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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Wendy de Benh Zeitlin

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Devin France and Yashua Mack in the film WENDY. Photo Courtesy of Searchlight Pictures. © 2020 Twentieth Century Fox Film Corporation All Rights Reserved

Sortie Prochainement
Durée 1h 52min Genre
Fantastique, Drame
De Benh Zeitlin
Avec Devin France, Tommie Lynn Milazzo, Shay Walker, Stephanie Lynn…
Nationalité Américain
Musique Dan Romer et Benh Zeitlin

 

Direction le pays ou l’on ne veut pas grandir…

 

Synopsis

Perdue sur une île mystérieuse où l’âge et le temps ne font plus effet, Wendy doit se battre pour sauver sa famille, sa liberté et garder l’esprit jovial de sa jeunesse face au danger mortel de grandir.

Benh Zeitlin revient après huit ans d’absence, avec son deuxième long-métrage après Les bêtes du sud sauvage. Cette année il est de retour, avec Wendy film indépendant, qui n’est autre qu’une adaptation moderne de Peter Pan. D’ailleurs au premier abord ça ne ressemble pas une adaptation de Peter Pan, car le conte est peut-être le mieux placé dans ce que voulait aborder le réalisateur. N’ayant pas vu, son premier film je ne pourrais dire, si ce dernier a son propre style, toujours est-il que quand on regarde Wendy, c’est avec un grand intérêt. Benh Zeitlin se détourne de l’oeuvre, de J. M. Barrie pour en faire sa propre version. Les personnages emblématiques du conte, sont pourtant là, même le capitaine crochet et Peter Pan aussi l’enfant qui ne voulait pas grandir. Quand le réalisateur se lance, dans cette adaptation on s’aperçoit que la passion y est et qu’il y met tout son coeur. Il y dirige de jeunes acteurs talentueux, qui nous conduisent au pays où l’on ne grandit pas Nerverland, mais pas comme on l’imagine dans cette relecture. Les thèmes qu’aborde le film, sont touchants et ne peuvent qu’émouvoir. Boudé par un certain public, Wendy n’aura pas hélas connu le succès du premier film, du réalisateur. C’est un film sur les rêves d’enfants, et cette peur de grandir. Un film fabuleux, qui sera sans doute l’un des films de l’année d’un point de vue personnel.

 

Wendy est une jeune fille, elle vit avec ses frères Douglas et James, sa mère travaille dans un diner Wendy aide sa mère de temps en temps car ça lui demande trop de travail. Wendy est une jeune fille qui a des rêves, elle veut s’évader et pouvoir vivre des choses extraordinaires. Un soir alors qu’elle s’endort, par la fenêtre un train passe, comme souvent devant chez elle c’est alors qu’elle aperçoit un petit garçon, gambader sur le toit du train. Wendy réveille ses frères, et ils décident d’y aller ils grimpent dans le train jusque sur le toit et ils aperçoivent le petit garçon. Il ne dit pas qui il est, lors du voyage alors qu’ils sont au bord du wagon ils les poussent et ils finissent dans l’eau. Ils sont recueillis par une jeune fille, qui est dans une barque et leur voyage commence, puis ils débarquent sur une île, faites de volcans où des enfants y vivent sans adultes, sauf ceux qui ont vieilli a cause du chagrin et aurait dû rester des enfants. Neverland l’île où on ne grandit pas, représenter d’une manière différente par le réalisateur on est loin de l’île si enchantée du conte. Ici James n’est autre que le futur Capitaine Crochet, on saura comment ce dernier a perdu sa main. Dans l’eau il y a un énorme poisson, qui y vit que les enfants appelle « la mère » qui donne à ses enfants tant d’espoirs et de bonheur. Cette relecture de Peter Pan se focalise sur Wendy, mais on y voit Peter Pan qui est autre que le petit garçon sur le train qui les a menés sur cette île. Cette île empêche les enfants de grandir, Wendy et ses frères vivent des aventures palpitantes aux côtés de Peter et les autres enfants. Tout ce que désiré Wendy, est ici sur cette île, elle peut y vivre ses rêves. Elle peut si elle veut, ne jamais grandir comme Peter, comme quelques autres enfants. La mise en scène de Benh Zeitlin, est pleine de rêves ou le réalisateur régal dans ce film, il passionne et offre des grands moments. C’est une réalisation qui amène à penser, sur notre âme d’enfant est-elle toujours en nous? Cette relecture du conte, nous permet de découvrir Wendy une petite fille pleine de rêve et d’espoir.

La soeur de Benh Zeitlin, c’est Éliza Zeitlin elle co-écrit avec son frère le scénario de Wendy. Une relecture de Peter Pan, oui car tous les personnages du célèbre conte ne sont pas présents. Ici James est le frère de Wendy, prit de tristesse après avoir perdu son frère qui ne l’est pas en réalité, il vieillit et s’exile sur l’île et devient le Capitaine crochet. L’adaptation du conte est surtout une toile de fond, pour que Éliza et Benh Zeitlin abordent les sujets qui les intéressent vraiment, et partir comme point de départ avec Peter Pan c’est une bonne idée. Dans les thèmes abordés, il y a ces rêves d’enfance, le fait de grandir, mais aussi le fait d’avoir peur de grandir car une fois adulte on affronte les vraies choses de la vie. Le chagrin aussi, est un des thèmes aborder c’est sur James que cela se ressent à la perte de son frère jumeau, sans lui il n’est plus rien. Ses liens qu’à Wendy avec ses frères, sont fort ils savent qu’un jour ils devront partir, et retourner chez eux et grandir. Puis elle grandira, une vie faite de bonheur et de malheur car la vie est faite ainsi, c’est à peu près comme ça que Wendy tient un discours sur la fin. Elle narre d’ailleurs cette histoire, durant le film c’est elle qui raconte. Le film est souvent contemplatif, pour donner des sensations à ce long-métrage si particulier. Que dire de la musique de Dan Romer et Benh Zeitlin aux fantastiques partitions, qui offre encore plus d’émotion. Devin France est fabuleuse en Wendy, une actrice a suivre, Gavin et Gage Naquin, interprètent James et Douglas les jumeaux, qui sont les frères de Wendy. Yashua Mack, joue Peter dans une prestation grandiose. Avec Wendy on s’évade, un film qui permet de voir au-delà de nos rêves, une merveille que signe son réalisateur dans une relecture pleine d’émotion.

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Midsommar de Ari Aster

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Sortie 31 juillet 2019
Durée 2h 27min
Genre Epouvante-horreur
De Ari Aster
Avec Florence Pugh, Jack Reynor, Will Poulter, William Jackson Harper, Vilhelm Blomgren, Gunnel Fred…
Nationalité Américain
Musique Bobby Krlic

 

Une petite virée en Suède

 

Synopsis

Dani et Christian sont sur le point de se séparer quand la famille de Dani est touchée par une tragédie. Attristé par le deuil de la jeune femme, Christian ne peut se résoudre à la laisser seule et l’emmène avec lui et ses amis à un festival estival qui n’a lieu qu’une fois tous les 90 ans et se déroule dans un village suédois isolé.
Mais ce qui commence comme des vacances insouciantes dans un pays où le soleil ne se couche pas va vite prendre une tournure beaucoup plus sinistre et inquiétante.

ATTENTION SPOILERS!

Il est des expériences cinématographiques, marquantes dans le cinéma d’horreur . Midsommar en fait parti. Son réalisateur Ari Aster en est seulement son deuxième film, Hérédité était sorti en 2018. Puis l’année suivante c’est Midsommar, le cinéaste nous emmène en Suède dans un lieu étrange, qui au premier abord est assez mystérieux , même si les gens paraissent accueillants. Ari Aster n’est pas là pour vous mettre à l’aise, bien au contraire créer une forme de malaise, c’est son truc avec un rythme, qui donne au film une ambiance bien à lui. Entre toutes les productions horrifiques qui sortent, chaque année , qui ne sont que des recyclages ou des produits sans saveur, Ari Aster sort des sentiers battus dans ce domaine. En deux films, le réalisateur a su se faire connaître, et avec Midsommar encore plus car l’été 2019, beaucoup en parlaient. Le succès critique était même au rendez-vous, pour ce film si particulier. Ce qui est sûr, c’est que Midsommar donne un nouveau regard sur le cinéma d’épouvante, tout comme le film It comes at Night de Trey Edward Shults produit par le même studio d’ailleurs. Les studios A24, qui produisent des films indépendants comme Under the silver lake, A Ghost Story ou encore Lady Bird. Hérédité est aussi produit par ce studio, des films réalisés par des cinéastes ambitieux qui apporte au cinéma actuel de la nouveauté. Ari Aster est de ces cinéastes, avec Midsommar il filme créant le malaise à sa façon. Le film choque, bouleverse et impressionne …ça, c’est une certitude il ne met pas à l’aise, Midsommar est une expérience à vivre mais dans quel état en ressortirez-vous?

