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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

99 Homes de Ramin Bahrani

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Sortie 18 mars 2016 directement à la télévision
Durée 1h 47min
Genre Drame
De Ramin Bahrani
Avec Andrew Garfield, Michael Shannon, Laura Dern, Tim Guinee, J.D Evermore, Juan Gaspard, Nicole Barré…
Musique Antony Partos et Mattéo Zingales

 

Des maisons en Floride

Synopsis

Rick Carver, homme d’affaires à la fois impitoyable et charismatique, fait fortune dans la saisie de biens immobiliers. Lorsqu’il met à la porte Dennis Nash, père célibataire vivant avec sa mère et son fils, il lui propose un marché. Pour récupérer sa maison, sur les ordres de Carver, Dennis doit à son tour expulser des familles entières de chez elles.

Ramin Bahrani n’a pu beaucoup sortir de ses films dans les salles obscures, il y avait eu Fahrenheit 451 qui était un remake ce dernier avait connu une sortie directement a la télévision sur HBO. Pour 99 Homes sorti en 2016, ce fut la même chose une sortie directement a la télévision puis en support physique quand même. Le film s’inspire de la crise immobilière qui avait sévi en Floride en 2008, après le krach boursier. Le réalisateur iranien met en scène dans ce film Andrew Garfield et Michael Shannon, dans ce thriller ou le comédien Michael Shannon interprète un agent immobilier sans scrupules prêt a tout pour toucher des commissions sur les maisons qu’il acquiert. Un film bouleversant également où l’on voit des honnêtes gens, perdre leur logement alors que ces derniers ont en plus des enfants pour certains. Le réalisateur Ramin Bahrani avait présenté son film au festival du film international de Venise en 2014, ce qui avait permis au film d’avoir un peu de notoriété, c’est aussi pour ça que le film reste aussi l’un des plus connus du réalisateur. Jamais vous n’aurez autant détesté Michael Shannon que dans ce rôle, il est absolument détestable. En s’inspirant de faits-réel Ramin Bahrani, fait de 99 Homes un film important.

Dennis Nash vit avec sa mère et son fils, sa mère coiffeuse reçoit ses clients à domicile quant à Dennis, il travaille de temps en temps dans le bâtiment. Nous sommes en Floride, et après le krach boursier la crise immobilière profite à des agents immobiliers comme Rick Carver de saisir leur domicile a des pauvres gens, puis ensuite, c’est à un juge de décider si ces derniers garde la maison ou non. Rick Carver pour possédé le plus de maison possible, falsifie des documents qu’il remet au juge, ce qui est évidemment illégal, mais il pense avoir tous les droits. Puis un jour Carver se rend chez Dennis, pour saisir sa maison et doit quitter les lieux le plus rapidement possible, n’ayant d’autres choix Dennis, sa mère et son fils se rendent dans un motel pour y vivre quelques temps. C’est en voulant récupéré des outils qu’un des employés de Carver a volé à Dennis, que Carver fini par proposer du boulot a Dennis. Ce dernier, ayant vraiment besoin d’argent, accepte avec regret, il retape les maisons saisi par Carver, mais l’agent immobilier voit du potentiel en Dennis et lui propose un job plus important. En effet Carver, propose à Dennis de saisir les maisons des habitants pour lui, en échange, il touchera de grosses sommes d’argent. Dennis commence à faire ce job, avec culpabilité, mais s’y habitue vite et touche des sommes d’argent importante, sa mère commence à se poser des questions surtout quand le jeune homme, a la possibilité de récupérer leur maison. Mais au fur et à mesure, ce que ressentira Dennis sera bien pire que la culpabilité. C’est un sentiment d’injustice que l’on ressent dès les premières minutes du film, de Ramin Bahrani et il y a de quoi cet homme sans scrupules qui saisit les maisons des habitants de Floride, on ne peut que le haïr. La mise en scène est grandiose, car elle met parfaitement en avant les méthodes de Carver, ainsi tout le long du film. On voit que Dennis est facilement influencable, car il a besoin d’agent, et que pour cela, il accepte de collaborer avec Carver et ainsi devient aussi détestable que Carver. C’est une réalisation vraiment brillante, que livre Ramin Bahrani et on ne peut rester insensible.

Le réalisateur Ramin Bahrani est à l’écriture du long-métrage ainsi que Amir Naderi et Bahareh Azimi, une belle maîtrise de l’écriture, c’est aussi ce que l’on pourra retenir. Le traitement des personnages, est vraiment bien géré que ce soit le personnage de Rick Carver, un agent immobilier sans scrupules et ripou, entraînant avec lui Dennis un jeune homme qui fut une des victimes. On découvre une culpabilité qui ronge le jeune homme, quand il saisit les maisons des personnes, mais que malgré tout, il le fait pour sortir de sa galère. Ce film aussi pose des questions sur la nature humaine, sur le fait que le personnage de Dennis fait subir ce qu’il a subi à d’autres personnes pour l’argent, mais cela peut aussi avoir des conséquences sur son entourage. Le personnage de Rick Carver est détestable, prêt a tout pour obtenir ce qu’il veut même jusqu’à falsifié des dossiers pour le juge pour que ce dernier refuse que les familles restent dans leur logement. Encore une image de l’Amérique peu reluisante, et qui démontre bien ce dont l’homme est capable pour parvenir a ses fins. Andrew Garfield interprète Dennis Nash, mais il officie aussi en tant que producteur du film. Michael Shannon interprète Rick Carver, que Ramin Bahrani avait déjà dirigé dans Farahneit 451, le comédien est tellement convaincant qu’il en est détestable. Laura Dern joue Lynn Nash, la mère de Dennis, la comédienne est fabuleuse. Bien trop rare Ramin Bahrani, signe œuvre très importante et dénonciatrice sur les méthodes grotesque et honteuse des agents immobiliers.

