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Orel

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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Le Monde Perdu: Jurassic Park de Steven Spielberg

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Date de sortie 22 octobre 1997 (2h 09min)
De Steven Spielberg
Avec Jeff Goldblum, Richard Attenborough, Pete Postlethwaite, Julianne Moore, Vince Vaughn…
Genres Aventure, Fantastique
Nationalité Américain
Musique John Williams

 

Le monde est perdu

 

 

Synopsis

Quatre ans après le terrible fiasco de son Jurassic Park, le milliardaire John Hammond rappelle le Dr Ian Malcolm pour l’informer de son nouveau projet. Sur une île déserte, voisine du parc, vivent en liberté des centaines de dinosaures de toutes tailles et de toutes espèces. Ce sont des descendants des animaux clônes en laboratoire. D’abord réticent, Ian se décide à rejoindre le docteur quand il apprend que sa fiancée fait partie de l’expédition scientifique. Il ignore qu’une autre expédition qui n’a pas les mêmes buts est également en route.

Steven Spielberg, ne pouvait en rester là, avec la saga Jurassic Park ainsi en 1997 il adapte la suite écrite par Michael Crichton encore. Très différent cette fois-ci, fini le parc à Dinosaures mais une île sauvage peuplée de dinosaures de toute race. Le réalisateur ne fera pas mieux, que le précédent mais réalise un film tout de même un très bon film dans l’ensemble. Quatre ans après le premier film, on retrouvera seulement Ian Malcolm et Hammond dans ce second volet deux des rescapés du parc. Au lieu de nous resservir la même soupe, Steven Spielberg aussi grâce à Michael Crichton livre une toute nouvelle histoire. Le film se déroule sur une île voisine à côté de celle du parc. Une île où Hammond faisait naître les animaux, en grande majorité, c’était une réserve naturelle. Maintenant cette réserve, est un monde perdu qui ne tarde pas à être, envahi par l’homme qui ne cesse de vouloir prendre ce qui ne lui vient pas de droit. Le charme en moins, mais de la nouveauté et de très bonnes choses réside dans ce second volet.

Ian Malcolm rend visite à John Hammond, ce dernier se retrouve empêtré dans une affaire judiciaire qui l’oppose à son neveu Peter Ludlow. Cependant le milliardaire, décide d’organiser une expédition sur Isla Sorna, une île voisine d’Isla Nublar. Il a déjà envoyé là-bas, Sarah Harding la petite amie d’Ian et ce dernier n’était pas au courant. Ian décide de partir sur les lieux, pour aller la chercher avec l’équipe d’expédition. Dans l’équipe il y a Nick Van Owen et Éddie Carr, ils se rendent là-bas en bateau avec leur équipement. Ce qu’ignore Ian, c’est que sa fille s’est glissé, dans le grand camping-car afin de partir avec lui. Après avoir retrouvé Sarah, il rentre au campement c’est là, qu’Ian et les autres se rendent compte que Kelly la fille d’Ian est ici. Puis des hélicoptères arrivent sur l’île, avec InGen écrit dessus, au début l’équipe pense que Hammond a formé une autre équipe. Il s’agit en réalité de Peter Ludlow, le neveu d’Hammond qui a racheté InGen et qui a organisé une expédition sur l’île. Une expédition visant à capturer, un maximum de dinosaures pour les transférer, dans la ville de San-Diego où Ludlow compte ouvrir un nouveau Jurassic Park. Se vantant d’être plus ambitieux et doué que son oncle, Peter Ludlow deviendra pareil que son oncle. On est loin du film parfait avec Le monde perdu, il y réside des défauts qu’on ne peut ignorer mais a de nombreuses qualités aussi. On notera que le film se penche avec intérêt sur la maltraitance animale, mais aussi sur les hommes qui prennent place sur un monde n’est pas le leur en pensant qu’ils ont tous les droits. On pourra aussi retenir des scènes vraiment impressionnantes, la scène de caravane attaquée par deux T-Rex un mâle et une femelle très en colère car leur petit a été emmené dans la caravane pour être soigné. La caravane suspendue dans le vide, est aussi impressionnante. On retiendra celle, des vélociraptors et leur l’attaque dans les hautes herbes. Les deux expéditions vont se retrouver, à faire équipe où les tensions se font ressentir. Il est clair qu’avec ce nouveau volet, Steven Spielberg veut surfer sur le succès du premier qui avait remporté des oscars rappelons-le. Le spectacle est bien présent, mais réside quelques lacunes surtout dans l’écriture des personnages. On pourra aussi retenir quand même, la scène du T-Rex à San-Diego. Le film possède une mise en scène pas sans défaut, mais qui offre son lot de scènes spectaculaire.

