Home Auteurs Publication de Orel

Orel

Orel
2663 PUBLICATION 17 COMMENTAIRES
Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Asako 1&2 de Ryusuke Hamaguchi

0

Sortie 2 janvier 2019
Durée 1h 59min
Genre Romance, Drame
De Ryusuke Hamaguchi
Avec Masahiro Higashide, Erika Karata, Koji Seto, Daichi Watanabe, Sairi Itô, Kôji Nakamoto, Misako Tanaka…
Nationalités français, japonais
Musique Tofubeats

Le grand amour…

Synopsis

Lorsque son premier grand amour disparaît du jour au lendemain, Asako est abasourdie et quitte Osaka pour changer de vie. Deux ans plus tard à Tokyo, elle tombe de nouveau amoureuse et s’apprête à se marier… à un homme qui ressemble trait pour trait à son premier amant évanoui.

Asako 1&2 est une romance passionnante, sur une jeune femme qui tombe folle amoureuse d’un homme qui disparaît. Quand celle-ci refait sa vie, quelques années plus tard elle fait la rencontre d’un autre homme qui ressemble trait pour trait à son amour disparu. Voici le pitch du film de Ryusuke Hamaguchi, un réalisateur qui enchaîne les réalisations avec des nombreuses réalisations de courte durée. Ce n’est pas le cas d’Asako qui dure deux heures, le réalisateur s’approche plus dans le genre dramatique un cinéma qu’il semble maîtrisé. Masahiro Higashide y interprète deux rôles celui de Baku, un amour perdu et Ryohei son nouvel amour mais on arrive quand même à les différencier facilement. Sorti en 2019 en France assez discrètement, Asako propose une romance originale ou l’humour arrive parfois à se frayer un passage. Mais c’est l’amour… le vrai, qui est surtout au coeur de ce récit passionnant.

Un jour Asako rencontre Baku, elle est folle amoureuse de lui il lui promet de ne jamais partir. Alors qu’ils filent le parfait amour, un jour Baku disparaît après lui avoir dit qu’il aller acheter des chaussures. Deux ans plus tard, Asako a changé de vie, elle a quitté Osaka pour vivre à Tokyo et travail comme serveuse dans un café de la ville, elle apporte le café dans un thermos souvent dans l’entreprise juste à côté. Elle rencontre alors Ryohei qu’elle prend pour Baku, car celui-ci lui ressemble et elle croit revoir son amour perdu. Tandis que Ryohei tombe amoureux d’elle, celle-ci s’éloigne de lui et a peur de s’engager et après un séisme qui secoue la ville ils se retrouvent par hasard. Cinq ans plus tard ils vivent ensemble, et sont heureux et Asako est folle amoureuse. Elle hésite à dire à Ryohei qu’il ressemble, a son ancien amour perdu Baku par peur qu’il le prenne mal. C’est alors que Baku refait surface, comme si de rien n’était dans la vie d’Asako, ce qui va bouleverser sa nouvelle vie avec Ryohei. Ryusuke Hamaguchi livre une magnifique réalisation, une romance captivante. La mise en scène, est d’une très grande beauté servie par des comédiens fantastiques.


À l’écriture du scénario Ryusuke Hamaguchi et Sachilko Tanaka, avec un traitement des personnages très intéressant. Asako semble être une jeune femme timide, mais très amoureuse de Baku. Mais quand ce dernier disparaît du jour au lendemain, elle change de vie et déménage. Puis débarque dans sa vie Ryohei, un jeune homme qui tombe amoureux d’elle, il est d’une très grande gentillesse. L’amitié comme l’amour sont au coeur du récit, l’amitié car Asako et Ryohei y sont très proches de leurs amis et passe de nombreuses soirées avec eux. Puis l’amour est évidemment, ce qui prend la plus grande place dans  le récit, ou Asako est follement amoureuse de Baku qui disparaît. On ne saura pas pourquoi ce dernier a décidé de s’en aller soudain, pour revenir dans sa vie quelques années plus tard. La question qui se pose aussi, est: « peut-on retrouver le grand amour après l’avoir vécu une première fois? » la réponse est certes donnée, sauf que dans ce cas Asako tombe amoureuse d’un homme qui ressemble à son ancien amour. On se rend compte, qu’il y a une grande maîtrise dans l’écriture. Asako est interprèté par Erika Karata, qui est vraiment sublime. Masahiro Higashide interprète deux rôles, celui de Baku et Ryohei. Des prestations convaincantes, dans cette histoire d’amour qui ne tombe pas dans la mièvrerie. Asako est une oeuvre magnifique, pleine de sincérité ou l’amour est rarement aussi bien représenté.

