Sortie Prochainement
Durée 1h 37min
Genre Action, Drame, Thriller, Policier
De Tate Taylor
Avec Jessica Chastain, John Malkovich, Common, Colin Farrell, Geena Davis, Jess Weixler, Ioan Gruffudd…
Nationalité Américain
Musique Molly Hughes

Quand Tate Taylor dirige Jessica Chastain, loin d’être dans son meilleur rôle…

Synopsis

Une femme assassin du nom de Ava travaille pour une importante organisation secrète. Elle parcourt le monde. Une de ses missions se passe mal, elle va être contrainte de lutter pour sa propre survie.

Ava est un film de Tate Taylor, il ne marquera certainement pas l’année 2020 le réalisateur Tate Taylor n’est pas inconnu puisqu’on lui doit des films tels que la fille du train et le film Ma. Il a à aussi réaliser Get on Up ou il dirige, le regretter Chadwick Boseman, dans un biopic sur James Brown. N’ayant vu que La fille du train, je ne sais trop quoi dire sur sa filmographie car au final, ce film m’a peu marqué même si dans mes souvenirs il était loin d’être mauvais. Dans Ava il raconte l’histoire d’une tueuse qui travaille pour une organisation secrète. Le film de Tate Taylor reste un long-métrage qui n’innove rien dans le genre action-movie, car le sujet est vu et revu. On pourra retenir le traitement d’Ava auprès de sa famille, ce qui est intéressant car sa famille ignore les activités d’Ava. Jessica Chastain est radieuse et c’est une actrice qui a énormément de talent, mais dans ce long-métrage ce rôle ne semble pas lui convenir. Tate Taylor ne réalise pas un mauvais film, c’est juste que c’est ultra-basique on ne s’ennuie pas cependant mais dans le genre on a connu mieux.

Ava est une femme séduisante, elle travaille pour une organisation secrète qui a pour but d’assassiner des personnes qu’on lui désigne. C’est une sorte de tueuse à gages, celui qui lui donne les directives est Duke qu’elle considère comme son père. Ava est une ancienne alcoolique qui se bat contre ça, en allant à des réunions pour en parler, cela fait des années qu’elle ne parle plus à sa famille. Un jour alors que sa mère a fait une crise cardiaque, elle revient auprès de sa famille sa soeur, ne la revoit pas avec une grande joie. Cette dernière est en couple, avec l’ex d’Ava, un accro au jeu d’argent. Simon un homme qui bosse pour Duke cherche à se débrasser d’Ava car cette dernière, a la sale habitude de parler au client qu’elle doit tuer avant de les exécuter et ça ne lui plaît guère. Tandis que qu’Ava gère ses relations avec sa famille qui sont assez tendues car elle doit cacher sa véritable activité, mais elle ignore que Simon veut l’exécuter. Mais lui ignore qu’Ava est bien plus forte qu’il ne le pense et leur confrontation sera violente. Ava est quand même loin d’un genre Atomic Blonde, car l’ambiance est bien différente et puis le traitement du personnage d’Ava est carrément abordé différemment même si elle est issue d’une famille normale, elle n’a jamais été trop heureuse. Son père n’était pas quelqu’un de bien, et les souvenirs de ce dernier la hante toujours. Les scènes de combat du film sont efficaces, mais Jessica Chastain ne semble pas à son aise dans ce rôle même si sa prestation reste appréciable. La mise en scène reste assez basique, rien de très innovant même dans l’ambiance.

Le scénario de Matthew Newton, écrit plutôt bien le traitement sur le personnage d’Ava et les relations tendus sont bien développés. C’est du côté de son activité de tueuse, que l’écriture passe le moins ou les idées restent assez limite. Le personnage de Simon est finalement mal développé, ainsi que celui de Duke. Puis les raisons pour laquelle, Simon veut exécuter Ava restent assez stupide car comment il pourrait être impliqué pour les agissements d’Ava. Du manque d’idées a ce niveau-là c’est certain, même si la confrontation entre Ava et Simon reste d’une grande efficacité. Dans l’ensemble l’écriture reste aussi basique, comme la mise en scène. Jessica Chastain est loin de livrer, sa meilleure prestation se rôle ne semble pas lui convenir on le remarque dans certaines scènes. Geena Davis joue la mère d’Ava, Common son ex-copain en couple avec sa soeur. Colin Farrell est également à l’affiche, jouant Simon quant à John Malkovich il joue Duke qui donne les ordres à Ava. Ava est un film assez basique, même s’il possède des scènes plutôt réussies, mais en tout cas dans le genre ça n’apporte pas grand-chose.

