Sortie 1 décembre 2025 sur Netflix
Durée 1h 42min
Genre Action, Aventure, Fantastique
De Roar Uthaug
Avec Ine Marie Wilmann, Mads Sjogard Pettersen, Kim S. Falck-Jørgensen
Titre original Troll...
Depuis 2016 - 2025
Format 55 min
Genre Drame, Epouvante-horreur, Fantastique, Science Fiction, Thriller
Créée par Matt Duffer, Ross Duffer
Avec Winona Ryder, David Harbour, Millie Bobby Brown,...
Sortie 1 décembre 2025 sur Netflix
Durée 1h 42min
Genre Action, Aventure, Fantastique
De Roar Uthaug
Avec Ine Marie Wilmann, Mads Sjogard Pettersen, Kim S. Falck-Jørgensen
Titre original Troll...
Date de sortie : 22 novembre 2005 (Amérique du Nord), 2 décembre 2005 (Europe), 10 décembre 2005 (Japon)
Fabricant : Microsoft
Concepteurs : Jay Allard et...
Sortie 1 décembre 2025 sur Netflix
Durée 1h 42min
Genre Action, Aventure, Fantastique
De Roar Uthaug
Avec Ine Marie Wilmann, Mads Sjogard Pettersen, Kim S. Falck-Jørgensen
Titre original Troll...
Depuis 2016 - 2025
Format 55 min
Genre Drame, Epouvante-horreur, Fantastique, Science Fiction, Thriller
Créée par Matt Duffer, Ross Duffer
Avec Winona Ryder, David Harbour, Millie Bobby Brown,...
Sortie 1 décembre 2025 sur Netflix
Durée 1h 42min
Genre Action, Aventure, Fantastique
De Roar Uthaug
Avec Ine Marie Wilmann, Mads Sjogard Pettersen, Kim S. Falck-Jørgensen
Titre original Troll...
Date de sortie : 22 novembre 2005 (Amérique du Nord), 2 décembre 2005 (Europe), 10 décembre 2005 (Japon)
Fabricant : Microsoft
Concepteurs : Jay Allard et...
Salut à tous ! Fasciné par le monde du cinéma depuis toujours, j’ai fait mes débuts avec Mary Poppins et La Soupe aux Choux, mais avec aussi de nombreux dessins animés comme les courts métrages Disney avec Mickey, Donald et Dingo, les longs métrages Disney avec Alice au Pays des Merveilles en tête, les animés japonais comme Sailor Moon et Dragon Ball Z ainsi que d’autres séries comme Batman et Tintin. Mes années 90 ont été bercées par les comédies avec Jim Carrey (Dumb & Dumber en tête) ou d’autres films que j’adore comme Les Valeurs de la Famille Addams, Street Fighter, Mortal Kombat, Casper et Mary à Tout Prix. C’est pourtant bel et bien Batman Returns qui figure en haut de mon classement, suivi de près par Casino Royale, Et Pour Quelques Dollars de Plus, Kill Bill ou encore Rambo. Collectionneur, j’attache de l’importance au matériel et j’ai réuni trois étagères pleines de films classés par ordre chronologique. Et plus on découvre de nouveaux films, plus on se rend compte qu’il nous en reste en fait énormément à voir…
Date de sortie : 31 octobre 2018 (Espagne, Italie, …), 28 novembre 2018 (France) Réalisateurs : Joe Johnston et Lasse Hallström Acteurs principaux : Mackenzie Foy, Jayden Fowora-Knight, Keira Knightley Genre : Fantastique Nationalité : Américain Compositeur : James Newton Howard
Toute ressemblance avec un autre univers…
Réinterprétation cinématographique du célèbre ballet de Tchaïkovski par Lasse Hallström et Joe Johnston (Richard au Pays des Livres Magiques, Jumanji, Captain America First Avenger), Casse-Noisette et les Quatre Royaumes est un film fantastique se déroulant la veille de Noël dans lequel Clara, une jeune adolescente qui vient de perdre sa mère, suit un fil d’or qui l’emmène dans un univers féérique sous la neige. Interprétée par Mackenzie Foy (Twilight Révélation, Conjuring, Interstellar), elle poursuit une souris détenant la clé qui ouvre le petit coffre contenant un cadeau que sa mère lui avait laissé. Elle fait la connaissance des souverains de trois royaumes et est mise en garde contre le dernier, où a été bannie l’étrange mère Gingembre.
Joué par Jayden Fowora-Knight (Ready Player One), le soldat Casse-Noisette l’accompagne dans ses péripéties pour restaurer l’harmonie des royaumes sous la direction de la bien trop gentillette fée Dragée, sous les traits de Keira Knightley (Pirates des Caraïbes, Imitation Game, Girls Only). Si l’arrivée dans un univers enneigé a de quoi rappeler Le Monde de Narnia, l’ambiance y est beaucoup plus calme et chaleureuse, avec de jolies couleurs et de nombreuses musiques issues du ballet. Le scénario est assez convenu et plutôt prévisible dans son déroulement, mais l’animation est de qualité et les décors offrent un panorama très agréable comme Disney sait le faire. Un conte de Noël qui fait le job !