Le monde perdu: Jurassic Park, c’est dans son écriture que le film, a des problèmes principalement sur le traitement des personnages, en particulier sur Ian Malcolm, qui si vous, vous souvenez était assez excentrique dans le premier volet et bien ici sa personnalité est totalement différente beaucoup trop même. Petit détail aussi, mais qui reste quand même sans réponse, dans le premier film il dit qu’il a deux enfants et là on découvre qu’il n’en a qu’une. De plus elle n’a pas la même couleur de peau que lui, ce qui veut dire qu’il est divorcé ou qu’il a adopté. Ce sont certes des petits détails, mais où rien n’est développé davantage et c’est dommage. Une fois de plus David Koepp s’attèle au scénario comme le précédent, en adaptant l’oeuvre de Michael Crichton. Ce que l’on regrettera c’est que la scène à San-Diego soit trop courte, mais sinon David Koepp nous propose une écriture ambitieuse. Une histoire qui propose de nouvelle race de dinos, avec deux T-Rex pour le prix d’un, mais aussi des vélociraptors et pleins d’autres bébêtes. Donc pas de parc, mais une réserve naturelle, où les hommes sont face à la nature. La maltraitance envers les animaux, pour leur capture, est très bien retranscrite. Un deuxième volet, très critiqué, à sa sortie pour diverses raisons où pourtant Spielberg ne livre pas la même soupe. Les quelques erreurs sont là! Oui mais le film s’en sort sors très bien, en matière de réalisation parce qu’aussi Spielberg maîtrise. On retrouvera au casting Jeff Goldblum,  qui retrouve son rôle d’Ian Malcolm, mais aussi Richard Attenborough qui reprend son rôle de John Hammond. Mais aussi également à l’affiche Julianne Moore et Vince Vaughn. Pas la meilleure réalisation de Steven Spielberg, mais un divertissement plus qu’acceptable car il propose des choses intéressantes, et offre un lot de scènes divertissantes. Un film sous-estimé, qui a plus de qualité que de défauts ça c’est certain.

 

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Ibiza de Alan Richanbach

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Date de sortie 25 mai 2018 sur Netflix (1h 34min)
De Alex Richanbach
Avec Gillian Jacobs, Vanessa Bayer, Phoebe Robinson, Richard Madden, Augustus Prew, Faith Logan…
Genre Comédie
Nationalité Américain
Musique Jeff Morrow

La fête est finie

 

Synopsis

En voyage d’affaires à Barcelone, Harper a emmené ses deux meilleures amies. Mais son coup de foudre pour un DJ craquant les propulse dans une folle aventure à Ibiza.

Pour son premier Alan Richanbach, dirige un film vraiment pas terrible, c’est assez inintéressant. peut-on faire plus vide que ça? Après cargo, un film Netflix de qualité ça ne peut pas être gagnant à tous les coups. Sorti sur Netflix récemment, le film raconte l’histoire d’Harper qui pour son travail est envoyé par sa patronne en Espagne. Ses copines décident de la suivre, puis au lieu de se consacrer à son travail elle fait la fête et tout ça pourrait mettre fin à sa carrière. On pourrait croire qu’on prendra plaisir, devant ce film mais rien ne se passe. Alan Richanbach tente de livrer une réalisation rythmée, mais si derrière il n’y a rien ça devient vite ennuyant.

 

Harper est une jolie jeune femme active, quatre ans qu’elle bosse dans son entreprise. Sa patronne l’envoi en Espagne afin de négocier un contrat, ses amies décident de venir avec elle. Quand elle arrive en Espagne, elle commence surtout à faire la fête laissant le travail de côté. Lors d’une soirée elle rencontre, un DJ qui semble jeté son dévolu sur elle. Une soirée où ils échangent leurs numéros, le lendemain il jouera à Ibiza et ses amies la persuadent d’y aller elle accepte de se rendre là-bas sachant que le lendemain elle a un entretien avec des clients pour son travail. Durant cette soirée, elle revoit le DJ et c’est la soirée où ils vont se rapprocher. Une soirée qui mettra, sans doute fin a sa carrière. Que dire de plus? Pas grand-chose, pour être honnête ce film est d’un vide abyssal il ne se passe absolument rien. On suit durant tout le film, trois amies qui font la fête où est donc l’intérêt? On se le demande encore, dans sa réalisation, Alan Rachanbach pense que mettre quelques mots vulgaires rendra son film plus cool et même plus drôle. Le truc c’est que ça ne fonctionne pas, dommage le réalisateur aura essayé. Dans la mise en scène, on ne retrouve aucun enjeu. Le film essaie d’être drôle, mais on ne décroche pas un sourire. Ce film est un ratage sur tous les plans et c’est dommage.

Si la réalisation est vide, c’est aussi que le scénario en est la cause. Une écriture de Lauryn Kahn, qui ne prend aucun risque si bien qu’elle pédale dans le vide, une écriture qui doit tenir sur un post-it tellement, elle ne raconte rien. Même dans le traitement des personnages, rien n’est dit également, ils sont très mal écrit. On n’a aucun attachement pour ces personnages, les amies d’Harper sont débiles et n’ont aucun intérêt une preuve que l’écriture pour les personnages est mauvaise. Au casting seul Gillian Jacobs s’en tire à peu près bien, peut-être grâce à son joli minois. Quant aux comédiennes qui jouent ses amis, elles sont oubliables car des prestations très moyenne. Ibiza une production Netflix, qui tombe à l’eau un film sans ambition, qui ne dégage absolument rien, il réussit à être médiocre à tous les niveaux.