Bande annonce

Sortie 5 août 2020
Durée 1h 59min
Genre Science fiction, Action
De Ric Roman Waugh
Avec Gerard Butler, Morena Baccarin, Scott Glenn, Roger Dayle Floyd, David Denman, Claire Bronson, Joshua Mikel…
Nationalité Américain
Musique David Buckley

La fin du monde avec Gérard Butler

Synopsis

Une comète est sur le point de s’écraser sur la Terre et de provoquer un cataclysme sans précédent. John Garrity décide de se lancer dans un périlleux voyage avec son ex-épouse Allison et leur fils Nathan pour rejoindre le dernier refuge sur Terre à l’abri du désastre. Alors que l’urgence devient absolue et que les catastrophes s’enchainent de façon effrénée, les Garrity vont être témoin du meilleur comme du pire de la part d’une humanité paniquée au milieu de ce chaos.

Comme tous films catastrophe, Greenland emprunte le même chemin ou presque. Gerard Butler est le genre de comédien qu’il fallait pour ce genre de film, puis si ce dernier fut bien reçu c’est qu’il s’agissait du seul blockbuster a la réouverture des salles. Cependant ce n’est pas suffisant, pour que ce dernier puisse sauver les salles de cinéma. À la réalisation Ric Roaman Waugh, peu connu six films à son actif dont le dernier est la chute du président. Il dirige encore une fois avec ce film Gerard Butler, ce n’est pas le sauveur de l’humanité car cette dernière est foutue mais il interprète un père de famille qui veut à tout prix protéger sa famille. Greenland le dernier refuge détient la recette du film catastrophe, avec des scènes de destruction ou encore quelques scènes clichées bien que ce dernier n’en abuse pas trop. Non Greenland n’est pas un film catastrophe mauvais, car déjà Gerard Butler a fait bien pire avec Geostorm, car ça c’était vraiment mauvais. Sa prestation ne reste pas non plus la pire, bref Greenland n’est pas un grand film mais ce n’est pas un film catastrophe catastrophique.

John Garrity travaille dans la construction de building, il a un fils Nathan et ce qui va devenir son ex-femme Allison après une faute commise. Mais il rentre encore, dans ce qui semble être encore chez lui car son fils y vit. Plus tard alors qu’il fait des courses, il reçoit sur son portable un message d’alerte qui lui apprend que ce dernier a été sélectionné pour se rendre dans un refuge suite à une comète car celle-ci va s’écraser sur la terre. Cette comète qui devait être sans danger, est en réalité un grand danger qui mettra fin à ce monde. La famille Garrity fuit leur banlieue, ou la panique commence à gagner. Pour se rendre à ce refuge ils doivent prendre l’avion, à un aéroport, où beaucoup de gens attendent d’y aller mais les Garrity y entrent sans problème, vu qu’ils ont étaient selectionnés. Mais pendant que le père et aller chercher les médicaments du gamin, dans la voiture on leur refuse l’accès pour fuir la ville car le gamin est atteint de diabète. La mère et le fils doivent trouver par leur propre moyen de fuir la ville, tandis que le père ne les retrouve plus. Un long périple les attend, dans ce monde qui meurt mais les retrouvailles sont-elles encore possibles? Pour un film catastrophe Greenland, ne possède finalement pas tant d’effets spéciaux que ça, quand il y en a ça reste spectaculaire c’est déjà ça. La mise en scène suit parfois la mère et son fils, et aussi le père car ils ne sont pas ensemble et vivent des situations ou les chances de se retrouver s’amenuisent. Avec Greenland on s’attend au pire, mais finalement ça reste correct. La réalisation suit surtout le périple de cette famille, sans s’attarder vraiment sur la catastrophe.

Comme tous les films de ce genre, forcément le scénario n’est pas extraordinaire il est écrit par Chris Sparling et Mitchell LaFortune. Une comète qui s’écrase sur la terre, est une famille doit rejoindre un refuge on ne peut faire plus simple. Ou le film réussi dans son écriture cependant, c’est dans les liens qu’entretient la famille. Car malgré les défauts que peut possède le film, il y a des moments assez touchants comme quand la mère se fait enlever son fils par cet inconnu. Gerard Butler n’évolue pas dans ce rôle, c’est le même depuis des années et c’est dommage. Sa femme est interprétée par Morena Baccarin, qu’on avait pu voir dans Deadpool et Deadpool 2. Greenland n’évite pas certains clichés, il est prévisible de nombreuses fois. On pourra également lui reprocher que pour un film catastrophe, le spectacle se fait trop rare. Greenland est donc facilement oubliable, sans être un mauvais film pour autant.