Date de sortie : 7 décembre 2018 (1h 44min) Réalisateur : Andy Serkis Acteurs principaux : Rohan Chand, Christian Bale, Benedict Cumberbatch, Cate Blanchett Genre : Aventure Nationalité : Américain Compositeur : Nitin Sawhney
Deux ans après le film live de Disney, c’est Netflix qui remet le couvert du Livre de la Jungle avec un nouveau film sobrement appelé Mowgli. Élevé par une meute de loups, l’enfant va cette fois-ci devoir prouver sa valeur à travers une épreuve et affronter ses origines humaines. La performance capture est ici utilisée pour transposer les expressions des acteurs sur des animaux entièrement numériques. Ainsi, Christian Bale prête ses traits à Bagheera, Benedict Cumberbatch à Shere Kahn, Andy Serkis à Baloo, Cate Blanchett à Kaa et Naomie Harris à la louve Nisha. S’il n’est pas aisé de reconnaître les traits des acteurs, le rendu est convaincant et la photographie générale est tout à fait réussie. Le plus intéressant reste le chemin emprunté par le scénario, qui s’autorise des éléments faisant toute la singularité du film.
« Nous devons les regarder dans les yeux, pour que leur âme ne parte jamais seule… »
Les lois de la jungle sont efficacement mises en avant par une narration au moins aussi sombre que celle du disney live, et assez violente comme en témoignent les nombreuses marques sanglantes laissées par les affrontements./!\ SPOILERS/!\ D’autre part, Mowgli doit effectuer une course avec les autres loups en échappant à Bagheera pour prouver qu’il mérite de faire partie de la meute, et son échec l’amenant à se rendre au village des hommes pour gagner leur confiance. L’utilisation de feu est également considérée comme de la magie noire selon les dires de l’hyène accompagnant Shere Kahn, Mowgli se voyant alors banni de sa famille animale tandis qu’il s’en était servi pour repousser le tigre.
C’est finalement au village des hommes qu’il perfectionne ses techniques de combat, après avoir été raillé par les autres enfants quand il était en cage. Pire encore, alors qu’il refuse d’aller défendre les loups face à Shere Kahn, c’est là qu’il découvre les instruments de chasse des hommes, avec des plans sur le dépeçage des animaux et la tête arrachée de son ami louveteau. Les éléphants jouent un rôle plus discret en offrant leur aide à Mowgli quand il ramène un morceau de défense arraché à leur meneur. Les singes sont cette fois-ci dirigé par Shere Kahn (le roi Louie étant absent du film), et c’est étrangement Kaa (avec une voix féminine tout aussi mystique que chez Disney) qui sauve Mowgli et lui permet d’avancer grâce à sa vision particulière. Un bon film qui apporte sa part à l’édifice !
Date de sortie : 14 mai 1938 (États-Unis), 24 novembre 1938 (France) Réalisateurs : Michael Curtis et William Keighley Acteurs principaux : Errol Flynn, Olivia de Havilland, Basil Rathbone, Claude Rains Genre : Aventure, capes et épées Nationalité : Américain Compositeur : Erich Wolfgang Korngold
À Lucie Raynard et Romane Zwart,
avec qui j’ai eu le plaisir de partager ce projet en Master.
Emballé, c’est pesé !
Œuvre culte de l’âge d’or d’Hollywood, Les Aventures de Robin des Bois fait partie des premiers films où a été utilisé le Technicolor, avant Le Magicien d’Or et Autant en Emporte le Vent. Réalisé par Michael Curtiz (Capitaine Blood, La Charge de la Brigade Légère, Le Prince et le Pauvre) et William Keighley, il fait partie des adaptations de Robin des Bois les plus emblématiques de l’histoire du cinéma. Michael Curtiz a d’ailleurs mis en scène de nombreux acteurs habitués à ses films, à commencer par un Robin interprété par Errol Flynn, présent dans les trois films cités du réalisateur. On trouve aussi Olivia de Havilland (Capitaine Blood, Autant en Emporte le Vent) dans le rôle de Lady Marian, Basil Rathbone (Roméo et Juliette, Le fils de Frankenstein, Sherlock Holmes) pour Guy de Gisbourne, Claude Rains (Le Prince et le Pauvre, Casablanca, Le Fantôme de l’Opéra) pour le Prince Jean, et même Alan Hale pour Petit Jean, lui qui avait déjà participé au Robin des Bois de 1922.
