Cet article était à la base prévu pour figurer sur la Chronique Disney de L’Écureuil Noir, dans le cadre des apparitions d’Aladdin et du Roi Lion dans d’autres jeux vidéo. La place ayant manqué pour l’intégrer compte tenu de son exhaustivité, le voici directement en ligne pour accompagner le magazine.

 

Date de sortie : 18 novembre 2012
Éditeur : Disney Interactive Studios
Développeur : DreamRift 
Genre : Plates-formes

Nationalité : Américain
Compositeurs : Sean Beeson et James Dooley
Console d’origine : 3DS

 

Sorti parallèlement à Epic Mickey Le Retour des Héros sur Wii et Wii U le 18 novembre 2012, Epic Mickey Power of Illusion opérait le choix d’un retour aux deux dimensions sur Nintendo 3DS, revenant ainsi à l’âge d’or des jeux Mickey avec sa fameuse série « of Illusion ». C’est d’ailleurs la sorcière Mizrabel, antagoniste de Castle of Illusion, qui est à l’origine des péripéties du scénario en ayant emprisonné plusieurs personnages Disney, que Mickey doit faire réapparaître grâce au pouvoir de son pinceau magique. Et il se trouve que nombre d’entre eux sont directement issus des univers du Roi Lion et d’Aladdin !

À l’instar de la saga Kingdom Hearts, c’est surtout ce dernier qui est présent dans Epic Mickey Power of Illusion étant donné que le joueur est amené à traverser Agrabah et la Caverne aux Merveilles. Les personnages du Roi Lion apparaissent quant à eux dans les deux autres univers que l’on traverse, à savoir Peter Pan et La Petite Sirène. Certains étant bien cachés, le level design incite à l’exploration pour accéder à de petites quêtes leur permettant de s’aménager une salle une fois ramenés à la forteresse centrale. L’exploration d’Agrabah donne l’impression de se replonger dans la version Super Nintendo d’Aladdin avec de superbes décors sur plusieurs plans.

On reconnaît aisément le marché avec ses bâtiments, ses étalages et sa vue sur le palais. Le design du capitaine Razoul est de nouveau repris pour l’ensemble des gardes et ses animations sont assez drôles lorsqu’il attaque en lançant des pastèques à la verticale, en référence au passage du dessin animé où Abu fait diversion pendant qu’Aladdin dérobe le fruit. Et en bon voleur, une fois sauvé par Mickey, ce dernier lui suggère même de ne pas oublier de rester dans l’ombre pour que tout aille bien, après avoir lancé une pomme comme il en avait tant l’habitude dans les adaptations des années 1990.

Appelé le « colporteur », le marchand racontant l’histoire est bien présent et fait d’emblée référence au recueil d’où vient le conte en précisant que « tout comme les Mille et une Nuits, [s]es offres sont féériques ». Le dromadaire sur lequel il se balade durant la chanson « Nuits d’Arabie » est tombé malade et n’ayant pas d’argent pour en acheter un autre, Mickey parvient à le faire réapparaître en pleine forme en usant de son pinceau sur une photo de l’animal. Le colporteur parle également d’une carte au trésor qu’il aurait récupérée grâce à un rat de rue, qui n’est autre qu’Aladdin. Et lorsque Mickey s’apprête à lui faire un achat, il renvoie directement à la légende de la lampe en voyant qu’il s’intéresse « surtout à ce qui est extrêmement rare ».

Sous une musique entraînante, la Caverne aux Merveilles se distingue par ses parois éclairées et par son arrière-plan représentant les montagnes de pièces d’or constituant le fameux trésor interdit. La statue à laquelle Abu ne peut résister dans le dessin animé est même présente sous forme de plusieurs ennemis qui se déplacent en tournoyant et attaquent en lançant leur pierres précieuses rouges. Mickey peut faire apparaître le tapis volant à plusieurs endroits afin de traverser certaines zones et le Génie rappelle le futur sort de Jafar lorsqu’il envisage d’enfermer Mizrabel dans une lampe pour la neutraliser. Les profondeurs de la caverne sont ensuite bien moins éclairées comme en témoigne le bleu des décors, non sans rappeler les niveaux de la version Super Nintendo d’Aladdin.

Jafar fait partie des rares boss du jeu et se combat une fois de plus sous sa forme de serpent géant, qui peut détruire les plates-formes soutenues par des mains du Génie. L’arrière-plan détaillé dévoile le trône en forme de serpent auquel Jafar accède une fois qu’il obtient la lampe, ainsi que le sablier géant dans lequel Jasmine est prisonnière. Une fois vaincu, à l’instar du Capitaine Crochet, il retrouve en fait ses esprits et se joint à l’équipe dans la forteresse, dans laquelle il obtient sa propre pièce. Il est plus tard possible d’y amener Iago afin de voir les deux personnages se demander comment ils pourraient s’emparer de la lampe, avant qu’ils ne se rappellent comment tout cela avait fini la dernière fois qu’ils s’y étaient essayé.

Jasmine sauvée, elle retrouve elle aussi sa chambre pourvue du large rideau dévoilant son lit, sa petite table et son grand miroir, dans laquelle Rajah et le sultan peuvent se rendre une fois que Mickey les a retrouvés. La fin du jeu est riche en clins d’œil alors que chaque personnage s’exprime sur l’aventure. Si Aladdin affirme que tout cela est plutôt « pas mal pour des vauriens », Jasmine avoue être contente de rentrer au palais même si son père veut qu’elle épouse un prince avant son prochain anniversaire… sans omettre de préciser qu’il devrait tout de même changer d’avis ! Toujours à l’affût de la moindre opportunité, Jafar se demande enfin d’où Mizrabel tenait tous ses pouvoirs, avant de rajouter que le sultan ne sait décidément rien faire sans lui.

Le Roi Lion est quant à lui essentiellement présent avec Simba enfant, qui se retrouve alors aux alentours d’un Rocher de la Fierté d’abord ombragé puis de plus en plus ensoleillé lorsque l’environnement s’améliore. Lorsque Mizrabel prend l’apparence de plusieurs méchants au tout début du jeu, elle arbore les traits de Scar pendant un instant mais sans que ce dernier apparaisse ensuite durant l’aventure. Tandis que Simba s’entraîne à rugir, il est possible de lui amener, Zazu, Timon et Pumbaa afin de lui tenir compagnie. À la fin du jeu, il rappelle uniquement la devise « Hakuna Matata » et conserve son esprit innocent étant donné qu’on ne le voit jamais en adulte.


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Salut à tous ! Fasciné par le monde du cinéma depuis toujours, j'ai fait mes débuts avec Mary Poppins et La soupe aux choux, mais aussi de nombreux dessins animés (courts métrages Disney avec Mickey, Donald et Dingo ; longs métrages Disney avec Alice au pays des merveilles en tête ; animés japonais avec Sailor Moon et Dragon Ball Z ; j'aime aussi particulièrement Batman et Tintin). Mes années 90 ont été bercées par les comédies de Jim Carrey (Dumb & Dumber en tête), ou d'autres films que j'adore comme Les valeurs de la famille Addams, Street Fighter, Mortal Kombat, Casper et Mary à tout prix). C'est pourtant bel et bien Batman Returns qui figure en haut de mon classement, suivi de près par The Dark Knight, Casino Royale, Dragon l'histoire de Bruce Lee ou encore Rambo. Collectionneur, j'attache de l'importance au matériel et j'ai réuni deux étagères pleines de films classés par ordre chronologique. Il va sans dire qu'il m'en reste encore beaucoup à voir...

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