Bande annonce

NOBODY Bande Annonce VF (2021)

0

Sortie 10 mars 2021
Genre Thriller, Action
De Ilya Naishuller
Avec Bob Odenkirk, Connie Nielsen, Robert Fitzgerald Diggs
Nationalité Américain

 

 

Synopsis

Hutch Mansell, un père et un mari frustré, totalement déconsidéré par sa famille, se contente d’encaisser les coups, sans jamais les rendre. Il n’est rien. Une nuit, alors que deux cambrioleurs pénètrent chez lui, il fait le choix de ne pas intervenir, plutôt que de risquer une escalade sanglante. Une décision qui le discrédite définitivement aux yeux de son fils Blake, et qui semble l’éloigner encore plus de sa femme Becca. Cet incident réveille chez cet homme blessé des instincts larvés qui vont le propulser sur une voie violente, révélant des zones d’ombres et des compétences létales insoupçonnées. Dans une avalanche de coups de poings, de fusillades et de crissements de pneus, il va tout faire pour tirer sa famille des griffes d’un redoutable ennemi et s’assurer que, plus jamais, personne ne le prenne pour un moins que rien.

Come Play de Jacob Chase

0
Azhy Robertson (left) stars as "Oliver" and Gillian Jacobs (right) stars as "Sarah" in writer/director Jacob Chase's COME PLAY, a Focus Features release. Credit : Jasper Savage / Amblin Partners / Focus Features

Date de sortie inconnue
Genre Drame, Epouvante-horreur
Durée 1H36
De Jacob Chase
Avec Azhy Robertson, Gillian Jacobs, John Gallagher Jr, Winslow Fegley, Jayden Marine, Rachel Wilson…
Nationalité Américain
Musique Roque Banos

 

Face aux écrans

Synopsis

Oliver est un jeune garçon solitaire qui se sent différent des autres et cherche du réconfort dans son téléphone portable et sa tablette. Mais une mystérieuse créature va utiliser les technologies contre lui afin de s’introduire dans notre monde. Les parents d’Oliver vont devoir se battre pour sauver leur fils du monstre qui se trouve derrière l’écran.

Jacob Chase est un débutant qui commence vraiment bien, avec cette réalisation qu’est Come Play il raconte l’histoire d’un jeune garçon autiste face à une menace qui veut l’emmener avec elle. Il est rare de faire de bons films d’horreur à notre époque, mais certains réalisateurs arrivent à imposer leur propre style. Il est intéressant donc de voir des réalisateurs inconnus voir ce qu’ils nous ont à proposer. On retiendra actuellement dans cette nouvelle vague Mike Flanagan ou encore Ari Aster, même si ces derniers ont des styles bien différents. Même si Jacob Chase, ne se lance pas déffinitivement dans l’horreur, en tout cas avec ce film il sera sur la bonne voie s’il veut continuer.

Sarah et Marty sont les parents d’Oliver un jeune garçon autiste, et ce n’est pas facile tous les jours. Il trouve du réconfort auprès de sa tablette ou son téléphone, ou il fait des jeux ou bien regarde ses dessins animés préférés. Mais derrière les écrans se cache une créature, qui ne cherche qu’à sortir. Lors d’une soirée où ses amis viennent dormir chez lui, la créature provoque la panique chez les jeunes garçons quand cette dernière sort de la tablette. Le jeune garçon ainsi que ses parents sont alors sans cesse attaqués, par cette créature qui veut s’emparer du jeune garçon. Le réalisateur a bien compris, qu’il ne fallait pas de jump-scare pour faire peur puisque avec une ambiance efficace il arrive à donner quelques frissons. Le film cependant aussi se penche avec intérêt, sur les jeunes face au danger des écrans et le temps qu’ils passent dessus. Avec son côté fantastique, il nous fait bien comprendre ce danger que représentent les écrans et la créature représente bien ce danger. On y voit aussi que les parents sont en quelque sorte responsable de ce qui arrive, en laissant leurs fils sans cesse avec ses écrans car ça ne l’aide pas plus. La mise en scène de Jacob Chase, est exemplaire car il arrive à imposer un certain style et ne fait pas le défaut de nous mettre plein de jump-scare pour tenter de nous faire peur.


