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Orel

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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Le live des critiques ciné #26 : Le point sur le Festival de Gérardmer 2021

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Le festival de Gérardmer 2021 c’était il y a deux semaines déjà, dans ce nouveau Live nous reviendrons sur les quelques films vus comme Possessor, la nuée, Teddy, the stylist ou encore en hors compétition Superdeep, Archive et Les animaux anonymes. Puis c’est un live qui permet de nous retrouver tous, puisque cela faisait déjà deux ans que nous n’avions pas fait de Live. N’hésitez pas à poser des questions, dans le chat pour participer au live avec nous, c’est possible il vous faudra juste Discord.

Présent lors de ce live les rédacteurs: Maxime, Lionel, Nicolas et Orel

 

Apocalypse Now : Final Cut de Francis Ford Coppola

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Sortie 26 septembre 1979
Durée 3h 02min
Genre Guerre, Drame
Date de reprise 21 août 2019
De Francis Ford Coppola
Avec Martin Sheen, Frederic Forrest, Robert Duvall, Albert Hall, Dennis Hooper, Harrison Ford, Marlon Brando…
Nationalité américain
Musique Carmine et Francis Ford Coppola

 

A la guerre comme a la guerre

 

 

Synopsis

Cloîtré dans une chambre d’hôtel de Saïgon, le jeune capitaine Willard, mal rasé et imbibé d’alcool, est sorti de sa prostration par une convocation de l’état-major américain. Le général Corman lui confie une mission qui doit rester secrète : éliminer le colonel Kurtz, un militaire aux méthodes quelque peu expéditives et qui sévit au-delà de la frontière cambodgienne.

Est-il vraiment utile de présenter Francis Ford Coppola ? Car c’est juste l’un des plus grands réalisateurs encore en vie, même si le monsieur se fait rare, il est tout de même a l’origine de la trilogie Le Parrain ou encore Jack avec Robin Williams. Apocalypse Now est sortie en 1979, et le film a connu diverses versions, la version Redux une version du film plus longue que la version cinéma. Mais pour les 40 ans du film, le réalisateur a tenu à sortir la version finale de son film, avec un Final Cut de 3 heures moins longue que la version Redux mais la durée n’est déjà pas mal. Dans cette Final Cut, le réalisateur a conservé les scènes de la version longue les plus importantes, mais il a aussi tout remastérisé. Une remasterisation avec une image en 4 K UHD, avec une fluidité incroyable, mais un nouveau travail sur le son avec le Dolby Atmos 7.1, il est évident qu’il faut l’équipement adéquat pour en profiter pleinement. Comme 40 ans ça se fête, ce film mériter tellement une version de cette envergure, surtout qu’Apocalypse Now est une référence du film de guerre. Revenons maintenant sur ce film culte d’un réalisateur, qui a marqué le cinéma américain et qui désormais se fait trop rare.

Le capitaine Willard est cloîtré dans un hôtel de Saigon, il ne souhaite qu’une chose repartir au combat. Pendant ce temps, il déprime et déteste être dans cette ville, il boit sans arrêt ne se rase plus et il est sale. Il se blesse même dans sa propre chambre étalant du sang partout sur les draps. Mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne reparte au combat, car en effet des soldats se présente à sa chambre d’hôtel pour lui annoncer qu’il est convoqué par le général Corman d’urgence. Le général lui annonce, qu’il doit effectuer une mission qui doit rester secrète. Cette mission consiste à éliminer le Colonel Kurtz, qui n’est plus lui-même, il a oublié tout ce qu’il était et pour l’armée tout ça a assez durée et il doit être tué telle est la mission de Willard. Kurtz sévit à la frontière de la forêt cambodgienne, et le voyage sera de longue durée, mais Willard ne sais pas dans quoi il s’engage. La guerre et les horreurs qu’il a vécues, on changer l’homme qu’il était autrefois et désormais, il est un danger et inutile aux yeux de l’armée américaine. Willard s’en va et rejoint une escouade de soldats plus loin, ou il vivra une attaque au napalm spectaculaire. Puis il partira avec une petite équipe de soldats, traversant la jungle et rencontrerons un tigre et plus loin emprunterons un bateau. Le voyage sera long, et Willard et ses hommes subiront des attaques et feront des rencontres avec des Français. Puis viendra la rencontre inévitable avec Kurtz, ou Willard verra par lui-même a quel point l’homme n’est plus ce qu’il était. Vu, étant ado, il était temps de revoir ce grand film de Francis Ford Coppola, et la remasterisation est une franche réussite. La fluidité de l’image en UHD, est un travail impressionnant, quant au film lui-même ça reste un film de guerre définitivement culte. La mise en scène de Francis Ford Coppola, est une des choses qu’on retiendra le plus, elle offre des moments spectaculaire comme l’explosion gigantesque au napalm. Après les deux premiers volets du parrain, qui furent des immenses succès, il récidive en livrant un autre grand film qui est bien plus qu’une simple référence dans le genre. C’est la guerre du Viêtnam, comme vous ne l’avez jamais vu.


Le film est une adaptation de l’œuvre de Joseph Conrad, avec un scénario de John Milius, Michael Herr et Francis Ford Coppola. Car oui, le réalisateur s’investit également dans l’écriture de son film, même s’il n’est pas seul. Une écriture très proche de ses personnages, car évidemment, il y a des scènes de guerre, mais ce n’est pas ce qui apporte le plus, dans ce long-métrage. On suit particulièrement le capitaine Willard, on voit qu’au début du film ce dernier, dans sa chambre d’hôtel où il n’a qu’un désir c’est repartir au combat. Mais Willard n’est pas le seul, car le colonel Kurtz est atteint psychologiquement, mais pas pour les mêmes raisons. On découvre aussi avec intérêt les hommes de Willard, lors de ce périple. La guerre détruit les hommes, c’est ce que clairement essaye de faire comprendre le film. Pour Kurtz, les horreurs qu’il a pu voir, l’on rendu instable au point d’être un autre homme qui est dangereux pour les autres. Les séquences entre Willard et Kurtz, sont assez saisissante un face a face qu’on attendait car c’était sa mission rencontré Kurtz et le tué. On saluera le travail exemplaire de Vittorio Storaro a la photographie, qui livre des plans extraordinaires. Au cœur de ce récit légendaire Martin Sheen, dans le rôle de Willard, Marlon Brando interprète Kurtz. On peut y voir aussi Harrison Ford, dans un petit rôle, mais également Dennis Hooper, Laurence Fishburne et Robert Duvall. Un casting grandiose, pour un film qui l’est tout autant. Cette année, le film fête ses 42 ans, et reste l’une des plus grandes œuvre du réalisateur Francis Ford Coppola.