Un affrontement titanesque !!Incorrigible séduction…
Le scénario suit un déroulement classique que l’on découvre dans plusieurs adaptations. En 1191, le roi Richard Cœur de Lion est fait prisonnier alors en pleine croisade. Son frère le Prince Jean, plutôt que payer une rançon, prend sa place sur le trône d’Angleterre et impose un gouvernement impitoyable envers les pauvres, épaulé par son bras droit Guy de Gisbourne, principal antagoniste du film. Et c’est évidemment le jeune Robin de Locksley qui va organiser une révolte, qu’il annonce d’ailleurs officiellement alors qu’il est invité à un banquet au château du roi avec une détermination sans pareille, laissant place à une des meilleures scènes de combat à l’épée du film. Dans la forêt de Sherwood, il est aidé par ses habituels alliés Frère Tuck, Will l’Écarlate, et surtout Petit Jean suite à un affrontement assez comique sur le petit pont au-dessus du ruisseau dans lequel Robin tombe avant d’éclater de rire.
Que serait un héros sans femme à embrasser !Un duel final haletant !
Malgré les années, le film se regarde aisément et alterne avec efficacité les séquences comiques, sérieuses et romantiques. On se plaît à voir Lady Marian en totale admiration devant Robin, au point de manger un morceau de viande comme il le fait avec les mains, et de se laisser approcher et embrasser tandis qu’il s’introduit clandestinement par la fenêtre de sa chambre. Errol Flynn interprète un Robin charismatique, et tout aussi agaçant qu’habile dans sa manière de s’imposer dans toutes sortes de situations. Il démontre ses talents d’archer lors d’un tournoi où il tranche une flèche en deux en visant pile au centre de la cible, et ses réelles capacités d’escrimeur durant le combat final au château. Avec de nombreux moments culte, dont le mariage final marquant le retour du roi Richard, Les Aventures de Robin des Bois sut s’imposer comme un grand classique du film de capes et d’épées des années 1930 !
Date de sortie : 6 novembre 2018 (Royaume-Uni), 28 novembre 2018 (France) Réalisateur : Steve McQueen Acteurs principaux : Viola Davis, Michelle Rodriguez, Elizabeth Debicki, Colin Farrell, Liam Neeson Genre : Thriller Nationalité : Britannique Compositeur : Hans Zimmer
Il paraît que l’amour est dans le pré…
Adaptation cinématographique de la série britannique Widows, Les Veuves est un thriller action ténébreux dans lequel quatre femmes qui ne se connaissent pas vont s’entraider pour se sortir de leur dette après la mort de leurs maris suite à un braquage qui s’est violemment terminé, mis en lumière par l’alternance entre le calme du passé et l’urgence de l’action au début du film. Le trio principal est interprété par Viola Davis (Prisoners, Suicide Squad, Fences), Michelle Rodriguez (Fast & Furious, Resident Evil, Machete) et Elizabeth Debicki (Gatsby le Magnifique, The Cloverfield Paradox), trois femmes bien différentes qui ont chacun leur rôle à jouer dans le scénario.
Oui c’est bien Shane de la série The Walking Dead !Swag !
En parallèle, deux camps ennemis mènent une lutte sans merci pour une élection politique à Chicago. On trouve ainsi Colin Farrell (Phone Game, Minority Report, Dead Man Down), dont la famille a toujours eu l’habitude de régner, face à un noir surtout représenté par son bras droit Jatemme, joué par Daniel Kaluuya (Get Out, Black Panther) et réputé pour sa violence. Mais c’est surtout le rôle de Liam Neeson (Silence, The Secret Man Mark Felt, The Passenger) qui intrigue dans sa soi-disant mort au tout début et dont plusieurs éléments de l’intrigue révèlent bien des choses concernant son implication dans la campagne électorale. La réalisation est assez classique et le scénario plutôt brouillon, là où on pouvait attendre de bons rebondissements et une tension haletante. Le pitch final se trouve même assez prévisible et il est dommage que le film parvienne plutôt mal à se démarquer des autres thrillers du genre.
Date de sortie : 24 octobre 2018 (Royaume-Uni), 31 octobre 2018 (France) Réalisateur : Bryan Singer Acteurs principaux : Rami Malek, Gwilym Lee, Ben Hardy, Joseph Mazzello Genre : Biopic, musical Nationalité : Américain Compositeur : John Ottoman
Biopic musical réalisé par Bryan Singer (X-Men, Superman Returns, Jack le Chasseur de Géant), Bohemian Rhapsody ne relate pas moins l’histoire de Freddie Mercury que celle du groupe de rock Queen, qu’il intègre en 1970 après avoir rejoint le guitariste Brian May et le batteur Roger Taylor lors d’une soirée, alors qu’il s’appelait encore Farrokh Bulsara. Brillamment interprété par Rami Malek (Until Dawn, Mr Robot, Papillon), il met en lumière l’ascension du groupe avec de puissantes émotions bercées par des musiques devenues cultes comme « Another One bites the Dust », « Radio Gaga » et « We are the Champions ». C’est pourtant l’emblématique « Bohemian Rhapsody » qui donne son titre au film tant sa composition aura engagé le groupe vers la gloire.