Bande annonce

 

En mai sur Netflix

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Alexandre Aja présentera son nouveau film, ce mois-ci avec Oxygen avec en plus Mélanie Laurent dans le rôle principal. Un mois sous le signe des classiques du cinéma, avec des films de Tati, Bergman et Delon. C’est ce mois-ci, que débarque aussi Army of the dead de Zack Snyder, c’est le film évènement du mois. Puis sera déjà disponible au cours du mois, Jurassic World : La colo du crétacé. Et vous que comptez vous-voir?

 

 

Films et documentaires

Sonate d’automne, cycle Bergman (le 1er mai)
Scènes de la vie conjugale, cycle Bergman (le 1er mai)
Le Septième Sceau, cycle Bergman (le 1er mai)
Playtime, collection Jacques Tati (le 1er mai)
Mon oncle, collection Jacques Tati (le 1er mai)
Les Vacances de M. Hulot, collection Jacques Tati (le 1er mai)
Plein soleil, collection Alain Delon (le 1er mai)
M. Klein, collection Alain Delon (le 1er mai)
Un flic, collection Alain Delon (le 1er mai)
Indiana Jones et la dernière croisade (le 1er mai)
Imperceptible (le 1er mai)
Carlos (le 1er mai)
Associés contre le crime (le 1er mai)
Lou ! Journal infime (le 1er mai)
Piranha 3D (le 1er mai)
Paul, apôtre du Christ (le 3 mai)
Milestone (le 7 mai)
Le Monstre (le 7 mai)
Super Me (le 8 mai)
Action ou vérité, version longue (le 11 mai)
Oxygène (le 12 mai)
Le Bal des 41 (le 12 mai)
La Femme à la fenêtre (le 14 mai)
Je suis toutes les filles (le 14 mai)
Le Mauvais Camp (le 14 mai)
Le rythme de la jungle (le 14 mai)
Notre maison hantée (le 14 mai)
Ex Machina (le 16 mai)
Babysitting 2 (le 16 mai)
Gladiator (le 16 mai)
Cinquante nuances de Grey (le 16 mai)
Unfriended (le 16 mai)
Army of the Dead (le 21 mai)
Mutafukaz (le 24 mai)
Nail Bomber : Le terroriste qui a fait trembler Londres, documentaire (le 26 mai)
Il Divin Codino : L’art du but par Roberto Baggio (le 26 mai)
Soy Rada : serendipia (le 27 mai)
Blue Miracle (le 27 mai)
La Tortue rouge (le 27 mai)

Les Séries et Emissions :

La vie à bord, l’intégrale (le 1er mai)
L’Attaque des titans, saison 3 partie 2 (le 1er mai)
Colony, saison 3 (le 2 mai)
Nico Nickel, le camion poubelle, saison 2 (le 4 mai)
Selena, saison 2 (le 4 mai)
Le Fils de Sam : L’horreur sans fin, minisérie (le 5 mai)
Jupiter’s Legacy, saison 1 (le 7 mai)
Girl from nowhere, saison 2 (le 7 mai)
Vincenzo, saison 1 (le 9 mai)
L’Argent, en bref, minisérie (le 11 mai)
La Famille Upshaw, saison 1 (le 12 mai)
Castelvania, saison 4 (le 13 mai)
Love, Deaths + Robots, saison 2 (le 14 mai)
Move to Heaven, saison 1 (le 14 mai)
L’Irréel : Incroyables témoignages, saison 3 (le 14 mai)
The Real Housewives of Beverly Hills, saisons 3 et 4 (le 15 mai)
Qui a tué Sara, saison 2 (le 19 mai)
Special, saison 2 (le 20 mai)
Jurassic World : La colo du crétacé, saison 3 (le 21 mai)
Le voisin, saison 2 (le 21 mai)
La Part du lion : Comment la cuisine afro-américaine a changé les États-Unis, minisérie (le 26 mai)
Ragnarok, saison 2 (le 27 mai)
Eden, saison 1 (le 28 mai)
Lucifer, saison 5 partie 2 (le 28 mai)
La Méthode Kominsky, saison 3 (le 28 mai)
Master of None, saison 3 (courant mai)
Halston, saison 1 (courant mai)

Wander Darkly de Tara Miele

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Date de sortie Non communiquée Au cinéma
Titre original Wander Darkly
Réalisé par Tara Miele
Avec Diego Luna, Sienna Miller, Tory Kittles, Brett Rice, Vanessa Bayer, Aimee Carrero, Beth Grant
Genre Drame, Fantastique, Romance
Nationalité États-Unis
Musique Alex Weston

 

L’amour et la mort

Synopsis

Une histoire d’amour réaliste et magique d’un couple qui doit faire face aux conséquences d’un accident de voiture dévastateur.

Tara Miele est une réalisatrice peu connue, elle n’a réalisé que quelques épisodes de séries télévisées comme Arrow ou Batwoman, sinon elle n’a signé la réalisation que de quelques téléfilms. Wander Darkly sortit dans des conditions qui ne pouvait l’être autrement reste un long-métrage, et non un téléfilm. Pour ce film, la réalisatrice Tara Miele met en scène, l’histoire d’un couple a la dérive, ils ne sont pas mariés, mais ont une petite fille. Après un accident de voiture, Adrienne ne sait pas si elle est en vie, car personne ne semble l’entendre, ni la voir. C’est une histoire d’amour tragique, mais aussi magique et il est important d’être attentif, a chaque détail que le film apporte. Il faudra noter aussi, que la réalisatrice Tara Miele, même si elle reste une débutante dans le domaine, maîtrise son film et nous livre une très belle histoire d’amour.