 

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Dossier : La La Land Le Phénomène

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Date de sortie 25 janvier 2017 (2h 08min)
De Damien Chazelle
Avec Ryan Gosling, Emma Stone, John Legend, J.K. Simmons, Rosemarie DeWitt, Finn Wittrock, Callie Hernandez, Sonoya Mizuno …
Genres Comédie musicale, Romance
Nationalité Américain
Musique : Justin Hurwitz

Damien Chazelle avant La la Land

Peu de films, est déjà si talentueux… Trois films qui se concentrent sur la musique. Damien Chazelle est aussi, un scénariste dans chacun de ses films mais pas que, l’année dernière il était scénariste de 10 Cloverfield Lane. Puis ce début d’année débute plutôt bien, puisqu’il livre une comédie musicale sous le nom de La la Land. Les comédies musicale il n’y en a que très peu, c’est assez risqué et pourtant Damien Chazelle tente le coup, Tim Burton a bien réussi il y a quelques années avec Sweeny Todd. On a pleine confiance en lui, car en 2014 il nous a livré, le puissant Whiplash avec Miles Teller où déjà le thème du jazz était abordé. La la Land aborde quelque peu le thème, avec un sujet différent. De plus Damien Chazelle ne nous livre pas un simple film , mais un spectacle passionnant. Prochain défi pour Damien Chazelle: s’attaquer au biopic de sur Neil Armstrong, avec Ryan Gosling en tête d’affiche encore. Damien Chazelle n’a que 32 ans, et il brille… déjà il avait cartonné avec Whiplash et le succès est encore plus conséquent avec La la Land.

Une promo du tonnerre

On ne pourra pas dire, que La la Land n’aura pas eu de promo, bien au contraire ,rien que le nom de Damien Chazelle faisait vendre du rêve. Une promo exagérée, oui et non car finalement, quand on voit le film ,on ne trouve pas tellement que le film est grand. Une promo grandement méritée, il faut dire que les comédies musicales se font très rares et peu de personnes adhèrent à ce style… dont moi. J’y allais donc avec une petite appréhension, je dois dire ,mais vu toute ces critiques positives je me devais de le découvrir. Damien Chazelle réinvente la comédie musicale, avec une mise en scène digne des plus grands films. Et puis ce n’est pas la promo qui fait surtout parler de ce film ,mais le fait que Damien Chazelle le réalise, et ceux qui suivent sa carrière après le succès de Whiplash. Vient après la sortie du film aux Etats-Unis, de très bonnes critiques, et fin janvier le film sort en France. Ryan Gosling et Emma Stone sont partout invités: dans les journaux télévisés déjà peut-être le film de l’année, Laland sera difficile à battre en effet et l’année est loin d’être terminée car l’année va être riche en cinéma.


Ryan Gosling et Emma Stone troisième !

Ce n’est pas la première fois, que Ryan Gosling et Emma Stone partagent l’affiche. C’était déjà le cas dans : Crazy stupid love et Gangster squad, et désormais Lala Land. Les deux comédiens ont une telle complicité à l’écran, on dirait qu’ils forment un vrai couple et pourtant ce n’est pas le cas. Ryan Gosling, qui avait été absent des écrans, depuis quelques années est revenu en 2011 avec Drive, puis enchaîna par la suite avec de nombreux films. L’acteur s’essaya à la réalisation en 2015 avec Lost River, où le comédien livre un film aux inspirations de Refn avec un soupçon de Lynch. Emma Stone de son côté, brilla dans les deux: The Amazing Spider-man, Birdman, Bienvenue à Zombieland et de nombreux autres films , on la verra dans le rôle de Cruella, dans le film qui portera le même nom. Et donc, les deux comédiens se retrouvent, une fois de plus avec une complicité encore plus visible et qui sait, peut-être que ce ne sera pas la dernière.

Et le film dans tout ça ?

Le film débute, avec un gigantesque plan-séquence sur une autoroute où les conducteurs sortent de leurs véhicules pour nous chanter quelque chose de joyeux. Alors je vous rassure, les chansons sont en version originale, et le reste lors des dialogues en VF et c’est appréciable…Le film démarre fort histoire, de nous mettre direct dans l’ambiance et ,avec un plan-séquence pareil on ne peut-être qu’ébloui. Les gens dansent et chantent, et ça met de bonne humeur. L’histoire se déroule à Los-Angeles, Sebastian et Mia sont sur la même autoroute ,mais ne se connaissent pas.Leur premier contact aura été un doigt d’honneur de Mia car Sebastian la klaxonnait. Mia travaille dans un café, mais cherche à devenir actrice . Sebastian, qui travaillait dans un club jazz qui a fermé ,cherche du travail. Il fait du piano bar dans un restaurant, pour pouvoir vivre. Le film se déroule au fil des saisons, commençant par l’hiver. La rencontre de Mia et Sebastian, se fait, dans le piano bar où il joue ,mais elle se fait rembarrer comme il faut. Puis ,lors d’une fête, elle le voit à nouveau ,et au fur et à mesure, ils se rapprochent. Quand on n’est pas forcément amateur de comédie musicale, on pourrait craindre ce genre de film, et pourtant le film n’en fait pas trop .Il y a du chant bien sûr, mais pas sans exagération. Il faut avouer que les chansons sont plutôt agréables à écouter, avec la chanson principale qui nous reste dans la tête à la sortie du film. Il est rare de voir une telle mise en scène, et des couleurs comme ça, car visuellement c’est magnifique. Ils dansent, ils chantent dans une mise en scène parfaitement orchestrée. C’est bien plus qu’une histoire d’amour, ils sont heureux et vivent en chansons, lui tente d’accomplir son rêve mais prend un chemin différent, puis elle fonce pour percer dans ce qu’elle veut faire. Un final formidablement réussi, pour un film qui offre son lot de références au film du genre, mais c’est aussi un hommage à des films qu’on ne voit que très peu. Avec La la Land on rigole aussi avec ses notes d’humour, mais aussi le film tient son lot d’émotions, sans tomber dans les clichés de base. Ryan Gosling et Emma Stone brillent, d’un talent immense qui ne laisse pas de marbre. A la sortie de la salle, je suis conquis et émerveillé de ce que je viens de voir, plus de deux heures de cinéma, du VRAI cinéma et pour tout ça …pour ce moment que j’ai passé : Merci Damien Chazelle.

