Date de sortie 26/05/2021 Au cinéma
Durée (01h54)
Titre original Promising Young Woman
Réalisé par Emerald Fennell
Avec Carey Mulligan , Bo Burnham , Alison Brie , Clancy Brown , Jennifer Coolidge
Genre Thriller
Nationalité États-Unis

Carey Mulligan est sensationnelle

Synopsis

Tout le monde s’entendait pour dire que Cassie était une jeune femme pleine d’avenir… jusqu’à ce qu’un évènement inattendu ne vienne tout bouleverser. Mais rien dans la vie de Cassie n’est en fait conforme aux apparences : elle est aussi intelligente que rusée, séduisante que calculatrice et mène une double vie, dès la nuit tombée. Au cours de cette aventure passionnante, une rencontre inattendue va donner l’opportunité à Cassie de racheter les erreurs de son passé.

La réalisatrice Emerald Fennell, signe avec Promising Young Woman, son tout premier long-métrage, mais elle n’est pas pour autant méconnu puisqu’elle s’est illustrée a la télévision. Elle a été showrunner, sur la série Killing Eve, en réalisant des épisodes de la saison 2. Elle est également comédienne dans les séries comme The Crown, ou elle à écrit quelques épisodes. On a pu la voir, dans les films : Pan, The Danish Girl ou encore Anna Karenine. Promising Young Woman, est un film important pour la réalisatrice, car c’est évidemment son premier film et ça, c’est important, mais c’est aussi un film qui parlera aux femmes. A l’affiche l’oscarisé bien mérité pour Carey Mulligan, comédienne qui nous a déjà surpris plus d’une fois dans Drive ou encore Shame. Son rôle dans le film est assez complexe, mais tellement vrai qu’on en savoure chaque scène. Le film suit Cassie, une jeune femme elle piège des hommes, qui tentent d’abuser d’elle en faisant semblant d’être ivre. Le film débutera d’ailleurs ainsi, elle est dans une boîte de nuit faisant semblant d’être ivre puis elle est abordé par un homme, qui semble être un gentleman, mais qui au final tentera d’abuser d’elle. Si elle agit ainsi, c’est qu’un élément du passé la perturbe encore et toujours. Promising Young Woman est l’une des surprises de l’année, avec une surprenante Carey Mulligan.

Il y a longtemps Cassie, de son vrai nom Cassandra Thomas était une étudiante en fac de médecine avec un avenir tout tracé, car elle était l’une des meilleures élèves. Seulement, voilà, un drame l’a fait quitté ses études prometteuses. Désormais, elle vit encore chez ses parents, et elle vient d’avoir ses trente ans, et elle travaille dans un café. La jeune femme mène une double vie, car la nuit, elle joue un autre rôle destiné à punir les hommes qui abuse des femmes. Quand elle mène cette double vie, elle se rend dans des bars ou boîte de nuit et fait semblant d’être saoule et des hommes l’aborde et tente d’abuser de sa fausse vulnérabilité. Si Cassie agit comme ça, c’est du a un traumatisme de sa vie d’étudiante. Quand sa meilleure amie lors d’une soirée des étudiants, s’est fait violé devant tout le monde sans que personne n’agisse. Sa meilleure amie et elle ont alors quitté la fac, mais son amie, hantée par cette soirée, s’est suicidée. Cassie qui ne s’en est jamais remise,  puni les hommes qui tentent d’abuser des femmes surtout quand elles sont vulnérable, car lors de cette soirée, sa meilleure amie était ivre.

