Bad Boys 2 de Michael Bay

Fiche Technique:

Réalisateur: Michael Bay

Casting: Will Smith, Martin Lawrence, Jordi Molla, Gabrielle Union, Peter Stormare, Joe Pantoliano, Michael Shannon, Yul Vasquez et Jason Manuel Olazabal

Budget: 130 000 000$

Date de sortie cinéma: 15 octobre 2003

Genre: Action, Comédie, Policier

Nationalité: Américain

Durée: 2h27 min

 

Synopsis: Les policiers Marcus Burnett et Mike Lowrey enquêtent sur Tapia, un ambitieux baron de la drogue décidé à tout pour inonder Miami d’un nouveau poison et accroître son empire. Au cours de leurs investigations, ils se voient épaulés par Syd, la sœur de Marcus, également agent de la D.E.A. Mike s’éprendra de la demoiselle, provoquant ainsi quelques tensions entre lui et son partenaire…

 

Presque 10 ans après le premier opus, Michael Bay est de retour derrière la caméra avec cette suite de Bad Boys. L’action du film se déroule toujours à Miami, le casting d’origine fait son retour, de Will Smith, Martin Lawrence jusqu’à l’acteur Joe Pantoliano qui joue le chef de la police de Miami. Bad Boys 2 est un film référence pour Michael Bay car il caractérise tout son cinéma, de ses points positifs à malheureusement ses points négatifs. Cette suite est une suite de tous les excès, tout y est plus grand, plus fou, plus exagéré que le premier volet. Ce qui ne va malheureusement pas plaire à tout le monde. Mais Michael Bay n’est certes pas un génie tel que Michael Mann, ni John McTiernan, mais il est Michael Bay, un « auteur » avec une patte (une patte certes détestable pour beaucoup de monde mais une patte). Qu’elle plaise ou non, elle bien réelle, et c’est une denrée rare dans cet Hollywood de plus en plus impersonnel, fade et formaté.

 

Ce que l’on constate avec ce Bad Boys 2, c’est que Bay ne s’est imposé aucune limite. Cela se ressent en terme au niveau de la violence, des scènes d’action plus exagérées les une que les autres (ce qui n’est pas pour nous déplaire), au niveau du mauvais gout. Comme il est dit plus haut, Michael Bay n’a pas la superbe d’un McTiernan, d’un Michael Mann. Il est donc obligé d’en mettre plein la vue pour exister autour de ses grands metteurs en scène du cinéma d’action.

le long-métrage peut toujours compter sur notre bon vieux duo de flic: Will Smith et Martin Lawrence qui sont toujours au top de leurs formes. Ce fameux duo fonctionne toujours aussi bien, la caméra de Michael Bay arrive à ce que l’on est de l’affection pour nos deux protagonistes. Ils vivent des situations toujours plus improbables que les autres et qui donnent souvent lieu à des scènes d’action de plus en plus extravagantes dans le bon sens du terme. Les seconds couteaux assurent quasiment tous dans leur ensemble. Gabrielle Union qui interprète la sœur de Marcus est plutôt juste dans son rôle, dommage que son personnage ne soit pas plus étoffé que ça. Joe Pantoliano qui reprend son rôle de la police de Miami est moins présent mais l’acteur est toujours aussi  drôle à voir jouer, notamment grâce à ses fameuses crises d’hystéries envers les dégâts des policiers Mike et Marcus. Jordi Molla est quand à lui clairement en retrait en temps qu’antagoniste principal du film. Déjà que son personnage ne possède quasiment aucun développement, il est dur pour l’acteur de faire exister son personnage qui semble être un Tony Montana low cost.

 

La suite de tous les excès

 

Mais il serait dommage de céder à la facilité et de détruire ce film simplement parce qu’il essaye d’en mettre plein la vue. Le film est très généreux en matière de scènes d’action. La scène de course poursuite en Ferrari est un bel exemple de ce qui caractérise le cinéma de Michael Bay, c’est-à-dire le chaos. Tout dans cette scène respire le chaos, tout y est exagéré, Bay prend un malin plaisir à mettre sa caméra partout à la fois. On alterne entre le point de vue de Mike et Marcus en Ferrari 550 Maranello, Syd la sœur de Marcus qui est dans le 4×4 qui se fait poursuivre. Pour une fois, le montage cut que l’on reproche beaucoup à ce réalisateur trouve son sens. Un film de Michael Bay sans explosions ne serait pas vraiment un film de Michael Bay (même toi le cinéphile qui méprise Bay, avoue que cela perdrait de son charme ^^). La scène d’action finale est un pur cocktail d’adrénaline, surtout la course poursuite en Hummer qui s’amuse à tout détruire sur son passage et bien sûr provoquer de jolies explosions si cher à notre bon vieux Micheal Bay. Bay se fait aussi plaisir avec son fameux traveling à 360°. Mais il le fait durer bien plus longtemps qu’à l’accoutumée dans une fusillade où la caméra tourne autour des nos personnages dans la forme d’un plan séquence et qui se faufile dans les serrures de porte. Preuve que le réalisateur essaye de varier sa mise en scène, alors que d’autres réalisateurs auraient surement placé la caméra pour nous montrer simplement nos personnages face à leurs assaillants.

Vu que ce film est parti pour être dans l’exagération la plus totale, les péripéties que vivent nos deux inspecteurs Mike et Marcus sont plus absurdes les unes que les autres. Nous avons droit à deux rats qui font l’amour, Marcus obligé de se cacher à côte d’une morte dans la scène de la morgue. Bref, des situations qui peuvent faire sortir le spectateur du film si il n’est ouvert à ce genre d’humour que l’on peut qualifier de trash et qui ne plaira pas à tout le monde.

 

 

Pour conclure Bad Boys 2 est une digne suite de son prédécesseur, mais le long-métrage de Michael Bay risque de ne pas plaire à tout le monde en raison de son exagération permanente mais jouissive. 

 

 

 

 

 

 

 

 

 


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valentin pejoux
Bonjour je me présente, je m'appelle Valentin, je suis co-rédacteur en chef sur ce site. Je suis un fan de cinéma de SF et de films de super héros. Ces deux genres ont bercé mon enfance. Avec des longs-métrages tels que les Spiderman de Sam Raimi, les X-Men de Bryan Singer, les Matrix des Wachowski et les Retour vers le futur de Zemeciks. Avant, je ne prenais le cinéma que pour me divertir, mais depuis quelques années, je me rend compte qu'il peut nous divertir autant qu'il peut nous faire réfléchir. C'est pour cela, peu importe le type de film que je regarde, j'essaye de voir si le rélisateur veut nous dire quelque chose à nous spectateur.

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