Le scénario et le reste

Au scénario c’est bien évidemment Damien Chazelle, aussi bon dans l’écriture ,il faut le préciser avec le développement des personnages habilement maîtrisés , du grand art. On voit que Damien Chazelle, s’est beaucoup attardé sur le traitement de nos deux personnages principaux, leur histoire d’amour est très convaincante, ils sont attachants. Un niveau d’écriture, où Damien Chazelle ne cesse de nous étonner. Il aura fallu deux paroliers pour le film : Benj Basek et Justin Paul, ainsi que des superviseurs musicaux : Marius De Vries et Steven Gizicki. On voit que tout, était parfaitement travaillé, pour arriver à un tel niveau dans la musique. Faut-il aussi rajouter que Ryan Gosling et Emma Stone chantent merveilleusement bien… tout simplement sublime. A la photographie Linus Sandgren, qui offre des couleurs sublimes à ce film dans des séquences qui resteront inoubliables. Ryan Gosling et Emma Stone, ne sont évidemment pas seuls au casting :on y retrouve J.K Simmons que Chazelle avait dirigé dans Whiplash. On y retrouve également John Legend, Rosemarie DeWitt ou encore Finn Wittrock des prestations brillantes pour tout le casting. On tient avec La la Land, peut-être bien le meilleur film de l’année ?


Pour conclure

Je n’ai trouvé aucun défaut à ce film mais il en a sans doute, comme tous les films. Mais étant parti avec appréhension, car n’étant pas friand de comédies musicales… je craignais un peu. Mais finalement une surprise, magnifique en tous points, avec des références et des hommages aux films du genre. Bravo et merci Damien Chazelle, pour ce film qui pendant 2 heures nous transporte ailleurs, loin de nos petits tracas pour un spectacle inoubliable.

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Malcolm & Marie de Sam Levinson

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MALCOLM & MARIE (L-R): ZENDAYA as MARIE, JOHN DAVID WASHINGTON as MALCOLM. NETFLIX © 2021

Sortie 5 février 2021 sur Netflix
Durée 1h 46min
Genre Drame, Romance
De Sam Levinson
Avec John David Washington, Zendaya
Nationalité Américain
Musique Labrinth

 

L’amour fait parfois mal

 

 

Synopsis

Après la projection en avant-première de son dernier film, un cinéaste rentre chez lui avec sa petite amie. Alors qu’il est certain que son film rencontrera un succès critique et commercial, la soirée prend une tournure inattendue : les deux amoureux doivent affronter certaines vérités sur leur couple qui mettent à l’épreuve la force de leurs sentiments…

Sam Levinson revient derrière la caméra plus de deux ans après Assassination Nation, mais le réalisateur était occupé tout de même puisque il avait signé la série Euphoria dont la saison 2 verra le jour prochainement. Dans son nouveau long-métrage pour Netflix, il dirige à nouveau Zendaya avec qui il collabore depuis Euphoria. C’est un duo d’acteur tel que John David Waschington et Zendaya, qui nous sont montré a l’écran et les deux comédiens sont producteurs du film. John David Washington commence à se faire un chemin exemplaire, l’été dernier il était la vedette de Tenet de Christopher Nolan. Quant à Zendaya elle aussi commence vraiment a se faire connaître, on la verra dans Dune de Denis Villeneuve prochainement. Sam Levinson, tout comme son précédent film, étonne par son aspect technique avec quelque chose de plus, car le film est en noir et blanc. Le personnage de Malcolm, dans le film travaille dans le cinéma et ce choix est peut-être bien du a ça, mais pas que. Le film se déroule en une seule nuit, et c’est un huis-clos ou un couple se dispute, avec des mots blessant ou leur couple sera mis à rude épreuve. On est loin d’Assassination Nation, c’est certain mais le talent du réalisateur est présent et c’est l’essentiel.

Malcolm est cinéaste, et ce soir avec Marie sa compagne, ils reviennent de l’avant-première du premier film de Malcolm et il est conquis. Cependant, Marie n’a pas l’air contente, elle n’est pas si enthousiaste que lui. C’est alors que le couple commence a se disputer, on apprend que la jeune femme est une ancienne toxico, et que Malcolm l’a sortie de là. Elle est allée dans un centre de désintox et a participer à des groupes de paroles, ou il l’accompagner. Mais malgré que tout ça, soit derrière elle, elle ne semble pas heureuse. Ce soir, la dispute commence, car elle reproche à Malcolm de ne pas l’avoir remercié lors de la soirée alors qu’il a remercié tout le monde. Mais il n’y a pas que ça, elle lui en veut pour un tas de choses un ensemble de choses qui ne vont pas dans leur couple. C’est une dispute faite de violence verbale, blessant pour l’un comme pour l’autre. Pendant un moment, il y aura la réconciliation, mais Marie relance une dispute à chaque fois. La vérité est blessante, quand lui ou elle se balance des choses pleine de méchanceté parfois. Avec tout ça, on se demande, si ce couple pourra tenir, car tout sera dit ce soir-là. Sam Levinson change de registre, avec son nouveau long-métrage, dans un drame en huis-clos. Toujours une grande maîtrise sur l’aspect technique de son film, avec un petit plan séquence intéressant en début du film, filmé depuis l’extérieur, comme Assassination nation ou une partie du plan-séquence était filmé de l’extérieur. Le plan-séquence nous montre Malcolm qui fait le tour de la pièce tout en parlant. Le noir et blanc donnent un aspect intéressant au film, et la mise en scène du réalisateur est toujours passionnante.