 

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Bilan: The End of the F***ing World Saison 1

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Créée par Charlie Covell, Jonathan Entwistle (2017) | Grande-Bretagne | 25 minutes
Avec: Alex Lawther, Jessica Barden, Wunmi Mosaku, Steve Oram…
Saison 1 de 8 épisodes
Sur Netflix

 

Synopsis

James, âgé de dix-sept ans et qui vit seul avec son père veuf, se présente comme un psychopathe et tue régulièrement des animaux comme passe-temps. Il se lie avec Alyssa, une camarade de lycée aussi rêveuse que rebelle qui vit avec sa mère et son beau-père. James se met comme but de l’assassiner, en quête de quelque chose de plus gros qu’un animal à tuer. Mais James commence à ressentir des sentiments pour elle, alors qu’ils fuguent chacun de chez eux et se lancent dans un road trip, où ils feront face à de nombreuses péripéties tragi-comiques…

Sans doute l’une des séries les plus barrées qui soient. The End of the f***ing world est une série venue tout droit d’Angleterre. L’histoire de deux ados, qui se rencontre dans leur lycée, lui c’est James elle Alyssa. Elle voit en ce garçon quelque chose de spécial, et en effet il l’est le jeune homme est un peu psychopathe puisque son passe-temps, et de tuer des animaux. Sa rencontre avec Alyssa va changer sa vie, cette dernière lui propose de faire un road-trip et de partir sans rien dire à leurs parents qu’il déteste. Une fois de plus niveau série, Netflix frappe fort dans cette série créée par Charlie Covell et Jonathan Entwistle, adaptation d’un roman graphique. La série fait fort dans sa mise en scène très inventive, avec en plus un scénario complètement dingue. Que 8 épisodes pour cette série, assez court mais quelle efficacité! La série connaîtra-t-elle une saison 2? Le mystère reste entier, car la fin laisse perplexe, mais ça pourrait très bien finir ainsi, mais une suite pourquoi pas si les idées sont aussi bonnes que cette première saison. La série est une découverte, intéressante avec pleine de bonnes idées.

James a perdu sa mère, cette dernière s’est suicidée il tient pour responsable son père qu’il n’a jamais aimé. Au lycée il est à l’écart des autres, reste très distant puis Alyssa vient vers lui une jeune fille qui semble perturbée. Elle vit avec sa mère, qu’elle déteste car elle s’est mariée avec un mec qu’elle ne peut pas supporter. Elle propose à James de fuir, et de tout plaquer. Hésitant au début, James accepte il frappe son père et pique sa voiture et s’enfuit avec Alyssa. Les deux jeunes ados, entament un Road Trip, qui les mènera on ne sait où. Après avoir eu un accident avec la voiture, il continue à pied leurs périples, ils entrent dans une grande maison par effraction et la squattent. tout se passe pour le mieux jusqu’à ce que le propriétaire soit de retour chez lui. Le propriétaire aperçoit Alyssa entrain de dormir, sur le lit et s’approche d’elle et commence à abuser d’elle, James arrive et l’égorge l’homme s’écroule au sol. Les voilà dans un beau pétrin, James a commis un meurtre sur un être humain. Etais-ce de la légitime défense? En tout cas pour eux, la police ne le verra pas du même oeil. Les deux jeunes fuient, la maison mais la police ne tarde pas à être au courant. On suit alors en même temps, le déroulement de l’enquête de police car pour James et Alyssa ce n’est plus un périple désormais c’est fuir les autorités. Accusé de meurtre, ils décident de continuer et aller chez le père d’Alyssa qui était le but depuis le début. Bien que contente de voir son père, elle déchantera bien vite, car c’est un véritable raté. Une fin qui laisse perplexe, qui sait peut-être, qu’une saison 2 verra le jour et c’est fort possible car la série a plutôt bien fonctionné.

 

C’est le genre de séries, ou l’on se demande comment ça se terminera. Le final peut laisser perplexe, mais en même temps ce n’est pas plus mal donc pourquoi pas, mais es-vraiment la fin de cette série? La série dispose d’un scénario solide, plein de rebondissements car tout peut arriver, surtout quand l’enquête de police débute. Une grande maîtrise, dans le développement des personnages. Ils sont cinglés, mais attachants on suivra également lors du récit, deux inspectrices elles sont lesbiennes mais pas en couple, et n’ont pas l’air de vouloir s’avouer leurs sentiments l’une pour l’autre. Après le meurtre, la série ne plonge jamais dans l’ennui car l’écriture livre son lot de rebondissements et tout s’enchaîne rapidement.
On retiendra dans cette série, les prestations des deux comédiens principaux, Alex Lawther dans le rôle de James et Jessica Barden qui joue Alyssa, ils sont incroyablement fabuleux et a fond dans leur rôle. Le personnage de James, évolue lors de son périple de façon intéressante, et devient moins psychopathe au fur et à mesure et ressent des choses pour Alyssa. Sans tomber dans les clichés, The End of the f***ing World, est une série british jouissive ou on ne peut que prendre du plaisir. Déjanté, inventive une série à mettre dans votre liste si ce n’est pas déjà fait.

 

Revenge de Coralie Fargeat

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Date de sortie 7 février 2018 (1h 48min)
De Coralie Fargeat
Avec Matilda Lutz, Kevin Janssens, Vincent Colombe, Guilaume Bouchède…
Genres Thriller, Action
Nationalité Français
Musique Rob

La vengeance d’une blonde

Synopsis

Trois riches chefs d’entreprise quarantenaires, mariés et bons pères de famille se retrouvent pour leur partie de chasse annuelle dans une zone désertique de canyons. Un moyen pour eux d’évacuer leur stress et d’affirmer leur virilité armes à la main. Mais cette fois, l’un d’eux est venu avec sa jeune maîtresse, une lolita ultra sexy qui attise rapidement la convoitise des deux autres… Les choses dérapent… Dans l’enfer du désert, la jeune femme laissée pour morte reprend vie… Et la partie de chasse se transforme en une impitoyable chasse à l’homme…