Le caractère osé de son appellation, de ses paroles confuses et de sa durée atypique pour la radio est d’ailleurs pointé du doigt dans une séquence où Ray Foster refuse de porter leur disque et critique acerbement Freddie, qui ne peut s’empêcher de jouer sur l’humour british en lui balançant qu’il plaint vraiment sa femme si les six minutes lui paraissent si longues. Le plus drôle reste que Ray Foster est ici joué par Mike Myers, qui lui-même chantait la deuxième partie de « Bohemian Rhapsody » dans le film Wayne’s World plus de quinze années plus tôt, époque où les musiques du groupe avaient refait surface suite au décès de Freddie Mercury.
En voilà un qui a bien changé 😀
Interprétés par Gwilym Lee, Ben Hardy (Angel dans X-Men Apocalypse du même réalisateur) et Joseph Mazzello (le gamin dans Jurassic Park, The Social Network), les trois musiciens accompagnant Freddie sont très convaincants dans leur ressemblance et leur jeu d’acteur. L’évolution de l’enregistrement de « Bohemian Rhapsody » dans le studio est intelligemment montrée, notamment avec le perfectionnisme de Freddie, qui ne cesse d’insister pour que Roger Taylor chante de manière toujours plus aiguë, donnant lieu à une véritable cohésion de groupe lors des répétitions. Leur manager John Reid apparaît sous les traits d’Aidan Gillen (Game of Thrones, Blitz, Le Labyrinthe 2 et 3), et la femme de Freddie est jouée par Lucy Boynton (Le Crime de l’Orient-Express).
La solitude dans le groupe…
La vie personnelle du chanteur se trouve bercée par leur romance et la relation proche qu’ils entretiennent même après leur divorce. Son homosexualité est mise en avant de manière intelligente, sans aucun cliché ni besoin de scène érotique, laissant avant tout place aux sentiments qu’il éprouve tout au long de son évolution, avec une petite traversée du désert pendant laquelle il quitte le groupe pour se changer les idées dans une carrière solo. Le final du concert Live Aid de 1985 achève de marquer l’immense talent de Rami Malek, interprétant un Freddie enjoué par ses mouvements et ses chansons sur scène, tout en marquant une dernière émotion de tristesse alors qu’on apprend qu’il est atteint du SIDA, tout juste médiatisé à l’époque. Entraînant et touchant de bout en bout, Bohemian Rhapsody immortalise toujours plus le personnage en allant bien au-delà de la simple commande commerciale.
Date de sortie : 31 août 2007 (États-Unis), 10 octobre 2007 (France) Réalisateur : Rob Zombie Acteurs principaux : Daeg Faerch, Tyler Mane, Malcolm McDowell, Scout Taylor-Compton, Brad Dourif Genre : Épouvante, slasher Nationalité : Américain Compositeur : Tyler Bates
Un masque réussi !
Près de trente ans après le premier Halloween, un remake voit le jour sous la direction de Rob Zombie, avec le choix de s’intéresser davantage à la psychologie du meurtrier. Pour cela, il tente d’expliquer la source du mal en humanisant le jeune Michael Myers alors âgé de dix ans, joué par Daeg Faerch. Pendant un prologue d’une demi-heure, on le voit malmené aussi bien dans sa famille qu’à l’école, entre ses camarades qui se moquent de sa mère strip-teaseuse, sa sœur qui refuse de s’occuper de lui, son beau-père qui ne fait rien d’autre de la journée que le regarder de travers et mal lui parler. La VF donne d’emblée un ton assez moyen au film à cause de la qualité très perfectible des interprétations et des insultes à tout-va couplées à l’énervement des personnages. Une des seules choses vraiment réussies est le masque de clown que porte Michael, pour son côté détourné assez flippant.
Un nouveau prototype déjà plus torturé…Un véritable colosse
Interprété par Malcolm McDowell (Orange Mécanique, Caligula, Ken le Survivant), le docteur Loomis est largement représenté dans son rôle de pédopsychiatre et son jeu d’acteur reste au-dessus de la moyenne. Alors devenu adulte sous les traits de Tyler Mane (X-Men, Le Roi Scorpion, Troie), Michael Myers arbore un physique colossal et dérangé avec ses cheveux qui lui tombent sur le visage ; les différents masques omniprésents dans sa cellule représentent une des meilleures idées esthétiques du film. Il retrouve rapidement le masque originel d’Halloween et part à la recherche de sa sœur Laurie, toujours accompagnée de ses amies Kristina et Annie, jouée par Danielle Harris (Halloween 4 et 5, Daylight).
Laurie et ses amies, génération 2000…Michael imperturbable
En plus des musiques qui retentissent de temps à autre, on trouve quelques scènes semblables à celle du film d’origine. Certaines sont même détournées, comme celle où le copain de Kristina fait lui-même le fantôme avec ses lunettes par-dessus un drap avant que Myers n’en fasse de même, mais le réalisateur n’insiste vraiment pas suffisamment dessus pour que ça ait un intérêt véritable. Le film se perd également dans quelques longueurs avec un affrontement final surjoué entre Michael et Laurie qui n’en finit plus dans la maison abandonnée des Myers puis à l’extérieur. Un remake d’Halloween correct mais assez dommageable à cause du manque de cachet de sa réalisation.