Dani est en froid, avec son petit ami Christian, ils sont sur le point de rompre mais elle a toujours besoin de garder le contact avec lui. Depuis quelques jours Dani n’a plus de nouvelle de sa soeur, elle a beau lui envoyer des mails mais elle ne lui répond pas. C’est alors que cette dernière est retrouvée morte chez ses parents, elle s’est asphyxiée dans sa maison, au monoxyde de carbone et a tué ses parents en même temps. Dani est désemparé, sous le choc car elle a perdu toute sa famille. Quelques jours plus tard, Christian lui apprend qu’il part avec ses copains en Suède et cette dernière ne le prend pas très bien, alors il l’invite à venir. Un voyage qu’organise Pelle, un ami Suédois de Christian. Il veut les emmener dans un endroit unique, en Suède dans un village d’où il est originaire où un festival est organisé « le midsommar » festival , qui a lieu tous les 90 ans. Un festival célébrant le solstice d’été à Harga, un petit village Suédois, Dani encore traumatisée part avec Christian et ses amis Josh, Pelle et Mark. Quand ils arrivent en Suède, juste avant le village ils font une halte où ils rencontrent Connie et Simon deux Anglais qui vont participer au festival. Sur les lieux il y a également, le frère de Pelle qui s’appelle Ingemar. Le lendemain ils arrivent dans le village d’Harga, où se déroule le festival tout le monde porte une tenue blanche, un homme accueillant leur souhaite la bienvenue, puis on leur montre où ils dormiront. Ils partageront une grande pièce, avec des gens de la communauté d’Harga. Christian tout comme Josh, voudrait en profiter pour faire son mémoire sur cette communauté, et leurs traditions mais ça ne plaît guère à Josh car il veut faire comme lui. Puis quand le festival débute, cela commence avec deux personnes se tuant du haut d’une falaise. Tout le groupe est sous le choc, Simon et Connie veulent quitter le village. Tout ce qui se déroule par la suite, devient de plus en plus inquiétant . Des amis à Dani et Christian, disparaissent dans d’étranges circonstances, ce village se révèle peu à peu , être un véritable cauchemar. Contrairement à beaucoup de film d’épouvante actuel Midsommar, ne se contente pas de livrer des jumps-scares inutiles, tout se joue dans l’ambiance, pour faire peur ou mettre à l’aise , pas besoin de ce ridicule mode des jumps-scares. Ari Aster sait faire peur, et il le fait bien il sait nous mettre dans cette ambiance rapidement, avec ce village où vit cette communauté qui est une secte en réalité. Pourtant le groupe ne s’en doute pas une seconde au début, ils se mêlent à cette communauté. La mise en scène d’Ari Aster, ne suit pas les codes du film du genre car il le fait a sa manière, sa mise en scène est très personnelle et cela se voit, dès le début même avant qu’ils arrivent au village.

Il y a d’ailleurs une scène intéressante, au début du film lorsque Dani et Christian discutent du fait que ce dernier part en Suède. On voit Dani de face, et le reflet de Christian dans un miroir. Je trouve cette façon de filmer, très intéressante mais c’est aussi une façon de dire quelque chose je pense sur leur couple . Une scène qui a une signification à mon avis. Le film aborde avec dureté le thème du deuil, quand je dis dureté c’est parce que Dani perd tous ses proches brutalement, sa soeur ainsi que ses parents et tragiquement en plus. Ari Aster écrit le scénario du film, et apporte de la nouveauté, dans le cinéma de genre tout en abordant des thèmes forts. En plus du deuil, il y a la reconstruction du couple Dani et Christian qui est loin d’être gagnée, car ce dernier se préoccupe peu d’elle . Il oubliera même son anniversaire, que son ami Pelle lui rappellera. C’est dans le traitement de ses personnages, que film gagne aussi en qualité, car il y a un énorme travail dessus comme le personnage de Dani quand elle subit le traumatisme du décès de sa famille. La scène où cette dernière pleure sur Christian, reste très percutante car on ressent son désarroi. Le personnage de Christian est aussi bien écrit, le petit ami de Dani , qui , sur les lieux sera facilement influençable et encore plus sous drogue. On voit qu’il met ses distances avec Dani, et qu’il ne sait pas trop comment prendre les choses avec elle, surtout après le traumatisme qu’elle vient de subir. Le personnage de Mark, n’apprécie que très peu Dani, mais on ressent son malaise sur les lieux. Pelle reste mystérieux, car c’est lui qui conduit ses amis là-bas, qui au final ne sont que des offrandes pour cette secte et il les ramenés uniquement dans ce but. Josh l’ami à Christian qui veut faire son mémoire, sera un peu trop curieux et en fera les frais. La dernière scène on l’on verra Josh, est d’ailleurs assez brutale. Florence Pugh est exceptionnelle, un rôle qui lui convient parfaitement, Jack Reynor, livre une incroyable prestation. Will Poulter , même s’il a peu de présence, reste une figure quand même marquante du long-métrage. On pourra retenir la photographie de Pawel Pogorzelski, impressionnante. Midsommar est un film qui s’ouvre comme une pièce de théâtre, un spectacle malsain et macabre. Le film recèle de quelques scènes gores, notamment dans la scène des sacrifices quand l’on voit la tête s’éclater lors de l’impact, et Ari Aster fera un plan rapide pour nous monter, en détail comment la tête est éclatée. Quant à l’autre sacrifié , sa jambe est dans un lamentable état, et il est encore en vie alors la communauté abrège ses souffrances, en lui donnant des coups avec ce qui ressemble à un grand marteau et lui éclate la tête. Ari Aster livre une forme de dégoût, dans cette scène où le malaise est bien présent déjà. Difficile de se faire un avis immédiat, dès qu’on sort du film, il faut bien digérer ce que l’on a vu. La fin reste surprenante, et laissera certains spectateurs dans un état où l’on est en droit de se poser des questions sur cette oeuvre. Midsommar sera classé dans les films classiques, du genre, peut-être bien dans quelques années, en tout cas Ari Aster est un réalisateur à suivre.

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Cliffhanger, traque au sommet de Renny Harlin

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Sortie 6 octobre 1993
Durée 1h 52min
Genre Action, Aventure, Thriller
De Renny Harlin
Avec Sylvester Stallone, Michael Rooker, John Lightgow, Caroline Goodall, Janine Turner, Rex Linn…
Pays d’origine Français, Italien, Américain
Musique Trevor Jones

 

Là-haut sur la montagne…

Synopsis

Gabe Walker, alpiniste chevronné, est traumatisé par la mort d’une amie qu’il n’a pas réussi à sauver. Il décide d’abandonner son métier de secouriste en haute montage mais reprend néanmoins du service lorsque son amie Jessie lui demande de se joindre à une équipe de secours dans les Rocheuses lors du crash d’un avion. Le problème : les survivants sont en fait des malfrats à la recherche d’un butin. Ils décident de prendre l’équipe en otage et d’utiliser leur connaissance des lieux afin de retrouver de grosses sommes d’argent…

Le cinéma d’action des années 90, c’est toujours d’une efficacité où nos héros sont toujours à affronter des malades mentaux. Die Hard, Speed, et tant d’autres devenu culte ou certains ont connu des suites moins bonnes. Cliffhanger est le film parfait, en termes de cinéma d’action, avec en tête d’affiche Sylvester Stallone qui affronte des malfrats, mais qui avant joue a cache-cache avec eux. Est-ce que ce film est une référence du cinéma d’action? Un peu quand même, et puis ya quand même Stallone a l’affiche, ce n’est pas n’importe qui. Oui c’est Rambo, Rocky tout de même et tant d’autres. À la réalisation c’est Renny Harlin, et comme je parlais de Die Hard ça tombe bien parce qu’il a réalisé 58 minutes pour vivre, qui est autre que Die Hard 2, qui était son précédent film. Renny Harlin c’est aussi des films tel que: Peur Bleue, Au revoir à jamais ou encore Driven. Il a fait du bon et du mauvais, et aussi du moins bien. Dans Cliffhanger, Stallone joue un bon gars qui est un ex-sauveteur en montagne, qui a laissé son job après la mort d’une amie. Quand un jour il revient, c’est au mauvais moment car des malfrats sont là-bas et recherche des valises contenant de l’argent dans les montagnes. Autant vous dire, que c’est impressionnant et que le film de Renny Harlin compte parmi ses meilleurs.

Gabe Walker est un alpiniste, dans les rocheuses il est sauveteur, un jour il vient en aide à une amie à lui bloquer sur une montagne avec son ami et collègue Hal Tucker. Lors du sauvetage, cette dernière se détache en traversant entre les deux montagnes et tombe dans le vide. Après cet accident, Gabe quitte la région, car c’est trop difficile pour lui. Quelque part des malfrats, prévoient un gros coup, ils profitent d’un transfert d’argent en avion pour le voler, dans le coup il y a un ripou, seul bémol un agent du FBI les accompagne afin de surveiller le transfert à son arrivée. L’argent doit en réalité être transféré dans un autre avion, piloté par un autre malfrat, en apercevant l’avion l’agent du FBI comprend vite, qu’il s’agit d’un coup monté. Un des malfrats tire sur l’agent du FBI, une fois l’argent dans l’autre avion le dernier malfrat se fait tirer dessus par l’agent finalement encore en vie, il tire par la même occasion sur l’autre avion. Les valises tombent, dans les rocheuses l’avion lui s’écrase en plein milieu des montagnes. Cependant Gabe Walker revient au pays, après s’être absenter un certain temps, Jessie son amie et collègue lui demande de l’aide car un avion s’est écrasé dans les rocheuses il accepte. Il se rend sur les lieux, avec son ancien collègue Hal Tucker, quand ils trouvent les malfrats ils sont pris en otage. Le but des malfrats, c’est de retrouver ces mallettes perdues dans les montagnes, et comme Gabe et Hal connaissant les rocheuses ils doivent les aider. Lors de la localisation, de l’une des mallettes Gabe est laissé pour mort. Ce dernier en profite, pour prévenir Jessie qui le rejoint et tous les deux retrouvent les malfrats et les traquent afin de retrouver les mallettes avant eux afin de les piéger. Cliffhanger dispose comme tous les films de ce genre et de l’époque des méchants bien méchants, avec le chef un mec sans scrupules qui tue même ceux de son côté. La mise en scène est impeccable, et offre des paysages splendides. Le film vieilli plutôt bien, grâce à une réalisation soignée et pourtant Renny Harlin, forcément apprécier par beaucoup. Avec Stallone devant la caméra, c’est souvent divertissant et Harlin livre des scènes d’action efficace.