Le cinéma se forge une bonne réputation avec Revenge, et ce n’est pas toujours le cas dans le cinéma français alors ça fait du bien. Déjà l’an dernier nous avions été surpris par Grave un genre surprenant. Cette année a débarqué, sur nos écrans Revenge, de Coralie Fargeat qui signe son tout premier film. Ici le thème du film, est la vengeance avec en héroïne, une femme victime d’un viol et ensuite laissée pour morte décide de se venger des trois hommes responsables. Un premier film assez marquant, pour la réalisatrice qui filme des scènes assez violentes, mais qui met la femme en avant. Quelquefois maladroit, avec des scènes invraisemblables, le film reste tout de même une pépite du cinéma français. Le film possède un univers intéressant, avec une mise en scène assez particulière qui fait beaucoup le charme de ce film. Un film qui révèle un peu plus Matilda Lutz, qui décroche ici son rôle le plus important. Revenge révéle également aussi, un talent dans la réalisation de Coralie Frageat.

Richard est un chef d’entreprise riche , il possède une villa dans le désert des canyons. Il emmène avec lui Jen sa maîtresse, une lolita sexy qui attise les regards pervers des deux amis de Richard. Alors que Richard est absent, Stan et Dimitri sont chez lui, avec Jen. Stan se rapproche de la jeune femme, un peu trop et la viole sous le regard de Dimitri qui quitte la chambre comme s’il n’avait rien vu. Quand Richard est de retour, elle lui en fait part et lui demande d’appeler un hélicopter pour qu’elle rentre mais il refuse et devient violent avec elle, et elle se rend compte qu’il est aussi mauvais que ses amis. La jeune fille prend la fuite, elle est immédiatement poursuivie par les trois hommes. Elle ne peut aller plus loin, car elle se trouve au bord d’un ravin. Richard la pousse, elle finit sa chute empalée dans un arbre. Les trois hommes, s’en vont la laisse pour morte, et décident de chercher le corps plus tard. La jeune femme, par miracle est encore en vie, et arrive à s’en sortir en brûlant l’arbre. Quand les trois hommes reviennent chercher le corps, ils s’aperçoivent que cette dernière a disparu et partent à sa recherche afin de l’éliminer définitivement. La jeune femme guéri sa blessure, et part en quête de vengeance et elle est plus que déterminée. Dans une ambiance à la Mad Max, Coralie Frageat met en scène une femme qui a la rage et qui cherche à se venger des trois hommes qui l’ont laissé pour morte. La réalisatrice brille dans sa mise en scène, qui possède un véritable travail avec des plans réussis et une photographie flamboyante. La réalisatrice s’attarde, sur des détails qui donne beaucoup d’intérêt au film. En filmant de près des fourmis, ou encore ce pervers de Dimitri avec un gros plan sur sa bouche entrain de mâcher une friandise. Rien que cette scène montre quel ignoble personnage il est, car il mange cette friandise mais en même temps regarde la jeune femme se faire violer. Des idées fabuleuses, dans cette réalisation que Coralie Frageat maîtrise pour une première réalisation.

Le scénario est simple, rien de bien folichon mais comme je l’ai déjà dit c’est surtout la mise en scène qui est excellente. Mais le scénario est loin d’être mauvais, car même si ce dernier est simple il dispose d’idées fabuleuses. Le long du récit, on suit une bimbo devenu une guerrière qui ferait moitié penser à une Lara Croft, sauf que cette jeune fille est en quête de vengeance dans un désert ressemblant à Mad Max. Et puis c’est assez jouissif de voir, ces trois mecs s’en prendre plein la figure car il le mérite et la jeune femme à la rage ce n’est plus la bimbo du début. Le film est plutôt violent, et puis vu le contexte du film on n’aurait pu s’en douter, Coralie Fargeat n’épargne rien le film se termine dans un bain de sang d’ailleurs et pas qu’un peu. Mais pour une fois que le cinéma français, ose proposer un genre comme ça, impose son style de cette manière c’est la bienvenue. Un casting qui révèle une comédienne convaincante, Matilda Lutz, mais aussi Kevin Janssens, Vincent Colombe et Guillaume Bouchède qui interprète les trois ordures, avec talent. On peut donc remercier cette jeune réalisatrice de nous offrir ce genre de film. Pour un premier film, c’est une réussite, le film nous tient en haleine et livre son lot de scène efficace. Il y a certes des lacunes, mais après tout on ne lui en voudra pas, car le film livre quelque chose d’intéressant dans le paysage du cinéma français.

 

Bientôt en Blu-Ray

Acteurs : Matilda Lutz, Kevin Janssens, Vincent Colombe, Guillaume Bouchède
Réalisateurs : Coralie Fargeat
Audio : Français (DTS-HD 5.1)
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 2.35:1
Nombre de disques : 1
Studio : Sony Pictures
Date de sortie du DVD : 13 juin 2018
Durée : 108 minutes

Bande annonce

[Sortie Blu-Ray] Pentagon Papers de Steven Spielberg

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Synopsis

Première femme directrice de la publication d’un grand journal américain, le Washington Post, Katharine Graham s’associe à son rédacteur en chef Ben Bradlee pour dévoiler un scandale d’État monumental et combler son retard par rapport au New York Times qui mène ses propres investigations. Ces révélations concernent les manœuvres de quatre présidents américains, sur une trentaine d’années, destinées à étouffer des affaires très sensibles… Au péril de leur carrière et de leur liberté, Katharine et Ben vont devoir surmonter tout ce qui les sépare pour révéler au grand jour des secrets longtemps enfouis…