Adienne et Mattéo sont en couple, et ont une petite fille, c’est un couple qui a du mal a communiquer. Ils ne sont pas mariés, car Mattéo ne se sent pas prêt et la jeune femme lui en veut. Un soir ils se rendent à une soirée, ou Adrienne ne supporte pas le comportement de Mattéo qui met à l’écart leur relation, car pour elle ils sont bien plus qu’un simple couple. Mais cette nuit-là, tout va changer pour eux en rentrant de cette soirée, ils sont victimes d’un grave accident. Quand Adrienne reprend connaissance, elle se sent sans vie personne ne la voit même ses proches puis elle se découvre inerte et semble morte dans le lit à l’hôpital. Elle est persuadée d’être morte, et décide de sauter d’un pont au-dessus de l’autoroute, mais Mattéo arrive et l’en empêche et tente de la persuader qu’elle et bel et bien en vie. C’est alors que le couple se remémore leur vie, afin de se reconstruire et de comprendre ce qui leur arrive. Cependant, Adrienne malgré ça, ne se sent pas bien, car elle est toujours persuadée d’être décédée et Mattéo la protège et passe du temps auprès d’elle. Peu à peu au fil des jours, même si leur relation est encore fragilisée elle s’améliore, mais on se demande ce qui se passe chez la jeune femme n’est-elle plus réellement de ce monde? Wander Darkly n’est pas qu’une simple histoire d’amour, elle est tragique quand elle aborde la mort, juste après l’accident de voiture. Le film nous présente des flash-back, de la vie du couple leur rencontre, leurs premiers instants, puis tous ces moments heureux qu’ils ont partagé. C’est Mattéo qui lui rappelle tout ça, ce qui est intéressant, c’est que dans les flash-back, c’est quand le couple se parle l’un à l’autre parfois au présent. Ils conversent dans leur flash-back, sur leur relation et c’est une idée qui apporte beaucoup au film. La mise en scène, est vraiment maîtrisée et Tara Miele donne un aspect poétique parfois a son long-métrage. La réalisatrice tente de nous faire reconstituer un puzzle, chaque scène a son importance, car une fois les pièces remises à leur place ou reconstituer le spectateur sera face à la vérité, mais elle sera toujours aussi tragique.

Tara Miele est à l’écriture du scénario du film, et on peut y voir aussi qu’à ce niveau il y a une certaine maîtrise. Elle y aborde des thèmes importants, comme l’amour sous toutes ses formes, de la dérive à la reconstruction, mais il y a aussi une forme de deuil même s’il est difficile de la cerner. On pourra cerner plus facilement la mort, comme thème, mais jamais de façon morose. Car en effet la réalisatrice, dans son récit même si la mort, est le thème le plus présent, elle y apporte beaucoup de poésie, à travers ses deux personnages. Deux personnages dont d’ailleurs, on pourra retenir leur traitement tellement ils sont bien écrits. On y voit au début un couple, a la dérive puis cet accident brutal va les changer, surtout Adrienne qui pense qu’elle est décédée. Ce sont des personnages passionnants que l’on suit, dans ce récit a travers le passé et le présent. La charmante Sienna Miller interprète Adrienne, quant à Diego Luna, il joue Mattéo, ils livrent de très bonnes prestations et sont très convaincants et sincères. Wander Darkly ne sera pas le film de l’année, surtout dans les conditions dans lesquels il est connu chez nous, il reste néanmoins un film aux thématiques fortes et dont la réalisation et brillante.

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Les bêtes du sud sauvage de Benh Zeitlin

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Sortie 12 décembre 2012
Durée 1h 32min
Genre Drame, Fantastique
De Benh Zeitlin
Avec Quvenzhané Wallis, Dwight Henry, Levy Easterly, Lowell Landes, Pamela Harper, Gina Montanna, Amber Henry…
Titre original Beasts of the Southern Wild
Musique Dan Romer et Benh Zeitlin

 

La poésie chez Benh Zeitlin

Synopsis

Hushpuppy, 6 ans, vit dans le bayou avec son père.
Brusquement, la nature s’emballe, la température monte, les glaciers fondent, libérant une armée d’aurochs.
Avec la montée des eaux, l’irruption des aurochs et la santé de son père qui décline, Hushpuppy décide de partir à la recherche de sa mère disparue.

Fort ému par Wendy, ou parfois encore, je ne cesse d’y repensai, il fallait bien qu’un jour, j’en vienne à parler du premier film de Benh Zeitlin. Il est jeune et talentueux, et possède une patte artistique indéniable, c’est certain, c’est une des raisons pour lesquelles j’apprécie ce réalisateur. En 2012 Benh Zeitlin, livre son premier long-métrage, les bêtes du sud sauvage, ou pour la première fois le réalisateur par sa caméra nous éblouit avec une histoire pleine de poésie. Dans son film, les enfants sont à l’honneur, car il en raconte des choses avec eux parce que ce sont eux qui donnent des rêves et de l’espoir, en ce bas monde. Un film qui permet de découvrir une jeune actrice talentueuse Quvenzhané Wallis, offrant une prestation pleine de sincérité et d’humanité. Benh Zeitlin est un réalisateur américain à suivre, car c’est le plus intéressant de ces dernières années et rien qu’avec deux films, il prouve l’étendue de son talent.