Mais voilà qu’un jour Ryan, un beau jeune homme débarque dans le café ou elle travaille le jeune homme est un ancien camarade de Cassie à la fac. Tous les deux se rapprochent et débutent une relation, et la jeune femme commencera à penser a changer de vie pour passer a autre chose mais est-elle vraiment prête ? Promising Young Woman rentre dans le vif du sujet, dès le début. On découvre Cassie ivre, mais qui ne l’est pas, et se fait abordé par un homme qui plus tard dans la soirée commencera à abuser d’elle. Une mise en scène, qui nous montre bien comment de nombreux hommes profite de telle situation, et Cassie le voit chaque soirée ou elle joue les rôles. Bien évidemment, ses parents, ne sont au courant de rien, mais s’inquiètent pour elle, car ils savent qu’elle n’est plus la même. La réalisation d’Emerald Fennell est vraiment brillante, car elle aborde aussi parfois son sujet avec humour, mais empreinte le plus souvent un ton plus sérieux.

Le film se concentrera beaucoup sur le personnage de Cassie, dont le traitement est très important, un personnage très bien écrit. Le scénario est d’Emerald Fennell, la réalisatrice du long-métrage dans le traitement de Cassie, on découvre une jeune femme qui cherche à rendre justice aux femmes victimes de viol. C’est d’ailleurs de ça, qu’il est surtout question rendre justice aux femmes, et faire prendre conscience que certains hommes profite de la situation. On voit également à travers Cassie, que le passé la hante encore et toujours, et c’est pour ça qu’elle agit ainsi. Ce n’est certainement pas, la bonne manière de faire. Mais comment agir quand ses actes impardonnables, son passé sous silence alors finalement pourquoi pas ? Carey Mulligan joue Cassie, sans doute l’un de ses meilleurs rôles. Bo Burnham interprète Ryan, Alison Brie joue l’une des anciennes camarades, que Cassie piège. Cette dernière était présente lors de cette soirée, mais n’a fait comme si de rien n’était. Jennifer Coolidge plutôt surprenante, dans le rôle de la mère a Cassie, puis il y a une séquence courte avec Christopher Mintz-Plasse plutôt drôle et efficace. Emerald Fennell ne se contente pas de pointer, que les hommes du doigt. Car certaines femmes y sont aussi pointées, comme l’ancienne camarade de Cassie et la doyenne de la fac. Le destin de Cassie peut paraître injuste, cependant les actes sur les vrais responsables auront des conséquences. Ce qui est sûr, c’est que Promising Young Woman est une œuvre à retenir cette année.

Bande annonce

Date de sortie 08/09/2021 Au cinéma
Durée (02h09)
Titre original Boîte noire
Réalisé par Yann Gozlan
Avec Pierre Niney , Lou de Laâge , André Dussollier , Sébastien Pouderoux , Olivier Rabourdin , Guillaume Marquet , Mehdi Djaadi , Aurélien Recoing , André Marcon , Anne Azoulay , Marie Dompnier , Grégori Derangère , Octave Boussuet
Genre Thriller
Nationalité France

Y’a t’il un pilote dans l’avion ?

Synopsis

Que s’est-il passé à bord du vol Dubaï-Paris avant son crash dans le massif alpin ? Technicien au BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile, Mathieu Vasseur est propulsé enquêteur en chef sur une catastrophe aérienne sans précédent. Erreur de pilotage ? Défaillance technique ? Acte terroriste ? L’analyse minutieuse des boîtes noires va pousser Mathieu à mener en secret sa propre investigation. Il ignore encore jusqu’où va le mener sa quête de vérité…

Le réalisateur Yann Gozlan, dirige à nouveau Pierre Niney depuis Un homme idéal en 2014, des retrouvailles pour un thriller terriblement efficace. Le réalisateur avait signé, en 2017 Burn Out qui était son dernier film avec François Civil, c’était d’ailleurs une réussite. Boîte noire n’est pas tiré d’une histoire vraie, mais cependant, il s’inspire des divers accident d’avion, le comédien principal Pierre Niney s’est rendu au BEA pour se renseigner afin de savoir comment les choses se passent. Boîte noire raconte l’histoire d’un acousticien Mathieu Vasseur, qui travaille au BEA et doit savoir, ce qui s’est passé a bord du vol Dubai-Paris, qui s’est écrasé dans le massif alpin. Cela peut-être un acte terroriste, ou alors un problème technique, mais cette enquête va s’avérer bien plus compliqué, ou Mathieu va risquer sa vie. S’il y a des films français a retenir cette année, Boîte noire en fait partie.