Sylvester Stallone signe le scénario du film avec Michael France, et ça reste largement correct. Le traitement des personnages est simple, ou le personnage de Gabe manque de profondeur, même s’il reste le personnage principal. Que soit Jessie ou Hal, eux aussi manque de profondeur. L’écriture se focalise vraiment sur, ces malfrats et après tout ce n’est pas plus mal. C’est assez simple, mais d’une efficacité redoutable les malfrats sont convaincants et puis voir Stallone les humilier c’est plutôt amusant. Car c’est un jeu de cache-cache, car les malfrats pensant Gabe mort au début il s’amuse avec eux, même après qu’ils ont découvert qu’il était encore en vie il s’amuse à les piéger. Si vous voulez voir Stallone empaler un vilain, Cliffhanger est le film vous faut car ça reste une scène mémorable. John Lightgow est un excellent méchant, qui se trouve être le chef, et Michael Rooker est surprenant ici, bien avant son rôle dans The Walking Dead. Cliffhanger reste une référence dans le genre, il évite assez bien les clichés du méchant habituels grâce à une écriture, plutôt soignée. Le film a plus de 20 ans, mais se laisse regarder avec plaisir.

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Adoration de Fabrice Du Welz

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Sortie 22 janvier 2020
Durée 1h 38min
Genre Thriller, Drame
De Fabrice Du Welz
Avec Thomas Gioria, Fantine Harduin, Benoît Poelvoorde, Laurent Lucas, Charlotte Vandermeerch, Peter Van de Begin…
Nationalités Belge, Français
Musique Vicent Cahay

 

L’amour rend aveugle…ou presque

 

Synopsis

Paul, un jeune garçon solitaire, rencontre Gloria, la nouvelle patiente de la clinique psychiatrique où travaille sa mère. Tombé amoureux fou de cette adolescente trouble et solaire, Paul va s’enfuir avec elle, loin du monde des adultes…

Le cinéaste Belge, Fabrice Du Welz, commence vraiment à se faire un nom, et c’est loin d’être un débutant pourtant. Cette année il signe Adoration, qui raconte une histoire d’amour entre deux adolescents son film précédent était un film sur le thème de la vengeance avec Message from The king, qui hélas pour ma part de m’a pas convaincu. Le film était certes intéressant, mais la narration n’était pas à mon goût mais le film n’était pas mauvais pour autant. Pour ce qui est du reste, de sa filmographie, je n’ai pas vu tous ses films mais il faudra que je rattrape tout ça avec des films tel que Calvaire ou encore Alléluia. Fabrice Du Welz, s’adonne à des styles différents à chacun de ses films l’horreur avec Calvaire, l’action avec Message from The King (encore qu’action, on pourrait plus dire thriller). Avec Adoration on est dans un drame, racontant l’histoire entre deux ados confrontés au monde extérieur, un film qui révèle deux jeunes comédiens talentueux dont Thomas Gioria révélé avec le film Jusqu’à la garde. La jeune Fantine Harduin, est incroyable. Fabrice Du Welz n’hésite pas à montrer, cette histoire d’amour destructrice ou un jeune garçon est prêt à tout, par amour. Un film intimiste ou Fabrice Du Welz, filme avec passion cette histoire.

Paul vit avec sa mère, il n’a pas de père sa mère travaille, dans un hôpital psychiatrique a quelque mètre de chez lui. Le jeune garçon, passe ses journées en pleine nature, il soigne même un oiseau, blessé et fait comme si ce dernier lui parlé. Un jeune garçon assez solitaire, avec une mère qui travaille peut-être trop. Un jour Gloria une jeune fille, débarque dans l’établissement, ou travaille sa mère elle semble avoir de sérieux problèmes, à son arrivée elle se débat violemment car elle refuse d’aller dans cet établissement. Elle s’échappe puis en courant elle tombe sur Paul, où quelque chose se passe pour lui il voit quelque chose en cette jeune fille. Puis cette dernière est rattrapée par ses parents, le lendemain la jeune fille prend la mauvaise habitude de fuir et elle va a la rencontre de Paul, qui est avec son oiseau. Il passe un moment ensemble, ou des liens se créés avant que cette dernière ne soit retrouvée par le personnel soignant. Au fil, de ces quelques jours les liens entre Paul et Gloria sont toujours plus fort, mais l’établissement est au courant des liens qu’ils ont créés, et la directrice convoque la mère de Paul et ce dernier. Elle informe qu’ils ne peuvent être amis, et que Gloria est imprévisible et peut-être dangereuse. Mais le jeune garçon, ayant des sentiments forts pour Gloria, n’en restera pas là. La nuit il entre dans la chambre de la jeune fille, quand elle n’est pas là. Il attend que cette dernière arrive, car elle s’est échappée, il dispose des clés de la chambre pour que Gloria soit libre. Quand elle revient, il se montre et elle est étonnée et ils quittent la chambre. Alors qu’ils s’échappent, ils tombent nez à nez, avec la directrice qui demande à Gloria de retourner dans sa chambre en se débattant avec cette dernière, elle la pousse la directrice tombe alors du haut des escaliers. Il est fort possible, que cette dernière soit décédée, Paul et Gloria fuient, et passe la nuit dans les bois. Gloria souhaite rejoindre, la Bretagne où elle veut rejoindre quelqu’un de sa famille, elle demande àPaul et ce dernier accepte. Ils entament alors un voyage, ou Paul, malgré l’amour qu’il porte à cette jeune fille, va se rendre compte qu’elle est bien plus déstabilisée qu’il ne le pensait. L’amour rend aveugle, ou presque Gloria est malade psychologiquement, on pense au début que son oncle la mit dans cet établissement pour se débrasser d’elle la faisant passer pour une folle. Mais elle a réellement des problèmes, et Paul ne se rend pas immédiatement compte des problèmes de la jeune fille. Elle commet des actes, graves et au fur et mesure Paul, ne sais plus comment géré tout ça il est prisonnier de cet amour destructeur. La mise en scène, offre des moments pleins de douceur, voire poétique entre ces deux jeunes gens face à l’inconnu. Ils font des rencontres, ou Gloria commet des actes irréparables que Paul ne peut contrôler. L’évolution que prend le voyage, au fil du temps devient pour le jeune garçon plus difficile. La réalisation s’intéresse que très peu aux adultes, ont les verras mais que très peu seulement quand ils recherchent les enfants au début. Car ce sont Paul et Gloria, leur histoire qui est vraiment mise en avant.

L’amour est évidemment, le thème principal aborder qui se trouve au coeur du film un scénario écrit Fabrice Du Welz, Vincent Tavier et Romain Protat. Un scénario qui aborde un amour, entre deux ados, un amour fort mais au final destructeur car partout ou passe Gloria elle commet des actes qui semble irréparable. Destructeur aussi parce que, Paul accepte tout de la jeune fille même après s’être rendu compte de ce qu’elle est, on y décèle aussi une forme de peur chez Paul. Cette peur peut-être, parce qu’elle peut lui faire mal et le détruire, mais c’est surtout ce comportement qu’elle a envers lui elle lui demande même de tuer une poule a un moment, pensant que cette dernière l’espionne et qui a était envoyé par son oncle. Il y a une scène avec Benoît Poelvoorde, aussi très intéressante ou il héberge les deux ados. Il interprète Hinkel, un homme au passé douloureux, où Thomas semble bien à ses côtés. L’écriture est bien maîtrisée, dans le développement des personnages mais aussi dans leur traitement, ainsi que cette évolution de cette histoire d’amour où Paul ne pourra se détacher. Thomas Gioria interprète Paul, Fantine Harduin joue Gloria, Laurent Lucas peu à l’écran joue l’oncle de Gloria l’acteur fétiche de Fabrice Du Welz, comédien que j’avais découvert dans la série Les revenants. Même s’il est peu à l’écran, Benoît Poelvoorde est exceptionnel qui tient un rôle très touchant. Adoration est une oeuvre, pleine de sensibilité où Fabrice Du Welz maîtrise sa mise en scène jusqu’au bout.

 

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In Time d’Andrew Niccol

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Sortie 23 novembre 2011
Durée 1h 41min
Genre Science fiction, Thriller
De Andrew Niccol
Avec Amanda Seyfried, Justin Timberlake, Cillian Murphy, Vincent Kartheiser, Johnny Galecki, Olivia Wilde, Matt Boomer…
Nationalité Américain
Musique Craig Armstrong

 

Chaque minutes compte

 

 

Synopsis

Bienvenue dans un monde où le temps a remplacé l’argent. Génétiquement modifiés, les hommes ne vieillissent plus après 25 ans. Mais à partir de cet âge, il faut « gagner » du temps pour rester en vie. Alors que les riches, jeunes et beaux pour l’éternité, accumulent le temps par dizaines d’années, les autres mendient, volent et empruntent les quelques heures qui leur permettront d’échapper à la mort. Un homme, accusé à tort de meurtre, prend la fuite avec une otage qui deviendra son alliée. Plus que jamais, chaque minute compte.

 

Andrew Niccol, aura signé dans sa carrière deux films importants Bienvenue à Gattaca et Lord of War. Dernier film en date, le film Anon pour Netflix avec Cive Owen et Amanda Syfried, actrice qu’il avait déjà dirigée dans In Time en 2011. Le réalisateur écrit également son film, ou il nous conduit dans un futur proche ou l’argent a était remplacer par le temps. Comme ça, cela fait peur et le concept est intéressant fallait y penser. Je ne pourrais pas juger, de toute la filmographie d’Andrew Niccol je n’ai pas ai vu tous ses films, mais Bienvenue a Gattaca est un film majeur dans sa carrière. Car c’est ce film, qui l’a vraiment propulsé, mais ça n’a jamais été vraiment un réalisateur reconnu, même après les quelques succès. In Time n’a pas été un échec, il fut bien reçu Amanda Seyfried et accompagné, par Justin Timberlake, qui laisse tomber la chansonnette pour se focaliser sur sa carrière d’acteur et ce déjà depuis un moment. En 2006 il avait joué dans le film Southland Tales, de Richard Kelly, mais aussi dans The Social Network de David Fincher ou encore Sexe entre amis. Dans des films, de tous genres où il a joué il a prouvé qu’il était doué et pouvait tout interpréter. Andrew Niccol avec In Time ne signe pas sa meilleure réalisation, mais il est important de se pencher sur son cas afin de savoir de quoi parle ce film.