Le réalisateur s’investit pleinement dans son long-métrage, puisqu’il signe le scénario de son film. Beaucoup de dialogues, qui prouvent le talent du réalisateur, car les dialogues ont toute leur importance dans ce long-métrage. Puis il y décrit très bien ce couple, ou tous les deux sont fautifs, c’est une dispute faite de mots blessants. Il y a des reproches, des larmes puis quand ils se réconcilient quelques minutes plus tard, ils repartent dans une nouvelle dispute. Cette nuit mettra à la rude épreuve leur vie de couple, après ça pourrons t’ils continuer a entamer leur relation ? Lui comprend t’il vraiment les reproches, qu’elle lui fait ? Malcolm après son avant-première, est fier de lui et parle de cette soirée et de lui encore et encore et l’on voit que Marie est agacé. Malgré cette immense dispute, Malcolm & Marie dévoile des scènes drôle, comme quand Malcolm est en colère après une critique presse publier. Ce qu’on peut dire, c’est que Sam Levinson y décrit très bien ses personnages les mettant très bien en valeur. Le duo John David Waschington et Zendaya sont fantastiques, ils sont surprenants et très convaincants dans les rôles de Malcolm et Marie ce groupe a la dérive. La dernière scène est particulièrement poignante, quand Marie parle à sa place sur ce qu’il devrait lui dire. Marie est une femme fragile, son passé est encore en elle tandis que lui agit plutôt en égoïste. Percutant dans les dialogues, sans oublier les aspects techniques du film Malcolm & Marie prouve une fois de plus que Sam Levinson est une relève assuré pour le cinéma américain.

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A coeur battant de Keren Ben Rafael

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Sortie 30 septembre 2020
Durée 1h 30min
Genre Romance, Drame
De Keren Ben Rafael
Avec Judith Chemla, Arieh Worthalter, Noémie Lvovsky, Lenny Dahan, Joy Rieger, Gil Weiss, Bastien Bouillon…
Nationalités français, israélien

 

Synopsis

Julie et Yuval s’aiment et vivent à Paris. Du jour au lendemain, ce couple fusionnel doit faire face à une séparation forcée. Lui à Tel Aviv, dans sa ville natale, elle à Paris avec leur bébé, ils continuent à vivre ensemble mais par écrans interposés. Cette vie par procuration va vite connaître ses limites. La distance mettra leur amour à rude épreuve…

L’Avis d’Orel

À cœur battant est le deuxième long-métrage, de la réalisatrice Keren Ben Rafael, peu distribué l’année dernière son nouveau long-métrage sort en dvd chez Condor, et c’est une belle réussite. Le film raconte l’histoire d’une relation à distance entre un homme et une femme, lui est à Tel Aviv et elle en France. Il voudrait bien revenir en France, mais il n’a pas de Visa. Tandis que lui est à l’autre bout du monde sa femme et son bébé l’attendent, ils communiquent par Skype, tous les jours en parlant des heures pour tenter d’entretenir au mieux leur relation. C’est depuis un PC, que nous découvrons nos deux personnages, par la relation qu’ils entretiennent. Le film est poignant, il y décrit la difficulté, de ne pas être ensemble et montre que la communication virtuelle n’est pas suffisante pour continuer à s’aimer.

Julie vit à France et Yuval en Israel a Tel Aviv, ils ont bébé Lenny qui fêtera bientôt sa première année. Il ne peut retourner en France, car il n’a pas de visa, la seule façon de se voir et Skype où ils sont connectés même la nuit parfois histoire d’être tout le temps ensemble. Mais plus le temps passe, et plus les communications se font rare et les disputes sont plus fréquente. Elle prit par son travail, et lui-même après avoir eu son Visa hésite à revenir en France. Le couple bat de l’aile, la communication virtuelle n’est pas suffisante pour que leur couple tienne. Le film tient a lui seul, dans un format de visio, mais le concept fonctionne bien, car on est au cœur de l’histoire de ce couple. La mise en scène peut paraître simple, mais elle nous montre quelque de chose de vrai, et c’est bien suffisant, car les comédiens livrent des prestations vraiment convaincantes. Un film beau et tendre, à découvrir en dvd chez Condor.

L’Avis de Nicolas

Julie et Yuval forment un couple fusionnel, cependant, ils font face à une séparation forcée lorsque Yuvai est forcé de rester à Tel Aviv, sa ville natale, et Julie à Paris.
Leur communication ne se fait donc que par l’intermédiaire d’un réseau du même type que Skype, ce qui provoque une forte fragilité au niveau de leur relation.

Ce qui est de suite passionnant dans un film comme A cœur battant est la façon dont les nouvelles technologies vont avoir un impact sur la vie d’un couple. Ici, la conversation à distance sert à montrer les aspects les plus nauséabonds de la conversation à distance.

Le spectateur est donc confronté de manière directe à l’intimité du couple et à leur chute. Par exemple, on peut y retrouver une paranoïa assez toxique qui aura un impact sur le couple. La conversation à distance devient un véritable supplice.

La caméra est un révélateur qui dévoile chaque moment de tendresse et de tension qui fait pencher le couple dans les tréfonds du désespoir.

Les séquences s’enchaînent de manière authentique et permettent une immersion complète dans la situation que traverse le couple. Ce choix de la cinéaste Keren Ben Rafael permet de faire comprendre les enjeux du film.

Contrairement à d’autres films qui traitent la visio à distance de manière vulgaire, Keren Ben Rafael en fait un instrument qui sert à vivre la distance.

C’est en cela qu’A cœur battant est très plaisant malgré quelques longueurs et un jeu parfois fragile de la part d’Arieh Worthalter et Judith Chemla.

Cependant, À cœur battant est une belle proposition qui propose une façon de voir la descente aux enfers d’un couple d’une manière assez intime et prenante permettant une implication émotionnelle.

Le film sort Chez Condor le 9 février 2021 en DVD. Le film est accompagné en bonus de deux œuvres de la cinéaste.

Détails  du DVD

Rapport de forme : 1.85:1
Classé : Tous publics
Réalisateur : Keren Ben Rafael
Format : PAL
Durée : 1 heure et 26 minutes
Date de sortie : 9 février 2021
Acteurs : Judith Chemla, Arieh Worthalter, Noémie Lvovsky, Judith Chemla, Arieh Worthalter
Langue : Français (Dolby Digital 2.0), Français (Dolby Digital 5.1)
Studio : Condor Entertainment

Bonus

Entretien avec l’équipe du film (25min)
« La Plage » de Keren Ben Rafael, Court-métrage de 19 minutes
« À pleines dents » de Keren Ben Rafael, Documentaire de 52 minutes

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[Festival de Gérardmer 2021] Les Animaux anonymes de Baptiste Rouveure

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Sortie 7 avril 2021
Durée 1h 04min
Genre Fantastique, Epouvante-horreur
De Baptiste Rouveure
Avec Thierry Marcos, Aurélien Chilarski, Emilien Lavaut
Nationalité Français
Musique Damien Maurel

 

Les animaux dominent désormais…

 

 

Synopsis

Le rapport de force entre l’homme et l’animal a changé. Dans une campagne reculée, toute rencontre avec le dominant peut devenir hostile.