Mathieu Vasseur est technicien au BEA, il est acousticien plus précisément, c’est-à-dire qu’il écoute ce qu’on enregistré les boîtes noires, des appareils volants avant leur crash. Ce qu’aurait voulu Mathieu dans le passé, c’est être pilote, mais sa vue l’a contraint à prendre une autre voie, mais toujours dans l’aviation. Il est marié à Noémie, qui elle aussi travaille dans l’aviation, mais dans une société différente que celle de son époux. C’est alors qu’un avion qui effectue le vol Dubai-Paris, se crash dans le massif alpin tuant 300 personnes à bord. Écarté de l’enquête par son supérieur Victor Pollock, Mathieu est déçu, mais il suit l’enquête lorsque la boîte noire est retrouvée. Mais lorsque Victor Pollock disparaît, Philippe Rénier le directeur du BEA confie l’enquête a Mathieu. Minutieux dans son travail, Mathieu s’investit et parvient à repérer des éléments importants. Lors de l’écoute de la boîte noire, il conclut alors à une attaque terroriste. Mais Mathieu s’intéresse aussi à la disparition de Pollock, qui est vraiment suspecte, il décide par lui-même alors d’enquêter sur sa disparition. Il y découvre des choses, qui vont mettre sa vie en danger. Mais il perd vite le contrôle de tout, la paranoïa s’installe chez lui et il est persuadé qu’il s’agit d’une conspiration. Le film débute dans l’avion juste avant le crash, avant un petit plan-séquence reculant pour nous conduire jusqu’à la fameuse boîte noire.

Surprenant, déjà dans sa mise en scène avec Burn Out, qui est l’unique film de Yann Gozlan que j’avais vu avec boîte noire, il récidive et signe une mise en scène tout aussi maîtrisé. Tension suspense sont au programme du long-métrage, qui nous tient en haleine. Tout peut arriver, entre conspiration et paranoia, Mathieu s’investit un peu trop dans cette enquête. Il ira même, jusqu’à mettre son mariage en péril. Yann Gozlan, signe le scénario du film avec Simon Moutaïrou, Nicolas Bouvet et Jéremie Guez est à la collaboration du scénario. On ressent clairement une maîtrise dans le long-métrage, les scénaristes développe les personnages juste comme il faut. Le personnage de Mathieu est intéressant à suivre, on voit son implication dans cette enquête, jusqu’à mettre sa propre vie en danger. Le récit quant à lui, est passionnant, on suit cette enquête avec grand intérêt car tout est possible. Des personnes insoupçonnables sont au cœur de la cause de ce crash, la maîtrise de l’écriture du récit nous mène vers plusieurs pistes pour un final surprenant. Pierre Niney interprète Mathieu Vasseur, une prestation impressionnante ou le comédien prouve une fois de plus son talent. Lou de Laâge joue Noémie, la femme de Mathieu une comédienne très talentueuse. Également a l’affiche André Dussollier, dans le rôle de Rénier, l’acteur y est impeccable. Sébastien Poudroux et Aurélien Recoing sont aussi à l’affiche, du long-métrage. Yann Gozlan signe avec boîte noire, un film absolument réussi, c’est une réalisation surprenante pleine de rebondissements.