Dans un futur proche, le temps a remplacé l’argent et on arrête de vieillir à 25 ans, ensuite il y a un compteur sur le bras qui indique le temps qu’il reste à vivre. Les pauvres vivent moins longtemps, car ils ont moins de temps et n’ont rien pour en gagner plus et le travail est mal payé. Puis les riches possèdent énormément de temps, qui pourrait permettre à des millions de gens de vivre plus longtemps. Un gang sévit à Los Angeles, il pique le temps des personnes qui en ont beaucoup. C’est dans un bar, que tout débute un homme possédant beaucoup de temps, est défié par le chef du gang et Will Salas un simple ouvrier décide de lui venir en aide et s’échappe avec lui. Les deux hommes se réfugient, dans un vieux bâtiment afin de se cacher du gang, tandis que Will s’est endormi l’homme donne tout son temps à Will. L’homme s’en va et se suicide, pour Will il est temps de partir et quitte la ville pour une zone destinée aux plus riches il joue au poker avec Philippe Weis un homme riche. Mais très vite, Will est accusé du meurtre d’Henry Hamilton, l’homme qui a donné son temps. Les agents du temps débarquent, pour arrêter Will, le chef Raymond Leon l’arrête et l’enferme dans le bureau. Ce dernier s’échappe, et prend en otage Sylvia Weis la fille de Philippe il quitte la zone avec elle pour L. A toujours poursuivi par Raymond Leon. Désormais Will va devoir se battre pour vivre, car Raymond lui a retiré un maximum de vie et il ne lui reste que très peu de temps a vivre. L’argent c’est du temps, et non l’inverse une fois les 25 ans atteint-on ne vieillit plus, on peut avoir 50 ans mais on garde le visage de ses 25 ans comme la mère de Will. Ce futur que propose Andrew Niccol, est très bien mise en scène et les idées sont très bonnes. Nos personnages évoluent dans un environnement, ou ils sont sans cesse poursuivis par les agents du temps, tandis que le gang du temps en a après eux. Sylvia devient aussi, une fugitive car elle se met du côté à Will surtout quand ils tombent amoureux l’un de l’autre. L’ambiance du film, est agréable ou l’on découvre un futur où seul le temps compte, et si l’argent est néfaste celle du temps l’est encore plus.

On saluera d’ailleurs, le scénario d‘Andrew Niccol, pour ce concept et le chemin qu’il emprunte parfois. Mais hélas il emprunte trop souvent, le chemin de la facilité et c’est dommage. Car en effet nos personnages évoluent dans un monde, qui veut leur peau et ne possède que très peu de temps pour vivre mais s’en sortent trop facilement à chacune des épreuves qu’ils traversent. Même si les idées sont présentes Andrew Niccol ne semble pas vouloir aller plus loin dans ce qu’il propose, en simplifiant les choses, ça pourrait même être considéré comme de la fainéantise. Quel dommage avec un tel potentiel, c’était parti pour développer bien plus tout ça. Même les personnages manque de profondeur, ils sont écrits au minimum ce qui est aussi regrettable. L’univers mise en scène, n’est pas mauvais bien au contraire, c’est même ce qui apporte beaucoup d’intérêt au récit. Dans cette écriture simple, on peut néanmoins voir que le réalisateur aborde les classes sociales, a sa manière les pauvres en galère de temps et les riches, qui accumulent le temps qu’ils veulent. Ce futur reste intéressant, de la façon dont il est abordé et se rapproche d’une certaine manière de l’époque on l’on vit, sauf que l’argent est notre moyen de vivre mais l’argent nous contrôle pour enrichir les riches. In Time est un film intelligent, bien plus qu’il n’y paraît son scénario fait défaut de nombreuses fois mais il reste un bon film dans le genre science-fiction.

Bande annonce

En mai sur Netflix

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Un mois de mai plutôt riche, avec des films de Truffaut mais aussi les Chaplin. Attendez-vous a voir débarquer, les plus grand titres du cinéma les jours qui viennent. Ce n’est pas tout puisque il y aura aussi le film Dune, de David Lynch et le film d’horreur Get Out. Du côté des séries la dernière saison de Gotham, sera disponible, ainsi que la deuxième saison de Dead to me. Même si cette fin de confinement touche a sa fin…ou pas il n’est jamais trop tard pour faire des découvertes.

 

 

 

Les Films et documentaires :

Si tu savais (le 1er mai)
Dune (le 1er mai)
The Half of It (le 1er mai)
All Day and a Night (le 1er mai)
Mrs Serial Killer (le 1er mai)
L’Opinion Publique (le 1er mai)
Le Cirque (le 1er mai)
Les Lumières de la Ville (le 1er mai)
Les Temps Modernes (le 1er mai)
Le Dictateur (le 1er mai)
La Ruée vers l’Or (le 1er mai)
Monsieur Verdoux (le 1er mai)
Le Feux de la Rampe (le 1er mai)
Un Roi à New-York (le 1er mai)
Get Out (le 5 mai)
18 cadeaux (le 8 mai)
Have a good Trip : un voyage psychédélique (le 11 mai)
The Wrong Missy (le 13 mai)
Je t’aime, imbécile ! (le 15 mai)
The Lovebirds (le 22 mai)
Je ne suis plus là (le 27 mai)

Les Séries :

Hollywood, saison 1 (le 1er mai)
Almost Happy, saison 1 (le 1er mai)
Into the Night, saison 1 (le 1er mai)
Working Moms, saison 4 (le 6 mai)
Valéria, saison 1 (le 8 mai)
Chico Bon Bon, saison 1 (le 8 mai)
Tables avec vue, saison 2 (le 8 mai)
The Eddy, saison 1 (le 8 mai)
Les Têtes vides, saison 2 (le 8 mai)
Dead to me, saison 2 (le 8 mai)
Procès médiatiques, saison 1 (le 11 mai)
Unbreakable Kimmy Schmidt : Kimmy vs. the Reverend, épisode interactif (le 12 mai)
Gotham, saison 5 (le 12 mai)
White Lines, saison 1 (le 15 mai)
She-Ra et les Princesses au pouvoir, saison 5 (le 15 mai)
Chichipatos, saison 1 (le 15 mai)
Quelle histoire !, saison 1 (le 22 mai)
Control Z, saison 1 (le 22 mai)
Dynastie, saison 3 (le 23 mai)
Space Force, saison 1 (le 29 mai)

Silent Hill de Christophe Gans

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Sortie 26 avril 2006
Durée 2h 07min
Genre Epouvante-horreur, Fantastique
De Christophe Gans
Avec Radha Mitchell, Sean Bean, Jodelle Ferland, Laurie Holden, Kim Coates, Deborah Kara Hunger…
Nationalités Français, Canadien
Musique Jeff Danna

 

Synopsis

De plus en plus souvent, la petite Sharon rêve d’une ville abandonnée, Silent Hill. Sa mère, Rose, décidée à comprendre l’étrange mal dont souffre son enfant, décide de l’accompagner sur place. Alors qu’elles pénètrent dans cet univers lugubre, Sharon disparaît. Rose se lance à sa poursuite, mais se rend vite compte que ce lieu étrange ne ressemble à rien de normal. Noyée dans le brouillard, peuplée d’étranges créatures, hantée par des ténèbres vivantes qui dévorent littéralement tout ce qu’elles touchent, cette dimension va peu à peu livrer ses terrifiants secrets…
Avec l’aide de Cybil, de la police locale, Rose se jette dans une quête éperdue pour arracher sa fille au monde de Silent Hill. D’indices en épreuves, elle va découvrir tout ce que Sharon risque et ce qu’elle représente dans une malédiction qui dépasse tout…

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Qui n’a pas tremblé en jouant à Silent Hill ? Sans doute le jeu-vidéo le plus effrayant qui soit. Eteignez toutes les lumières, et jouez-y seul, les frissons sont garantis, le jeu ,édité par Konami sortit son premier opus en 1999. Il vit le jour sur PS One, grâce au concepteur Keiichiro Toyama, c’est alors le début d’une saga horrifique qui cartonne. A la musique, on y retrouve Akira Yamaoka, qui est aussi le créateur du jeu, qui signe des scores qui s’harmonisent parfaitement avec le jeu de quoi doublé la frayeur. Le film de Christophe Gans se concentre surtout sur l’ambiance du jeu, en intégrant tout de même certains personnages du jeu, fan du jeu le réalisateur a mis toute son énergie. Même si certains ne trouveront pas leur compte, car peut être trop exigeant ,il s’agit pourtant de la meilleure adaptation de jeu-vidéo ,quand on voit toutes les mauvaises adaptations qui ont déjà été faite. Que vaut dans son ensemble Silent Hill ?

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Sharon décide d’emmener sa fille Rose à Silent Hill, car elle se lève la nuit et en fait des cauchemars , parle de la ville, en emmenant sa fille adoptive là- bas , elle pense trouver des réponses aux cauchemars de sa fille. En arrivant sur les lieux, Sharon a un accident, à son réveil sa fille a disparu, et le cauchemar ne fait que commencer. Silent Hill est une ville maudite, ayant connu dans le passé un terrible drame, où une grande partie de la population est décédée, seuls les derniers survivants vivent reclus dans une église, à l’abri des ténèbres. Quand la sirène sonne dans la ville, c’est le moment où les ténèbres surgissent de la ville et les pires créatures refont surface . Le changement de décors est hallucinant. Sharon fera face à des créatures cauchemardesques comme les infirmières sans visage, ou encore Pyramide rouge, une des créatures des plus connues de l’univers du jeu. Sharon sera accompagnée de Cybil Bennett, une femme flic qui a suivi Sharon, la soupçonnant d’avoir enlevé une enfant. Pour en revenir aux créatures, elles sont toutes assez fidèles au jeu, dont Pyramide rouge qui dispose d’un design très réussi. La scène où Sharon est confrontée à des sortes de bébé brûlant, hurlant de douleur, est une scène assez marquante du film. Christophe Gans gère sa mise en scène, en respectant l’ambiance du jeu.Le réalisateur parvient à nous immerger dans la ville avec les protagonistes, en réussissant à donner des frissons. Le film se concentre aussi sur Christopher Da Silva ,l’époux de Sharon qu’il recherche activement.Il découvrira de lourds secrets que cache la ville, et comprendra que sa femme et sa fille sont en danger. La scène finale du film est spectaculaire, avec quelques passages gores très bien fichus. La réalisation de Christophe Gans est plus qu’acceptable, car il s’agit de la meilleure adaptation de jeu-vidéo jamais faite jusqu’à aujourd’hui.