Halloween II (2009)
Date de sortie : 28 août 2009 (États-Unis), 31 mars 2010 (1h 41min) Réalisateur : Rob Zombie Acteurs principaux : Tyler Mane, Malcolm McDowell, Scout Taylor-Compton, Brad Dourif Genre : Épouvante, slasher Nationalité : Américain Compositeur : Tyler Bates
La mise en scène du docteur Loomis
Suite du remake de Rob Zombie, ce nouvel Halloween II se concentre sur la reconstruction du personnage de Laurie Strode, un an après le massacre du premier film. Parsemé de bonnes idées, ces dernières ne sont malheureusement que trop peu mises en valeur pour tirer leur épingle du jeu. D’abord très proche de la suite du film d’origine, le scénario commence par l’invasion de l’hôpital avant de dévoiler qu’il s’agissait en fait d’un cauchemar de Laurie. Michael Myers est souvent montré sans son masque, avec un visage tellement différent qu’on se demande si c’est vraiment lui, semblant être devenu un colosse barbu capable de soulever une voiture à mains nues. On retrouve le shérif, sa fille Annie et le docteur Loomis, qui considère que Myers est bel et bien mort. Il a même droit à une conférence de presse et une séance de dédicace pour un livre qu’il a écrit sur le personnage, s’octroyant ainsi les foudres de certains proches des victimes. En cherchant toujours à étoffer le background du tueur, Rob Zombie choisit de placer du paranormal dans sa narration. On aperçoit ainsi plusieurs fois le jeune Michael ainsi que sa mère brillant comme un fantôme aux côtés de Myers, allant jusqu’à hanter Laurie au point de croire qu’ils sont réellement présents.
Une tentative fantastique pas vraiment valoriséeDu gore parfois un peu trop présent
Tout comme son prédécesseur, le film souffre d’une réalisation très lambda avec un langage parfois vulgaire et des clichés qui s’empilent. On trouve des filles qui ne pensent qu’à aller s’éclater en boîte pour oublier leurs malheurs, d’autres qui crient comme des folles pour appeler à l’aide et de nombreux personnages qui se font tuer bêtement suite à une absence. La palme revenant au mec qui doit aller pisser avant de coucher avec sa nana d’un soir car il a bu trop de bières (Uwe Boll et son chef-d’œuvre nanardesque House of the Dead te remercient pour cet hommage). Les meurtres de Myers ne sont vraiment pas inventifs et ce dernier est bien trop acharné sur ses victimes pour gagner en crédibilité. /!\ SPOILERS /!\La manière dont Laurie apprend ses liens avec le tueur frise le ridicule, achevant de casser l’interprétation de Scout Taylor-Compton, pourtant pas si mauvaise dans le premier film. Semblant vouloir en finir avec ses souffrances, elle se fait elle-même passer pour responsable en enfilant le masque du tueur sur la fin et on la retrouve dans l’asile avec un sourire malsain aux lèvres, typique des idées intéressantes qui ne sont absolument pas valorisées par la réalisation. Une suite très inégale et au final assez moyenne du remake d’Halloween.
Date de sortie : 25 juin 1982 (Amérique du Nord), 3 novembre 1982 (France) Réalisateur : John Carpenter Acteurs principaux : Kurt Russell, Thomas Kent Carter, Wilford Brimley, Keith David Genre : Science-fiction, épouvante Nationalité : Américain Compositeur : Ennio Morricone
De sympathiques panoramas de glace.
Troisième film majeur de John Carpenter après Halloween et New York 1997, The Thing est un film de science-fiction horrifique largement inspiré d’Alien Le Huitième Passager, sorti trois ans plus tôt, dans lequel un groupe de chercheurs américains enquête sur la mort d’une équipe de recherche norvégienne dans une station en Antarctique. Ils vont rapidement être confrontés à une forme de vie extraterrestre métamorphe qu’ils appellent « la chose », capable de reproduire l’apparence des êtres vivants. Le premier rôle est porté par Kurt Russell (New York 1997, Les Aventures de Jack Burton dans les Griffes du Mandarin, Tango et Cash) tandis qu’un de ses coéquipiers est interprété par Keith David (Platoon, Mort ou Vif, Mary à Tout Prix).
Une véritable vision d’horreur…Prudence et méfiance deviennent de mise.
La créature a à peine le temps d’être autopsiée qu’elle disparaît pour mettre en œuvre sa stratégie de survie. Sa faculté d’imitation est vraiment bien montrée, elle commence par des chiens avant de s’attaquer à un premier homme, que l’on découvre avec des mains sanglantes et monstrueuses, poussant un cri inhumain en ouvrant grand la bouche comme quelqu’un qui meurt de peur. Le rendu du gore et du difforme est impressionnant pour l’époque : les apparences de la chose en train d’imiter un humain font froid dans le dos, sans parler du visage du chien qui s’ouvre et des traces rouges qu’elle laisse sur l’espèce de bâche dans laquelle elle a été placée.
