ce film mais on rit beaucoup également. On rit quand il nous parle de son combat contre Hitler, on rit quand il évoque ses conquêtes avec sa mère. Au final ce qui est touchant d’un bout à l’autre c’est de voir les yeux admiratif de cette mère peu importe les situations et son combat pour l’a satisfaire. Toute la complexité de l’homme Romain Gary est difficile à amener dans un film mais celui ci essaie d’en montrer le plus possible et le plus honnêtement possible. C’est peut être pour cela que le film marche sur moi.

Après Aurevoir là haut film français qui redorait le cinéma français que j’avais pu également voir en avant première en la présence d’Albert Dupontel..

Voilà que La promesse de l’aube film que j’attendais tout autant que j’attendais qu’Au revoir là haut c’est à dire avec une excitation folle et des espoirs immenses vient combler ma fin d’année.

Plus de 20 ans montré à l’écran. Des acteurs prestigieux et des seconds tout aussi bons comme:

Jean Pierre Daroussin (Erreur de la banqe en votre faveur, Le bureau des légendes), Didier Bourdon (Les nuls, Les profs 2), Une musique prenante, des décors somptueux. Voilà un film qui mérite de faire du bruit et de faire son chemin. Le genre de film français que je soutiendrai toujours, en plus de cela le film à une durée de plus de deux heures, qui est rare pour un biopic et permet d’en tirer le meilleur. Plus de deux heures de films qui passent en un instant.

Allez voir ce film !

 

 

 

 


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Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

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