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Au scénario du film ,on retrouve Roger Avary et Christophe Gans, qui respectent l’univers du jeu…ou presque, car même si des éléments du jeu sont repris ,certains élément n’y sont pas, ce qui en fait une adaptation assez libre. Un traitement des personnages honorables, où le développement est plutôt intéressant, sur Sharon. Le film aborde avec intérêt, le fait d’être mère cette détermination à retrouver son enfant. La religion est aussi abordée, car on y découvre des fanatiques religieux qui se révèlent être une menace pour Rose et Cybil. Une religion confrontée, aux pires démons  quand les ténèbres tombent sur la ville. La religion dans le film, est pourtant plus néfaste, que les démons c’est ce que le film semble décrire en tout cas. Il y a beaucoup, de richesse dans l’écriture et l’univers du jeu, y est très bien retranscrit. Le passé d’Alessa, est terrifiant où celui-ci est révélé, dans un flash-back quand Rose descend dans les bas-fonds de la ville. C’est un travail remarquable, que livre Gans dans l’écriture on voit que c’est un passionné du jeu. C’est l’ambiance de la ville qui est surtout respectée, et on le ressent dès l’arrivée de Sharon dans la ville maudite. Le scénario ,reprenant les bases, est très bien écrit et on passe de très bons moments. Ce fut un défi à relever pour Christophe Gans ,qui adapte ici l’oeuvre d’Akira Yamaoka. Un défi plutôt réussi pour une adaptation de cette envergure. Au casting Radha Mitchell, qui joue bien ,mais sans faire dans l’extraordinaire, surtout quand on sait que pour le réalisateur, il était difficile de la diriger . On y retrouve aussi Sean Bean, dans le rôle du mari de Sharon …meurt-il dans ce rôle ? Vous verrez en le regardant. Si ce n’est déjà fait ! Silent Hill est l’adaptation de jeu vidéo ,à voir absolument, quant à sa suite qui n’est pas de notre Français Christophe Gans, et elle est à éviter.

Bande annonce

Fight Club: Un film coup de poing de David Fincher

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Sortie 10 novembre 1999
Durée 2h 19min
Genre Thriller, Drame
Date de reprise 15 mai 2019
De David Fincher
Avec Brad Pitt, Edward Norton, Helena Bonham Carter, Jared Leo, Meat Loaf, Zach Grenier…
Nationalités Allemand, Américain
Musique The Dust Brothers

 

Violence et anarchie

 

Synopsis

Le narrateur, sans identité précise, vit seul, travaille seul, dort seul, mange seul ses plateaux-repas pour une personne comme beaucoup d’autres personnes seules qui connaissent la misère humaine, morale et sexuelle. C’est pourquoi il va devenir membre du Fight club, un lieu clandestin ou il va pouvoir retrouver sa virilité, l’échange et la communication. Ce club est dirigé par Tyler Durden, une sorte d’anarchiste entre gourou et philosophe qui prêche l’amour de son prochain.

 !Attention Spoilers!

Difficile à croire et pourtant à sa sortie Fight Club, fut un véritable flop, et les critiques n’étaient pas tendres avec lui. C’est à la sortie du DVD, aller savoir pour quelle raison que le film est devenu culte, et adorer de tous les cinéphiles ou presque… Fight Club n’est pas qu’un film, où des gars se file que des coups de poings dans la gueule, si vous ne voulez que ça…allez voir ailleurs. Edward Norton et Brad Pitt sont les interprètes principaux, du film et David Fincher en tant que réalisateur adapte l’oeuvre de Chuck Palahniuk, et apparemment ce n’est pas tâche facile une adaptation de ce nom. David Fincher n’a pas toujours eu de la chance, dans sa carrière, comme son Alien 3, dont il ne veut même plus entendre parler. Fight Club flop à sa sortie, qui aujourd’hui est un film reconnu. Le film parle de Jack qui est un homme bossant, dans un bureau qui voyage de temps en temps, c’est un technicien de rappel de voitures défectueuses il est trentenaire et il est célibataire et vit dans un appartement, et souffre d’insomnie chronique. Il feuillette le catalogue IKEA, a la recherche du dernier mobilier même si n’en a nullement besoin, mais c’est plus une envie de consommer. C’est d’ailleurs aussi justement là, que le film veut en venir. C’est lors d’un vol, pour son travail, qu’il fait la rencontre de Tyler Durden un fabricant de savon assez excentrique. Les deux hommes deviennent amis, puis un jour Tyler demande à Jack de le frapper c’est ce soir-là que le Fight Club naît. Il est rejoints par des hommes avides de violence c’est un besoin, Tyler et Jack organisent alors des combats clandestins, dans le sous-sol d’un bar. Un soir l’appartement de Jack brûle, Tyler lui propose de loger chez lui dans une vieille maison pourrie. Les combats se succèdent tous les soirs, et le Fight Club est rejoint par de plus en plus d’hommes.

Avant sa rencontre avec Tyler, Jack participer à des soirées de thérapie en tous genres, comme le cancer même si n’en était pas atteint . Lors de l’une de ces thérapies, il fait la rencontre de Marla Singer qui comme lui fait ça pour remplir sa misérable vie. Jack lui reproche de lui piquer, les thérapies auxquelles il participe il n’apprécie guère cette femme mais on sent bien qu’il y a une certaine attirance. Puis quand le Fight Club apparu, fondé par lui et Tyler, il abandonna les thérapies. Tyler fit la rencontre de Marla, par téléphone car Jack n’avait pas raccroché le combiné et ils se mirent à coucher ensemble ce que Jack n’appréciait guère, car il voyait au matin Marla déambuler. Le personnage de Tyler Durden, est un anarchiste qui fonde le projet chaos avec les hommes, qui ont rejoint le Fight Club leur but détruire le système, les banques, les assurances, la société de consommation. Tyler Durden veut mettre fin à tout ça, il sait même fabriquer des bombes avec du savon. La société de consommation, est visée dans le film c’est ce qui est le principalement visé d’ailleurs. Acheter des choses, dont l’ont n’a pas besoin ce besoin d’acheter des grosses voitures ce genre de choses Jack lui et l’opposé de Tyler c’est un consommateur qui a besoin des dernières choses on le voit à son appartement qu’il décrit au début du film. Tyler sort à un moment « la pub nous fait courir après des voitures et des fringues, on fait des boulots qu’on déteste pour se payer des merdes qui nous servent à rien ! » et Tyler veut se battre contre tout ça. C’est un film aussi, qui se concentre sur la psychologie du personnage de Jack, et en regardant correctement le film on voit que Tyler a toujours été là avant sa rencontre avec Jack. Il suffira de voir la fin du film, pour apprendre que finalement Jack est Tyler Durden, et que le pauvre gars est schizophrène il s’est créé le personnage de Tyler qui est son opposé. C’est surtout à partir de là, qu’on voit toute l’étendue de l’état psychologique de Jack et que ce dernier a des problèmes. Car c’est lui qui a mené, le projet chaos, qui a pour but de détruire les magasins ou bien des édifices, des opérations qui deviennent incontrôlables. Le gros coup que prépare Tyler, et de faire sauté tous les immeubles qui hébergent des sociétés financières pour un final explosif et mettre fin à ce système qu’il déteste.

David Fincher est toujours pointilleux, en ce qui concerne l’aspect technique de ses films et Fight Club en fait partie. D’ailleurs le générique, n,est pas mal et assez original, accompagné par la musique de The Dust Brothers. Générique qui débute par ce qui ressemble aux terminaisons nerveuses du cerveau à toute vitesse, pour terminer sur le canon du flingue que tiens Tyler. Générique qui donne déjà le ton du film, car le film s’intéresse à l’esprit humain, on le découvre à la fin surtout quand on s’aperçoit que Jack est Tyler Durden. Quand l’on regarde plusieurs fois le film, des éléments nous viennent plus facilement pour déceler la schizophrénie de Jack, plus facile parce qu’on sait ce qu’il est . Le film dispose d’images slubiminales, comme Tyler qu’on voit à plusieurs reprises avant que Jack ne le rencontre des images, qui veulent dire que ce dernier n’est pas très loin dans son esprit prés à surgir. La mise en scène, de David Fincher est exemplaire c’est passionnant de voir comment Fincher filme le récit. Comme tous ses films, le réalisateur a une attention particulière pour l’aspect technique, c’est ce qui rend ses films si intéressants aussi. On doit le scénario à Jim Uhls, adaptant l’oeuvre de Chuck Palahniuk le personnage de Tyler Durden dispose d’un traitement très intéressant, qui est présent, au final dès le début du film, il est l’opposé de Jack ou le narrateur si vous préférez le nommer ainsi. Le Fight Club n’est qu’une toile de fond, car le film traite plus de la société de consommation et de ce système que ne supporte pas Tyler anarchiste et gourou. C’est pour cette raison, que ce dernier baptise le projet chaos avec les membres du fight club, pour détruire le système. Le final du film, reste une scène emblématique du cinéma qui symbolise la victoire du projet de Tyler accompagnée, par Where is my mind des Pixies. Brad Pitt est exceptionnel, dans le rôle de Tyler Durden, Edward Norton aussi livre une prestation incroyable. Helena Bonham Carter, dans le rôle de Marla livre sans doute l’un de ses meilleurs rôle, également Jared Leto, dans un petit rôle mais qui se remarque quand même. Il dirigera le comédien plus tard, dans Panic Room, dans un rôle plus important au côté de Jodie Foster. Toujours est-il, que Fight Club est considéré comme un de ces films majeur de sa carrière, mais aussi plus apprécier alors que ce dernier était un flop à sa sortie, et que la sortie DVD l’a rendu culte. Un grand film, même son meilleur d’un point de vue personnel.