Bande annonce

Date de sortie 29/07/2009
Durée (01h46)
Titre original The Taking of Pelham 1 2 3
Réalisé par Tony Scott
Avec Denzel Washington , John Travolta , John Turturro , Luis Guzmán , James Gandolfini
Genre Action, Thriller
Nationalité États-Unis
Musique Harry Gregson-Williams

Métro, boulot, pas dodo …

Synopsis

Walter Garber est aiguilleur du métro à New York. Comme chaque jour, il veille au bon déroulement du trafic, lorsque la rame Pelham 123 s’immobilise sans explication. C’est le début du cauchemar. Ryder, un criminel aussi intelligent qu’audacieux, a pris en otage la rame et ses passagers. Avec ses trois complices lourdement armés, il menace d’exécuter les voyageurs si une énorme rançon ne lui est pas versée très vite. Entre les deux hommes commence un incroyable bras de fer. Chacun a des atouts, chacun a des secrets, et le face-à-face risque de faire autant de victimes que de dégâts. La course contre la montre est lancée…

Tony Scott décédé en 2012 laisse derrière lui des réalisations plus ou moins bonnes, dernier en date Unstoppable qui se solde dans la catégorie plutôt bon de sa filmographie. Unstoppable possède de très bonne idées, il reste un film divertissant mais aussi intéressant, dans ses thématiques. Une vingtaine de films à son actif pour certain cultes, comme Top Gun, True Romance, Jour de tonnerre et quelques autres .Juste avant L’attaque du métro 123 il signe le thriller Déjà Vu, très réussi dans son ensemble avec toujours quelques défauts. Moins populaire que son frère Ridley Scott, il se différencie de son frère avec un style bien à lui. Une fois de plus dans l’attaque du métro 123, il dirige Denzel Washington, et ça ne sera pas la dernière fois. Tony Scott s’est suicidé en 2012, une perte pour le cinéma Américain.

Dans ce long-métrage de 2009, John Travolta, joue un criminel qui prend la rame de métro 123 en otage , il menace d’exécuter les passagers si une rançon ne lui est pas versée.
Un aiguilleur de métro Will Garber doit faire face à ce criminel. Tony Scott réalise un film d’action, tout ce qu’il y’a de plus simple, c’est efficace et nous donne ce qu’ont veut. Ce qu’on pourra reprocher en revanche, ce sont des mouvements de caméra assez mauvais, à certains passages notamment, dans des séquences d’actions comme les courses poursuites. Si cela ne gâche pas le film, c’est quand même gênant car c’est le détail qui gêne chez lui : ces mouvements aussi mauvais qu’inutiles qui sont aussi sa marque de fabrique.

Bien heureusement le film se rattrape avec le reste, comme la mise en scène habilement maîtrisée, où le réalisateur sait faire monter la tension sans en faire trop, juste ce qu’il fallait. Il est certain qu’avec ce long métrage, Tony Scott ne signe pas son meilleur film, mais reste suffisamment captivant pour qu’on y reste scotché. John Travolta est très convaincant en criminel, qui ira jusqu’à tuer pour avoir ce qu’il veut. Il est face à un Denzel Waschington très bon aussi, un peu perdu face a ce criminel. Ce dernier va très vite, au fur et à mesure, prendre des décisions qui lui semble être les meilleures. La réalisation pas parfaite dans l’ensemble, mais elle nous offre tout de même de très bonnes séquences. Denzel Washington y interprète Walter Garber, un homme qui gère les lignes de métro il attend de regagner sa vrai place, car une enquête doit avoir lieu. Ce dernier aurait accepté des pots-de-vin, en allant au Japon examiné des rames de métro. Il est le seul, à pouvoir discuter avec Ryder le terroriste, car ce dernier ne veut que Garber comme contact.

Le scénariste Brian Helgeland adapte une oeuvre de John Godey, tout est bien dosé, on rentre assez vite dans l’action, pas de dialogues inutiles pour meubler. Premier à l’écran John Travolta (Ryder) lunettes de soleil, blouson noir un personnage très bien écrit du début à la fin. C’est un homme cruel qui ne reculera devant rien, il a une grande présence à l’écran. Tous les personnages sont aussi bien écrits et Denzel Washington aussi, son personnage est assez mal à l’aise face à cette situation, qu’il va vite gérer peu à peu. Dans l’ensemble, les personnages ont un très bon traitement, leur développement est vraiment intéressant. Avec ce film Tony Scott marque des points grâce à son casting : son acteur fétiche Denzel Washington qu’il dirige à nouveau et qui assure une fois de plus. On retrouve John Travolta très convaincant, un rôle qui le change, on n’oubliera pas aussi le regretté James Gandolfini dans le rôle du maire et aussi John Turturro, un brillant casting pour ce film. Tony Scott livre un film captivant, ou le réalisateur maîtrise son film jusqu’au bout.

