Home Auteurs Publication de Orel

Orel

Orel
2665 PUBLICATION 17 COMMENTAIRES
Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

L’Année du requin de Ludovic et Zoran Boukherma

0

Date de sortie 03/08/2022 Au cinéma
Durée(01h27)
Titre original L’Année du requin
Réalisé par Ludovic Boukherma , Zoran Boukherma
Avec Marina Foïs , Kad Merad , Jean-Pascal Zadi , Christine Gautier , Ludovic Torrent , Philippe Prévost , Jean Boronat , Jean-Jacques Bernede , Patrice Séraphine , Anwar el Kadi , Joël Artigues …
Genre Comédie
Nationalité France

 

Gare au requin !

Synopsis

Maja, gendarme maritime dans les Landes, voit se réaliser son pire cauchemar : prendre sa retraite anticipée ! Thierry, son mari, a déjà prévu la place de camping et le mobil home. Mais la disparition d’un vacancier met toute la côte en alerte : un requin rôde dans la baie ! Aidée de ses jeunes collègues Eugénie et Blaise, elle saute sur l’occasion pour s’offrir une dernière mission.

Les frères Boukherma, avec Teddy avaient revisité en 2021 le mythe du loup-garou, et c’était une réussite savoureuse un mélange comédie et cinéma de genre. C’est cette année qu’ils nous reviennent avec l’année du requin, un hommage au célèbre film de Steven Spielberg, mais une comédie aussi. L’année du requin est une comédie certes, mais aussi, il revisite à sa manière le film de requin avec Marina Fois, dans le rôle principal. Tout comme dans Teddy, dans la première partie du film, nous sommes dans une comédie pour avoir un aspect plus dramatique dans sa deuxième partie. Le film se déroule à La Pointe en Gironde, ou Maja une policière doit partir en retraite, mais un requin dévorant des baigneurs va retarder sa retraite. L’année du requin est la surprise cinématographique de cet été, et sera sans doute l’un des films français de l’année.

La pointe est une petite ville, au bord de la mer, c’est bientôt la fin de l’été et Maja une policière, qui aime beaucoup son métier, s’en va en retraite et ses collègues lui préparent une petite fête pour son départ. Mais quand les reste d’un baigneur sont retrouvé, Maja s’occupe de l’enquête avec deux de ses collègues Blaise et Eugénie. Après analyse d’un légiste, il s’avère qu’il s’agit d’un requin, car ce n’est pas le seul incident qui s’est produit, car le bateau de touristes a été attaqué, et le bateau de patrouille de Maja aussi quelques jours avant. Maja et le maire de la ville décident de fermer les plages, ce qui met en colère les habitants de la ville, même si quelques baigneurs imprudents s’y risquent. Afin de rouvrir les plages au plus vite, Maja part le chasser avec Blaise et Eugénie. Après une longue traque en pleine mer, ou Eugénie manque de se faire dévorer en tombant à l’eau, Maja arrive à lui tirer dessus avec un tranquillisant. Le requin est enfermé alors dans un grand caisson, et sera relâché plus tard dans l’océan Indien. Maja peut enfin partir en retraite, car cette dernière aurait dû partir avant, mais l’enquête du requin, avait rallongé son travail au sein de la gendarmerie.

Ses collègues lui font donc une fête pour son départ, et elle quitte la gendarmerie la tête haute. Plus tard, alors qu’elle est à la plage avec son mari, un accident grave se produit un requin dévore un baigneur qui s’était un peu trop éloigner et seul son nez est retrouvé. C’est la panique ! Le requin s’est échappé de son caisson, tout de suite Maja sais ce qu’elle doit faire : c’est repartir à la chasse au requin. Seulement ça ne sera pas chose facile cette fois, car les habitants de la pointe en veulent à Maja qu’ils tiennent pour responsable de la mort du baigneur. Elle est traitée de meurtrière et se retrouve même agressée, et le danger pour elle sont les habitants de la ville qui ont trouvé Maja comme responsable de tout. En découvrant l’année du requin, il fallait se douter que le film ne serait pas une comédie comme les autres, surtout quand on a vu Teddy. Car l’année du requin est un film comique et dès les premières minutes, c’est de l’humour léger et on ne rit pas au éclat, mais on est heureux de voir ce que les frères Boukherma vont pouvoir nous livrer cette fois-ci. On aura le droit déjà en scène d’ouverture, une attaque de requin, on ne le verra pas, on verra juste le pauvre gars disparaître dans une eau de sang. Les frères Boukherma savent y faire dans leur mise en scène, et il y mélange très bien les deux genres.

Ludovic et Zoran Boukherma sont au scénario de leur film, on y reconnaît leur style et leur humour bien à eux. Bien évidemment, l’hommage aux dents de la mer est bien présent, d’ailleurs, le personnage de Blaise à la fin du film sortira une réplique bien connue du film de Steven Spielberg. Un film de requin a la Française, ça n’avait jamais été fait et pour ça, il fallait les frères Boukherma. Dans la première partie du film, la comédie est bien présente, elle reste discrète n’est jamais lourdingue grâce à des personnages écrit tout en finesse. Il faudra bien noter que le traitement du personnage de Maja qui est intéressant, c’est une femme réservée et qui aime son métier, malgré le fait qu’il ne se passe pas grand-chose à la pointe, cette attaque de requin est une occasion de finir sa carrière en beauté. La deuxième partie du film se révèle plus dramatique, car Maja est tenue responsable de mort d’un baigneur et sa vie est menacée, elle finit par fondre en larmes lors d’une séquence car elle a peur. Cet aspect dramatique, donne du crédit au long-métrage et le film renvoie une image de notre société où il doit toujours y avoir un responsable. Cette société qui pense toujours que la violence est l’issue, pour punir quelqu’un qui en plus dans ce contexte n’est pas fautif, elle est même traitée d’assassin. Son mari Thierry est compréhensif, mais ne sait pas trop comment l’aider. Puis la musique apporte aussi beaucoup aussi, cette dernière est composé par Amaury Chabauty elle a un impact vraiment important lors de nombreuses séquences dont les attaques du requin. On ne pourra pas, ne pas remarquer ces nombreux hommages au film de Steven Spielberg, c’est un film précurseur du genre qui inspire beaucoup aujourd’hui. Le cinéma de genre est d’ailleurs est un peu représenté dans le film des Boukherma, car on a le droit à quelques scènes gore, puis le requin a de la gueule. Jean-Pascal Zadi joue Blaise, un collègue à Maja, Christine Gautier, qu’on a, avait pu voir dans Teddy interprète Eugénie une policière débutante et timide. Kad Merad est Thierry le mari de Maja, il en livre un personnage attachant, qui tente de faire ce qu’il peut pour apporter son aide à Maja. L’année du requin est un film français, qui réussit avec brio a mélangé comédie et film de requin, une chose bien rare dans le cinéma français.