Kurt Russell magistral.Le versus final comme si tout allait bien…
Chacun se méfie alors de ses coéquipiers et la paranoïa gagne rapidement le groupe. Les scènes de tension sont très efficaces et se voient sublimées par les musiques angoissantes d’Ennio Morricone, qui montent très lentement en intensité. /!\ SPOILERS /!\Alors qu’ils meurent les uns après les autres et brûlent ceux qu’ils estiment être contaminés grâce à des tests de réaction, ils ne se retrouvent plus qu’à deux dans un semblant d’accalmie qui montre aux meilleurs observateurs que la chose est bien dans l’un d’eux, et le non infecté l’a bien compris.The Thing s’impose alors comme un très bon film qui a su inspirer à son tour de nombreux réalisateurs (Quentin Tarantino pour Reservoir Dogs et Les Huit Salopards) ainsi que plusieurs jeux vidéo, à commencer par le premier Resident Evil, ou encore Dead Space.
Date de sortie : 27 octobre 1978 (États-Unis),14 mars 1979 (France) Réalisateur : John Carpenter Acteurs principaux : Jamie Lee Curtis, Donald Pleasence, Tony Moran, Pamela Jayne Soles Genre : Épouvante, slasher Nationalité : Américain Compositeur : John Carpenter
La Nuit des Masques
Des plans assez terrifiants pour 1978
Film d’horreur majeur des années 1970 pour avoir véritablement lancé le sous-genre du slasher (mettant en scène les meurtres d’un psychopathe généralement masqué qui élimine méthodiquement un groupe d’individus à l’arme blanche) deux ans avant Vendredi 13 et six ans avant Les Griffes de la Nuit, Halloween La Nuit des Masques est également le premier film horrifique de John Carpenter, réalisateur des futurs Fog, New York 1997 et The Thing. Le scénario prend d’abord place lors de la nuit d’Halloween de 1963 dans l’Illinois, alors qu’un mystérieux personnage en vue à la première personne assassine sa sœur en utilisant un couteau de boucher. L’intrigue choque d’emblée alors qu’on se rend compte qu’il s’agit en réalité d’un enfant de six ans caché derrière un masque de clown, donnant ainsi naissance au tueur Michael Myers, qui revient quinze ans plus tard sur les lieux de son crime après avoir fui l’asile.
Le manoir de Resident EvilC’est toujours bon d’avoir un couteau de boucher chez soi, juste au cas où…
La mise en scène est très bonne, avec quelques travellings et des vues de dehors ou de dedans montrant le tueur masqué en fond, ou simplement sa silhouette lointaine qui disparaît quand quelqu’un d’autre regarde, procédé grandement repris par moult films.Halloween lance la carrière de Jamie Lee Curtis (Fog, True Lies, Virus) avec le rôle de Laurie Strode, lycéenne ordinaire qui garde des enfants avec ses deux amies Annie et Lynda. Cette dernière est jouée par Pamela Jayne Soles, qui avait déjà une petite expérience d’horreur avec Carrie au Bal du Diable. On trouve également Donald Pleasence (La Grande Évasion, On ne vit que Deux Fois, Dracula), psychiatre à la recherche du tueur aux côté du shérif.
Une thérapie spéciale au flingueMichael Myers n’est jamais loin
Le film est largement porté par la paranoïa de l’héroïne, rudement mise à l’épreuve par les différentes apparitions de Myers, aussi bien de loin avec son masque tout juste visible, que de près sous des plans suggestifs. Carpenter a composé lui-même la musique au piano : le thème principal retentit plusieurs fois pour rappeler que le danger n’est jamais loin. D’autres mélodies horrifiques et leurs reprises font encore plus d’effet lors de scènes intrigantes. Le sous-genre du slasher est également marqué par la mise en scène des meurtres (coups de couteau, étranglement avec un fil de téléphone) et de la trouvaille des cadavres, pendus par les pieds ou recroquevillés dans un placard. La figure du tueur qui se relève plusieurs fois après avoir reçu plusieurs balles et qui finit par disparaître deviendra aussi récurrente. Un classique d’une grande influence pour son époque !
La Nuit la Plus Terrifiante
Date de sortie : 30 octobre 1981 (États-Unis),16 juin 1982 (France) Réalisateur : Rick Rosenthal Acteurs principaux : Jamie Lee Curtis, Donald Pleasence, Dick Warlock, Pamlea Susan Shoop Genre : Épouvante, slasher Nationalité : Américain Compositeur : John Carpenter, Alan Howarth
Le mec que seul le spectateur repère !