Détails du Blu-Ray

Acteurs : Meryl Streep, Tom Hanks, David Cross, Jesse Plemons, Sarah Paulson
Réalisateurs : Steven Spielberg
Format : Couleur, Cinémascope
Audio : Allemand (DTS-HD High Res Audio), Anglais (DTS-HD 7.1), Français (DTS-HD High Res Audio)
Sous-titres : Français, Allemand
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Région : Toutes les régions
Rapport de forme : 1.85:1
Nombre de disques : 1
Studio : Universal Pictures France
Date de sortie du DVD : 29 mai 2018
Durée : 116 minutes

Bonus

« Ligne éditoriale » : recréer une époque
« Arrêtez les presses » : le tournage du film
« Arts & divertissements » : la musique du film
« Présentation » : Katharine Graham, Ben Bradlee et le Washington Post
« Editorial » : les acteurs et les personnages du film

CRITIQUE D’Orel et Liam

Game Night de Jonathan Goldstein et John Francis Daley

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Date de sortie 18 avril 2018 (1h 39min)
De directeur Jonathan Goldstein et John Francis Daley
Avec Jason Bateman, Rachel McAdams, Jesse Plemons, Michael.C.Hall, Kyle Chandler…
Genres Comédie, Action
Nationalité Américain

Musique Cliff Martinez

Une soirée de folie

Synopsis

Pour pimenter leur vie de couple, Max et Annie animent un jeu une nuit par semaine. Cette fois ils comptent sur Brooks, le frère charismatique de Max, pour organiser une super soirée à thème autour du polar, avec vrais faux malfrats et agents fédéraux ! Brooks a même prévu de se faire enlever…. sauf qu’il reste introuvable. En tentant de résoudre l’énigme, nos joueurs invétérés commencent à comprendre qu’ils se sont peut-être trompés sur toute la ligne. De fausse piste en rebondissement, ils n’ont plus aucun point de repère et ne savent plus s’il s’agit encore d’un jeu… ou pas. Cette nuit risque bien d’être la plus délirante – et la plus dangereuse – de toute leur carrière de joueurs…

Après vive les vacances, Jonathan Goldstein et John Francis Daley sont de retour pour une nouvelle comédie. Le duo recommence dans la comédie, et puisque cela avait bien fonctionné avec vive les vacances, pourquoi pas avec celui-là. Le sujet est différent, puisque cette fois il s’agit d’un couple organisant des soirées de jeux. C’est lors d’une soirée de jeu, comme les autres que cette dernière se transforme en soirée plus qu’étrange. Ce que l’on pourrait dire tout d’abord de ce film, c’est que l’on tient certainement le film le plus de drôle de l’année. Le casting est aussi extraordinaire, et fait la force de ce film. Une réalisation à laquelle on ne s’attendait pas, et qui reste une bonne surprise.

 

Max et Annie organisent des jeux chez eux chaque semaine avec des amis. Leur voisin est policier, et il est un peu jaloux mais Max et Annie l’évitent parce qu’il le trouve ennuyeux. Le frère de Max un beau gosse, propose que la prochaine soirée se passe chez lui, et pour cette occasion il a organisé un jeu. Quand la soirée a lieu, le frère de Max explique le déroulement de la soirée. Pour cette soirée jeu, un des participants sera kidnappé et les autres joueurs devront trouver des indices pour le retrouver. Deux criminels rentrent dans la maison, et enlèvent le frère de Max sauf que ces derniers sont de vrais criminels et qu’il s’agit d’un véritable enlèvement. Max et Annie et les autres pensent qu’il s’agit du jeu, et jouent le jeu et trouvent la mise en scène impressionnante. Max et Annie se rendent dans un bar pour trouver des indices, où les criminels y son Annie pique un des revolvers à l’un d’eux pensant que c’est un faux. Puis un coup part et la balle se loge dans le bras de Max, le couple comprend rapidement qu’il ne s’agit pas d’un jeu. Le frère de Max est en danger, et ils doivent le sauver. Apparemment le frère de Max, c’est empêtré dans une salle affaire ce qui lui cause des ennuis. Entre les personnages qui font des jeux, et d’autres non le film nous mène dans des pistes différentes. Dans cette comédie tout peut arriver, ça part dans tous les sens. Le film nous offre un magnifique plan-séquence, où les amis jonglent avec un oeuf de Fabergé, appartenant à un homme influant qu’ils ont volé. Les réalisateurs nous livrent une mise en scène totalement délirante, où on ne sait plus s’il s’agit d’un jeu ou non on va de rebondissements en rebondissements. La réalisation est très réussie, et livre des moments hilarants on ne s’ennuie pas une seconde tout s’enchaîne rapidement. Game Night est une comédie efficace, où tout est possible.

Le scénario est de Mark Perez, une écriture délirante qui nous offre de fabuleux moments plein de rire. Concept intéressant habilement écrit ou le récit se déroule en une nuit. Le traitement des personnages de Max et Annie, est aussi bien développé ce sont deux personnages qui aiment faire des jeux, et qui se retrouve impliqué dans une affaire ou le frère de Max est concerné. Ce qui est surtout marrant, c’est que le groupe croit qu’il s’agit d’un jeu au début et s’y prend mais ils font fausse route. Le scénariste prend plaisir, à nous trimballer partout et nous emmener sur plusieurs pistes avec des scènes comiques. Jason Bateman assure une fois de plus, la comédie c’est son truc, Rachel McAdams est magnifique et drôle rare dans les comédies elle assure dans cette comédie. Mais aussi à l’affiche Kyle Chandler, qui joue le frère de Max mais également Michael.C.Hall et Jesse Plemons. Des prestations hilarantes, pour une comédie, qui sera peut-être bien celle de l’année.