Réalisateur de court-métrage, une série documentaire ou encore un documentaire Baptiste Rouveure réalise avec les animaux anonymes son tout premier long-métrage et ce que l’on peut dire c’est que c’est particulier. Qui dit particulier dit aussi étrange, un long-métrage, mais qui reste court puisqu’il dure 1 h 04 exactement. Le film fut sélectionné dans la catégorie hors compétition au Festival de Gérardmer, c’est un film sans le moindre dialogue ce qui est une prise de risque, mais pour ce que le film raconte c’est important car les images parlent d’elle-même. On y voit des animaux avec des corps d’humains, il y a un cerf, des chiens, un ours, un cheval ou encore un taureau et tous ont des corps d’humains. Ils font partie de la société, tandis que nous humains, nous sommes leurs animaux. Baptiste Rouveure est probablement prometteur, car pour son premier il prend des risques, car il est certain que peu adhérerons à ce style de film. Le film est produit par un petit studio indépendant du nom d’Anonymous Animals Films, ainsi la distribution risque d’être compliqué, pourtant ce film doit être vu car c’est extraordinaire.

Un homme est attaché a un arbre dans les bois, on ne sait pas pour quoi, mais il est torse-nu et tente de se libérer, mais n’y arrive pas. Une voiture arrive au loin, mais pour lui, c’est une menace et il se cache, mais il a était repérer la voiture s’arrête, il est difficile de distinguer qui conduit. La voiture s’en va mais fait demi-tour, et revient vers l’homme qui panique la voiture s’arrête et un chien descend il à le corps d’un homme. Il libère l’homme, et le met à l’arrière de son véhicule. Puis on suit également des jeunes, a l’arrière d’une remorque qui seront conduit pour être abattu. On suivra aussi un cerf, fusil a la main, a la poursuite d’un humain qui s’est échapper de l’abattoir. Le film est très contemplatif, et même dérangeant dans son univers, on est vraiment ailleurs et le réalisateur propose un film vraiment particulier. Le but du long-métrage et d’évoquer la place de l’animal dans notre société, ou ce sont les humains qui sont relégués au rang d’animaux. Baptiste Rouveure a l’écriture du film, met les animaux en avant, car ce sont eux qui détiennent le pouvoir. On y voit le mauvais traitement infligé aux animaux, sauf qu’ici, les humains sont a leur place, ce sont eux qui sont tués dans les pires conditions. Puis il y a aussi, les chiens qui prennent les paris pour un combat à mort entre deux humains. C’est assez proche de la condition, dans laquelle les animaux sont exécutés. La chasse aussi est pointée du doigt, ici, c’est le cerf le chasseur, il est effrayant sur un corps d’humain. Baptiste Rouveure n’a pas besoin de dialogues dans son film, car les images parlent d’elle-même et l’aspect contemplatif du film renvoi un effet angoissant sur le long-métrage. La fin du film, pour ne pas spoiler elle est a la propre interprétation de qui voudra comprendre, mais ce film est formidable dans ses propositions est plutôt marquant.

On remarquera aussi que le film possède une incroyable photographie par le réalisateur, mais pas seulement lui, car il est accompagné par Emmanuel Dauchy et Graziella Zanoni. Une photographie qui offre des plans de toute beauté, et pour l’aspect contemplatif, c’est très agréable à regarder. La musique du film de Damien Maurel, est saisissante surtout pendant le combat des deux humains ou la partition est particulièrement puissante. On pourrait qualifier ce film d’expérimental, tellement la bizarrerie est présente puis même sans dialogues ça raconte bien plus qu’il n’y paraît. Pour ce qui est du casting, ce sont des comédiens inconnus, mais leurs prestations restent impressionnantes surtout quand on voit cette mise en scène si particulière. Le film est prévu pour avril de cette année, et qui aura la chance espérons-le de pouvoir sortir, car ce film est une expérience qui doit être vécu, pour les messages qu’il évoque, mais aussi cette mise en scène intéressante.

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[Festival de Gérardmer 2021] The Stylist de Jill Gevargizian

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Sortie Prochainement
Genre Epouvante-horreur, Drame
De Jill Gevargizian
Avec Brea Grant, Najarra Townsend, Sarah McGuire, Laura Kirk, Steven Hugh Nelson, Jennifer Seward, Millie Milan…
Nationalité Américain
Musique Nicholas Elert

 

La fille qui aux ciseaux

 

Synopsis

Tout le monde rêve de devenir quelqu’un d’autre… mais pour Claire ce rêve devient une obsession, puis un véritable cauchemar. Son travail de coiffeuse lui permet de s’évader en écoutant les histoires de ses clientes jusqu’au moment où elle décide d’arrêter la discussion… et d’en finir pour de bon avec elles. La vie solitaire de Claire, avec sa routine bien ordonnée et ses secrets inavouables, est chamboulée le jour où une de ses fidèles clientes lui demande de la coiffer pour son mariage…

Il était en compétition pour le Festival de Gérardmer, The Stylist est le troisième long-métrage de la réalisatrice Jill Gevargizian qui nous plonge dans l’esprit d’une coiffeuse tueuse. Nous ne sommes pas dans un simple film d’horreur, car la réalisatrice a son propre style et on est loin des autres productions américaines souvent sans saveur et originalité. C’est un récit angoissant, que nous propose la réalisatrice en suivant cette jeune femme coiffeuse mystérieuse qui cache en elle une part sombre. Personne ne pourrait se douter que derrière ce cache, une tueuse redoutable qui scalpe ses victimes afin de s’emparer de leur chevelure. La comédienne qui interprète Claire la coiffeuse, est terrifiante car elle est imprévisible. Elle cherche la perfection, et cette perfection qu’elle recherche elle est chez les autres, pourtant elle est plutôt jolie. Le problème, c’est qu’elle est psychologiquement dérangée, et que si elle perd le contrôle tout le monde découvrira qui elle est. The Stylist a vraiment la particularité d’être dans l’esprit d’une tueuse, on découvre son univers sordide, c’est parfois dérangeant, mais ça fonctionne.