Bande annonce

Date de sortie 16/11/2018 Sur Amazon Prime
Durée (01h49)
Titre original The Clovehitch Killer
Réalisé par Duncan Skiles
Avec Dylan McDermott , Charlie Plummer , Samantha Mathis , Madisen Beaty , Brenna Sherman , Lance Chantiles-Wertz , Emma Jones , Jonathan K. Riggs , Katarina Perez , Janet Scott , Mark A. Nash , Stan Simonov , Michael Urriquia , Gabe Litwin , Mike Cortese , Allie Moisan , Brian Ott , Sarah Cleveland
Genre Policier
Nationalité États-Unis, Philippines
Musique Matt Veligdan

A la recherche du tueur

Synopsis

Chef scout et paroissien assidu, Tyler est un adolescent dont la maturité fait la fierté de ses parents, couple pieux et respecté de tous dans cette bourgade du Kentucky. Le quotidien de Tyler va pourtant vaciller, le jour où une vague de meurtres effroyables s’abat sur la ville. Alors que la police évoque un tueur en série, le jeune garçon fait une découverte des plus troublantes dans le camion de son père. Un doute glaçant l’assaille : et si le tueur qui sévit vivait dans sa propre maison ? Malgré la peur, Tyler se lance dans une enquête sans retour.

Distribué seulement chez nous, cette année, le film est sorti aux Etats-Unis en 2018. C’est Condor qui se voit donc a la distribution de ce film, dont j’attendais beaucoup plus. À la réalisation Duncan Skiles, qui en est à son premier film après avoir travaillé sur la série The Fuzz. Dans son premier film, le réalisateur raconte l’histoire d’un jeune garçon, qui soupçonne son père d’être un tueur en série, et le film donc le suit a chercher d’éventuels indices qui pourraient le conduire, a la vérité. On ne sait pas trop, si le film manque de budget et c’est possiblement le cas, car les décors n’ont rien d’attirants. Un pitch de départ intéressant, mais où le film ne s’investit pas pleinement, on a plus l’mpression de voir un téléfilm de l’après-midi sur M6. Peu de scènes de suspense, pour mettre un peu de tension, et puis finalement, on ne nous cache pas que le père est un sérial-killer. Le jeune comédien peine à convaincre, dans sa prestation. Killer Inside n’est qu’une petite sortie VOD, peu remarquable, car malgré sa proposition ça reste ennuyeux et fainéant.

Il y a dix ans de ça la ville, ou réside, la famille Burnside fut le théâtre de meurtres abominable commis par un sérial-killer, surnommer l’étrangleur. En effet ce dernier étranglé ses victimes, juste après les avoirs kidnappées. Après avoir commis une dizaine de meurtres, ce dernier a subitement arrêté sans jamais avoir été découvert. La famille Burnside est cependant une famille parfaite, dans cette petite ville Don et sa famille participe à chaque messe, et il est un grand chef scout, ou son fils suit ses cours. Mais Tyler est un ado est, il grandit et il s’intéresse aux filles, même s’il reste un jeune homme timide. Alors qu’un soir, il a rancard avec une fille, cette dernière le prend pour un pervers en trouvant dans la voiture un découpage de magazine porno. Il tente d’expliquer à la jeune fille, que ça ne lui appartient pas puisque le véhicule appartient à son père. Des éléments troublants perturbent Tyler, concernant son père, il entre dans la remise fermée avec un cadenas et y fait des découvertes terrifiantes. Son père, serait-il le tueur, qui avait sévi il y a dix ans ? Tyler se rapproche de Kassi une fille mystérieuse, qui enquête sur le tueur depuis bien longtemps. Elle et lui s’approcheront toujours plus près de la vérité, mettant leur vie en danger. L’image de la famille parfaite, est bien représenté dans Killer Inside surtout que le père donne l’image d’un très bon père de famille, proche de ses enfants et de sa femme. Plus le film avance, plus le personnage devient inquiétant, quand il est seul chez lui et qu’il se déguise en femme, et ensuite, il suit une jeune femme au super-marché, on sait qu’il passera dans peu de temps de nouveau a l’acte. Ce qui est navrant c’est qu’avec un tel sujet, le film avait de quoi séduire car le film déçoit clairement dans sa mise en scène, sans originalité. Il n’y aucune tension, ou très peu, mais n’apporte pas grand-chose. Tyler semble se perdre, et ne semble pas si perturbé que ça. L’ennui gagne souvent, car il ne se passe pas grand-chose.