Bande annonce

Cargo de Ben Howling et Yolanda Ramke

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Date de sortie 18 mai 2018 sur Netflix (1h 45min)
De Ben Howling, Yolanda Ramke
Avec Martin Freeman, Anthony Hayes, Caren Pistorius, Kris McQuade, Susie Porter…
Genres Thriller, Epouvante-horreur
Nationalité Australien

Un homme, sa fille et des zombies

Synopsis

Quand il se retrouve infecté, Andy sait qu’il a 48 heures avant de se transformer. Deux jours durant lesquels il va tenter de trouver une personne de confiance pour s’occuper de son bébé…

Les zombies ont encore des choses à montrer, débarquer fraîchement sur la plate-forme Netflix une nouvelle production qui a du mordant. A la réalisation, deux réalisateurs méconnus qui signent leur premier film. Un duo qui livre, un film post-apocalyptique. Le film se déroule en Australie pays d’origine des deux réalisateurs. Un film qui sort un peu du lot, des autres films du genre en se démarquant par pleins petits détails. En effet ces jeunes réalisateurs, apporte un peu de neuf dans cette production et ça fait du bien. Bien entendu c’est un premier film, alors quelques erreurs subsistent. Nous suivons, durant ce récit un père de famille qui n’a que 48 heures, pour sauver sa fille let la mettre à l’abri avant qu’il ne se transforme en zombie. En tête d’affiche Martin Freeman, qui brille une fois de plus par une prestation sublime.

Nous sommes en Australie, un homme Andy navigue avec sa femme et sa fille, à bord d’un petit bateau. Ils vivent dans un monde, où les hommes sont devenus des zombies pour beaucoup. Tandis que Andy se repose, sa femme part en excursion dans un bateau abandonné, mais quelque chose à bord la mord et la voilà condamné. Son mari fait tout pour qu’elle reste en vie, même s’il sait au fond de lui qu’il y a peu de chances qu’elle vive. Puis il trouve une voiture, en espérant pouvoir la conduire dans ce qui reste d’un hôpital, mais ils n’arriveront jamais là-bas car ils sont victimes d’un accident de voiture. Sa femme ne survit pas au choc, mais se transforme en zombie et mord Andy qui se retrouve contaminé. Il n’a que 48 heures avant de se transformer et doit mettre absolument sa petite fille à l’abri. Il ne sait pas ou aller, puis il rencontre un homme sur sa route et l’emmène chez lui un homme qui paraît être quelqu’un de bien mais qui est loin de l’être. Cargo est un road-trip, post-apocalyptique qui se déroule en Australie a la photographie soignée. La mise scène est bourrée de bonnes idées, la façon dont est traité le thème des zombies est intéressant. On sort un peu du lot, et c’est abordé de façon plus intimiste. Le film offre des moments forts, avec des scènes qui dégage de la tension. Le film dégage beaucoup en émotion aussi, surtout à la fin, une fin qu’on sait dès le début mais dont on n’ignore comment cela finira pour les restes des personnages. Cargo exploite plutôt bien sujet, avec intelligence une réalisation maîtrisée, à qui on pardonnera ses petits défauts car pour un premier film c’est une réussite.

Dans Cargo vous ne verrez que très peu de zombies, car nous les montrait n’est pas le but du film. La scénariste Yolanda Ramke la scénariste, relate un récit intimiste et ne fait pas un simple film de chasse au zombie. L’écriture s’attarde vraiment,sur ce père de famille qui a pour but de mettre sa fille à l’abri avant qu’il ne se transforme. Un père déterminé, qui fera tout. La transformation est abordée de façon intéressante c’est plutôt bien retranscrit. Quant au traitement des personnages, on retiendra celui d’Andy, car même s’il dispose d’un développement correct il ne dégage très peu d’émotion et c’est dommage. La petite fille qui l’accompagne est plus touchant, et dispose d’une écriture maîtrisée. Au casting dans le rôle principal Martin Freeman, qui brille par sa prestation en tant que père de famille, puis le jeune garçon est aussi épatant. Si les films Netflix, ne sont pas toujours brillants, Cargo s’en sort vraiment bien. Il offre une nouvelle approche, sur les zombies et le film est riche en scène de tension et d’émotion. Pour un premier film, les deux réalisateurs signent un long-métrage, possédant de très bonnes choses.

Bande annonce

Mowgli une première bande annonce

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Date de sortie 24 octobre 2018
De Andy Serkis
Avec Rohan Chand (II), Andy Serkis, Benedict Cumberbatch…
Genre Aventure
Nationalité Américain

Synopsis

Le film s’attache au parcours de Mowgli qui, enfant, est élevé par une meute de loups au cœur de la jungle indienne. Tandis qu’il apprend les lois souvent âpres de la jungle, sous la responsabilité de l’ours Baloo et de la panthère Bagheera, Mowgli est accepté par les animaux de la jungle comme l’un des leurs – sauf par le terrible tigre Shere Khan. Mais des dangers bien plus redoutables guettent notre héros, au moment où il doit affronter ses origines humaines.