En plus d’être un réalisateur qui maîtrise sa réalisation, Jacob Chase assure dans le scénario qu’il écrit. Le traitement des personnages est intéressant, le jeune garçon est bien écrit tout comme les parents face à ce mal. Là ou le réalisateur assure le plus, dans le scénario c’est qu’il aborde le danger des écrans en le traduisant par une créature se cachant derrière. Oliver le jeune garçon est interprété par Azhy Robertson, Gillian Jacobs joue Sarah la mère d’Oliver. John Gallagher. Jr joue Marty le père d’Oliver. En plus d’être redoutable dans son ambiance, le film arrive aussi à émouvoir dans son final avec un très beau plan. Come Play est donc une surprise horrifique, qui avec son sujet livre une oeuvre marquante dans le genre.

 

Bande annonce

Mank de David Fincher

0

Sortie 4 décembre 2020 sur Netflix
Durée 2h 12min Genre Biopic, Drame
De David Fincher
Avec Gary Oldman, Amanda Seyfried, Lily Collins, Tom Pelphrey, Arliss Howard, Charles Dance, Joseph Cross…
Nationalité Américain
Musique Trent Reznor & Atticus Ross

 

Le retour de David Fincher en noir et blanc

 

 

Synopsis

Dans ce film qui jette un point de vue caustique sur le Hollywood des années 30, le scénariste Herman J. Mankiewicz, alcoolique invétéré au regard acerbe, tente de boucler à temps le script de Citizen Kane d’Orson Welles.

Cela faisait un moment que David Fincher n’avait pas fait un film, puisque son dernier date quand même c’était Gone Girl, avec Ben Affleck. Cette année le réalisateur est de retour enfin avec Mank, avec en tête d’affiche Gary Oldman, c’est un biopic sur une partie importante de la vie du scénariste d’Orson Welles. Pour ce nouveau long-métrage de David Fincher ce n’est pas une sortie dans les salles, mais sur la plate-forme Netflix. Une décision que le réalisateur a prise bien avant que la pandémie soit présente, mais comme les studios sont réticents à certains projets il a fallu pour lui voir autrement. Pendant tout ce temps Fincher n’avait pas chômé, loin de là puisque le réalisateur avait bossé sur la série Mindhunter, qui a plutôt bien été reçue et c’est d’ailleurs aussi une série Netflix, donc pour son projet ça ne pouvait qu’être bénéfique. On aurait clairement préféré une sortie dans les salles, mais avec la pandémie les choses auraient été compliquées comme ça l’est actuellement pour de nombreux films. Mank dégage beaucoup de choses, son aspect en noir et blanc lui donne des qualités indéniables tout ce qui est technique d’ailleurs c’est de grande qualité. Dans ce film il s’intéresse de près à Herman J. Mankiewicz, le scénariste d’Orson Welles ou ce dernier doit boucler à temps le scénario de Citizen Kane. Un film qui se déroule dans les années 30/40, dans un Hollywood ou le scénariste s’est mise à dos de nombreuses personnes.

Herman. J. Mankiewicz arrive dans une maison une jambe dans le plâtre, pour une convalescence. Il doit se remettre rapidement d’un accident de voiture, mais il doit aussi sur la demande d’Orson Welles se mettre rapidement sur le scénario de son prochain film. Le scénariste a du mal à s’y mettre sérieusement, il est aidé par la jeune et jolie Rita Alexander. Le film retrace tout ce qui sa passe avant son accident, en revenant parfois dans le présent (le moment où il doit écrire, le scénario) on y découvre alors que Mank est un alcoolique qui n’a apporté que des problèmes. Sa carrière de réalisateur, scénariste et producteur le met face à des studios les plus grands d’Hollywood qu’il ne tardera pas à se mettre à dos. Son comportement dû à l’alcool le plus souvent, ne lui apporteront que des problèmes. La scène ou ce dernier accuse certains dont Mayer sous les effets de l’alcool, dans le manoir de William Randolph Hearst est grandiose il faut le reconnaître que c’est d’ailleurs même une des plus grandes scènes du film. Avec David Fincher a la réalisation, ce qui est sûr c’est que l’on n’est pas devant un simple biopic, car la mise en scène de David Fincher est exemplaire. L’aspect technique est grandiose, c’est une véritable immersion dans le cinéma des années 30/40 et c’est passionnant. C’est un véritable hommage au cinéma de ces années-là, et le fait que ce soit en noir et blanc rend le plus beau des hommages. Le film est riche dans tout ce qu’il propose, puis ce film permet vraiment de découvrir que Mank est vraiment le seul scénariste de Citizen Kane.