Au scénario Christopher D. Ford qui apporte peu d’intérêt a ses personnages, Tyler est ennuyeux un jeune garçon qui cherche à savoir si son père est un tueur en série. Mais on se doute bien, que ce dernier est un tueur, car avec tous les éléments, comment il pourrait en être autrement ? Il est difficile de savoir où le scénariste veut nous mener, il veut faire durer le suspense, mais c’est trop long. Il s’attarde sur des détails trop longtemps, mais on sait déjà qu’il est coupable. Le film manque clairement de développement, il y a donc peu d’impact sur les personnages et le reste. Tyler est interprété par Charlie Plummer, Dylan McDermott interprète le père soupçonné d’être le tueur. Le comédien est celui qui s’en sors le mieux, dans ce long-métrage en soi-disant père parfait. Killer Inside dans son ensemble, est hélas loin d’être une réussite, on retiendra son sujet intéressant et la prestation de Dylan McDermott.

Bande annonce

Date de sortie 25/08/2021 Au cinéma
Durée (01h56)
Titre original Reminiscence
Réalisé par Lisa Joy
Avec Hugh Jackman , Rebecca Ferguson , Thandiwe Newton , Daniel Wu , Cliff Curtis Renes Rivera…
Genre Science-fiction, Policier
Nationalité États-Unis
Musique Ramin Djawadi
Des souvenirs…

Synopsis

Dans un futur proche, Miami a été submergé par les flots, suite aux effets du changement climatique. Un enquêteur privé, Nick Bannister, est engagé par des clients afin de retrouver leurs précieux souvenirs. Au cours de sa dernière affaire, il tombe éperdument amoureux de sa cliente. À sa disparition, le détective est désemparé et se lance à sa recherche. Il se retrouve alors perdu dans une boucle temporelle et découvre des aspects de sa personnalité qu’il ne connaissait pas auparavant.

Lisa Joy, scénariste sur Westworld, mais aussi à la réalisation de quelques épisodes, mais elle a également travailler sur quelques autres séries. Mais voilà qu’elle se met, a la réalisation de son premier long-métrage et après tout pourquoi pas ? On sait déjà que c’est une bonne scénariste, et qu’elle a vraiment de la maîtrise, avec Réminiscence, en plus d’être a sa première réalisation elle est aussi au scénario. Ce n’est pas chose évidente, quand on débute au cinéma et cela se remarque, mais ce n’est pas mauvais. Réminiscence dispose d’un concept fort intéressant, ou l’intrigue se déroule dans le futur, ou les gens ont besoin de leurs souvenirs pour être heureux. Une enquête au cœur des souvenirs, pour un homme cherchant a retrouvé la femme qu’il aime. Ce premier film de Lisa Joy, est une romance sur fond de science-fiction, ou Miami suite au changement climatique se retrouve les pieds dans l’eau. Dans son ensemble, que vaut ce premier film de la réalisatrice Lisa Joy ?