 

Bande annonce

Les sorties cinéma du 10 août

0

One Piece Film – Red
10 août 2022 / Aventure, Animation, Comédie
De Goro Taniguchi
Avec Hiroaki Hirata, Mayumi Tanaka, Akemi Okamura
À PARTIR DE 8 ANS
Luffy et son équipage s’apprêtent à assister à un festival de musique attendu avec impatience. La chanteuse la plus populaire du monde, Uta, va monter sur scène pour la première fois. Fille du légendaire pirate Shanks Le Roux, elle va révéler la puissance exceptionnelle de sa voix.

La très très grande classe
10 août 2022 / Comédie
De Frédéric Quiring
Avec Melha Bedia, Audrey Fleurot, François Berléand
Sofia est une jeune prof de français, martyrisée par ses élèves. Croyant enfin tenir la mutation de ses rêves, elle se lance dans des adieux explosifs et savoure sa revanche. Problème : sa mutation est gelée, elle est désormais en concurrence avec une professeure au CV irréprochable…

Nope
10 août 2022 / Epouvante-horreur, Thriller
De Jordan Peele
Avec Daniel Kaluuya, Keke Palmer, Steven Yeun
Les habitants d’une vallée perdue du fin fond de la Californie sont témoins d’une découverte terrifiante à caractère surnaturel.

Dodo
10 août 2022 / Comédie, Drame
De Panos H. Koutras
Avec Smaragda Karydi, Akis Sakellariou, Natasa Exintaveloni
Dans leur luxueuse villa aux environs d’Athènes, Mariella et Pavlos, un couple au bord de la ruine, s’apprêtent à célébrer le mariage de leur fille Sofia avec un riche héritier. C’est alors qu’un dodo, oiseau disparu il y a 300 ans, fait son apparition.

Loin de chez nous
10 août 2022 / Documentaire
De Wissam Tanios
Avec Milad Khawam, Jamil Khawam
Deux jeunes frères syriens pétris d’espoir décident de partir refaire leurs vies dans des villes étrangères. Ils laisseront tout derrière eux sauf leur infinie soif de vie, leur détermination, leur humour et leur désir d’un avenir meilleur.

Laal Singh Chadha
11 août 2022 / Comédie dramatique
De Advait Chandan
Avec Aamir Khan, Kareena Kapoor, Mona Singh
Les méandres de la vie de Laal, après une enfance marquée par un lien unique avec sa mère célibataire, à travers ses amours, son innocence et sa destinée nous le voyons franchir les multiples obstacles de la vie. En touchant au cœur les personnes qu’il rencontre sur sa route, Laal nous rappelle que tout le monde possède une histoire, …

L’Oiseau-tempête (Earthquake Bird) de Wash Westmoreland

0

Date de sortie 15/11/2019 Sur Netflix
Durée (01h46)
Titre original Earthquake Bird
Réalisé par Wash Westmoreland
Avec Alicia Vikander , Riley Keough , Naoki Kobayashi , Jack Huston , Kiki Sukezane , Yoshiko Sakuma , Ken Yamamura , Kazuhiro Muroyama , Akiko Iwase , Crystal Kay
Genre Drame, Policier
Nationalité États-Unis, Japon
Musique Atticus Ross, Leopold Ross & Claudia Sorne

 

Une femme au Japon

 

Synopsis

Les apparences sont parfois trompeuses. Tokyo, 1989. Lucy Fly (Alicia Vikander), tout juste arrivée au Japon, entame une relation intense avec Teiji (Naoki Kobayashi), un beau photographe à la personnalité troublée comme elle. L’attitude inébranlable de la jeune fille commence à s’écrouler quand la pétillante Lily Bridges (Riley Keough), nouvelle venue elle aussi, s’immisce dans leur vie puis disparaît, vraisemblablement assassinée.

L’oiseau-tempête est l’adaptation d’un roman de Susanna Jones, c’est en 2019 que Wash Westmoreland en fait l’adaptation cinématographique pour Netflix. Le réalisateur n’est pas méconnu, il a signé des films comme Still Alice ou encore Colette. Le film réuni a l’écran Alicia Vikander et Riley Keough, ou l’on suit Lucy une jeune femme qui vit au Japon depuis de nombreuses années, et qui tombe sous le charme d’un photographe local. Elle en tombe rapidement amoureuse, mais débarque dans la vie de Lucy  « Lily » la jeune femme, semble attirée par le copain de Lucy. L’Oiseau-tempête se concentre sur ce triangle amoureux, avec une partie thriller qui fonctionne plutôt bien. Même si le film, ne dispose pas d’une réalisation des plus extraordinaire, il fait l’effort de captivé le spectateur. Alicia Vikander y est également pour beaucoup, dans ce film, c’est une femme au passé douloureux, qui a fui sa vie d’avant alors qu’elle était très jeune. C’est le petit ami de Lucy, le photographe qui sera le personnage le plus énigmatique, car on se posera de nombreuses questions sur lui, qui est-il vraiment ? L’oiseau-tempête n’est certes, pas un grand film, mais mérite qu’on s’y intéresse suffisamment.

Cela fait des années que Lucy vit au Japon, elle y travaille comme traductrice dans une entreprise. Elle fait alors la rencontre, dans la rue d’un photographe local qui se nomme Teiji, qui les jours suivants la prendra souvent en photo elle finira alors par tomber amoureuse de lui et entame une relation. Débarque alors dans la vie de Lucy, une jeune femme Lily Bridges que lui présente un ami, qu’elle ne trouve pas intéressante au début, mais elle deviendrons finalement amie. Seulement quand Lucy lui présente Teiji, cette dernière semble s’intéresser à lui et elle s’arrange pour que ce dernier soit présent et Lucy commence à devenir jalouse. Dans le même temps, elle a des craintes sur le passé de Teiji, qui semble lui cacher des secrets.