Sorti trois ans après le grand classique du slasher, Halloween 2 démarre directement après la fin du premier volet, lors de la nuit menant au jour de la Toussaint, et commence même par un rappel des circonstances de la neutralisation de Michael Myers avant qu’il ne disparaisse à nouveau. Le film suit exactement le même ton mais en se concentrant petit à petit vers le huis clos, alors que le scénario prend place dans l’hôpital où a été amenée Laurie. Jamie Lee Curtis et Donald Pleasance reprennent leurs rôles dans une ambiance pesante avec de nombreux plans suggestifs. Le background est renforcé par l’apparition d’un dossier caché, dissimulant un lien surprenant entre Laurie et Michael.
L’hôpital, lieu glauque rêvéLes yeux percés ne l’arrêtent pas !
Si Carpenter laisse sa place à Rick Rosenthal tout en prenant la casquette de producteur, on retrouve bien sa patte artistique dans les apparitions et les meurtres de Myers, sans parler des musiques récurrentes ici reprises avec un timbre plus cinglant. Le film vaut vraiment pour l’inventivité de sa mise en scène : le tueur apparait souvent subrepticement (l’ombre derrière un rideau de douche, son masque blanc dans le noir après la découverte d’un cadavre) et commet des meurtres variés (gorge coupée au premier plan, seringue dans l’œil, étranglement en silence en arrière-plan, visage ébouillanté) qui crèvent l’écran. Une suite qui a du sens !
Date de sortie : 24 mars 1972 (Amérique du Nord), 18 octobre 1972 (France) Réalisateur : Francis Ford Coppola Acteurs principaux : Marlon Brando, Al Pacino, James Caan, Robert Duvall Genre : Drame, thriller Nationalité : Américain Compositeur : Nino Rota
Vito Corleone, le boss des boss
Sous l’objectif de Francis Ford Coppola (Conversation Secrète, Apocalypse Now, Dracula), Le Parrain est une adaptation du roman éponyme de Mario Puzo, sorti trois ans plus tôt. Grande référence du film de gangster, il raconte l’ascension de Michael Corleone, rôle ayant révélé Al Pacino (Un Après-Midi de Chien, Scarface, Dick Tracy), dans une famille mafieuse impitoyable dominée par son père Vito (d’où le titre d’origine The Godfather), interprété par Marlon Brando (Jules César, Superman, Apocalypse Now).
Le jeune Michael, en passe de devenir parrain
Le Parrain narre cet aspect du New York d’après la seconde guerre mondiale à travers cinq familles qui font leur fortune dans différentes activités, dont le trafic de drogue. Entre refus d’association, désaccords au sein d’une même famille et représailles pour une lutte de pouvoir, le film tient le parfait scénario classique dont la complexité dévoile tout son intérêt dans la psychologie des personnages. Du haut ses trois heures, le film parvient à être prenant malgré la lenteur de certaines séquences et un vieillissement certain.
L’impitoyable mafia
On retient surtout des passages-clés comme le mariage de la fille de Vito avec un bookmaker qui s’avère violent par la suite, le courage impétueux de Michael qui venge la tentative d’assassinat de son père en allant jusqu’à liquider un policier ripou, le meurtre de sa femme en Sicile et son retour aux États-Unis qui montre que c’est bien lui qui est devenu le boss. Si Marlon Brando a une certaine prestance dans le rôle du grand parrain de la mafia (tout comme dans sa vie personnelle lorsqu’il s’occupe de son petit-fils), c’est bien Al Pacino qui tire son épingle du jeu avec le début d’une longue série de rôles d’anthologie au cinéma. Un grand classique !
Le Parrain 2
Date de sortie : 18 décembre 1974 (Amérique du Nord),27 août 1975 (France) Réalisateur : Francis Ford Coppola Acteurs principaux : Al Pacino, Robert de Niro, Diane Keaton, Robert Duvall Genre : Drame, thriller Nationalité : Américain Compositeur : Nino Rota
Le jeune Vito Corleone, immigrant à Ellis Island
Suite directe du premier, Le Parrain 2 conte la suite des affaires de Michael Corleone qui, en voulant jouer au dur comme son père mais à une époque différente, va peu à peu s’éloigner de ses proches (allant jusqu’à violemment gifler sa femme quand elle lui annonce qu’elle n’a pas fait de fausse couche mais un avortement) et mettre la vie de tous en danger, notamment lors de la tentative d’assassinat par la fenêtre de sa chambre. De nombreux flash-back dévoilent le passé de Vito Andolini, d’abord enfant lors de son immigration à Ellis Island (où il écope du nom de famille Corleone par rapport à sa ville natale), puis jeune adulte sous les traits de Robert De Niro (Taxi Driver, Il était une fois en Amérique, Les Incorruptibles), en quête de se venger de celui a osé lui laisser la vie sauve après avoir tué son père tout en bâtissant la future fortune de la famille Corleone.