 

Bande annonce

Extraction de Sam Hargrave

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Sortie 24 avril 2020 sur Netflix
Durée 1h 56min
Genre Action, Thriller
De Sam Hargrave
Avec Chris Hemsworth, Rudhraksh Jaiswal, Randeep Hooda, Golshifteh Farahani,David Harbour, Chris Jai Alex…
Nationalité Américain
Musique Alex Belcher et Henry Jackman

 

Quand Chris Hemworth joue les mercenaires…

 

Synopsis

Tyler Rake est un mercenaire intrépide qui travaille dans l’ombre. Alors qu’il n’a plus rien à perdre, il est chargé par un puissant caïd mafieux, pour l’heure incarcéré, de sauver son fils qui a été enlevé. Mais dans le milieu glauque de la pègre, où se côtoient marchands d’armes et narcotrafiquants, la mission ultra-périlleuse de Rake frôle l’impossible. Et la vie du mercenaire et du jeune garçon risque d’en être bouleversée à jamais…

 

Le cascadeur Sam Hargrave, se met à la réalisation et pour une première fois c’est plutôt pas mal. Pour un novice, comme lui il faut dire, qu’il gère. Car en plus d’être cascadeur il est coordinateur des cascades, mais aussi se voit offrir des petits rôles dans des films. Il a beaucoup travaillé avec les frères Russo, sur des films comme Captain America: Civil War, ou encore Avengers: Endgame. Pour Extraction, Sam Hargrave, travail encore avec les frères Russo, et ils officient en tant que producteur, et un des frères Joe Russo est au scénario. Un cascadeur qui se met à la réalisation, ont ne peut-être que peu confiant, et pourtant la réalisation est plutôt propre. C’est Chris Hemworth, l’interprète de Thor qui se voit offrir le rôle principal du film dans le rôle d’un mercenaire. Il travaille lui aussi une fois de plus aux côtés des frères Russo, mais là il est loin de son rôle du dieu du tonnerre. Extraction est un pur film d’action, qui excelle dans le genre qu’il propose.

Tyler Rake est un mercenaire, opérant dans des missions périlleuses quand sa collègue Nik Khan lui demande s’il voudrait bien accepter une nouvelle mission très périlleuse. Ce dernier n’ayant plus rien à perdre, accepte cette nouvelle mission. Lui qui a perdu son fils, ne s’en est jamais remis donc mourir ne lui fait pas peur. Sa mission consiste à libérer le fils d’un puissant cartel, enlevé par un des ennemis de ce dernier qui se trouve être aussi un puissant cartel du nom d’Amir Asif. Tyler Rake s’envole pour le Bangladesh, là où a lieu la mission pendant ce temps l’homme dont le fils a été enlevé charge un de ses hommes Saju de récupérer son fils, si ce dernier échoue il exécutera sa famille. Donc Saju et Tyler sont à la recherche d’Ovi le fils du cartel. Tyler avec l’aide de son équipe trouve la trace des hommes d’Amir qui détiennent le jeune garçon, Tyler les tue tous et fuit avec le jeune garçon. Sa mission est désormais de le protégé, ayant perdu son fils pour lui c’est une priorité. Dans le même temps il affronte Saju, qui a pour mission de récupérer Ovi également. Le jeune garçon, au fil du temps s’attache à Tyler il trouve auprès de lui un ami prêt a tout pour le sauver. Ne chercher du grand cinéma, en regardant Extraction car ce n’est pas le cas, c’est un film d’action bien bourrin et violent gun-fight, coup de couteau tout est permis. Sam Hargrave cascadeur a l’origine, livre une mise en scène plutôt réussi avec un plan-séquence bourré d’action, lors d’une séquence entre Tyler et Saju. Pour une première réalisation Sam Hargrave maîtrise sa caméra, les scènes d’action sont lisibles et fluide et c’est agréable à regarder. C’est un divertissement honnête, ou l’on ne s’ennuie pas une seconde.

Joe Russo est à l’écriture du scénario, sans son frère. Avec un Russo a l’écriture, il ne faut pas s’attendre à du grand art toujours est-il que c’est lui qui s’occupe de ça. C’est une écriture très simple, sur un mercenaire qui a pour but de sauver le fils d’un puissant cartel. Le traitement des personnages, est assez simpliste aussi, même en ce qui concerne Tyler Rake dont le fils est mort d’un lymphome. L’histoire des cartels, est aussi peut développer, c’est surtout un prétexte pour ramener tout ça a l’action. Chris Hemworth livre une bonne prestation dans le rôle de Tyler Rake, il est étonnant de voir Golshifteh Farahani, dans ce genre de film qui joue une collègue à Tyler. Aussi a l’écran David Harbour, qui est censé aider Tyler à protéger le gamin. Ce n’est certes pas une grande écriture, mais la réalisation quant à elle est vraiment captivante et livre des scènes divertissantes.

 

Bande annonce

Dossier cinéma: Prometheus/Alien Covenant: Les mal-aimés de Ridley Scott

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Ridley Scott est peut-être bien l’un des réalisateurs les plus détestés .Elle est loin cette époque où tout le monde le félicitait pour son Gladiator et j’en passe. Puis il y a eu Prometheus, un film prequel d’Alien , le huitième passager son film culte, avec comme projet d’en faire une trilogie. Puis cinq ans plus tard, il sort Alien Covenant la suite de Prometheus, qui se fit vomir dessus encore plus que son prédécesseur. On l’accuse d’avoir « court-circuité » l’Alien 5 qu’avait comme projet Neill Blomkamp, parce que c’était un vieux con sénile. Toujours est-il que Ridley Scott, a repris la franchise en main pour faire sa trilogie, et cela ne plaît pas à beaucoup de monde. Ce qui est sûr, c’est qu’il est peu probable qu’un troisième opus voit le jour vu l’échec de Covenant, mais aussi vu que Disney a racheté la Fox , mais ça beaucoup en seront ravis. Les films de Ridley Scott, ne sont pas si mauvais qu’on pourrait le croire pourtant. Notre point de vue, dans ce dossier.

Ridley Scott sur le tournage

Entre les deux Seul sur Mars

Après les critiques  négatives, sur Prometheus, Ridley Scott n’enchaîna pas immédiatement sur la suite, il réalisa Seul sur Mars avec Matt Damon. Le film marcha très bien, et le public du moins une partie lui pardonna Prometheus. Seul sur Mars, c’était un gars bloqué sur Mars, qui faisait pousser des patates. Alors oui c’était bien, mais pas non plus folichon mais le public a aimé. Même avant Prometheus, certains de ses films étaient mal reçus par le public. Le but de seul sur Mars, était-ce une tentative pour gagner à nouveau la confiance de son public? peut-être bien. Il s’est dit alors que si lui on lui avait pardonné, il pouvait faire la suite de Prometheus. Mais Seul sur Mars ce n’était pas suffisant aussi pour gagner à nouveau la confiance, certains de ses fans n’ont pas apprécié ce film. Mais de toute façon il fallait une suite, à Prometheus parce qu’on avait des questions sans réponses. Alien Covenant pointa son nez en avril 2017, déjà trois ans et beaucoup de monde lui en veut encore pour cette suite encore plus détestée que Prometheus

Papy Scott et l’ingénieur

A bord du Prometheus

En 2012 c’est la sortie de Prometheus, la bande-annonce est prometteuse et le secret a bien été gardé sur ce que le film raconte vraiment. On s’en doutait bien qu’il s’agissait d’un film sur l’univers d’Alien, mais le public ne l’imaginait pas ainsi, mais… comment alors? Nous suivons un vaisseau le Prometheus dont la destination est inconnue, et qui à bord transporte 17 passagers. En réalité tout ce beau monde, va sur une planète après qu’ils aient reçu une invitation de créature découverte dans une grotte en Écosse. Invité par qui? Par nos créateurs, les ingénieurs oui car on a était créé par accident. Mais comme ils ne nous aiment pas, ils veulent nous tuer mais cela est une autre histoire. Donc ils se posent sur cette planète, après avoir traversé une tempête de tous les diables et devant eux se tient une sorte de pyramide et donc ils enfilent leurs combinaisons, et ils vont là-bas avec des véhicules. Elizabeth Shaw et Charlie Holloway, dirige les opérations, car ce sont eux qui ont fait la découverte en Écosse. À l’intérieur de cette pyramide, qui en réalité est loin d’en être une » Charlie « découvre que l’air est respirable et retire son casque . Donc il retire son casque et le public n’a pas aimé ça… ouh lala non!. Même si ce dernier a rapidement vérifié avant, et que c’était ok  mais bon comme il faut trouver le plus de défauts possible on commence avec ça. Vous, vous doutez bien que cette planète n’est pas un coin tranquille, enfin du moins l’endroit précis où ils sont …n’est pas sans danger et que le pire et à venir.

Quand la menace arrive

David l’androïde accompagne l’expédition, qui arrive facilement à ouvrir la grande porte qui conduit dans ce qui ressemble à un temple. il y a des fresques sur les murs, et au sol il y a ce qui ressemble à de grands vases, contenant une substance qui semble vivante. David semble d’ailleurs intéressé par cette chose .C’est dans ce qu’on pourra aussi appeler une galerie, qu’on remarque une incohérence sur le mur. En effet il y a une fresque qui semble représenter un xénomorphe, alors que ces derniers n’existent pas encore. Encore que cela puisse être une fresque, faite par les ingénieurs qui prédisent le futur , mais c’est peu probable. Quoi qu’il en soit, on est déjà imprégné par l’ambiance du film. Les premières minutes sont d’ailleurs le plus réussies, durant leur escapade David ramènera un des vases contenant la substance , on ne sait pas trop dans quel but. Elizabeth et sa collègue ramènent une tête au vaisseau, afin de pouvoir l’étudier cette dernière était coincé dans la porte de cette galerie. Cette tête appartenait à un de ces ingénieurs qui apparemment est recouverte par un casque, quant à David lui il est fasciné par cette substance et voudrait bien en faire quelque chose, comme la tester sur Charlie le mec d’Elizabeth. C’est donc une sorte d’expérience, et puis comme David à un mauvais fond finalement faut faire ça sur un humain, et puis il n’ y a que ça à bord. Donc il verse une goutte dans le verre de Charlie, et n’y voit que du feu. Ce n’est que le lendemain au réveil, après avoir passé une nuit torride avec sa fiancée, que les effets se feront ressentir. Il aperçoit dans son oeil quelque chose qui semble vivant, puis alors qu’ils partent encore en expédition dans la pyramide, il se sent de plus en plus mal. Durant la nuit le Prometheus perdit contact, avec deux collègues restés dans la pyramide car bloqués à cause d’une violente tempête. Un sur les deux est retrouvé , car en effet, ils ont été attaqués par une créature qui a évolué ,provenant de cette substance et un d’eux a été tué… mais l’autre a disparu.