Cependant Lucy, vit avec un lourd passé, datant de son enfance ou son jeune frère a trouvé la mort et elle se sent responsable. Depuis des années, elle vit avec la culpabilité et se sent responsable de la mort, de plusieurs personnes qui ont croisé sa route au cours de sa vie. Lily et Teiji se rapprochent, qui semble devenir plus que des amis aux yeux de Lucy. Le film de Wash Westmoreland débutera, sur la police qui souhaite interroger Lucy, sur la mort de son amie Lily, qui est l’une des suspectes surtout quand un corps retrouvé est peut-être celui de Lily. Elle ira même jusqu’à déclarer qu’elle est la meurtrière, même si ce n’est pas le cas. Lucy est une jeune femme blessée, qui en veut à Lily et souhaite que cette dernière soit morte. Le film remontera donc au début, même un peu avant sa rencontre avec Lily. On verra l’évolution de sa relation, avec Teiji un homme énigmatique au passé trouble. Même si la mise en scène reste assez classique, sur certains aspects parfois, on lui porte de l’intérêt. Le récit est captivant, ou l’on remarque qu’il y a un travail dans l’écriture.


L’oiseau-tempête est l’adaptation d’un livre Susanna Jones, le réalisateur Wash Westmoreland est à l’écriture du scénario. Dans la première du film, nous sommes dans une romance/drame, ou l’écriture se concentre surtout sur la relation entre Lucy et Teiji, mais aussi l’évolution de leur relation puis l’arrivée de Lily va semer le trouble. Wash Westmoreland maîtrise son écriture surtout, dans le traitement de ses personnages. Le personnage de Lucy est parfaitement retranscrit, c’est une femme qui vit avec les douleurs du passé et tout ça la hante. On voit bien que la culpabilité la ronge, et elle se sent responsable de la mort de personnes qui ont croisé sa route. Le personnage de Teiji est énigmatique, c’est d’ailleurs à la fin du film qu’on remarquera que les apparences sont trompeuses. C’est d’ailleurs le personnage, le plus intéressant. Lily est celle, qui va semer le trouble au sein du couple, car elle aura des sentiments pour Teiji. Dans la dernière partie du long-métrage, le scénario se focalise plus sur le côté thriller ou Lucy a des doutes sur Lily et Teiji, mais on découvrira qui est réellement le petit ami de Lucy. Le film se perd parfois dans des longueurs, avec des scènes inutiles qui n’apportent pas vraiment grand-chose au récit. Alicia Vikander joue Lucy, ronger par la culpabilité hantée par un passé difficile. Riley Keough interprète Lily Bridges, Naoki Kobayashi joue quant à lui l’énigmatique Teiji. Ridley Scott est à la production, du long-métrage, mais cela ne donnera pas plus de crédit au film. On peut noter que la musique de Atticus Ross, Leopold Ross et Claudia Sorne apporte beaucoup au long-métrage. Même si le film n’est pas brillant d’originalité, surtout dans sa mise en scène, l’oiseau-tempête est un film convaincant avec des qualités qu’on ne pas nier.

Bande annonce

Les Vedettes de Jonathan Barré

0

Date de sortie 09/02/2022 Au cinéma
Durée (01h42)
Titre original Les Vedettes
Réalisé par Jonathan Barré
Avec Grégoire Ludig , David Marsais , Julien Pestel , Grégory Di Meglio , Philypa Phoenix , Sam Karmann…
Genre Comédie
Nationalité France

 

Le Palmashow sont des vedettes

 

Synopsis

Daniel, un chanteur raté, va perdre son logement et son poste au SAV d’un magasin d’électroménager. Lorsqu’il découvre que Stéphane, un collègue naïf et prétentieux, connaît le montant de tous les appareils en rayon, il décide de se servir de lui pour participer au jeu TV « Le Prix à tout Prix », remporter 100 000€ et se retrouver enfin sous le feu des projecteurs. Alors oui tout les oppose, non ça ne sera pas de tout repos, mais Daniel et Stéphane sont pleins de ressources.

Le Palmashow font les vedettes, dans leur nouveau long-métrage Les vedettes le duo comique qui nous avait déjà bien fait rire chez Quentin Dupieux l’an dernier dans Mandibules sont de retour dans leur nouveau film que réalise Jonathan Barré. Le réalisateur un ami, du duo comique avait déjà réalisé La folle Histoire de Max et Léon, ainsi que des épisodes de Very Bad Blagues. Il réalise de nouveau un film, pour le Palmashow et c’est franchement une réussite. Depuis quelques années, maintenant, le Palmashow sais faire rire, ils ont eu même le droit à plusieurs Prime a la télévision, et ce n’est pas fini et le cinéma et eux ça commence à devenir une grande histoire. Tout d’abord La folle histoire de Max et Léon, Les vedettes ou bien chez Quentin Dupieux ensemble ou quelques fois l’un des deux. Ils étaient apparus, la première fois au cinéma dans Baby-sitting de Philippe Lacheau. Les vedettes parle de Daniel un chanteur raté, qui espère être à nouveau sous le feu des projecteurs en passant à la télévision, avec son collègue Stéphane, ils ne s’aiment pas, mais finiront par devenir amis. Si les vedettes est un film sur l’amitié, il est aussi un film sur les travers, de la télévision et l’envers du décor.

Autrefois, Daniel fut chanteur, mais un chanteur inconnu qui n’a jamais connu le succès il a raccroché depuis bien longtemps. Maintenant, il travaille, dans un magasin d’électroménager dans le service après-vente, il a comme collègue Stéphane avec qui il ne s’entend pas très bien. Ce dernier cherche à être irréprochable, et a été employé du mois plusieurs fois. Quand la directrice du magasin annonce la fermeture prochaine, du magasin et que des employés vont être licencié, cela n’arrange pas la vie privée de Daniel et de Stéphane. Daniel est en pleine séparation, quant à Stéphane, il croule sous les dettes, en dépensant l’argent qu’il n’a pas. Daniel décide alors de participer à un jeu télé « le prix à tout prix », afin de gagner le pactole, et espère se retrouver sous les feux des projecteurs. Il décide d’entraîner Stéphane avec lui, mais ce dernier refuse de participer à un jeu télé alors Daniel élabore un plan. Il cache des téléphones neuf du magasin, dans son casier et celui de Stéphane. Ils sont alors renvoyés et quittent plus vite que prévu le magasin, Stéphane accepte de suivre Daniel pour participer au jeu télé dont son but ultime est de devenir une vedette de la chanson. Bien qu’un peu idiot, les deux personnages sont attachants parce qu’ils sont immatures, ils pensent réussir dans ce qu’ils entreprennent. Mise en scène classique, mais parfois amusante le Palmashow s’amusent dans cette comédie sociale. Ils interprètent des personnages qui ne pouvaient se supporter en tant que collègue, et vont devenir amis sans s’en rendre compte. Les vedettes, c’est une histoire d’une amitié, mais ce n’est pas que ça.