Claire est une jeune femme coiffeuse, elle est plutôt douée dans ce qu’elle fait. Mais Claire est une tueuse, elle exécute ses clientes quand elle travaille tard le soir et le film commence là où elle doit coiffer une femme d’affaires. Les deux femmes discutent, mais on sent bien que Claire est mystérieuse elle offre a sa cliente un verre de vin, qui plus tard est endormi grâce a un puissant somnifère que Claire lui versé dans le verre. Puis elle commence son exécution en lui scalpant le crâne afin d’obtenir sa chevelure, après on ne saura pas comment elle se débarrasse du corps. Chez elle, Claire possède un tas de chevelure arrachée a ses victimes, qui sont uniquement des femmes. Un jour une jeune femme qui a l’habitude que Claire la coiffe, lui demande d’urgence qu’elle soit sa coiffeuse pour son mariage, après avoir hésité Claire finie par accepter. Heureuse Olivia, la future mariée, se lie d’amitié avec Claire, elle l’invite chez elle ainsi qu’a son enterrement vie de jeune fille. Mais Claire se donne du mal, pour ne pas exécuter Olivia, car son obsession pour la perfection est en elle. Pour assouvir ses besoins elle assassine d’autres femmes, jusqu’à se rendre au propre domicile de l’une des victimes. Elle est aussi à l’origine de la disparition, de la serveuse du café ou elle se rendait tous les matins. Mais l’esprit de Claire devient de plus en plus incontrôlable, et elle ne pourra stopper l’inévitable. The Stylist brille par sa mise en scène, on ne peut qu’être surpris par ce que propose la réalisatrice. Le climat est plutôt efficace et offre une certaine tension, surtout que Claire est imprévisible. La première scène de meurtre est impressionnante, et on découvre quelle atrocité commet Claire. Le film de Jill Gevargizian est une plongée vertigineuse, dans l’esprit torturé d’une femme qui n’a plus de repères.

Claire est une jeune femme inquiétante, et cela, on le remarque dès le début, du long-métrage. Jill Gevargizian, Eric Stolze et Eric Havens sont au scénario du film, et c’est extrêmement maîtrisé, car plutôt que de montrer seulement des scènes de meurtres, on entre dans l’esprit de la tueuse. On ignore son passé, car est-ce la vérité qu’elle raconte a Olivia ? Mais Claire ne semble pas avoir d’ami, ni famille, c’est un mystère qui entoure cette jeune femme. Son esprit torturé, la conduit à commettre des meurtres, puis elle semble toujours recherchée la perfection dans la chevelure principalement et le scalp semble être le moyen d’assouvir ce besoin. Le film scrute au plus profond de l’esprit humain, et nous plonge dans l’esprit d’une psychopathe, c’est parfois dérangeant, mais c’est ce qui fait que ce film est réussi. Najarra Towsend est une révélation, dans le rôle de Claire elle crève littéralement l’écran. La prestation de Brea Grant qui interprète Olivia, est aussi réussie. Avec The Stylist Jill Gevargizian, signe un film de genre, d’une très grande efficacité.

[Festival de Gérardmer 2021] Teddy de Ludovic Boukherma et Zoran Boukherma

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Sortie 10 mars 2021
Durée 1h 28min
Genre Comédie, Fantastique
De Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma
Avec Anthony Bajon, Ludovic Torrent, Christine Gautier, Noémie Lvovsky, Guillaume Mattera, Jean-Paul Fabre…
Nationalité Français
Musique Amaury Chabauty

 

Gare au loup!

 

 

Synopsis

Dans les Pyrénées, un loup attise la colère des villageois.Teddy, 19 ans, sans diplôme, vit avec son oncle adoptif et travaille dans un salon de massage. Sa petite amie Rebecca passe bientôt son bac, promise à un avenir radieux. Pour eux, c’est un été ordinaire qui s’annonce. Mais un soir de pleine lune, Teddy est griffé par une bête inconnue. Les semaines qui suivent, il est pris de curieuses pulsions animales…

Le festival de Gérardmer est toujours une occasion pour faire des découvertes intéressantes, et au vu des conditions sanitaires actuelles le Festival a mis à disposition ses films pour cette année et pour tous. Car cette année tout le monde pouvais les visionner, de chez lui à un prix raisonnable les films, il est certain qu’en salles c’est toujours plus intéressant, mais rien n’empêche de les découvrir quand ces films sortirons. Teddy est un film mélangeant horreur et humour, un humour cinglant qui est certes peu présent, mais qui fait mouche. Les deux frères Ludovic et Zoran Boukherma signent avec Teddy, leur deuxième long-métrage deux jeunes réalisateurs déjà prometteurs avec si peu de films. Avec Teddy, ils racontent l’histoire d’un jeune homme Teddy mordu par un loup, et qui subit une transformation réveillant son instinct animal, jusqu’à se transformer en bête féroce. Le film se situe dans les Pyrénées, ou un loup attise la colère des villageois d’une petite ville, les deux réalisateurs s’inspire des loups attaquant les moutons dans la région et dont les habitants désirer qu’on les retire. Teddy est aussi un hommage, a ces quelques films de genre sur les loups-garous ou autre métamorphose monstrueuse.

Teddy est un jeune homme, il vit avec un homme étrange et s’occupe de sa grand-mère qu’il doit nourrir. Il a une relation avec Rebecca, une jeune étudiante qui ne va pas tarder à passer son bac. Le jeune homme a déjà des projets pour eux, comme la construction d’une maison sur les collines du petit village où il vit. Pour pouvoir mené, son projet a bien, il travaille comme masseur par intérim sa patronne un peu étrange tente de le séduire dès qu’elle en a l’occasion. Cependant dans le village un loup terrorise les habitants, ce dernier dévore les moutons, et les propriétaires sont furieux face la une police qui ne sais comment réagir. Un jour, il entend le loup dans la forêt, qui se situe juste à côté de la maison où il vit. C’est alors qu’en s’enfonçant dans les bois, il se fait mordre par une créature sans savoir que cet événement va changer sa vie. En effet, le jeune homme change, des poils lui pousse sur la langue ainsi que dans l’œil, mais il est aussi pris de pulsions animales. Sa métamorphose le pousse même dévorer les moutons, ou encore agresser sa patronne qui est dans le coma, juste après il est soupçonné par la police. Puis viendra sa complète transformation, qui le plongera dans un torrent de violence dont il n’aura pas d’issue. Teddy est une comédie horrifique, la partie comédie se remarque surtout dans sa première partie, quant au reste, on vire dans quelque chose de plus dramatique et horrifique. La transformation de Teddy est plutôt longue, ce qui permet de bien voir l’évolution de sa métamorphose. La mise en scène est magistrale, car on est rapidement pris par le récit. La réalisation est franchement brillante, et le cinéma français ébloui une fois de plus dans ce genre.