Une si grande scéne

La réalisation d’un film comme Mank, est pour David Fincher importante car le scénario est de son père décédé en 2003, et c’est donc dans sa réalisation qu’il lui rend hommage. Son père quant à lui, rendez hommage au cinéma des années 30/40 dans son écriture époque dans laquelle il vivait. On pourra aussi se rendre compte que les noms de certains ont été changés, comme souvent dans les biopic. Ce fut donc un projet de longue date, qui ne demandait qu’à mettre mise en images et pour David Fincher cette réalisation lui revenait de droit. Le scénario est fabuleux, parce que Jack Fincher tout d’abord y a contribué, et que tout y est et relate comme il faut l’écriture de l’un des films les plus célèbres du monde. Les flash-back permettent d’en apprendre davantage sur Mank, et sur ce qui la conduit par la suite à écrire le scénario de Citizen Kane. David Fincher retranscrit une ambiance plaisante, dans les différents flash-back qu’il présente c’est écrit à la façon d’un scénario qui est une idée ingénieuse de la part du réalisateur. Gary Oldman tient le rôle d’Herman J. Mankiewicz, sans doute l’un ses plus beaux rôles. Il possède le film, par une présence incroyable. Également au casting Amanda Seyfried, Lily Collins ou encore Arliss Howard et Charles Dance. Mank est la surprise cinématographique de cette fin d’année, que nous offre Netflix mais l’expérience aurait été certainement mieux sur grand écran.

Bande annonce

En décembre sur Netflix

0

On voit bien déja sur Netflix que les festivités sont déjà là! En effet quelques films de noel pointe leur nez, en novembre quelques programme était déja disponible comme les chroniques de noel 2. Pour ce mois de décembre Le noel d’Angela, Et encore Joyeux noel ou encore Un noel en Californie. Mais ça sera aussi l’occasion de revoir Love Actually. En dehors des films de noel, le noel Mank sera disponible le 4 décembre et c’est un film de David Fincher quand même. Bon noel  a tous sur Netflix et en famille.

 

 

 

LES FILMS AJOUTÉS

Ava – le 01/12
Lolita malgré moi – le 1/12
Le Noël rêvé d’Angela – le 01/12
Et encore un Joyeux Noël ! – le 03/12
Mank – le 04/12
Un Mauvais Plan – le 04/12
La Famille Claus – le 07/12
L’Incroyable Histoire de l’Île de la Rose – le 09/12
La Toile – le 11/12
The Prom – le 11/12
Un Noël en Californie – le 14/12
Love Actually – le 15/12
Le Beau Rôle – 16/12
Le Blue de ma Rainey – 18/12
Minuit dans l’Univers – le 23/12
Le Testament de Grand-Mère – 25/12
Finis les Jeux d’Enfants – 28/12
E.T, l’extraterrestre – 31/12

LES SÉRIES AJOUTÉES

Rick et Morty (saison 4, partie 2) – le 01/12
Boruto : Naruto Next Generation (saison 4) – le 01/12
Big Mouth (saison 4) – le 04/12
Selena : La Serie – le 04/12
Detention – le 05/12
Mr Iglesias (Partie 3) – le 08/12
Alice in Borderland – le 10/12
Tiny Pretty Things – le 14/12
Song Exploder : Volume 2 – le 15/12
How to ruin Christmas : Le Mariage – le 16/12
Home for Christmas (saison 2) – le 18/12
Sweet Home – le 18/12
La Chronique des Bridgerton – le 25/12
Fast and Furious Spy Racers (saison 3) – le 26/12
Equinox – le 30/12
Les nouvelles aventures de Sabrina (Partie 4) – le 31/12