Le duo Grégoire Ludig et David Marsais sont au scénario du film, ils sont accompagnés du réalisateur Jonathan Barré, en plus de cette histoire d’amitié, la télévision est pointée du doigt en dénonçant les méfaits. Ils n’hésitent pas à se moquer de la télé-réalité, dans une séquence très drôle à la fin du long-métrage. La course a l’audience est aussi bien représenter, ou les producteurs se moquent des candidats pour faire de l’audience. Le monde de la télévision, avec les producteurs et présentateurs sont parfaitement représenté, ou l’on voit que hors antenne le présentateur Fred Costa est odieux. L’envers du décor du monde de la télévision, y est décrit parfaitement et les personnages de Daniel et Stéphane, vont apprendre à leur dépens ce que recherche réellement les producteurs, c’est se moquer des candidats pour amuser le public. D’ailleurs, les personnages de Daniel et Stéphane sont très bien écrits, ils sont naif face au monde de la télévision dont ils ne connaissent rien, et leur traitement est réussi. Grégoire Ludig et David Marsais sont parfaits comme d’habitude, leur talent comique n’a rien perdu. Les vedettes restera l’une des comédies, a retenir cette année.

 

Bande annonce

Le Monde de John de Pascual Sisto

0

Sortie 6 avril 2022 en VOD
Durée 1h 44min
Genre Drame, Thriller
De Pascual Sisto
Par Nicolás Giacobone, Nicolás Giacobone
Avec Charlie Shotwell, Michael C. Hall, Jennifer Ehle
Titre original John and the Hole
Nationalité Etats-Unis
Musique Caterina Barbieri

 

Seul chez lui

Synopsis

John ressemble à tous les collégiens de son âge ; élève moyen, il aime jouer aux jeux vidéo en ligne avec ses copains. En famille aussi, il se sent bien… Un jour, il découvre, par hasard, au fond de son jardin, un vieux bunker. Contre toute attente, il décide d’y enfermer sa sœur et ses parents après les avoir drogués…

Le réalisateur Pascual Sisto, s’installe aux Etats-Unis, pour son premier long-métrage sorti en avril 2022 en VOD, qui fut une sortie inaperçue et c’est bien dommage. Pascual Sisto avait réalisé un court-métrage en 2003, avec comme titre Océano, sa première expérience cinématographique Pascual Sisto est également, un artiste visuel qui expose ses œuvres dans diverses galeries et musées internationaux. Pour son premier film Le monde de John, il met en scène un jeune garçon qui va séquestrer ses parents et sa sœur en les retenant captif dans un trou profond. Si le film pitch du film, reste assez vague, il donne envie et le réalisateur a un certain talent dans la mise en scène. Un film qui aura beaucoup divisé la critique ce qui est compréhensible, mais pourtant le film raconte bien plus qu’il n’y paraît. Le film avait pu un peu se faire connaître l’année dernière durant le Festival de Cannes, car ce dernier était en compétition, mais il était également présenté au Festival de Sundance. Le film de Pascual Sisto est adapté de l’œuvre de Nicolas Giacobone, qui est également le scénariste du film, mais également producteur. Pascual Sisto livre un film, mystérieux ce qui en fait un film OFNI (objet filmique non-identifié), on peut en faire plusieurs interprétations. Ce qui est certain, c’est que le monde de John est un film sidérant, est une expérience cinématographique vraiment particulière.

John vit au sein d’une famille d’une famille aisée dans une vaste maison, il est le benjamin de la famille, il semble avoir que très peu d’ami et il est très solitaire et mystérieux. Ses occupations se résument, a des journées de balade seul, ou bien, il joue a des jeux-vidéos en ligne. Un jour dans les bois, près de chez lui, il trouve un bunker, ignorant de quoi il s’agit exactement, il demande à ses parents qu’il lui explique. Le jeune homme intrigué compte bien s’en servir, pour quelque chose. Cherchant a encore, a être plus seul, il drogue ses parents et sa grande sœur et les enferme à lui seul dans le bunker, et peu désormais vivre seul dans la vaste maison. Il invite alors un ami, a passé le week-end chez lui, et va le chercher en voiture alors qu’il n’a pas le permis. Lui et son ami, font une étrange expérience en tentant de se noyer dans la piscine, pour effectuer l’expérience proche de la mort. Ils joueront de longues heures aux jeux-vidéos, puis mangerons tout et n’importe quoi. Ses parents et sa sœur ne comprennent pas son comportement, de temps en temps, le jeune garçon leur apporte de la nourriture et de l’eau. Pour sa famille, la vie dans ce bunker, devient de plus en plus insupportable tandis que leur jeune fils, fait sa vie dans la maison. Une solitude qui bientôt, commence à devenir difficile. C’est alors que quelques séquences, du long-métrage nous montrent une mère et sa jeune fille, indépendante de l’histoire principale, car la mère raconte à sa fille en réalité l’histoire de John. Le film de Pascual Sisto, peu s’interpréter de plusieurs manières, et par sa mise en scène le réalisateur désire que le spectateur lui-même, se fasse sa propre interprétation. Une mise en scène anxiogène, car ce jeune garçon est quand même inquiétant. Il y a de longs plans fixes, qui instaurent un climat angoissant. Le film aborde la solitude, dans une réalisation des plus efficace.

Le film est une adaptation de l’œuvre de Nicolas Giacobone, qui est l’auteur du livre est aussi scénariste du film. Le film peut avoir plusieurs interprétations, ce dernier aborde tout d’abord comme thème la solitude à travers le personnage de John. Un jeune garçon qui n’a que très peu d’amis, et qui semble se plaire dans la solitude, il ira jusqu’à alors enfermé ses parents et sa sœur dans un bunker qui se trouve dans les bois. Le thème est parfaitement abordé, grâce à un traitement du jeune garçon très bien écrit. Dans la première partie du film, on y voit un jeune garçon qui semble se complaire dans la solitude dans cette vaste maison. Dans la deuxième partie, on s’aperçoit que cette solitude devient difficile et qu’il a besoin de quelqu’un à ses côtés, mais pas ses parents ou sa sœur.