Il faut dire que le scénario fonctionne à merveille, ce sont les réalisateurs eux-mêmes qui sont à l’écriture. Ludovic et Zoran Boukherma font de leur film une comédie visible surtout dans la première partie qui fonctionne bien. La deuxième partie est plus dramatique et horrifique, car à partir du moment, la transformation de Teddy commence sa vie se dégrade en cause son comportement, mais pas que. Lui, qui était heureux, et avait des projets, voit sa vie partir en morceaux à cause de cette morsure. C’est dans cette deuxième partie du film, que tout devient aussi intéressant. Car au fur et à mesure le jeune homme perd tout, copine et boulot par exemple. Il aura fallu juste cette morsure, pour détruire sa vie, car la fin du film,  nous montre un Teddy en colère, car la vie est injuste avec lui, il est quelque chose qu’il n’a jamais voulu être. On remarquera aussi que le film est comique dans sa réalisation un peu particulière, et c’est ce qui fait aussi le charme de ce long-métrage. Le film comporte aussi quelques scènes gore, ce n’est pas étonnant on est aussi dans un film d’horreur car à la fin on est carrément dans un véritable massacre qui fini dans un bain de sang. Anthony Bajon est formidable, un jeune comédien que je découvre, c’est lui qui interprète Teddy. Christine Gautier elle interprète Rebecca, la petite amie de Teddy. Le film dispose d’un très bon traitement de ses personnages, celui de Teddy est le plus travaillé bien évidemment, son évolution est vraiment intéressante. Reste à savoir si le film sortira dans les salles prévu en mars, hélas, il est trop tôt pour le dire. Mais Teddy sera un film à découvrir en salles, a la réouverture car il mérite.

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[Festival Gérardmer 2021] Superdeep de Arseny Sukhin

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Sortie Prochainement
Durée 1h 50min
Genre Epouvante-horreur
Avec: Milena Radulovic, Sergey Ivanyuk, Nikolay Kovbas, Nikita Dyuvbanov…
Scénario Victor Bondaryuk, Sergey Torchilin, Milena Radulovic et Arseny Sukhin…
De Arseny Sukhin
Nationalité Russe
Musique Dmetry Selipanov

 

Cauchemar en profondeur

 

Synopsis

1984. Cercle Arctique. Située 12 000 mètres sous la surface de la terre, la station de forage de Kola dissimule le plus grand laboratoire secret d’Union Soviétique. Quelques mois après son ouverture, des scientifiques enregistrent des voix et des cris émanant des profondeurs. Le site est mis en quarantaine et une équipe est dépêchée sur place afin de découvrir ce qui se cache dans les abîmes de la Terre…

Décidément les Russes s’impose de plus en plus, dans le genre horreur et c’est le cas avec Superdeep premier film du réalisateur Arseny Sukhun. On peut y voir des références à divers longs-métrages comme Abyss même si ça ne se passe dans la mer, mais on peut y voir des références a Alien ou encore The Thing. Déjà, le synopsis donne clairement envie, car c’est très mystérieux. Le film se situe en Arctique en 1984, ou une équipe de scientifique et militaire descend à 12 000 mètres sous la surface de la terre, une station de forage et un laboratoire secret de Kola dissimulé par l’Union Soviétique y a était installé. Mais quand des cris et des voix émanant des profondeurs, sont enregistrées une équipe est envoyé sur place. Vous, vous douterez bien qu’une fois dans les profondeurs les ennuis vont commencer. Le réalisateur prouve qu’il a un certain talent pour ce genre de film, car on est clairement plongé dans un film horrifique ou l’horreur pure est représentée et le film a même un côté malsain. Le film était proposé dans la version en ligne, pour le festival de Gérardmer, mais hors compétition. En tout cas, aucune sortit n’est prévue pour le moment chez nous, mais ce fut une découverte intéressante, ou dans le genre horreur, les Russes savent y faire.

Anna est médecin, mais aussi une scientifique qui fait des recherches sur des maladies et tente de trouver des vaccins. Un jour, elle élabore un de ses vaccins, ou un de ses collègues se porte volontaire, mais il meurt par la suite. Plus tard à la veille du nouvel an, elle a trouvé un vaccin et fête ça, mais elle est contacté d’urgence pour se rendre en Arctique. Des cris et des voix émanant des profondeurs, y ont étaient enregistré elle doit se rendre là bas afin d’y effectuer des prélèvements ainsi qu’examiner les survivants remonter a la surface. L’Union soviétique a installé un laboratoire secret, ainsi qu’une station de forage a 12 000 mètres de profondeur, et c’est là-bas qu’Anna doit se rendre. Elle ne sera pas seule puisque le Colonel qui lui a assigné la mission l’accompagne, il y aura aussi des militaires. Une fois sur place, l’équipe descend dans les profondeurs, il y trouve des scientifiques encore en vie. Anna et les militaires vont découvrir peu à peu, que ce qui se trouve est bien plus dangereux qu’ils ne pensaient. Une forme de vie sévit, dans les profondeurs et s’empare des corps humain pour être dominante et cela décuple la force. Si cette chose remonte à la surface, ça sera la fin de l’humanité. Anna fera tout pour sortir de là, mais est-il possible de remonter à la surface ? Avec Superdeep on est clairement dans un film à l’ambiance terrifiante, la mise en scène instaure un climat très efficace, histoire de bien nous imprégner de cette ambiance. On a quelques effets gore, qui sont vraiment réussi, grâce a des effets visuels d’une grande maîtrise.

Pour le scénario, c’est le réalisateur Arseny Sukhin, il se concentre peu sur le développement de ses personnages, mais ne les laisse pas de côté non plus. Le réalisateur s’intéresse plus à la station et les secrets qu’elle y cache, car on pourrait penser qu’il s’agit d’une arme vu que les Russes voudraient bien se défendre dans un pays qui s’effondre comme le dit le colonel. D’ailleurs le Colonel qui accompagne Anna, n’est pas tout rose pourquoi tient-il tant aux échantillons que doit prélever Anna ? Puis l’horreur est représentée dans toute sa splendeur, avec des images saisissantes, voir quelques fois malsaine. On verra que très peu cette forme de vie, mais toute les horreurs présente dans cette station font partie d’elle. Le réalisateur respecte les codes des films du genre, on n’y retrouve tous les ingrédients avec un style bien a lui. On pourra aussi retenir la prestation des comédiens, principalement l’interprète d’Anna que joue la charmante Milena Radulovic. Nikita Dyuvbanov et Kirill Kovbass tirent également leur épingle du jeu, avec des rôles convaincants. Pour un premier, avec un si petit budget, ce n’était pas forcément évident puis il y a un montage assez bordélique sur certaines séquences ou il est difficile de comprendre certaines choses. Superdeep est cependant loin d’être mauvais, car derrière, il y a vraiment quelque chose. Un film Russe, qui certes a petit budget et malgré quelques défauts réussis a instauré un climat efficace.