La fine équipe

 

Ce qu’il faudra retenir

Scéne prologue disponible sur Youtube où l’on découvre ce qui se passe, après Prometheus.

La scène de l’opération est saisissante, où Elizabeth se fait extraire une bestiole de son ventre car cette dernière était enceinte d’un monstre, à cause de son copain contaminé par ce potagène qu’à versé David dans le verre de Charlie. Le crash du vaisseau des ingénieurs est aussi impressionnante, même si on se demande pourquoi Elizabeth et Vickers ne bifurquent pas sur les côtés pour y échapper. La collision entre le vaisseau des ingénieurs et le prometheus est impressionnante, et offre un spectacle fantastique. La scène d’ouverture offre un visuel des plus beaux, sur un des ingénieurs buvant une substance, puis se désintégrant après l’avoir bu .Cette scène où il meurt et très bien détaillée car elle montre ses gènes se désintégrant. En tombant dans l’eau on comprend ainsi que c’est de cette manière, que nous avons été crées. L’attaque des deux types bloqués, reste mémorable car c’est là que la terreur s’installe vraiment. Ce qu’il faudra retenir de Prometheus c’est son visuel, car la photographie est vraiment un des points forts du film. C’est un film qui s’intéresse à la création aussi, qu’elle soit de créature ou bien humaine. Les erreurs subsistent tout de même, comme dit déjà ..cette fameuse fresque puis cette dernière scène, où l’on voit la naissance de ce qui ressemble à un xénomorphe qu’on ne verra même pas dans la suite. Cette scène est maladroite, pour Ridley Scott c’était sans doute pour l’hommage , mais ça n’en valait pas la peine même si la scène est plutôt sympathique. Car il faut savoir reconnaître les défauts du film même, si on l’aime et on y décèle des incohérences qui auraient pu être évitées.

 

Ceci n’est pas un crash test

 

Et au final…

Je me sens pas bien

Damon Lindelof et Jon Spaihts sont a l’écriture. C’est d’ailleurs surtout de Lindelof que viennent la plupart des maladresses, mais pas seulement car les autres y sont pour quelque chose. Ce qui paraît bizarre, c’est que Ridley Scott fabrique des incohérences sur son univers. Cependant la menace n’est plus le xénomorphe dans Prometheus, cette menace se dessine au fur et à mesure, et c’est le personnage de David. Donc ce n’est pas du recyclage, que nous servent les scénaristes. Les idées ne sont pas toujours bonnes, mais les intentions sont bonnes. Difficile de savoir qui est réellement la menace au début, même si on a des doutes. Dans Alien covenant nous saurons définitivement où David, veut en venir seulement Prometheus présente cette nouvelle menace discrètement. C’est le traitement des personnages qui fut aussi très critiqué, pas David car c’est le plus réussi , mais les autres, et puis le fait que Weyland soit vivant et caché dans le vaisseau pendant tout ce temps. Les décisions des personnages sont critiquées, mais après dans les survivals même les plus cultes , les personnages prennent des décisions ridicules, où ils ont un comportement stupide ,sinon le film ne serait pas intéressant. Mais certains comportements sont vraiment trop stupides, l’écriture se concentre principalement sur Elizabeth et David , sinon il y a peu de développement sur les autres personnages. Au final le scénario se concentre, sur l’univers et livre de bonnes surprises…mais aussi de mauvaises pour certains

Vilain, pas beau

Et les réponses?

Le créateur et sa création

Quelle frustration pour beaucoup, de ne pas avoir eu toutes les réponses dans Prometheus incapable de comprendre qu’avec ce film Ridley Scott lançait une trilogie. Donc il est normal, que peu de réponses ne soient données, il suffira d’attendre Alien Covenant, ou le réalisateur ne donnera pas toutes les réponses mais quelques unes quand même. Il évitera aussi de répondre aux questions, qui semblent l’embêter. Alien Covenant fut critiqué avant sa sortie, au vu des premières photos ou images dans la bande-annonce, on lui reprochait d’être un remake du premier ce qui est faux. Plus détestée que son prédécesseur, cette suite scandalise les fans mais pas que. Ridley Scott surprend avec sa scène d’ouverture, mettant en scène David et Peter Weyland plus jeune que dans Prometheus. Une discussion a lieu entre David et son créateur, dans une grande pièce blanche c’est une scène très intéressante et certainement celle qui porte le plus d’intérêt. Tout d’abord parce qu’au premier regard, on ne dirait pas qu’il s’agit d’un film Alien ou d’un blockbuster c’est plutôt intimiste. Avec cette scène on se rend compte alors, que David sera vraiment le personnage central de cette suite. Même le générique est présent dans cette scène, le titre lui sera révélé à la fin de la scène rendant hommage au premier Alien. Dans cette scène on voit que Peter Weyland, est en quête de vérité sur la création de l’être humain et cela le fascine, il a créé David à sa façon pour se prouver quelque chose peut-être…

A bord du Covenant

L’histoire se situe dix ans après la disparition du Prometheus vaisseau d’expédition.Nous suivons ici un nouvel équipage, composé d’une quinzaine de membres d’équipage transportant 2000 colons en hibernation et 1 140 embryons humains. À bord également Walter androïde même modèle que David, car en effet ce dernier a le même visage , mais il est plus évolué. Ce nouveau vaisseau le covenant est beaucoup plus grand, que le prometheus et transporte à son bord des vaisseaux plus petits. La mission du covenant est de se rendre sur la planète Origae-6, une planète qui d’après des études est habitable pour l’homme. Ces embryons et colons servent à peupler cette planète, mais une violente éruption solaire endommage le vaisseau, Walter est alors contraint de réveiller les passagers en phase de sommeil ce réveil brutal et inattendu, ne leur fait pas du bien. Le capitaine du covenant meurt brûlé, dans son caisson sous les yeux de sa petite amie, l’heure à présent est a la réparation du vaisseau. C’est lors de cette réparation que l’équipage capte un signal provenant d’une planète, pas très loin il faudra environ quelques jours pour y parvenir et sept ans pour aller sur Origae-6, ce qui obligerait l’équipage a retourner en sommeil. Pour Daniels il est hors de question de se rendre sur cette planète, qui n’a pas été étudiée, mais le nouveau capitaine Oram ne se sent pas prêt à faire sept ans de trajet. Tous se mettent d’accord, sur la destination même si Daniels n’est pas vraiment en accord avec cette décision . Seuls quelques membres partent sur cette planète en reconnaissance, à bord d’un vaisseau plus petit. Comme cette planète semble habitable , ils y débarquent sans casque, ce qui semble imprudent tout de même. L’air est respirable, ou semble l’être en tout cas, il y a même du blé que seul quelqu’un a pu le semer. Ils se séparent en plusieurs groupes afin d’explorer au mieux les moindres recoins, ils tombent sur un gigantesque vaisseau où l’on apprend de quoi il s’agit plus tard, même si on le sait déjà. Lors de cette exploration en marchant sur »quelque chose », l’un des membres libère quelque chose qui va dans l’air, et se glisse dans son oreille le contaminant. Tandis qu’un autre s’approche trop près, et la même chose rentre par ses narines. Il ne leur faudra pas longtemps, pour ressentir des symptômes, où ils ne se sentent pas en grande forme. L’un est conduit rapidement en quarantaine, il est pris de secousses, puis la panique monte rapidement lorsque la colonne vertébrale de ce dernier se déchire laissant apparaître une créature. Cette créature est rapide et très agressive, puis l’autre contaminé se retrouve dans le même cas que lui, où une créature se libère de lui. Tout de suite la créature s’attaque rapidement à l’équipage, en tuant certains, entre-temps . Le vaisseau a explosé quand l’un des membres a voulu se défendre contre cette créature appelée « Néomorphe ». Intervient au loin un personnage, qui fait fuir le monstre et il demande qu’on le suive, ils traversent tous un endroit bien glauque puis pénètrent, dans un sanctuaire. Ce personnage n’est autre que David, survivant du prometheus avec des cheveux longs… Bon OK cela fait dix ans, mais un androïde qui a des cheveux qui poussent , c’est un peu gros non? Même si c’est pour montrer, que le temps a passé. Bon on fera abstraction de ça, David donc se présente mais on ne saura pas tout, du moins pas immédiatement.

Gentil bouge pas!