Death Wish d’Eli Roth

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Date de sortie 9 mai 2018 (1h 49min)
De Eli Roth
Avec Bruce Willis, Vincent D’Onofrio, Elisabeth Shue, Camilia Marrone, Dean Norris, Beau Knapp…
Genre Action
Nationalité Américain
Musique Ludwig Guransson

Le nouveau justicier dans la ville

Synopsis

Quand il ne sauve pas des vies, Paul Kersey, chirurgien urgentiste, mène une vie de rêve, en famille, dans les beaux quartiers de Chicago… Jusqu’au jour où tout bascule. Sa femme est sauvagement tuée lors d’un cambriolage qui tourne mal… Sa fille de 18 ans est plongée dans le coma. Face à la lenteur de l’enquête, il se lance dans une chasse à l’homme sans merci.

 

Eli Roth se lance un défi, réaliser le remake du film Un Justicier dans la ville avec Charles Branson. Dans ce remake, c’est notre cher Bruce Willis qui est de retour, on ne vous cachera pas que dernièrement Bruce Willis ce n’est pas trop ça. Avec le remake de Death Wish, il semble avoir un peu plus remonté la pente. A savoir que l’année prochaine il sera de retour chez Shyamalan, pour la suite d’Incassable dans Glass ou il reprendra le rôle de David Dunn ce qui pourra être que bénéfique pour lui. Eli Roth le pote a Tarantino le célèbre Ours Juif de Inglorious Basterds, est aussi un réalisateur,c’est à lui qu’on doit les deux Hostel, ou encore Cabin Fever et plus récemment Knock-Knock. Plus des films horrifiques, mais là c’est quand même une prise de risque pour lui, car il s’éloigne un peu de son genre et réalise en plus un remake, d’un film quand même reconnu. La patte d’Eli Roth y est quand même, donc ça fait plaisir de le voir s’illustrer dans ce genre, c’est une bonne chose. Et puis bon il dirige Bruce Willis, parce que même si sa carrière n’est pas au beau fixe, il reste Bruce Willis. Death Wish c’est une histoire de vengeance, mais pas que… car c’est aussi un homme qui en profite pour faire le ménage à Chicago. Ce n’est pas parfait, mais ya plein de bonnes choses.

Paul Kersey est un grand chirurgien de Chicago, il est marié et a une fille. Son travail lui prend beaucoup de temps. La ville de Chicago, est en proie à une montée de violence constante avec des tirs à l’arme qui ne cesse d’augmenter. Alors que Paul, sa femme et sa fille son prêt, pour aller au restaurant il est appelé d’urgence à l’hôpital et doit s’y rendre et remet le restaurant à plus tard. Alors que sa fille et SA femme, sont tranquillement à la maison, des criminels font irruption et menacent la mère et la fille. Un des criminels ordonne à la mère, de lui ouvrir le coffre-fort et lui ouvre et prend tout ce qu’il y a à l’intérieur. Un des criminels commence à avoir des attouchements envers la jeune fille qui se défend, mais son geste ne plaît pas au criminel qui tue la mère et laisse la jeune fille pour morte. C’est alors que Paul, apprend la nouvelle et voit sa fille arrivée à l’hôpital et apprend que sa femme est morte. Effondrer il tente de répondre, à la police puis ensuite il reste au chevet de sa fille encore en vie mais dont sa vie est encore en danger. L’enquête de police n’avance pas, et Paul perd patience et décide de prendre les choses en main. Il veut retrouver ceux qui ont tué sa femme, mais décident de se débarrasser des criminels de cette ville. Il commet son premier meurtre, sur deux criminels dans une rue. À la radio il est nommé le croque-mort. Paul est considéré comme un justicier mais la police est à la recherche de ce croque-mort. Chaque nuit Paul sort, éliminer les criminels et retrouvera les coupables qui ont tué sa femme. On retrouve la patte d’Eli Roth grâce à quelques scènes sanglantes, mais le réalisateur se débrouille très bien sinon dans le genre. Il aborde avec intérêt un sujet d’actualité aux Etats-Unis d’où la facilité, d’acheter des armes. Ce n’est pas qu’une histoire de vengeance, car le personnage de Paul élimine également les criminels dans les rues afin de faire baisser le taux de violence. Une mise en scène convaincante, ce qu’on pourra reprocher c’est que ça met un peu de temps à démarrer avec des scènes qui traînent en longueur. La réalisation est plus que correcte, et reste très efficace.

Joe Carnahan est à l’écriture du scénario, et modernise un peu l’oeuvre originale. C’est assez simple, mais l’écriture ne se concentre pas que sur une histoire vengeance, car Paul est aussi justicier qui élimine la vermine. Une écriture avec plein de bonnes idées, on voit la facilité d’avoir des armes à feu et c’est très intéressant. Même si le personnage de Paul est bien développé, il a du mal à nous convaincre par moments. Le film dispose d’un bon casting, Bruce Willis en justicier, Vincent d’Onofrio dans le rôle du frère de Paul. Mais aussi Elisabeth Shue, jouant la femme à Paul. Death Wish, n’est pas parfait mais reste un film plutôt remarquable, ou Eli Roth montre qu’il peut nous offrir des films de tout style.

Bande annonce

Deadpool 2 de David Leitch

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Date de sortie 16 mai 2018 (2h 00min)
De David Leitch
Avec Ryan Reynolds, Josh Brolin, Morena Baccarin, Julian Dennison, Zazie Beetz, Leslie Uggams, Brianna Hildbrand…
Genres Action, Comédie, Aventure
Nationalité Américain
Musique Tyler Bates

 

L’anti-héros est de retour pour le meilleur et pour le rire

 

Synopsis

Deadpool se voit contraint de rejoindre les X-Men, après une tentative ratée de sauver un jeune mutant au pouvoir destructeur, il est jeté en prison anti-mutants. Vient, Cable, un soldat venant du futur et ayant pour cible le jeune mutant, en quête de vengeance. Deadpool décide de le combattre. Peu convaincu par les règles des X-Men, il crée sa propre équipe, la X-Force. Mais cette mission lui réservera de grosses surprises, des ennemis de taille et des alliés indispensables.