LES DOCUMENTAIRES, DIVERTISSEMENT ET SPECTACLES AJOUTÉS

The Holiday Movies That Made Us – le 01/12
Les mondes extraterrestres- le 02/12
Chirurgiens d’exception – le 09/12
Trouver sa voix : le concours – le 11/12
Anitta : Made in Honorio – le 16/12
Break it All : l’histoire du rock en Amérique Latine – le 16/12
Sur la piste de l’éventreur du Yorkshire – le 16/12

Enragé de Derrick Borte

0

Sortie 19 août 2020
Durée 1h 30min
Genre Thriller, Action
De Derrick Borte
Avec Russell Crowe, Caren Pistorius, Gabriel Bateman, Jimmi Simpson, Austin P.Kenzie, Lucy Faust, Anne Leighton…
Nationalité Américain
Musique David Buckley

 

Russell Crowe  est enragé

Synopsis

Mauvaise journée pour Rachel : en retard pour conduire son fils à l’école, elle se retrouve coincée au feu derrière une voiture qui ne redémarre pas. Perdant patience, elle klaxonne et passe devant. Quelques mètres plus loin, le même pick up s’arrête à son niveau. Son conducteur la somme de s’excuser, mais elle refuse. Furieux, il commence à la suivre… La journée de Rachel se transforme en véritable cauchemar.

Ce qui est sûr, c’est qu’il ne faut pas énerver Russell Crowe au volant et Rachel va l’apprendre à ses dépens. Enragé est le sixième film de Derrick Borte, c’est un réalisateur Allemand mais qui ne tourne qu’aux États-Unis en majorité. Il a même dirigé David Duchovny, la star d’X-files dans le film la famille Jones. C’est un réalisateur peu connu, avec des films peu connus également enragé est celui dont on aura entendu un peu parler dans sa carrière. Au casting Russell Crowe qui joue le rôle, d’un type pas bien dans sa tête parce qu’une femme l’a klaxonné il pète un plomb et la poursuit toute la journée. Je ne vous cacherai pas rien, en vous disant que c’est loin d’être le film de l’année, bon après ce n’était pas le but mais quand même il y avait des choses qui pouvaient être évitées. Russell Crowe est vraiment le meilleur atout du film, car sa prestation est tout de même remarquable il faut le reconnaître. Enragé porte aussi un regard sur la société ou le stress et l’inquiétude nous pousse à devenir des animaux, d’ailleurs dès le début du film le générique nous le montre a travers des images du net par exemple. Avec ces quelques qualités le film, a quelques défauts qui dérangent et on ne peut en faire abstraction.

Rachel est une mère célibataire, elle a jeune garçon et héberge dans sa maison son frère et sa petite amie. Cette matinée est difficile pour Rachel elle doit emmener son fils à l’école et doit se rendre à son travail où elle sera encore en retard. Durant le trajet, une voiture, reste au milieu de la voie et ne bouge pas Rachel étant pressé le klaxonne à plusieurs reprises et le double. Mais dans l’embouteillage où elle est prise, le véhicule dont elle a klaxonné arrive à sa hauteur, et l’homme l’air féroce n’a pas du tout l’air ravi du comportement de Rachel et se met à la suivre. De plus Rachel s’est faite renvoyer de son travail, a cause de son retard. L’homme cependant n’est pas prêt à laisser Rachel en paix, après que cette dernière a déposé son fils à l’école il la poursuit lui fonce dedans. C’est un véritable psychopathe qui va transformer la journée de Rachel en cauchemar. Pour se venger il ira jusqu’a la rencontre de l’avocat de Rachel avec qui elle avait rendez-vous dans un restaurant, et après une courte discussion aveclui montrera à Rachel de quoi il est capable. Mais tout ça n’est que le début, de cette horrible journée. Enragé est un film d’action redoutable, qui tient en haleine son spectateur et la mise en scène est plutôt efficace. Cependant le film de Derrick Borte, n’est pas sans défaut quelques scènes restent prévisibles et les décisions que prend Rachel sont parfois absurde. Par exemple comme à la fin du film, les décisions sont clairement stupides. Ces détails dérangent clairement, car cela baisse la qualité du long-métrage et lui retire parfois sa crédibilité. Dans sa première partie il faudra noter, que la réalisation est tout de même brillante et que la tension est bien présente.