Vito devenu adulte, préparant sa vengeanceIl est désormais clair que c’est lui le boss…
Toujours aussi longue, cette suite est surtout bien plus accrocheuse et dynamique grâce à la prestance magistrale d’Al Pacino et au charisme naissant de Robert De Niro. Si on retrouve le thème de l’amour sous un timbre différent vers la fin du film, ce dernier est parsemé de nombreuses autres mélodies très marquantes, à commencer par une introduction morose et nostalgique au ton très rétro qui vire à quelque chose de plus joyeux (« The Immigrant »). Une beauté musicale qui perdure jusqu’à l’enivrant générique de fin de Nino Rota faisant suite à la solitude contemplative et douloureuse de Michael, aussi bien dans le présent au parc de Lake Tahoe que dans le passé récent lors d’un repas de famille. Un film grandiose.
Le Parrain 3
Date de sortie : 25 décembre 1990 (Amérique du Nord), 27 mars 1991(France) Réalisateur : Francis Ford Coppola Acteurs principaux : Al Pacino, Andy Garcia, Talia Shire, Eli Wallach Genre : Drame, thriller Nationalité : Américain Compositeur : Carmine Coppola
Un duo margistral
Il aura fallu attendre le tout début des années 1990 pour enfin voir paraître le dernier volet du Parrain, avec un Al Pacino cinquantenaire fort de son expérience au cinéma. Dans la droite lignée de la saga, ce troisième film met en scène un Michael Corleone fatigué des activités mafieuses de sa famille et désirant se réhabiliter aux yeux de la société, en négociant notamment avec des haut-placés de l’Église. Bien qu’il parvienne à vendre ses affaires illégales, son passé le rattrape et ses concurrents commencent à viser ses points faibles. Le film vaut beaucoup pour l’interprétation d’Andy Garcia (Les Incorruptibles, L’Enjeu) en tant que neveu de Michael voulant prendre la relève tout en se rapprochant fortement de la fille de son oncle Mary Corleone, jouée par Sofia Coppola. Cette dernière avait déjà fait une apparition dans les deux premiers volets, ainsi que dans le court-métrage Frankenweenie de Tim Burton. Parmi les parrains d’autres familles se cache même Eli Wallach, bien connu pour son rôle dans Les Sept Mercenaires et son interprétation de Tuco dans Le Bon, la Brute et le Truand.
L’ambition d’un jeune premierLe final à l’opéra
Tout aussi poignant que le deuxième épisode, le film se veut également plus moderne dans sa réalisation tout en conservant l’esprit si particulier de la saga, avec de tristes mélodies et une réflexion particulière sur le sens de la famille, allant jusqu’à l’inceste concernant Vincent et Mary. Une union qui déplaît fortement à Michael bien qu’aucun acte de violence ne soit étonnamment à relever à ce niveau. Le final à l’opéra manque cependant de clarté entre les nombreux assassinats dans l’ombre et le complot que semblent mettre en place Vincent et sa mère. Malgré une fin brutale mais assez expéditive comme si Coppola n’avait pas pu aller au bout de son idée, Le Parrain 3 reste très réussi et parvient à brillamment conclure cette saga d’anthologie.
Date de sortie : 21 septembre 2012 (États-Unis), 9 janvier 2013 (France) Réalisateur : Paul Thomas Anderson Acteurs principaux : Joaquin Phoenix, Philip Seymour Hoffman, Amy Addams Genre : Drame Nationalité : Américain Compositeur : Jonny Greenwood
À ma chère Isa disparue
Les premières minutes et leur modélisation d’une femme nue sur la plage
Drame à la narration atypique plongeant le spectateur dans un questionnement certain, The Master met en scène le brillant Joaquin Phoenix (Her, A Beautiful Day, Joker) dans la peau de Freddie, un vétéran de la seconde guerre mondiale à l’esprit ravagé par les horreurs de la bataille du Pacifique. Ayant bien du mal à contenir la violence qu’il a en lui, il tombe sur la coupe de Lancaster, un homme menant un étrange mouvement religieux interprété par Philip Seymour Hoffman (Dragon Rouge, Mission Impossible III, Hunger Games L’Embrasement). À l’instar d’un Rambo ou d’un Démineurs, The Master dépeint le thème de la lutte pour l’adaptation d’un ancien soldat à une société d’après-guerre, avec un personnage principal troublé, alcoolique et violent aussi bien physiquement que verbalement avec les nombreux propos salaces qu’il exprime.
Le goût du danger…
Lancaster fait preuve d’un certain charisme lors de nombreux face à face filmés de près entre les deux personnages, pendant lesquels il pose plusieurs questions à Freddie, parfois très personnelles voire provocatrices en adoptant un ton autoritaire, et en les répétant souvent plusieurs fois pour jauger sa crédibilité. Sa fille Peggy, jouée par Amy Adams (Arrête-Moi si tu Peux, Il Était une Fois, Man of Steel), apporte un peu de féminité à ce récit si brutal, notamment à travers quelques plans érotiques qui vont de pair avec les propos osés du film. Du haut de ses deux heures passées, The Master tient un bon rythme mais reste difficile à suivre et suffisamment complexe pour ne pas être mis dans n’importe quelles mains.