Hushpuppy a 6 ans, elle ne fait pas partie d’une famille aisée son père et sans emploi et ils vivent dans une vieille bicoque. De plus, le père de la petite est gravement malade, il ne lui reste que très peu de temps à vivre. Dans la région où ils résident, il y a des tempêtes et celle qui menace de s’abattre sur eux sera une des plus dévastatrices. Ils vivent dans ce qu’on appelle « le bassin » un endroit éloigné de tout, ou d’autre personnes vivent de la même manière qu’eux. Même s’ils ne sont pas riches, leur vie ici leur plaît. Quand la tempête s’abat sur le bassin, tout est englouti sous l’eau, il y aura des morts, mais aussi ceux qui auront survécu à tout ça. Peu à peu, ils essayent de construire de nouvelles choses, mais veulent récupérer leur maison engloutie et pour ça, il faut détruire la digue. Le père de Hushpuppy et ses amis avec des explosifs, faut sauter la digue pour enfin récupérer leur vie au bassin. Leur bonheur, de vivre à nouveau a cet endroit sera de courte durée, car les services sociaux débarquent, car on leur interdit de vivre ici. Tous les habitants sont logés alors dans un centre, quant au père de Hushpuppy, il est soigné, car son état de santé s’aggrave de jour en jour. Puis elle s’échappera de cet endroit avec son père, et entamera avec d’autres enfants un cours voyage afin de retrouver sa mère. En seulement deux films, Benh Zeitlin a un style bien à lui, avec un côté fantastique ou des bêtes nommaient « les aurochs » survole le récit ces bêtes prisonnières des glaciers sont libre à cause de la fonte des glaces du pôle Sud. Avec Wendy, son dernier long-métrage, une relecture merveilleuse de Peter Pan, Benh Zeitlin a sorti son premier long-métrage en 2012, ou l’on se délecte de cette poésie qu’il dégage. Puis il y aborde des thèmes tout aussi important, que dans Wendy. La mise en scène est tout aussi remarquable, et le talent est visible dès les premières minutes.

Le réalisateur Benh Zeitlin adapte l’œuvre de Lucie Alibar nommait : Juicy and Delicious. C’est une oeuvre poétique que livre Benh Zeitlin, avec beaucoup d’émotion. On découvre des enfants, qui ont ont ce besoin d’être aimer, d’avoir une attache pour les guider, tout ça est retranscrit avec une rare beauté Huspuppy est une gamine attachante, qui cherche à retrouver sa mère partie peu après sa naissance. L’écriture est tellement brillante, qu’il est difficile d’y voir les moindres défauts. Hushpuppy est une petite fille, heureuse de sa façon de vivre même si son père lui mène parfois la vie dure, mais ça reste un homme bon. Viens dans le récit ce qu’on appelle « les aurochs » des créatures proche du sanglier, mais de très grande taille. Ces créatures sont là, car elle renvoi un aspect écologique que délivre le film même si ce n’est pas son message principal ces créatures sont importante, car elles vont a la rencontre de Hushpuppy. Les bêtes du sud sauvage,  est un film qui dispose d’un casting extraordinaire la petite Quvenzhané Wallis est fabuleuse, Dwight Henry interprète le père de la petite Hushpuppy. Le premier film Benh Zeitlin séduit sur ses nombreux aspects, ou l’émotion y est encore beaucoup présente ainsi que son côté fantastique. On retiendra aussi que visuellement le rendu est très poétique, tout comme son récit. Les thèmes abordés sont très importants, et tiennent une place particulière au cœur de ce récit surprenant.

 

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Love and Monsters de Michael Matthews

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Sortie 16 octobre 2020 en VOD
Durée 1h 49min
Genre Science fiction, Aventure, Comédie
De Michael Matthews
Avec Dylan O’Brien, Jessica Henwick, Michael Rooker, Dan Ewing, Ariana Greenblatt, Ellen Hollman, Pacharo Mzembe…
Musique Marco Beltrami et Marcus Trumpp

 

 

Des humains et des monstres

Synopsis

Un jeune homme tente de survivre dans un monde post-apocalyptique envahi par des monstres. Un expert lui enseigne comment les combattre…

Le réalisateur sud-africain Michael Matthews, n’en est pas à son premier film alors que Love and monsters aurait du avoir le droit a une sortie cinéma finalement, c’est Netflix qui distribue le film. Ceux qui diront encore que c’est encore une production Netflix ratée, la plate-forme de streaming n’en sera pas en cause de plus c’est la Paramount qui produit le film. C’est quand même dommage, car il aurait été intéressant de découvrir ce film en salles, Dylan O’Brien, révélé avec la trilogie le labyrinthe s’en tire très bien dans ce film de monstres. C’est un long-métrage qui cherche avant tout à divertir, mais arrive a apporter sa touche d’humour avec quelques séquences émouvante. Un film post-apocalyptique, qui avec son propre style arrive à divertir et c’est l’essentiel, car c’est ce qu’on recherche avant tout.