Enragé aurait pu être tellement mieux, si le scénariste n’était pas si maladroit ou idiot. Carl Ellsworth fait passer le personnage de Rachel, pour une idiote parfois, mais il parvient aussi dans certaines situations à rendre le film moins crédible. C’est d’ailleurs le problème du long-métrage, son scénario qui gère mal des situations et faire passer son personnage principal pour une idiote. Car le concept est plutôt réussi, car il s’appuie sur des faits qui sont le stress et l’inquiétude qui ont des répercussions sur la conduite des gens. L’homme qu’interprète Russell Crowe, fait très bien ressortir tout ça d’ailleurs. La séquence où nous verrons cet homme pour la première est assez brutale, qui nous montre la violence dont peut faire preuve cet homme. Par la situation par laquelle il agit au début en tuant, ce qui pourrait être son ex-femme et son nouveau mari on découvre de quoi il est capable. Le personnage de Russell Crowe est celui qui reste le mieux écrit, on en sait peu sur lui mais sa folie est bien réelle et il va faire vivre un enfer à cette mère célibataire. Russell Crowe est donc plutôt mémorable dans ce rôle d’enrager du volant. Caren Pistorius interprète Rachel, même si son personnage est mal écrit par moments l’actrice s’en tire plutôt bien. Gabriel Bateman interprète Kyle, le fils de Rachel. Enragé dans son ensemble est une série B assez banale dans le genre,  qui divertit mais qui ne marquera pas l’année.

Bande annonce

LES COBAYES Bande Annonce VF (2020)

0

Sortie Prochainement
Genre Comédie
De Emmanuel Poulain-Arnaud
Avec Thomas Ngijol, Judith Chemla, Dominique Valadié
Nationalité Français

 

 

Synopsis

En couple depuis le lycée, Charlotte et Adam viennent d’avoir leur premier enfant. Pourtant, ils ne sont pas heureux et les habitudes remplacent peu à peu l’enthousiasme, au risque de les séparer… Espérant retrouver l’élan des débuts, ils décident de devenir les cobayes d’un traitement révolutionnaire supposé renforcer le lien et le désir. En seulement quelques jours, les effets sont spectaculaires : la passion renaît et le couple se rapproche encore plus que ce qu’ils avaient imaginé. Mais si la chimie peut créer le bonheur, que se passe-t-il quand le traitement s’arrête ? C’est à partir de là que Charlotte et Adam vont réellement découvrir tout ce qu’il faut faire de fou pour s’aimer…

Antebellum Gerard Bush et Christopher Renz

0

Sortie 9 septembre 2020
Durée 1h 46min
Genre Thriller
De Gerard Bush, Christopher Renz
Avec Janelle Monáe, Jena Malone, Kiersey Clemons, Gabourey Sidibe, Jack Huston, Lily Cowles, Eric Langde…
Nationalité Américain
Musique Nate Wonder et Roman GianArthur Irvin

 

Quand viendra la révolte

Synopsis

L’auteure à succès, Veronica Henley, se retrouve piégée dans un monde effroyable dont elle doit percer le mystère avant qu’il ne soit trop tard.

Pourquoi Antebellum est l’un des meilleurs films de l’année? Il suffit de voir l’originalité du film, car c’est une proposition vraiment intéressante à laquelle on ne s’attend pas du tout. Gerard Bush et Christopher Renz, sont les deux réalisateurs de ce film et ils en sont à leur premier film et pour un premier film on peut dire qu’ils font fort. Un casting peu connu, sauf Jena Malone dans un rôle détestable. Antebellum est un thriller intelligent, qui raconte l’histoire d’une auteure à succès Veronica Henley qui se retrouve prisonnière dans un endroit, ou il n’est pas facile de s’en sortir en vie. Il est difficile de ne pas spoiler, pour parler de ce long-métrage donc je le ferais mais vous serez averti. A vrai dire de ce film je n’attendais pas forcément quelque chose, puis j’ai été plutôt conquis. Les deux réalisateurs signent un film, a l’ambiance efficace de plus la mise en scène est surprenante Antebellum et sans doute, l’une des surprises cinéma de cette année si morose pourtant.