Quand une amie de sa mère, viens afin de voir la mère de ce dernier il prétexte que ses parents sont partis précipitamment à l’hôpital voir son grand-père. L’amie de sa mère, ne semble pas vraiment le croire même si ce dernier désire qu’elle reste, car il ne veut pas être seul. Si John aime la solitude, cela est peut-être à cause de ses parents qui ne font pas attention à lui et qui attend qu’on lui porte plus d’intérêt, c’est pour cette raison qu’il enferme ses parents. Pour les séquences de cette mère et sa jeune fille, cette mère raconte une histoire à sa fille celle de jeune John et le trou. On découvrira que cette dernière en lui racontant cette histoire, prépare sa jeune fille à être seule car elle va l’abandonner, la laissant seule dans la maison avec de l’argent. On ne saura pas pour quelle raison, elle désire abandonner sa fille, mais l’histoire de John devrait la préparer à être seule. C’est de cette façon, que Nicolas Giacobone désire aborder la solitude, le réalisateur Pascual Sisto retranscrit cela parfaitement bien. Le jeune Charlie Shotwell est saisissant, dans le rôle de John, il y tient un rôle intrigant. Michael. C. Hall loin de son rôle de Dexter, joue le père de John, qui sera retenu captif dans le bunker avec sa femme interprété par Jennifer Ehle, sa fille Laurie est interprété par Taissa Farmiga. Le réalisateur retranscrit cette solitude de façon anxiogène, et ne mettant pas le spectateur à l’aise. Le monde de John est une œuvre incomprise, même si ce dernier reste particulier, il mérite qu’on lui porte bien plus d’intérêt.

 

Bande annonce

Les sorties cinema du 3 août

0

L’Année du requin
3 août 2022 / Comédie
De Ludovic Boukherma, Zoran Boukherma
Avec Marina Foïs, Ludovic Torrent, Kad Merad
Maja, gendarme maritime dans les landes, voit se réaliser son pire cauchemar : prendre sa retraite anticipée ! Thierry, son mari, a déjà prévu la place de camping et le mobil home. Mais la disparition d’un vacancier met toute la côte en alerte : un requin rôde dans la baie !

Bullet Train
3 août 2022 / Action, Thriller
De David Leitch
Avec Brad Pitt, Joey King, Aaron Taylor-Johnson
Coccinelle est un assassin malchanceux et particulièrement déterminé à accomplir sa nouvelle mission paisiblement après que trop d’entre elles aient déraillé. Mais le destin en a décidé autrement et l’embarque dans le train le plus rapide au monde aux côtés d’adversaires redoutables…

En décalage
3 août 2022 / Drame, Thriller
De Juanjo Giménez Peña
Avec Marta Nieto, Miki Esparbé, Fran Lareu
C. est une ingénieure du son talentueuse, passionnée par son travail. Un jour, elle découvre qu’elle commence à se désynchroniser. Elle réalise alors que son cerveau s’est mis à percevoir le son plus tard que les images qu’il reçoit. C. doit renoncer à son travail et reconsidérer toute sa vie.

Les Promesses d’Hasan
3 août 2022 / Drame
De Semih Kaplanoğlu
Avec Umut Karadağ, Filiz Bozok, Gökhan Azlağ
Lorsque Hasan apprend qu’un pylône électrique va être installé sur les terres qu’il cultive, il manœuvre afin que son champ soit épargné. Mais avant de partir en pèlerinage à la Mecque, il promet à sa femme de réparer ses erreurs passées.

Des Feux dans la nuit
3 août 2022 / Drame
De Dominique Lienhard
Avec Igor Van Dessel, Ana Girardot, Jérémie Elkaïm
Un village isolé entre mer et montagne. Ses habitants tentent de survivre comme ils peuvent. Le père d’Alan, un jeune garçon de 15 ans, est parti travailler loin des siens, lui confiant la survie de la famille.

Amants super-héroïques
3 août 2022 / Comédie, Drame, Romance
De Paolo Genovese
Avec Jasmine Trinca, Alessandro Borghi, Greta Scarano
Une comédie sentimentale sur les couples et l’effet du temps qui passe sur leurs relations, posant une question simple mais profonde : quels superpouvoirs faut-il avoir pour s’aimer toute une vie ?

Ménestrel
3 août 2022 / Comédie, Famille, Fantastique
De Olivier Goujon
Avec Florent Germain, Virginie Goujon, Olivier Goujon
Percelot, dit Grelot, Ménestrel de la cour n’aurait pas pu rêver plus grande aventure que de partir en quête pour secourir sa souveraine bien aimée. Mais en chemin, il lui faudra composer avec un compagnon étrange venu d’un autre monde en mission secrète et les caprices de la reine Geneviève dont le passé refait surface peu à peu.

Memoria de Apichatpong Weerasethakul

0

Date de sortie 17/11/2021 Au cinéma
Durée(02h16)
Titre original Memoria
Réalisé par Apichatpong Weerasethakul
Avec Tilda Swinton , Elkin Díaz , Jeanne Balibar , Daniel Giménez Cacho , Juan Pablo Urrego , Agnes Brekke , Jerónimo Barón , Constanza Guitérrez , Daniel Toro
Genre Science-fiction, Drame
Nationalité Royaume-Uni

 

Il eut un bang …

Synopsis

Au lever du jour j’ai été surprise par un grand BANG et n’ai pas retrouvé le sommeil. A Bogota, à travers les montagnes, dans le tunnel, près de la rivière. Un Bang.

Il y a des films comme ça, ou vous en sortez avec un tas de questions, c’est le cas avec Mémoria avec une Tilda Swinton bouleversante. Si vous n’aimez pas les films lent ou encore contemplatif, alors passez votre chemin car c’est cela. C’est le réalisateur Apichatpong Weerasethakul, a la réalisation très peu connu chez nous et pourtant loin d’être un novice dans le cinéma. Ce dernier a une filmographie assez conséquente, l’année dernière, il présentait son film au Festival de Cannes avec Mémoria. À sa sortie, le film est passé inaperçu, et il faut avouer que le film de Apichatpong Weerasethakul, est une expérience assez particulière. Jessica est à Bogota, puis une nuit elle est réveillée par un Bang, puis par la suite ce bruit par moment lui parvient enncore et encore et elle semble être la seule à l’entendre. Au fil des jours, cet étrange bruit l’obsède, elle fait tout son possible pour en connaître l’origine. Mémoria est un film qui parle aussi des souvenirs, ou ces derniers ne sont pas forcément les nôtres. C’est un film dont il n’est pas évident de parler, car il y a beaucoup de choses à dire peut-être même trop.