Tim Miller n’est donc plus, à la réalisation de Deadpool c’est David Leitch qui reprend le relais. David Leitch c’est quand même le réalisateur de John Wick d’ailleurs le générique nous le rappellera. L’univers reste donc le même, deux ans après Wade Wilson est toujours Deadpool et il vit heureux avec Vanessa tout en continuant à filer des raclées aux vilains. Le film débutera sur un botage de fesse, ou Deadpool s’en donne à coeur joie. Pour ce deuxième volet, un nouveau vilain après Ajax dans le premier il, s’agit de Cable un méchant plutôt imposant. Il vient du futur et il est déterminé, et ce n’est pas Deadpool qu’il veut tuer mais un gamin mutant. David Leitch réussi a fait encore mieux…mais si! Après chacun en pensera ce qu’il veut mais le film de David Leitch est une réussite.

 

Deadpool est heureux, il vit avec la femme qu’il aime et ils ont l’intention de faire un bébé. Il combat toujours les méchants, avec son costume rouge. Mais un drame va chambouler la vie, de Wade et va remettre sa vie en question. Il intègre les X-Men, après avoir refusé Collossus le persuade et le voilà dans l’équipe. Alors qu’il doit neutraliser, un jeune mutant destructeur, Deadpool commet une faute grave et il est conduit dans une prison pour mutant avec le jeune garçon. C’est alors que Cable débarque dans la prison, après avoir traversé un portail temporel. Il se met à tuer, tous ceux qui se mettent en travers de son chemin. La panique monte, dans la prison, et les détenus sont hors de leur cellule. Cable cherche Russell, le jeune garçon prisonnier avec Wade car dans le futur il a tué la famille à Cable, et pour qu’il ne commette pas cet acte il désire le tuer par tous les moyens. Deadpool s’échappe et reprend sa vie en main, tandis que Russell en prison à échapper à Cable, et élabore un plan. Deadpool monte alors une équipe afin, de sauver Russell et combattre Cable. Les X-Force c’est comme ça que nomme Deadpool son équipe, une équipe de bras cassé la plus efficace est Domino qu’on pourrait aussi nommer Chance. Un nouveau personnage féminin des plus bad-ass, qui n’hésite pas à filer des coups. Deadpool 2 démarre fort, de l’action dès le début et un rebondissement qui sera la trame dramatique du film. Car le film est certes déjà drôle au début, mais nous aurons un moment dramatique qui verra Deadpool/Wade Wilson s’effondrer. Puis il reprend vite du poil de la bête, et va faire des dégâts. Un Deadpool toujours aussi vulgaire, qui balance des vannes quand il faut, et comme il faut . Des nouveaux personnages font leur apparition, comme Domino la plus bad-ass, tellement chanceuse qu’on aurait pu l’appeler ainsi. Ce nouveau Deadpool, compte aussi son lot de scène comique comme le recrutement des X-Force particulièrement hilarant. David Leitch gère cette mise en scène, un peu plus explosive que Tim Miller on voit qu’il s’agit du type de John Wick derrière et que c’est le gars, qu’il fallait pour cette suite. Une réalisation ou l’humour fait encore mieux et reste bien dosé, avec des nouveaux personnages qui ont une approche plutôt intéressante. Deadpool revient avec un deuxième volet, et fait encore mieux.

Un scénario de Ryan Reynolds, qui encore une fois se moque de lui-même. Mais il n’est pas seul, Rhet Reese et Paul Wernick l’accompagne et on obtient au final un trio efficace pour l’écriture du film. C’est loin d’être une écriture de fou, c’est même plutôt simple mais Deadpool n’a jamais cherché être un film dingue niveau scénario. Ce n’est que des blagues vulgaires, et quelques effets gores et c’est ce qui fait le charme. Mais le scénario a de très bonnes choses, quand même avec son traitement des personnages les nouveaux particulièrement comme Domino un perso féminin bad-ass et drôle en plus. Puis Cable façon assez inattendue dans laquelle le personnage est traité car il n’est pas si méchant qu’il n’y paraît, un méchant plutôt attachant au final. Pour ce qui est du récit, il est assez intéressant quand même car Deadpool fait face à un drame au début du film puis le recrutement des X-Force est drôle. La mission pour notre héros, est de protéger Russell un jeune mutant ayant beaucoup de colère, dont Cable veut se débarrasser. Ryan Reynolds reprend son rôle de Deadpool/Wade Wilson, à merveille Josh Brolin joue Cable, le méchant encore après avoir interprété Thanos dans le dernier Avengers. On retiendra la prestation également, de Zazie Beetz, dans le rôle de Domino ou encore Julian Dennison jouant Russell des rôles fabuleux et jouissif. On aura même le droit, à des caméos plutôt sympathiques mais je vous laisse la surprise. Et puis bien évidemment des scènes post-générique hilarantes. Deadpool 2, c’est donc avec joie qu’on le revoit avec une équipe des plus dynamiques on ne s’ennuie pas une seconde, et c’est un moment de divertissement hilarant et efficace.

Bande annonce