Durant la guerre de sécession, une femme de couleur esclave tente de fuir le camp mais cela se solde par un échec. Quand un nouveau groupe de femmes esclaves arrive et que l’une d’elles se suicide quelques jours plus tard, il est temps pour elle de fuir pour de bon. Cette femme prisonnière qui est esclave, n’est autre qu’une auteure célèbre et qui est aussi une militante des droits des minorités. Comme il n’est pas simple de parler de ce film, il y aura des spoils donc il est conseillé de voir le film. Car si le film débute dans un camp d’esclave en pleine guerre de sécession on s’y croirait, alors que pourtant ce n’est pas le cas. D’ailleurs pour bien nous mettre dans l’ambiance, la scène d’ouverture et un plan-séquence efficace, car on réalité nous sommes au XXI ème siècle. Véronica Henley est mariée et a un enfant, et vit dans un bel appartement en ville. Mais elle est gênante, pour certains et dans cette Amérique encore trop raciste Véronica va vivre un véritable cauchemar. L’introduction est assez longue, pour nous faire croire le plus longtemps possible, et puis après quand vient notre époque on croit a un sosie. En réalité c’est tout simplement la même femme, qui a été enlever et se retrouve prisonnière dans un camp d’esclave qui est censé être une reconstitution de l’époque. Cette reconstitution est loin d’être légal, puisque ceux qui dirige ça capture des gens de couleur et les traitent comme des esclaves de l’époque cultivant du coton dans les champs. Ils subissent également les mêmes traitements, qu’ont infligé aux esclaves à l’époque. C’est plutôt révoltant, et cela prouve bien que le racisme est toujours un fléau à notre époque. On saluera les deux réalisateurs, car c’est quand même leur premier film et il y a une telle maîtrise évidente dans la mise en scène des deux réalisateurs.

En plus de disposer d’une mise en scène exemplaire, les deux réalisateurs sont à l’écriture du scénario. Dans la première partie du film, on se croit vraiment en pleine période de la guerre de sécession et pourtant il n’en est rien. Même au début de la deuxième partie on croit a un sosie, alors qu’il s’agit de la même femme seulement quelques jours avant son enlèvement. Le film a un aspect historique, en se focalisant sur l’esclavage, en nous rappelant que le racisme est encore bien trop présent maintenant. Cette femme Veronica est une victime qui gêne certaines personnes, une femme du nom d’Elizabeth a l’air d’être à la tête de tout ça. La façon dont est traitée Veronica est effrayant, elle est même violée par son maître il est facile de se faire berné même si certaines réactions de la part de personnages auraient pu faire réagir. Dans l’écriture des personnages, c’est aussi réussi dans leur traitement le personnage de Veronica est vraiment réussi et le personnage d’Elizabeth est détestable. Il y a vraiment de la tension, sur la fin du film car l’on est sur de rien, est-ce que Veronica va s’en sortir malgré l’endroit où elle se trouve? Tout est d’une efficacité redoutable, et on ne s’ennuie pas une seconde. Au casting Janelle Monàe, interprète Veronica, Jena Malone interprète Elizabeth un obscur personnage. Kiersey Clemmons joue Julia, une des femmes de couleur retenue, dans ce camp. Le film ne cesse de surprendre, chaque scène apporte son lot de surprise. Malgré une année morose, Antebellum reste une des sorties les plus importantes de l’année.

Bande annonce

Chaos Walking: Une première bande annonce pour le film de Doug Liman

0

Sortie 3 février 2021
Genre Drame, Science fiction
De Doug Liman
Avec Tom Holland, Daisy Ridley, Mads Mikkelsen
Nationalité Américain

Synopsis

Dans un futur proche, les femmes ont disparu. Le monde de Todd Hewitt n’est habité que par des hommes, et tous sont soumis au Bruit, une mystérieuse force qui révèle leurs pensées et permet à chacun de connaître celles des autres. Lorsqu’une jeune femme, Viola, atterrit en catastrophe sur cette planète, elle s’y retrouve en grand danger… Todd jure de la protéger, mais pour réussir, il va devoir révéler sa force intérieure et percer les sombres secrets qui étouffent son monde…

On The Rocks de Sofia Coppola

0

Sortie 23 octobre 2020
Disponible sur Apple Tv+ France
Durée 1h 41min
Genre Comédie, Drame
De Sofia Coppola
Avec Bill Murray, Rashida Jones, Marlon Wayans, Jenny Slate, Jessica Henwick, Barbara Bain…
Nationalité Américain
Musique Phoenix

Sofia Coppola et Bill Murray les retrouvailles

 

Synopsis

Une jeune mère de famille reprend contact avec son extravagant playboy de père pour une aventure à travers New York.