Jessica est une cultivatrice d’orchidées, elle passe quelques jours à Bogota auprès de sa sœur malade qui est à l’hôpital. Une nuit a son hôtel, est réveillée par un bruit un BANG, elle sort de son lit pour voir d’où provient le bruit. Non loin de son hôtel, plusieurs alarmes de voitures se déclenche dans un parking, pour s’arrêter quelques minutes après. Dans la rue, un autre bruit se fait entendre, que seul un homme entend et fuit pensant se faire tirer dessus. Quant à Jessica, elle va à la rencontre d’un musicien et mixeur, qui pourra l’aider a retrouvé le son qui l’obsède. Après plusieurs essais, il parviendra à retrouver le son, qu’elle a entendu. Mais elle continue à entendre à nouveau ce bruit, quand elle cherche à revoir le musicien, il a disparu. Inquiète elle consulte un médecin, afin de voir si quelque chose ne cloche pas chez elle.

Puis va se lier d’amitié avec une archéologue, qui étudie des ossements trouvés dans un tunnel en construction. Elle fera la rencontre plus tard, alors qu’elle entend le bruit près de la rivière un homme qui se nomme Herman. Jessica sait qu’elle est proche de la vérité, et cet homme va l’aider à mieux comprendre la raison de sa présence ici. Mémoria fait partie de ses expériences cinématographiques rares, on s’y pose plein de questions après le visionnage. Quelle surprise de découvrir ce cinéaste qu’est : Apichatpong Weerasethakul, il est surprenant et ce n’est rien de le dire. Car il maîtrise de manière poétique sa mise en scène, de long plan fixe, et des plans contemplatif. S’en dégage de ce long-métrage une expérience sensorielle unique, qu’il est difficile de décrire parfois. Dans son film Apichatpong Weerasethakul, semble vouloir aborder beaucoup de choses, au cours d’un périple ou Jessica apprendra beaucoup sur elle-même.

Le film nous emmène à travers plusieurs lieux, de Bangkok à Bogota le film se finira en Colombie, c’est un long périple qu’effectue Jessica pour vivre une expérience unique. Apichatpong Weerasethakul est au scénario, pas évident de savoir où le réalisateur veut en venir, cependant, il décrit très bien le personnage de Jessica et la façon dont ce bruit la perturbe. Comment décrire un son ? C’est la difficulté que rencontrera Jessica, pour retrouver l’origine du son quand elle devra le décrire. Il est intéressant de voir, comment le réalisateur décrit très bien comment Jessica tente de décrire le bruit. Un son qui la perturbe, car il surgit de nulle part, et à n’importe quel moment. La dernière partie du film, bien qu’elle soit complexe aborde des thèmes évidents comme la mort, ou même la vie. Il y a aussi la communication avec l’au-delà, comme la scène entre Jessica et Hernan quand ils sont dans la maison de ce dernier, ils établissent une sorte de lien. Un lien qui fait ressurgir des souvenirs, qui ne sont pas ceux de Jessica, mais qui la perturbe beaucoup. Puis nous découvrirons ce qui est l’origine de ce bruit, ce qui est assez surprenant, mais déstabilisant car ça reste flou. Apichatpong Weerasethakul est un cinéaste surprenant, qui livre un récit bouleversant, mais contemplatif dont ne lasse pas. Tilda Swinton est l’interprète de Jessica, Jeanne Balibar comédienne française interprète Agnès l’archéologue. Mémoria est une œuvre perturbante, fascinante mais difficile d’accès, c’est une découverte et une expérience inoubliable.

Bande annonce

Les Minions 2 : Il était une fois Gru de Kyle Balda

0

Date de sortie 06/07/2022 Au cinéma
Durée (01h27)
Titre original Minions: The Rise of Gru
Réalisé par Kyle Balda , Brad Ableson , Jonathan del Val
Avec Steve Carell , Pierre Coffin , Russell Brand , Alan Arkin , Taraji P. Henson , Jean-Claude Van Damme , Lucy Lawless , Dolph Lundgren , Danny Trejo , Michelle Yeoh , Julie Andrews …
Genre Animation, Familial, Kids
Nationalité États-Unis

 

 

Les petits bonhommes jaune

 

Synopsis

Alors que les années 70 battent leur plein, Gru qui grandit en banlieue au milieu des jeans à pattes d’éléphants et des chevelures en fleur, met sur pied un plan machiavélique à souhait pour réussir à intégrer un groupe célèbre de super méchants, connu sous le nom de Vicious 6, dont il est le plus grand fan. Il est secondé dans sa tâche par les Minions, ses petits compagnons aussi turbulents que fidèles. Avec l’aide de Kevin, Stuart, Bob et Otto – un nouveau Minion arborant un magnifique appareil dentaire et un besoin désespéré de plaire – ils vont déployer ensemble des trésors d’ingéniosité afin de construire leur premier repaire, expérimenter leurs premières armes, et lancer leur première mission.
Lorsque les Vicious 6 limogent leur chef, le légendaire  » Wild Knuckles « , Gru passe l’audition pour intégrer l’équipe. Le moins qu’on puisse dire c’est que l’entrevue tourne mal, et soudain court quand Gru leur démontre sa supériorité et se retrouve soudain leur ennemi juré. Contraint de s’enfuir, il n’aura d’autre choix que de se tourner vers  » Wild Knuckles  » lui-même, afin de trouver une solution, rencontre qui lui permettra de découvrir que même les super méchants ont parfois besoin d’amis.

Depuis Moi moche et méchant, les minions sont devenus si célèbre qu’ils ont leur film solo, il y a sept ans et pour le coup ce n’était pas franchement terrible. Kyle Balda tente le coup à nouveau, avec un autre film solo ou cette fois-ci, ils sont en compagnie de Gru. Le premier film revenait sur les origines de ces choses jaunes, on savait ainsi comment elles avaient vu le jour. Kyle Balda les avait remis en scène dans Moi moche et méchant 3 qu’il avait réalisé. Était-ce vraiment utile de refaire un film solo sur les minions, même si Gru est présent ? Honnêtement non, mais bon, c’est le cas et ça a le mérite d’être plus réussi que le premier film solo. Dans ce nouveau film, Gru désire rejoindre un groupe de méchant, et ils sont à la recherche d’un nouveau méchant et Gru postule, mais par un concours de circonstance, il devient leur ennemi juré. Gru avec ses minions, et avec l’aide d’un vieux méchant va devoir affronter ces vilains. C’est parfois drôle, et ça reste divertissant et c’est loin d’être le film d’animation de l’année.