Suite aux effets du changement climatique, la montée des eaux submerge peu à peu Miami et bientôt quand les digues céderons ça sera la fin. Seuls les riches et les escrocs, qui vivent sur les terres sèchent protégé par de hautes digues survivrons. Nick Bannister est un ancien vétéran, de la guerre, il travail avec Emily Watts qui elle aussi a combattu. Leur travail consiste à faire retrouver les souvenirs, a leurs clients, car c’est tout ce qui leur reste en ce monde. Se raccrocher à des souvenirs, est pour beaucoup une drogue. Le procédé se nomme Réminiscence, qui consiste à endormir le client avec une seringue dans le cou, puis ensuite doit être dans un caisson d’eau avec un dispositif sur la tête. C’est alors qu’un jour débarque Maé une femme magnifique, dont Nick tombe rapidement sous le charme, mais Emily s’en méfie. Cette dernière dit avoir perdu ses clés, et grâce au procédé réminiscence elle espère les retrouver. Après l’avoir aidé, Nick cherche, a, l’a revoir et tous les deux entame une relation, et Nick devient fou d’amour pour elle. Mais un jour, cette dernière disparaît mystérieusement, et Nick par ses souvenirs cherche les indices. C’est lors d’une enquête de police, à laquelle il participe qu’il découvre dans les souvenirs d’un criminel, la femme qu’il aime. Les souvenirs datant de cinq ans, révèlent que Maé était une droguée et qu’elle vivait avec un trafiquant, et qu’elle avait même volé la drogue a ce dernier. Mais ceci, n’est qu’une partie de la vérité, car Nick va mettre sa vie en danger et découvrir que cette femme, qu’il aimait avait de nombreux secrets. Avec Réminiscence Lisa Joy, qui s’était fait un nom à la télévision, débute au cinéma avec son premier long-métrage, en espérant qu’elle nous livre d’autres films de ce genre. Réminiscence est un film d’anticipation, ou Lisa Joy nous conduit dans un futur proche ou un homme est à la recherche d’une femme dont il est fou amoureux.

Une mise en scène soignée, pour cette première réalisation avec des plans impressionnants sur Miami dans les flots. La ville y est méconnaissable, et sa représentation est intéressante. La réalisatrice Lisa Joy, y livre des idées de mise en scène, puis elle signe également le scénario du film. La qualité du scénario est indéniable, surtout quand on sait que cette dernière, est à l’origine des nombreux scénarios de la série Westworld. Ce n’est certes pas parfait, mais la réalisatrice dans ce thriller d’anticipation, nous montre un homme qui connaît peu la femme dont il est amoureux. Ce qui manquera dans le scénario néanmoins, c’est le personnage de Nick qui manque de développement. Il y a peu d’éléments sur son passé, on sais juste qu’il est un ancien vétéran, comme Emily sa collègue. L’approche est très intéressante, car le film renvoi une image d’un futur sans espoir, ou les gens ont besoin de souvenirs pour se sentir mieux. L’amour est ce qui semble, les réconforter au mieux, dans leurs nombreux souvenirs, mais la réminiscence est-ce vraiment une bonne chose ? On s’aperçoit au cours du film, qu’au final cette méthode a un effet néfaste, c’est un peu comme une drogue, car les clients ne peuvent s’en passer. Nick devra sans servir, pour son propre intérêt afin de retrouver Maé, mais ce n’est pas sans risques. Sa recherche, pour retrouver Maé le conduira, a des trafiquants de drogues dangereux et fera face à un flic corrompu qui connaît bien Maé. Hugh Jackman interprète Nick, Thandiwe Newton joue Emily, la collègue de Nick. À l’affiche également la charmante Rebecca Ferguson, puis en flic corrompu Cliff Curtis. Si parfois le scénario manque de développement, le récit est vraiment passionnant et Lisa Joy maîtrise le sujet et pour un premier long-métrage, on ne peut que saluer sa première réalisation.

Bande annonce