Il y a sept ans de ça alors qu’une météorite, menacer de s’écraser sur la terre les humains ont envoyé des explosifs pour la détruire. Cette dernière s’est détruite, mais des retombées chimiques ont contaminé la terre, car en effet les animaux et insectes on mutait de façon monstrueuse. Car en effet, cette retombée aux conséquences dramatique a plongé la planète, dans un monde post-apocalyptique ou les animaux et insectes sont devenus des monstres et tuent les humains. La population de la race humaine, a radicalement baissé et les survivants tentent de survivre comme ils peuvent en vivant dans des bunkers pour la majorité. Joël fait parti de ces survivants qui vit dans les bunkers, depuis déjà sept ans qu’il vit avec un groupe qu’ils l’ont recueilli, qui sont devenu ses amis et sa famille. C’est un jeune homme effrayé, qui a peur de l’affrontement en ce monde hostile. Il rêve de revoir Aimée, sa petite amie à qui il avait promis de la revoir il y a sept ans, il arrive à communiquer avec elle grâce à une radio. C’est alors qu’il décide de partir, a la rencontre de la jeune femme, il rassemble son courage et quitte le bunker et dit au revoir à ses amis. Le voilà seul, désormais dans ce monde hostile face à ce monde rempli de monstres horrible. Lors de son périple, il affronte les pires créatures, puis il fait la rencontre d’un chien qui deviendra son compagnon de route. Il fera également la rencontre d’un homme et d’une petite fille, qui arrive à temps avant que Joël ne se fasse dévorer. Puis le jeune homme poursuivra sa route, ou il devra encore affronter des monstres. En terme de mise en scène Love and monsters, ce n’est pas extraordinaire, mais ça reste honnorable, car le film livre des séquences vraiment joli parfois. Michael Matthews gère très bien sa réalisation, c’est captivant puis l’humour fonctionne très bien et apporte beaucoup au long-métrage. Les effets-spéciaux sont franchement appréciable, car le design des monstres est vraiment réussi.

À l’écriture du scénario, c’est Matthew Roninson et Brian Duffield,ils écrivent un récit purement jouissif ou le monde post-apocalyptique est très bien décrit et convaincant. Dans le traitement des personnages, on est vraiment dans une écriture appréciable ou le personnage de Joël est vraiment intéressant. Les blessures du passé, sont encore en lui comme beaucoup de survivants et il n’oublie pas cette jeune femme, qu’il avait rencontré il y a sept ans et dont il était tombé follement amoureux. Ce n’est certes pas un scénario incroyable, mais ça reste franchement correct et pour ce type de film, c’est suffisant. On regrettera seulement que les scénaristes ne se soient pas plus attardées, sur les personnages de Clyde et Minnow, car ils sont expédiés trop rapidement, ils méritaient plus de développement. Pour ce qui est des monstres, ils rendent très bien, puis visuellement, il faut dire que ça reste impressionnant. Dylan O’Brien est vraiment convaincant dans le rôle, de ce jeune homme peu sûr de lui et peureux. MIchael Rooker en Clyde est hélas peu trop présent et c’est bien dommage. Jessica Henwick en Aimée, apporte une touche féminine, importante au récit. Love and Monsters est un divertissement honnête, qui tient ses promesses.

 

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Le live des Critiques Ciné #27 : Anniversaire du site/Justice League Snyder Cut

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On fête l’anniversaire du site un peu avant l’heure, car c’est dimanche l’anniversaire, mais pour ça, on aura d’autres surprises dont un live spécial sur Facebook. Pour ce live YouTube, il fallait qu’on marque le coup quand même, ce soir, on parle de Justice League la version de Zack Snyder qui a fait beaucoup parler d’elle et pour une version de 4 heures il y a des choses à dire. On fera aussi un petit quiz cinéma, et nous ferons un bilan sur ces 6 années ou les rédacteurs présents, nous donnerons leur bilan personnel. Malgré les conditions sanitaires, il est difficile d’être d’actualité, mais l’équipe s’efforce de fournir les quelques sorties VOD ou Blu-ray, mais nous avons tous hâte de retourner dans les salles obscures comme beaucoup. En espérant que ce nouveau live vous plaira bonne soirée a tous.

 

I-Origins de Mark Cahill

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Sortie 24 septembre 2014
Durée 1h 46min
Genre Drame, Science fiction
De Mike Cahill
Avec Michael Pitt, Brit Marling, Astrid Bergès-Frisbey, Steven Yeun, Archie Panjabie, Cara Seymour, William Mapother…
Musique Will Bates et Phil Mossman

 

Rien que pour vos yeux

 

 

Synopsis

Sur le point de faire une découverte scientifique, un médecin part en Inde à la recherche d’une jeune fille qui pourrait confirmer ou infirmer sa théorie. Le film retrace le voyage incroyable qui va relier des individus totalement différents, et prouver que la science et les sentiments ne sont pas deux univers séparés…

 

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Alors que Mike Cahill viens de livrer son nouveau film cette année pour Amazon Prime avec Bliss, ou il dirige Owen Wilson et Salma Hayek revenons sur son deuxième long métrage I-Origins, avec Michael Pitt. Mike Cahill est un réalisateur peu connu, son domaine, c’est la science-fiction, mais dans un style bien à lui, ou les récits sortent tout droit de son esprit. Quelques fois bien complexes, il aime faire travailler les neurones de ses spectateurs. Tout aussi ambitieux qu’Another Earth son premier film le réalisateur, nous propose cependant une toute autre histoire, elle aborde, l’amour, le deuil et la science et d’une manière passionnante. Le synopsis du film, est assez maladroit, car en réalité les scènes en Inde ne se déroule qu’à la toute fin du long-métrage, tout le film se déroule à New-York, ou le Dr Ian Gray va devoir faire face à la mort de la femme qu’il a perdu dans un accident tragique. Dans cette romance scientifique, on n’y retrouve également Brit Marling, que le réalisateur avait déjà diriger dans son premier film Another Earth. Son deuxième long-métrage, est une romance sur la recherche scientifique, et tout cela aborder de manière très intéressante.