Gru est jeune et ambitieux, il souhaite plus tard devenir le plus grand des méchants. Il idolâtre un groupe de super-méchants connu sous le nom de Vicious 6. Il a même des posters, dans sa chambre et désire un jour rejoindre leur groupe. Lors d’une mission, les Vicious 6 pièges, le légendaire Wild Knuckes, alors que ce dernier, c’était emparé d’un trésor très convoité. Désormais, le groupe de malfaiteurs recherche un nouveau méchant, et pour Gru, c’est une occasion de montrer ce qu’il vaut. Avec l’aide de ses minions, il se prépare, a passer l’audition. Quand il arrive devant ses idoles, il commence alors son audition, mais les Vicious n’ont pas l’air convaincu et demande a Gru de partir. Pour montrer de quoi il est capable, il s’empare alors du trésor dont ils se sont emparés avec Wild Knuckes, et il fuit. Aussitôt, le groupe des Vicious 6, se lance à sa poursuite afin de récupérer le précieux objet. Ces derniers iront jusqu’à son domicile, détruisant la moitié de sa maison ou vit la mère de Gru. Le jeune garçon sait, que les Vicious 6 ne reculerons devant rien, et Gru se retrouve alors en grand danger. Les minions les compagnons fidèles de Gru, doivent lui venir en aide, surtout quand ce dernier est capturé par ses ex-idoles, ils échafaudent des plans ingénieux afin de le sauver. C’est alors que Wild Knuckes réapparaît, qui apportera son aide à Gru, ce qui sera une occasion pour lui de se venger des Vicious 6 ceux qui l’ont trahi. Les Minions 2 dispose d’une animation vraiment amusante, c’est ce qui en fait beaucoup le charme du long-métrage. À ce niveau-là, on ne pourra rien reprocher au film. Même s’il n’y a rien de vraiment original, on voit que le film est là pour faire plaisir aux amateurs des minions.

Il y a sept ans, on aurait pu se passer, d’un film qui revenait sur l’origine des minions surtout que l’histoire n’était pas très intéressante. On n’espérait pas mieux de la suite, car on aurait pu s’en passer, mais pourtant, le film arrive à être plus intéressant que son prédécesseur. Si on y porte plus d’intérêt, c’est que Gru, est au centre de l’histoire, car on y voit ses débuts de méchant, et ce, depuis son plus jeune âge. Matthew Fogel et Brian Lynch sont au scénario des Minions 2 où ils incluent un nouveau minion qui porte le nom de Otto qui porte un appareil dentaire. Les scénaristes se concentrent surtout, sur le traitement de Gru au final et sa relation avec Wild Knuckles avec qui il fera équipe. Le film arrive à être drôle, même ça ne l’est pas toujours, mais il faut admettre que parfois ces minions nous font réellement rire lors de quelques séquences. Gad Elmaleh et la voix française de Gru, Gérard Darmon est la voix de Will Karnage, Claudia Tagbo interprète la voix de Belle bombe quant à Jonathan Cohen est la voix du Dr Néfario. Les Minions 2 est au final, plus un film sur Gru, que sur les minions eux-mêmes, car ces derniers sont très peu exploités. C’est un film d’animation basique, que livre Kyle Balda, même si on aurait pu s’en passer ça reste néanmoins divertissant.

Bande annonce

Red Rocket de Sean Baker

0

Date de sortie 02/02/2022 Au cinéma
Durée (02h08)
Titre original Red Rocket
Réalisé par Sean Baker
Avec Simon Rex , Bree Elrod , Suzanna Son , Brenda Deiss , Judy Hill , Brittany Rodriguez , Marlon Lambert , Ethan Darbone , Shih-Ching Tsou , Parker Bigham , Dustin Hart , Brandy Kirl , Caressa Garza , Kevin Cavanaugh , Bashir Abboud , Vickie Pearce
Genre Comédie dramatique
Nationalité États-Unis

 

Retour au Texas

Synopsis

Mikey Saber revient dans sa ville natale du Texas après des années de carrière de pornstar à Los Angeles. Il n’y est pas vraiment le bienvenu… Sans argent, sans emploi, il doit retourner vivre chez son ex-femme et sa belle-mère… Pour payer son loyer, il reprend ses petites combines mais une rencontre va lui donner l’espoir d’un nouveau départ.

La carrière de Sean Baker démarra réellement avec le film Starlet, puis par la suite Tangerine tourné avec un iPhone, puis il eut The Florida Project. Sean Baker est un jeune réalisateur, qui a un certain talent dans le cinéma indépendant. En ce début d’année il sort son nouveau long-métrage Red Rocket, qui était en compétition au Festival de Cannes 2021, d’un point de vue personnel, le nouveau film de Sean Baker est plus intéressant que ces prédécesseurs, pour plusieurs raisons. Le film se déroule au Texas, ou Mikey Saber une star du porno revient dans sa ville natale et comme il a nulle part ou aller, il se rend chez sa belle-mère, ou vit son ex avec qui il est toujours marié. Il espère être hébergé quelque temps, le temps de pouvoir rebondir et démarrer une nouvelle vie. À l’affiche du film Simon Rex, qui interprète dans ce film probablement l’un de ses meilleurs rôles. On suit ce personnage immature avec plaisir, qui pour gagner de l’argent reprend ses petites combines, et revoit son ami Lonnie qui l’emmène en balade. Sean Baker signe une comédie, pas comme les autres, car la mise en scène du réalisateur se démarque en proposant quelque chose de personnel. Comme ses personnages dans The Florida Project, il y a une ressemblance, car ils font partie de la même classe sociale et sont paumés. Red Rocket est un film qui raconte beaucoup de choses, avec un personnage principal unique en son genre.

Mikey Staber était une star du porno à Los-Angeles, après quelques soucis, ce dernier a du quitter la ville et désormais, il ne sait pas où aller, il est sans argent et complètement paumé. Il se rend alors chez sa belle-mère au Texas, ou vit Lexi son ex-femme avec qui il est pourtant encore marié, il leur demande de le loger, le temps de rebondir, bien qu’elles ne soient pas d’accord au final, elles acceptent. Mikey espère ainsi peut-être renouer des liens avec sa femme, mais ce n’est pas gagner. Afin de pouvoir leur payer le loyer, il va à la rencontre d’une vieille connaissance qui lui fournit de l’herbe pour qu’il la revende. La came se vend bien, même s’il en profite pour en fumer un peu. Il revoit alors un vieil ami a lui, qui est aussi son voisin Lonnie avec qui il part en balade pendant de longues journées. Un jour, afin de faire profiter de son argent à Lexi et sa belle-mère, il décide de leur payer des donuts, dans un café du coin spécialisé dans les donuts. Puis c’est là, que Mikey tombe sous le charme de la jeune serveuse Raylee, dont son surnom est Strawberry. Chaque jour Mikey se rend là-bas afin de la séduire, mais cette dernière n’a que 17 ans et fêtera ses 18 dans quelques jours.