BANDE ANNONCE

Sortie 26 août 2020
Durée 2h 30min
Genre Action, Thriller, Espionnage
De Christopher Nolan
Avec John David Washington, Robert Pattinson, Elizabeth Debicki
Nationalité Américain
Musique Ludwig Göransson

Les avis d’Orel, Lionel et Emmanuel

Synopsis

Muni d’un seul mot – Tenet – et décidé à se battre pour sauver le monde, notre protagoniste sillonne l’univers crépusculaire de l’espionnage international. Sa mission le projettera dans une dimension qui dépasse le temps. Pourtant, il ne s’agit pas d’un voyage dans le temps, mais d’un renversement temporel…

L’Avis d’Orel

Quelle attente pour Tenet, le nouveau Nolan repoussé maintes fois pour cause du COVID 19. Finalement quelques pays auront eu droit à sa distribution, comme chez nous. Toute la promotion sur le film était impressionnante, car à chaque Nolan c’est quand même un événement. Robert Pattinson est à l’affiche, et tiens une place importante. Cependant Tenet ne sera pas son meilleur film, car il y a certes des idées mais hélas le réalisateur complique tout alors que le concept est simple. Le film n’est pas mauvais il reste même très bon, mais ça sera certainement le Nolan qui divisera le plus les spectateurs.

Le film débutera sur un attentat en guise de scène d’ouverture, on rentre directement dans l’action dès le début. La scène aurait pu être plus immersive, si le son n’était pas si fort car c’est hélas très bruyant, les gun-fight et bastons en tous genres cassent les oreilles. C’est certes efficace mais gâche cette scène pourtant sensationnelle, un mixage son qui fout en l’air cette scène audacieuse. Tenet ne parle pas de simple voyage dans le temps, mais de renversement temporel c’est-à-dire inverser. Oui c’est super comme concept, seulement Nolan s’amuse à foutre le bordel dans son scénario si bien construit de base y avait-il besoin de compliquer inutilement? En tout cas il le fait et nous embrouille parfois, alors que le récit lui est simple. On pourra retenir cette mise en scène assez dingue, comme la grande scène finale digne d’un film de guerre. Les scènes à l’envers sont vraiment impressionnantes, car d’un point de vue technique le film est irréprochable.

Tenet c’est l’histoire d’un homme qu’on nomme le protagoniste, il fait équipe avec un homme Neil, leur but stoppé un terroriste Russe et pour cela le temps inversé est le moyen de l’arrêter. Bon ce n’est qu’un détail de l’histoire mais voilà en gros. Mais Nolan veut nous en mettre plein la tête, avec des personnages qui parfois parlent trop c’est bien écrit mais c’est souvent bavard. Nolan complique tout ça, alors que tout était simple dès le début. On arrive à suivre quand même, parce que le film est quand même hyper captivant et puis faut dire que la scène de l’avion est quand même spectaculaire. Pour faire un scénario comme ça, ce n’est que Christopher Nolan il livre son concept avec passion et cela se voit. John David Waschington tient le rôle principal, Robert Pattinson est Neil celui qui apporte son aide la ravissante Elizabeth Debicki joue la femme du terroriste qu’interprète Kenneth Branagh. Tenet n’est pas le meilleur Nolan, c’est certain mais il reste un film d’espionnage plein de ressources et reste intéressant sur de nombreux points.

L’Avis de Lionel

Que se passe-t-il quand Christopher Nolan prenait un rail de cocaïne et pousserait un type d’un avion sans qu’il est eu le temps de mettre son parachute !? Bah ça donne Tenet. Alors je ne vais pas résumé toute la filmographie de Nolan car bon déjà, on l’a connait, de Mémento, Inception en passant par la Trilogie The Dark Knight ou encore Interstellar (que j’adore), les films du britannique qui pèse gros à Hollywood ont tous été des évènements cinématographique devenus instantanément culte aux yeux du public, du coup son nouveau film Tenet qu’il à écrit et réalisé ne pouvait qu’à son tour généré l’événement cinématographique de l’année d’autant que en ces temps de crise sanitaire et économique mondial, il s’impose même comme le film porteur qui à la lourde tâche de rassembler le public dans les salles malgré la pandémie qui nous menace.