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[Festival Gérardmer 2021] La Nuée de Just Philippot

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Sortie Prochainement
Durée 1h 41min
Genre Drame, Fantastique, Epouvante-horreur
De Just Philippot
Avec Suliane Brahim, Sofian Khammes, Marie Narbonne, Raphael Romand, Vincent Deniard, Victor Bonnel, Stéphane Castang…
Nationalité Français
Musique Vincent Cahay

 

Gare aux sauterelles!

 

Synopsis

Difficile pour Virginie de concilier sa vie d’agricultrice avec celle de mère célibataire. Pour sauver sa ferme de la faillite, elle se lance à corps perdu dans le business des sauterelles comestibles. Mais peu à peu, ses enfants ne la reconnaissent plus : Virginie semble développer un étrange lien obsessionnel avec ses sauterelles…

Just Philippot signe son premier long-métrage, avec La Nuée un film de genre français ce qui est trop rare chez nous, mais par chance quelques œuvres nous parvienne et c’est tant mieux. C’est grâce à des réalisateurs comme Just Philippot que le cinéma de genre s’étend en france, et nous n’avons rien a envier aux autres pays surtout aux Etats-Unis. Dans le cadre du Festival de Gérardmer ce fut une occasion de le voir pas en salles évidemment mais grâce au festival qui a mis les films a disposition pour tous. On ignore quand le film sortira en salles, au vu de la conjoncture actuelle mais espérons pour lui qu’il bénificiera d’une sortie au cinéma. La nuée était l’une de mes grosses attentes, et je suis conquis, le film se situe en Auvergne ou une mère célibataire fait un élevage de sauterelles qui prend un tournant cauchemardesque. Si vous attendez de l’épouvante vous serez servi, mais pas seulement, car le propos écologique du film est à l’honneur, mais pas seulement. Puis c’est un film original, car des sauterelles tueuses ça n’a jamais était fait avant. Just Philippot prépare déjà son nouveau long-métrage « Acide » adaptation de l’un de ses courts-métrages. Ce que je peux dire, c’est que Just Philippot est un réalisateur prometteur qui ne peut apporter que du bon dans le cinéma français.

Virginie Hebrard est une mère célibataire, qui élève seule ses deux enfants Laura une ado et Gaston un peu plus jeune. Laura, sa fille, ne se plaît pas dans cette ferme, surtout que sa mère s’est lancée dans l’élevage de sauterelles, pour les revendre ensuite, car c’est cela qui lui permet de vivre. Mais la production se dégrade, et les acheteurs ne sont pas contents, les sauterelles se reproduisent moins. Dans la serre ou elle, élève les sauterelles, après un coup de colère, elle fait une chute violente et elle est assommée. À son réveil, quelques insectes sont sur elle, et des sauterelles se nourrissent du sang qu’elle a laissé a divers endroits. Une chute qui aura des conséquences sur les sauterelles et elle-même, car les insectes se mettent à se reproduire à une vitesse effrayante et tout ça grâce au sang de Virginie. Mais elles ne font pas que se reproduire, car elles sont carnivores et aiment la chair et le sang. Le comportement de Virginie change aussi rapidement, elle se met à monter plusieurs serres avec l’aide de son ami Karim, car avec la prolifération galopante des sauterelles elle s’inquiète du manque de place. Mais Virginie devient imprévisible, pour les sauterelles, elle commet des actes irréparables pour leur bien-être au point de laisser ses enfants de côté pour s’occuper de ses insectes. Pour tout ça, elle est prête à donner son sang, et même plus pour leur survie. Just Philippot a bien compris, ce que nous voulions dans le cinéma de genre, c’est du renouveau, et il le fait et très bien. Sa mise en scène est angoissante, ou l’épouvante prend de l’ampleur au fur et à mesure. Par sa réalisation, il nous immerge parfaitement, puis les scénaristes se penchent sur des sujets d’actualité. Après ce film, on ne verra plus les sauterelles de la même manière.

 


Les insectes ce n’est pas forcément quelque chose dont on est fan, mais au cinéma, c’est efficace cela fonctionne que ce soient les araignées ou même les moustiques ou encore les mouches. Mais les sauterelles a ma connaissance ça n’a, jamais, était fait, toujours est-il que la recette des insectes au cinéma fonctionne toujours et le film de Just Philippot en est la preuve. À l’écriture du film deux scénaristes talentueux : Jerôme Genevray et Franck Victor, une écriture ou tout est absolument maîtrisé tout d’abord dans son message écologique, ou les insectes sont les choses que nous devrons manger, car il faudra diminuer la consommation de viande. Mais l’écriture se penche aussi, sur la difficulté des agriculteurs, ou financièrement, il est difficile de s’en sortir, car ils n’ont aucune aide et cela se reflète très bien dans le film. On pourra également saluer le traitement des personnages, surtout celui de Virginie dont l’évolution est très intéressante au cours du film elle en devient effrayante et imprévisible. Ses enfants ne savent pas trop comment réagir, sa fille ira jusqu’à à avoir peur de sa propre mère. Suliane Brahim est une comédienne fantastique, elle interprète Virginie mère de famille célibataire qui va engendrer un cauchemar au sein de sa famille. Sofian Khammes joue Karim, un ami de Virginie lui aussi est producteur, mais de vin. Marie Narbonne joue Laura la fille de Virginie, elle est incroyable un vrai talent elle ira loin, elle est convaincante dans sa prestation et quand cette dernière est effrayé par sa mère elle retranscrit très bien la terreur. Raphaël Romand, un jeune acteur tout aussi talentueux interprète Gaston, le fils de Virginie. Comme tous films de genre qui se respecte, La Nuée possède quelque scène gore, mais il est aussi angoissant mais très intéressant dans son propos et ses messages. Just Philippot a compris la recette, d’un parfait film de genre, et il est le parfait exemple de ce qui doit être fait.

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