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Le Dr Ian Gray est un scientifique, qui travaille sur l’Iris, lors d’une fête un soir, il fait la rencontre d’une jeune femme au visage couvert, ne laissant apparaître que ses yeux. Ils échangent quelques mots, puis feront l’amour. Après cette nuit, Ian ne cesse de penser à cette jeune femme, elle l’obsède et fait des recherches comme il peut afin de la retrouver. Un panneau publicitaire attire alors son attention, les yeux représenter sur le panneau son identique a ceux qu’il a vu ce soir de fête. Sa quête se termine quand il la reconnaît dans le métro, il se met à l’aborder et ainsi ils entament leur histoire d’amour. C’est alors que la stagiaire et assistante a son travail, après des jours de recherche trouve ce dont tous les deux cherchaient depuis longtemps. Un gène qui pourrait donner la vue au vers de terres,  à partir de rien crée la vue une avancée incroyable dans le monde de la science. Tandis que Ian et Sofi filent le parfait amour, le soir même de la découverte Sofi meurt tragiquement dans un accident ou un ascenseur la tue lui arrachant le bas du corps. Un accident dont Ian, a beaucoup de mal à se remettre. Puis sept ans plus tard le voilà marié avec Karen son assistante, et cette dernière est enceinte. Malgré les années passées, Ian n’a pas oublié Sofi, elle occupe toujours son esprit. Quand vient la naissance de son enfant, un médecin appel Ian suspectant une forme d’autisme, mais Ian et Karen n’y croit en rien, car après des recherches, leur fils pourrait avoir un lien avec quelqu’un qui vient d’Inde. Des recherches qui lient tout ça également a Sofi, son amour perdu. Ian part alors en Inde et fera une découverte, qui changera sa vie. Comme son premier film Mark Cahill, livre une œuvre particulière avec une mise en scène poétique. Le film se divise en deux parties, celle ou il vit son histoire d’amour avec Sofi. Puis ensuite le récit nous emmène sept ans plus tard, ou Ian fera des découvertes intéressantes. Mark Cahill livre vraiment une réalisation passionnante et captivante, c’est œuvre assez complexe et cela mérite une attention vraiment particulière.

 

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On doit aussi l’écriture à Mark Cahill, le réalisateur, il ne faut pas perdre une goutte du récit pour éviter de se perdre, car cela s’avère assez complexe. C’est d’ailleurs là qu’on voit une grande maîtrise dans l’écriture, avec des thèmes aborder de façon intéressante comme le deuil, l’amour ou encore la science. Le deuil que doit surmonter Ian, est abordé de manière très touchante pour qui est de la partie scientifique, elle est complexe mais très importante et très prenante Mark Cahill y apporte une grande importance. Que ce soit dans sa première et sa deuxième partie, il gère son récit très très bien. On pourra également saluer le traitement des personnages, le personnage de Ian est touchant un scientifique amoureux qui devra faire face au deuil, mais dont son travail est très important. Le personnage de Karen possède une évolution de son personnage important, car celle qui était la stagiaire de Ian deviendra son épouse et la mère de son fils. Michael Pitt interprète Ian Gray, Brit Marling joue Karen, Astrid Bergès-Frisbey la comédienne française interprète Sofi. Également Steven Yeun est a l’affiche, ou il interprète Kenny le collègue et ami de Ian. I-Origins est une œuvre peu reconnu, comme la courte filmographie de Mark Cahill pourtant, c’est l’un des réalisateurs les plus ambitieux de nos jours.

Bande annonce

Une bande annonce pour Oxygen d’Alexandre Aja

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Sortie 2021 sur Netflix
Durée 1h 40min
Genre Science fiction, Thriller
De Alexandre Aja
Avec Mélanie Laurent, Mathieu Amalric, Malik Zidi
Titre original O2

 

Synopsis

Dans O2, une jeune femme se réveille seule dans une capsule cryogénique. Elle ne sait plus qui elle est, ni comment elle a pu finir enfermée dans un coffre de la taille d’un cercueil. Tandis qu’elle commence à manquer d’oxygène, elle va devoir recomposer les éléments de sa mémoire pour sortir de ce cauchemar.

Maps to the stars de David Cronenberg

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Sortie 21 mai 2014
Durée 1h 51min
Nationalité Américain
Genre Drame
De David Cronenberg
Avec Julianne Moore, Mia Wasikowska, Olivia Williams, John Cusack, Robert Pattinson, Sarah Gadon, Carrie Fisher…
Musique Howard Shore

 

Hollywwod dans tous  ses états…

Synopsis

A Hollywood, la ville des rêves, se télescopent les étoiles : Benjie, 13 ans et déjà star; son père, Sanford Weiss, auteur à succès et coach des célébrités; sa cliente, la belle Havana Segrand, qu’il aide à se réaliser en tant que femme et actrice. La capitale du Cinéma promet aussi le bonheur sur pellicule et papier glacé à ceux qui tentent de rejoindre les étoiles: Agatha, une jeune fille devenue, à peine débarquée, l’assistante d’Havana et le séduisant chauffeur de limousine avec lequel elle se lie, Jerome Fontana, qui aspire à la célébrité.
Mais alors, pourquoi dit-on qu’Hollywood est la ville des vices et des névroses, des incestes et des jalousies ? La ville des rêves fait revivre les fantômes et promet surtout le déchainement des pulsions et l’odeur du sang.