Sofia Coppola j’en suis fan, et chacun de ses films est un évènement pour moi, pour ce qui est du film Les Proies son précédent film il fut une déception. La réalisatrice pour ce long-métrage c’était contenter d’un remake, mais avec un sacré casting il faut avouer mais ça ne suffit pas. Pour ce qui est du plus beau film de sa carrière Lost in translation, car il fait partie de mes films préférés je ne saurais quoi dire d’autre sur ce film que j’aime tellement puis Bill Murray et Scarlett Johansson briller à l’écran. Somewhere fut peut-être le plus mal reçu, mais je fus séduit par la mise en scène et Elle Fanning commencer à se faire un nom. Cette année Sofia Coppola retrouve Bill Murray, dans On the Rocks des retrouvailles 17 ans après Lost in translation. La réalisatrice met en scène cette fois, une relation père/fille mais aborder de manière différente en comparant avec Somewhere. Car dans ce nouveau film le personnage féminin de Sofia Coppola est une adulte, elle a deux enfants et elle est mariée. Avec ce film Sofia Coppola revient à un cinéma plus dans son style, celui que j’aime et même si ce n’est pas son meilleur il reste très agréable à regarder.

Laura est mariée à Dean, elle a deux enfants son père Félix est un coureur de jupons qui court à droite à gauche. Même si elle communique toujours avec lui, une part d’elle lui en veut d’avoir quitté sa mère, quand ce dernier préféré voire ailleurs. Laura est auteure, mais a du mal à trouver l’inspiration pour son livre et son mari qui a fondé sa propre entreprise part souvent en déplacement. Lors d’une soirée elle trouve ce dernier très proche, de sa collaboratrice Fiona et commence à s’imaginer des choses. Son père de retour d’un séjour à Paris, propose à sa fille d’enquêter sur son mari afin de découvrir s’il la trompe. Même si Laura ne veut pas y croire, elle se lance à travers New York avec son père pour suivre son mari. Plusieurs éléments que rapportent son père à sa fille, sont suspects et Laura commence à douter de la fidélité de son mari. Mais peut-elle vraiment se fier à son père qui est un dragueur? Malgré tout Laura suit son père, ce qui lui permet aussi de passer du temps avec lui et de pouvoir parler. Le père et la fille vont se rapprocher une complicité, se met en place même si elle lui en veut toujours quelque part pour ses erreurs passées. Sofia Coppola a su toujours mettre en scène les rapports humains, et c’est le cas avec On the Rocks. C’est bien sûr le rapport père/fille qui est mise en avant, et comme Somewhere le père est un dragueur sauf qu’ici il est un peu plus âgé mais reste un séducteur. La mise en scène peut paraître simple, mais elle est admirable. Une réalisation ou Sofia Coppola, arrive à émouvoir dans un long-métrage parfois touchant.

C’est évidemment Sofia Coppola qui est au scénario de son film, elle y livre un traitement des personnages très intéressant. Le personnage de Laura est une femme, qui se donne à fond en tant que mère de famille elle est également auteure en manque d’inspiration et le fait qu’elle pense que son mari la trompe la décourage. C’est un personnage touchant, qui a plein de tendresse. Son père Félix malgré le fait que soit un coureur de jupons, est un personnage attachant. Même si Laura lui en veut, elle reste attachée a son père il y a une certaine complicité entre eux. Cette complicité est parfaitement bien écrite, puis Sofia Coppola la met très bien en scène. Deux personnages attachants, qu’on suit avec plaisir dans les rues de New York. On retrouve avec joie Bill Murray dirigé par Sofia Coppola, Rashida Jones est exceptionnelle dans le rôle de Rachel la fille de Félix également Marlon Wayans et a l’affiche, dans le rôle du mari de Rachel un rôle qui lui va parfaitement. Le film est produit par A24, un des meilleurs studios indépendants, mais aussi produit par Apple ce qui fait qu’il est sur la plate-forme de streaming. Ce film de Sofia Coppola aurait mérité une sortie en salles, comme beaucoup de films. Un retour de Sofia Coppola agréable, qu’on retrouve avec plaisir.

Bande annonce