Alors que sa relation avec Lexi, est au mieux et qu’il couche souvent ensemble ce dernier continue de séduire la jeune fille et entame une relation avec elle. Il pousse même Raylee a largué, son petit ami qui n’en était pas vraiment un pour elle. Au fur et à mesure de leur relation, Mikey veut lui proposer de faire du porno et ainsi quitté le Texas, pour se rendre à Los-Angeles. Mais Mikey est immature, il sort avec une jeune fille beaucoup plus jeune que lui, et compte la faire jouer dans un porno. Mais la réalité va rapidement le rattraper, et va comprendre que jamais rien n’est acquis. Quel plaisir de découvrir ce nouveau long-métrage de Sean Baker, un véritable vent de fraîcheur. Une mise en scène que maîtrise jusqu’au bout le réalisateur, avec un rythme soutenu. On suit avec plaisir ce personnage, immature de retour dans sa ville natale et qui reprend ses combines et qui en plus est entame une relation avec une ado. On remarquera que le film possède un grain d’image intéressant, qui lui donne un certain style. Sean Baker signe avec Red Rocket, probablement son meilleur film.

Sean Baker et Chris Bergoch sont à l’écriture du scénario du film, ils y livrent des personnages passionnants à commencer par Mikey une star du porno qui revient dans sa ville natale ou évidemment, il n’est pas le bienvenu. Il pourrait presque être attachant, mais c’est un gars immature qui en plus jettera son dévolu sur une jeune fille qui bosse, dans un café à donuts, et elle n’a que 17 ans. Le traitement de son personnage est intéressant, car il est aussi drôle et maladroit, mais aussi complètement à côté de la plaque. Il pense que tout marche pour lui, mais verra qu’au final ça ne dure qu’un temps. Lexi, son ex-femme, avec qui il est toujours marié, a eu un enfant avec un autre homme, mais elle n’en a pas la garde, car c’est une ancienne toxico. Raylee est un ado de 17 ans, qui s’engage dans une relation avec Mikey, elle est insouciante et ne sait pas dans quoi elle s’engage.

Chaque personnage a une importance, et sont écrit avec une grande maîtrise. Le récit se suit avec beaucoup d’intérêt, chaque personnage qui évolue de façon importante. Si le film, se veut être une comédie, il aborde cependant des thèmes importants, comme la classe sociale dans laquelle évolue Mikey après avoir quitté le milieu du porno. Simon Rex est fabuleux dans le rôle de Mikey, qui débarque dans sa ville natale après une carrière dans le porno. Bree Elrod interprète Lexi, l’ex de Mikey qui renoue avec lui en quelque sorte des liens. Suzanna Son joue la jeune Raylee dit aussi Strawberry, dont Mikey tombe sous le charme. Judy Hill interprète Leondri, qui fournit l’herbe à Mikey pour qu’il puisse la vendre. Red Rocket est un film qui marquera l’année, par son côté décalé et sa fabuleuse réalisation de Sean Baker qui est très inspiré.

 

Bande annonce

En août sur Netflix

0

Films et documentaires

Walter (le 1er août)
Un homme à la hauteur (le 1er août)
Les Gamins (le 1er août)
Top Gun (le 1er août)
Mission: Impossible (le 1er août)
Mission: Impossible II (le 1er août)
Mission: Impossible III (le 1er août)
Mission: Impossible – Protocole Fantôme (le 1er août)
Mission: Impossible – Rogue Nation (le 1er août)
Vanilla Sky (le 1er août)
Dreamgirls (le 1er août)
Premium Rush (le 1er août)
Chaos d’anthologie : Woodstock 99 (le 3 août)
Buba (le 3 août)
Comme des bêtes 2 (le 4 août)
Fast and feel love (le 4 août)
Notre jour viendra (le 4 août)
Wedding Season (le 4 août)
Le Destin des Tortues Ninja : Le film (le 5 août)
Carter (le 5 août)
Les braqueurs du siècle (le 10 août)
Day Shift (le 12 août)
13, la comédie musicale (le 12 août)
L’envers du sport, volume 2 (le 16 août)
La Momie (le 16 août)
Une vie ou l’autre (le 17 août)
Royalteen (le 17 août)
365 Jours : l’année d’après (le 19 août)
Fullmetal Alchemist : La vengeance de Scar (le 20 août)
McAfee : Des Virus aux Démons (le 24 août)
Me Time : Enfin seul ? (le 26 août)
Amour entre adultes (le 26 août)
Une fille facile (le 28 août)
La vie scolaire (le 28 août)

Les Séries & Emissions :

Big Tree City, saison 1 (le 1er août)
Café Minamdang, saison 1 (le 1er août)
Good Doctor, saison 4 (le 2 août)
Forecasting, love and weather, saison 1 (le 2 août)
Endless Night, saison 1 (le 2 août)
Gambling School: Twin (le 4 août)
Tamara Falcó : exquise marquise (le 4 août)
Super frères, mégarobots !, saison 1 (le 4 août)
Sandman, saison 1 (le 5 août)
Twenty-Five Twenty-One, saison 1 (le 5 août)
Heartland, saison 14 (le 7 août)
Locke & Key, saison 3 (le 10 août)
Opération rénovation (le 10 août)
Indian Matchmaking, saison 2 (le 10 août)
School Tales, la série, saison 1 (le 10 août)
Dota: Dragon’s Blood, saison 3 (le 11 août)
Mes premières fois, saison 3 (le 12 août)
A Model Family, saison 1 (le 12 août)
Brooklyn Nine-Nine, saison 8 (le 13 août)
Sous la braise, saison 1 (le 17 août)
Tekken: Bloodline, saison 1 (le 18 août)
The Cuphead Show!, saison 2 (le 19 août)
Kleo, saison 1 (le 19 août)
The girl in the mirror, saison 1 (le 19 août)
Echos, saison 1 (le 19 août)
Chad and JT Go Deep, saison 1 (le 23 août)
Selling the OC, saison 1 (le 24 août)
Mo, saison 1 (le 24 août)
Inoubliable Ollie, mini-série (le 24 août)
I am a Killer, saison 3 (le 30 août)