David Cronenberg, se fait rare au cinéma c’est-à-dire depuis Maps to the Stars, mais il devrait revenir avec un film d’horreur d’après les dernières nouvelles et c’est une bonne nouvelle. Cependant cela permet à son fils Brandon, de pouvoir percer car son film deuxième long-métrage Possessor a remporté le Grand Prix au dernier festival de Gérardmer. Pour en revenir à David Cronenberg, il a signé des quasi-sans faute dans sa carrière, c’est un réalisateur qui s’essaye a tous les genres et ses réalisations sont vraiment particulières. Nombreux sont les films culte, que le réalisateur a signé comme la mouche, crash, Scanners ou plus récemment les promesses de l’ombre sortie en 2007. Maps to the stars est sortie en 2014, déjà sept ans ou le réalisateur s’intéresse cette fois-ci a Hollywood, et ces stars des stars au bord du gouffre pour certaines espérant avoir le prochain rôle dans un film. Un casting extraordinaire, pour ce film de David Cronenberg, qui reste probablement l’un des plus énigmatiques.

Benjie Weiss n’a que 13 ans et il est déjà la star d’un film et doit même jouer dans la suite, le jeune homme sort aussi de désintox et s’en remet peu à peu. Il doit aussi se remettre de son passé, un vécu traumatisant à propos de sa sœur qui est une déséquilibrée qui voulait l’épouser. Réside a Hollywood également Havana Segrand, qui tente de faire à nouveau décoller sa carrière avec l’aide de son coach le Dr Stafford Weiss, qui n’est autre que le père de Benjie Weiss la jeune star. Havana espère trouvé le prochain grand rôle qui relancera sa carrière, mais psychologiquement ça ne va pas elle a d’étranges visions, qui ne peuvent qu’être un frein au relancemment de sa carrière. De plus l’actrice sur le déclin, a dû renvoyé son assistante qui lui volait des choses puis Carrie Fisher elle-même lui trouve une jeune femme qui pourrait être sa nouvelle assistante. Elle engage alors la jeune femme qui s’appelle Agatha Weiss, qui est la sœur de Benjie qui vient juste de débarquer a Los-Angeles il y a quelques jours. Cette dernière, auparavant, était en Floride dans un hôpital psychiatrique, puis étant devenue majeur, elle a pu quitter l’établissement et rejoindre L.A. pour démarrer une nouvelle vie et une occasion de revoir sa famille. Elle commence à débuter son emploi chez Havana et fréquente de temps en temps Jérôme Fontana, un chauffeur qui cherche à devenir comédien. Le retour d’Agatha en ville, ne rassure pas vraiment les parents qui ont peur pour Benjie qui est très fragile psychologiquement et qui pour cette raison voit régulièrement une psychologue. Le retour d’Agatha en ville, commence à avoir des répercussions négatives sur son entourage, a commencé chez Havana puis elle entraînera une fois plus son petit frère dans son délire incestueux. Il est sûr que peu de monde adhèrera, a ce film de David Cronenberg qui aborde à sa façon le monde des stars face à Hollywood. On n’y retrouve cependant la mise en scène du réalisateur, il est d’ailleurs intéressant tout de même de voir Cronenberg aborder un sujet comme ça. Comme souvent dans ses films, on peut y ressentir un malaise dans certaines séquences comme les scènes entre Benjie et sa sœur surtout à la fin ou elle manipule son frère comme dans le passé. Maps to the stars, n’est pas le meilleur film de David Cronenberg, mais c’est une œuvre importante, car à sa façon il dénonce Hollywood et les fausses promesses qu’elle fait a ses stars.

Dans ce récit qu’écrit Bruce Wagner le scénariste, on s’aperçoit qu’Hollywood n’est qu’une fausse promesse pour devenir de grandes stars. On le découvre tout d’abord grâce au personnage d’Havana, qui fut autrefois une actrice reconnue qui n’est aujourd’hui que l’ombre d’elle-même. Elle cherche le rôle qui pourra relancer sa carrière, mais elle n’est plus la même femme que ce soit physiquement ou psychologiquement. Le passé l’a changée, elle est devenue une femme désagréable, parce qu’aussi, Hollywood l’a fait comme elle est. Bruce Wagner développe ses personnages de façon vraiment très intéressante, le personnage d’Havana montre très bien comment Hollywood l’a rendue. Le personnage de Benjie est aussi celui qui est le mieux développé, son passé avec sa sœur le hante et en plus, il doit faire face sa carrière de jeune acteur. Agatha est une jeune femme inquiétante, elle est la sœur de Benjie, elle est instable son père ne la jamais pardonné pour ce qu’elle a fait subir a son frère. Le film aborde l’inceste, en ce qui concerne Benjie et Agatha, la jeune fille manipulatrice entraîne son frère dans cette relation incestueuse qui finira par le détruire. Cette dernière dans le passé, avait déjà commencé à détruire son frère en lui faisant prendre de la drogue, puis elle a ces brûlures qu’elle à qui sont là pour lui rappeler la folie qui l’habite. Si Havana et Benjie sont assaillies par ces visions, c’est parce que Hollywood est responsable de leur état. Comme le fait comprendre Wagner à travers ses personnages, Hollywood n’est pas comme vous l’imaginiez rien n’est glamour et tout rose. David Cronenberg retranscrit tout ça très bien, c’est l’envers du décor. Julianne Moore dans le rôle d’Havana, livre une prestation bluffante une comédienne vieillissante sur le déclin dont la fin est proche. Evan Bird qui interprète Benjie, jeune star au passé douloureux qui commettra l’irréparable. Mia Wasikowska est sans doute, celle qui livre la plus impressionnante prestation elle joue Agatha la sœur psychopathe de Benjie. John Cusack est le Dr Weiss, qui est aussi le coach d’Havana un personnage énigmatique, dans son comportement. Carrie Fisher joue son propre rôle, qui elle-même était rare au cinéma pendant le tournage du film, elle fait une sorte d’auto-critique sur Hollywood que la comédienne connaissait que trop bien. Hollywood empoisonne l’esprit et le film le montre très bien, et les erreurs que commettent les personnages sont nombreuses. Même si Agatha n’est pas comédienne, son esprit est instable, et Hollywood n’y est pas pour rien. Maps to the stars, c’est Hollywood dans toute son horreur tout n’est que meurtre, drogue et inceste rien n’est glamour dans ce qu’on veut nous faire croire. Hollywood veut bien se faire voir, en y montrant strass et pailettes, mais tout est factice, c’est loin d’être du rêve. D’ailleurs Benjie qui sort de cure de désintox a seulement 13 ans, ça ne fait pas rêver même si sa sœur en est la cause. David Cronenberg surprend dans cette image, qui casse Hollywood dans toute sa splendeur.