David le créateur 

Le génocide de David

David est un créateur, pour le besoin de ses expériences . Il a tué Elizabeth Shaw qui était l’une des survivantes du prometheus. On voit rapidement ce qui reste de son corps ,sujet aux expériences que mène David,(parce qu’au début on ne sait pas comment David va agir avec ces nouveaux arrivants) on sait qu’il est le mal mais eux ne s’en doutent pas au début. Le face à face entre David et Walter est intéressant, avec la scène de la flûte assez symbolique , puisqu’elle représente un face à face du bien contre le mal. Même si à ce moment-là, Walter ignore que David est mauvais. Dans une scène David se retrouve face au néomorphe, qui vient de tuer, une des membres du covenant . Il est fasciné par cette dernière, elle ne l’agresse pas, car il a créé cette chose, mais Oram l’exécute et David lui crie dessus, en colère. C’est après ça qu’il conduit Oram, dans une sorte de caverne où l’on découvre des oeufs contenant des faces-huggers, quand Oram se penche sur l’un des oeufs un face-hugger s’agrippe à son visage. À son réveil, David est près de lui, puis une créature, lui éclate l’abdomen. Voilà comment furent crées les xénomorphes, c’est une création de David, après des années d’expérience il a créé le mal. Dans une des salles, de ce sanctuaire on découvre les plans de ses expériences. La planète où se trouvent les passagers du covenant et celle des ingénieurs, et le grand vaisseau,et celui qui a permis à David et Elizabeth de s’échapper de l’autre planète dans Prometheus. Une incohérence visible dans le film précédent, puisque le vaisseau étant détruit après sa collision avec le prometheus avec quel vaisseau se sont-ils échappés? Toujours est-il que les ingénieurs sont morts, et que le coupable n’est autre que David qui a provoqué un génocide en arrivant sur la planète, libérant du vaisseau tous les vases contenant cette substance, qui est une arme en réalité, destinée a tuer au début les habitants de la terre. Quand on sait tout ça, le film prend de l’importance car on découvre que David est un créateur une sorte de Dieu, puisqu’il a décimé toute une population, il a créé la vie et la mort a sa façon. Mais c’est aussi le mal, qui fera face au bien qui est Walter. La scène du génocide est puissante, car elle démontre ce qu’est réellement David et le pouvoir qu’il a , celui du mal. On voit que Walter est son opposé quand celui-ci se soucit de Daniels, et lui sauvera la vie. Un des deux mourra, mais lequel? Dans Alien covenant, les symboliques sont plus nombreuses, on voit que Ridley Scott s’intéresse à tout ça. Le xénomorphe est présent dans le film, mais n’a que peu d’importance, il est assez mal fait , tout en CGI et le rendu n’est pas vraiment génial. La scène de la douche est réussie, et rend hommage au cinéma de genre et c’est un point fort du film , ce genre d’hommage. Quant à la scène finale, même si on s’en doutait un peu ,on espérait que Walter soit en vie, du coup cela fait twist sympa. On sait que David, va pouvoir mener son projet. Une suite était donc envisagée, mais avec le rachat de la Fox par Disney et l’échec du film, rien n’est moins sûr. Pourtant le scénario est écrit, mais ce dernier restera peut-être pour toujours dans un tiroir .

Prometheus a ses défauts, tout comme Alien Covenant, dont ce dernier a subi des critiques avant sa sortie ce, qui ne l’a pas aidé. Un potentiel exploité, mais parfois maladroitement, avec des incohérences et c’est dommage. Mais il apporte de la nouveauté, en faisait de David une menace, car au final c’est lui le créateur des xénomorphes et le troisième film devait déboucher logiquement sur Alien le huitième passager (du moins la fin du film), pour faire le lien. Ou Ridley Scott apporte de la nouveauté, ce sont dans les néomorphes des créatures plus rapides et très agressives , et leur naissance est différente. Ridley Scott ne développe pas assez les néomorphes, mais toujours est-il qu’il est intéressant de les voir. Quand on réclame de la nouveauté, et que Ridley Scott le fait , on lynche encore , le film est peut-être maladroit mais au moins l’ambition est là. Peut-on dire la même chose de certaines franchises que je citerai pas, et dont là , personne ne dit rien , alors qu’il s’agit de recyclage. Ces deux films, seront lynchés encore de nombreuses années, et les débats les concernant seront toujours les mêmes, mais ça c’est autre chose. La saga Alien aura toujours connu des hauts et des bas, et Prometheus et Alien Covenant seront dans les bas hélas. Et vous appréciez-vous, ces deux films? Vous avez la parole.

Prometheus et Alien Covenant par Nicolas

Parler des deux derniers films de la saga Alien peut paraître compliqué, en effet, Prometheus et Alien Covenant, tous deux réalisés par Ridley Scott, réalisateur du premier Alien, sont devenus des cas de débats houleux dès leurs sorties . Avec ces deux films, la saga prend un tournant qui ne plaît pas à tout le monde, qui s’avère plus personnelle.
Scott propose la prolongation d’un mythe qui lui est propre et ne pourras pas finalement susciter l’approbation générale tant celle-ci s’avère radicale.

Dans un premier temps, il faut prendre en compte la difficulté de continuer une histoire aussi mystérieuse et dense que celle développée par les précédents opus de la saga. En effet, continuer une histoire est un exercice difficile surtout lorsque la manière de percevoir le cinéma a particulièrement changée de nos jours. En effet, le spectateur aura tendance à s’arrêter sur une supposée cohérence scénaristique propre aux sagas. Ce constat est dans la logique de ce qui fonctionne en terme de cinéma de nos jours. L’apparition de multiples sagas construites avec une architecture scénaristique propre aux série aura conditionné le spectateur à voir les sagas comme des ensembles compactes plutôt qu’une multitude de films déférents et marqués par l’approche de leurs auteurs.
Ce qui est le cas de la saga Alien, puisque chacun des films qui la compose est doté de la vision du réalisateur.

Alien est une saga qui baigne dans un univers Lovecraftien (qui provient des écrits de l’auteur américain H.P Lovecraft) amplifiée par le style du peintre H.R Giger.
Cet univers est indéniablement présent dans les derniers films de la saga. En effet, Prometheus et Alien Covenant sont deux versions, comme ce fut le cas avec le premier film de la saga Alien, du livre de Lovecraft intitulé Les Montagnes Hallucinées, le déroulement des deux films rappel en effet le cheminement des scientifiques dans une étrange ruine qui dépasse le champ des possibles.
C’est ce premier élément qui me pousse à apprécier ces deux films, la part de mystère présente dans Prometheus fonctionne tout autant que pour celle de sa suite. Prometheus repose sur l’idée que le fait de chercher à connaître ses origines peut être néfaste , Alien Covenant démontre que créer est un pouvoir digne d’un Dieu.
En vérité, le personnage de David l’androïde est la clé de cette saga, il s’avère être la véritable incarnation de Giger et même de Ridley Scott qui s’empare et de la saga et en questionne son rapport.

Dans Alien Covenant , David cherche simplement à créer.
Il ne s’impose pas de barrière morale, David commettra un génocide pour imposer sa créativité dans une superbe scène apocalyptique et Pompéienne. Il massacrera les faux Dieux pour en devenir un.
Dans Prometheus, David possède la froideur d’un scientifique, mais dans Alien Covenant, il possède davantage le panache d’un artiste. David s’apparente finalement à Roy Batty dans Blade Runner.
Ces deux personnages sont des répliques de l’homme qui cherchent à exister et créer. Roy Batty récite un poème alors qu’il est en train de mourir, David donne naissance à l’Alien par l’intermédiaire d’une arme de destruction massive.
Scott montre des êtres qui s’affranchissent de leur condition d’esclave. Élément que l’on retrouve souvent dans son cinéma composé d’êtres qui fuient l’enfer pour vivre comme le personnage de Maximus dans Gladiator qui profitera de sa condition pour se venger et mourir en héros romantique.

Scott insuffle des éléments de raisonnement qui proviennent du système de pensée développé par le philosophe Friedrich Nietzsche. En effet, pour ce dernier, l’être humain doit créer, devenir un artiste pour accéder à l’état de Surhomme. Et c’est d’ailleurs assez cynique de constater que ceux qui y accèdent sont des machines, des répliques de l’être humain. D’une certaine manière, ces êtres froid se reconnectent avec l’essence même de l’humain.

Le fait que les personnages humains soient purement fonctionnels et aient des comportements qui peuvent paraître absurdes voir puérils est volontaire car s’inscrit dans l’optique d’humaniser des créatures artificielles face à des personnages humains qui deviennent de plus en plus des machines aliénés par la volonté d’atteindre Dieu et dominés par leurs machines.
Ainsi deux scientifiques se perdront dans les souterrains de la base abandonnée des Ingénieurs malgré l’utilisation de cartographieurs robotiques.

Le parti pris de Scott est de nous proposer deux films profondément misanthropes. Une obsession déjà présente dans le cinéma du réalisateur.
Prometheus est un film qui s’avère être une désillusion, la recherche de Dieu est ici profondément décevante.
Les Ingénieurs, au delà de leur culture savante sont des êtres obsédés par la créations et le massacre, au point de punir un des leurs lors de l’ouverture du film.

Quant à lui, Alien Covenant est un film profondément sauvage et poétique. Les personnages arrivent sur un lieu faussement paradisiaque qui sera finalement un véritable enfer. Scott cite d’ailleurs l’Ile des Morts de Böcklin, ce qui s’avère lourd de sens, puisque David guidera les personnages au cœur de l’enfer.

Cette dualité enfer/paradis est profondément incarnée dans le cinéma de Scott. C’est une thématique utilisée dans plus de la moitié de sa filmographie, si ce n’est l’entièreté.
L’exemple le plus probant est illustré dans Legend sorti en 1985 reprend la dichotomie entre l’Enfer et le Paradis en manifestant les forces de la lumière par des licornes et l’être des ténèbres par un démon s’approchant des représentation de l’archange déchut.
Une déchéance que l’on retrouve chez David qui sera renié par son propre père, Weyland . Le film s’ouvre sur la séquence de la naissance de David et finie sur ce dernier contemplant ses enfants, une multitude de face-huggers.

Ce qui ressort de ces deux films est une proposition assez radicale, voir décevante.
C’est le risque encouru lorsque l’on souhaite évoquer les origines d’un mythe !

J’ai été moi même assez déçu du deuxième visionnage de Prometheus, j’attendais plus de l’apparence des ingénieurs mais ce serait oublier la fascination de Scott pour le Romantisme et l’Antiquité. Cette race s’avère être proche des statues et représentations des Dieux antiques qui n’étaient que des hommes au niveau de leur apparence.
Finalement, que doit on privilégier ? Nos attentes ou la vision d’un réalisateur ? Plus je m’intéresse au cinéma dans sa profondeur, plus je pense que c’est la deuxième option qui doit être retenue.