Mais du coup Tenet c’est quoi !? Bah c’est un film d’espionnage et de science fiction qui parle grosso modo d’une organisation vraiment spécial qui doivent empêcher la troisième guerre mondiale (rien que ça) et pour ce faire ils devront utiliser une technologie issu du futur qui permet de voyager dans la réalité inversé (vous suivez ou pas !?). Voilà c’est cours mais je vais au plus simple, car Nolan lui, il aime pas les choses simples même quand elles le pourrait (on y reviendra). Tenet c’est un Nolan qui ne mets plus de gants (vous me direz c’est l’été), qui pousse tout ses gimmicks de réalisation à fond, quitte à largué le spectateur dans un déluge de physique quantique pour les nuls et de grand spectacle. Techniquement parlant, Tenet est un des meilleurs travaux de Christopher Nolan, sa volonté à ne jamais recourir au numérique donne des scènes authentique, peut-être difficile à lire lors de certaines fusillades (surtout la séquence d’intro faut le dire, on y panne rien) mais clairement percutante servi par une photographie splendide et magnifié par la partition musicale de Ludwig Goransson (le fidèle Hans Zimmer étant parti sur Arakis au côté de Denis Villeneuve pour son film Dune).

Mais (hey bah oui) malheureusement Nolan aussi bon technicien soit-il, peut également se planter sévère niveau écriture et la est tout le problème de Tenet, c’est inutilement complexe, à base de dialogue savant tout simplement absurde, qui décrédibilise le concept même du film. Qu’on nous explique comment fonctionne la réalité inversé, pas de problème, mais quel intérêt de nous alourdir le crâne avec des théories scientifiques de comptoir surtout quand la plupart des dialogues serait digne de figuré dans un film de série Z tellement c’est ridicule surtout pour un cinéaste de la trempe de Nolan. Pourtant ça me dérange pas qu’un réalisateur se lâche dans sa mise en scène et son style d’écriture, mais si il n’y à pas une maîtrise suffisante de soit, on risque de tomber dans quelque chose de grotesque et qui fait perdre de la crédibilité au récit, et c’est ça le problème de Nolan avec Tenet, c’est un auteur qui se perd littéralement dans ses ambitions et oublie ce qui constitue la force intrinsèque d’une œuvre, une âme. Que se soit cinématographique, ou littéraire ou pour quoique se soit d’autre qui s’apparente à une conception créatif, si il n’y à pas d’âme, c’est froid et du coup on à un désintérêt total pour tout ce qui se passe à l’écran, aussi spectaculaire cela ça puisse être !

Si Tenet arrive par chance à sauver les salles de cinéma en pleine crise (seul l’avenir nous le dira), il n’est malheureusement pas le film porteur qu’on espérait et ce malgré une maîtrise technique irréprochable !

L’Avis d’Emmanuel

Pour son onzième film, Christopher Nolan se redirige vers un scénario complexe dans la lignée d’Inception et d’Interstellar avec le palindromique Tenet. John David Washington (Malcolm X, BlacKkKlansman) y joue le rôle du protagoniste, une sorte d’agent secret devant empêcher le déclenchement d’une troisième guerre mondiale face à un mystérieux pouvoir d’inversion temporelle. Accompagné de Neil sous les traits de Robert Pattinson (Life, Good Time, The Lighthouse), il va alors commencer par enquêter sur la provenance d’un mystérieux type de balles de pistolet qui fait le chemin inverse de sa cible au pistolet.

Servi par une réalisation impeccable et des musiques intenses composées par le talentueux Ludwig Göransson (Black Panther, Venom, Creed 2), Tenet se montre toutefois rapidement confus et très brouillon dans sa narration. Si les éléments remontant le temps sont clairement identifiables dans les séquences occurrentes, le concept semble sous-exploité et on ne comprend pas vraiment d’où vient ce pouvoir, ni même dans quel but il est utilisé, si ce n’est pour que le méchant montre qu’il est vraiment méchant. À ce titre, Kenneth Branagh (Dunkerque, Le Crime de l’Orient-Express, All is True) nous avait vraiment habitué à mieux, sans compter sa VF à l’accent soviétique qui ne lui va pas du tout.

Si Elizabeth Debicki (Agents Très Spéciaux, The Cloverfield Paradox, Les Veuves) s’en sort plutôt bien, John David Washington a vraiment un jeu quelconque, Robert Pattinson étant réellement le seul à dégager un certain charisme. Et que dire du génialissime Michael Caine, présent lors d’une unique scène comme pour seulement rappeler qu’il avait déjà été dirigé plusieurs fois par le réalisateur. Vraiment trop long pour ce qu’il propose, bien trop confus dans son propos et dans sa trame scénaristique, Tenet semble symboliser les difficultés qu’a Christopher Nolan pour exprimer ses messages depuis déjà plusieurs années.

Bande annonce