 

Bande annonce

Benny Loves You de Karl Holt

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De Karl Holt
Le 26 mars 2021 sur OCS
Durée 1h 30min
Genre Comédie, Epouvante-horreur
Avec Claire Cartwright, James Parsons, Anthony Styles, Karl Holt, George Collie,
Titre original Benny Loves You

 

Votre doudou restera votre doudou…

 

Synopsis

Suite au décès accidentel de ses parents, Jack, éternel adolescent, est contraint de vendre la maison familiale. Décidé à enfin devenir un adulte, il décide de se débarrasser de ses jouets et notamment de Benny, son ours en peluche fétiche, qui le rassurait quand il était petit. Ce dernier prend vie et se montre prêt à tout pour protéger Jack. Quitte à assassiner ceux qui s’en sont pris à lui. Le jouet commence par s’attaquer au banquier.

Quand on veut faire un film de genre, et qu’on a peu de moyens jusqu’où peut-on aller ? Karl Holt est un jeune réalisateur Britannique, qui signe son tout premier film avec Benny Loves You. Le premier film pur petit délire, d’un jeune réalisateur qui malgré le manque de moyens semble prendre plaisir à nous faire rire, mélangeant gore et humour. Bourré de références sur les films de genre, puis interprété par des comédiens méconnus le film Karl Holt est un film dont on peut pardonner ses nombreux défauts de débutants. Le film raconte l’histoire de Jack, un homme de 35 ans, qui vit encore chez ses parents et qui doit vendre leur maison après la mort subite de ces derniers. Il décide de se débarrasser de ses jouets, dont Benny son doudou qui prend vit et se met a tuer l’entourage de Jack. Avec peu de moyens, on est carrément dans l’absurde parfois et certains comédiens ont l’air de se demander ce qu’ils foutent là-dedans. Karl Holt est un passionné et cela se voit, et c’est d’ailleurs pour ça qu’il a décidé de se mettre en scène dans son délire en se donnant le rôle principal. Le film était présenté au film festival d’Huez en séance de minuit, ce qui lui a permis quelques vues. Le film est disponible, sur OCS une occasion de découvrir ce petit film sorti de nulle part.

Jack est un adulte de plus de 35 ans, qui vit encore chez ses parents, il bosse dans un magasin qui conçoit des jouets. Il est en rivalité avec Richard, son collègue de boulot qui se prend pour un Français un peu frimeur, mais les idées de Jack a son travail ne plaise pas à son patron. Le jour de son anniversaire, ses parents décèdent accidentellement chez eux et Jack se retrouve seul dans cette grande maison qu’il décide de vendre. Il descend alors ses jouets dans la cave, dont son doudou fétiche Benny. Mais une nuit Benny prend vie, et devient une peluche tueuse redoutable qui commence a s’en prendre à son banquier qui s’occupe de la vente de la maison. Jack d’abord effrayé par sa peluche, fini par s’en servir pour regagner sa place au boulot, après qu’il était déplacé dans un autre service pour son incompétence. Jack fait alors la rencontre, de Dawn a son travail une jolie femme avec qui il se lie d’amitié elle l’aide à concevoir son jouet dont Benny est la mascotte. Mais la peluche devient de plus en plus incontrôlable, car cette dernière veut Jack pour elle toute seule, elle assassine tous ceux qui se mettent en travers de son chemin, même le chien du patron de Jack en fera les frais. Benny Loves You, pourra séduire par son côté amateur qu’on remarque dans les mouvements de la peluche, mais aussi dans la prestation de certains comédiens. La mise en scène est loin d’être extraordinaire, mais pour un premier film, on voit que Karl Hold a voulu s’amuser. Il faut noter que le film dispose d’un petit budget, ce qui lui donne cet aspect amateur parfois. Il est amusant aussi d’y voir quelques références.

Le film est certaines fois absurdes, comme la mort des parents de Jack son père sa tête écrasée par une petite statue et sa mère avec des cure-dents dans le visage, ou quelque chose comme ça. Le film est même assez absurde tout le long, avec cette peluche d’ailleurs, c’est surtout un film délirant que livre Karl Holt. Pour ce qui est du scénario dont il est à l’origine, on ne pourra en retenir grand chose, on voit bien que le réalisateur porte peu d’intérêt à ses personnages et au reste du récit. Avec Benny Loves You, on est dans un film de genre humoristique ou le réalisateur au final ce souci peu de la qualité artistique de son film c’est un gamin qui s’amuse derrière une caméra, et ce n’est pas mauvais pour autant. Karl Holt interprète Jack, Claire Cartwight joue Dawn sa collègue dont il a le béguin ce ne sont pas de grandes prestations, mais ça reste correct. Si un soir, ou en journée, vous ne savez pas quoi regarder Benny Loves You est le film idéal, vous passerez un joyeux moment entre humour et horreur.

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