L’agent Lorraine Broughton est une des meilleures espionne du Service de renseignement de Sa Majesté ; à la fois sensuelle et sauvage et prête à déployer toutes ses compétences pour rester en vie durant sa mission impossible. Envoyée seule à Berlin dans le but de livrer un dossier de la plus haute importance dans cette ville au climat instable, elle s’associe avec David Percival, le chef de station local, et commence alors un jeu d’espions des plus meurtriers.

Cet été doit finir je n’en peux plus.. Les blockbusters se montrent les uns après les autres et comme il est devenu risqué de produire quelque chose de neuf, chacun d’entre eux nous ressert les mêmes enjeux à la manière des marvel et de leur univers étendu. On a eu le droit tout de même à de terribles choses cette année: comme un Roi Arthur détonnant dans son action et sa musique mais détruisant tout le mythe et les personnages cultes. Un Kong skull island manquant d’épaisseur au niveau des personnages et de son intrigue malgré un monstre plutôt bon. Ghost in the shell qui s’avère un très bon divertissement mais qui comparé à son animé ne va pas aussi loin dans la psychologie de son personnage et de la philosophie sur l’univers qui les entourent. L’ambition était toujours là mais comme tout est calibré, la liberté pour faire un de ses films est quasi inexistante et le tout devient moyen. Je pourrai continuer ainsi avec un Pirates des caraibes juste là pour le pognon et qui en plus d’être aussi mauvais que le précédent continue à enterrer le personnage de Jack Sparrow inadmissible. Un Spiderman sans saveur, juste une pièce rajoutée sans grand intérêt. Valérian univers magique pour scénario vide. Et un The Circle qui aurait pu être intéressant mais qui n’exploite absolument rien de ce qu’il nous tend, et en plus joue sans cesse sur les clichés. Mon dieu la détresse de cet été. La tour sombre s’avère être l’un des derniers blockbusters de l’été et le pire de tous. Je le salue donc de loin. Il existe cependant de bons blockbusters: La planète des singes suprématie en est la preuve.

Atomic Blonde se situe donc là après que mon cerveau est failli lâché a bien des reprises j’ai cependant survécu. Désolé pour ceux que cela peinera. Aux vues des bandes annonces je n’avais pas de doutes sur ce que serait Atomic Blonde du moins celles ci ne m’en laissait rien paraître et effectivement je n’ai pas eu de surprises mais au moins j’ai eu ce que j’en attendais et rien que pour ça, ce film méritait une critique. Le film ne démérite pas, il envoie sévère. Il ne ménage pas son actrice principale Charlize Theron (Monster, Mad Max fury road)qui bon sang de bon soir même avec l’âge reste un sex symbol et qui a une classe folle en plus d’être la brillante actrice que l’on connaît. Elle est l’alter égo au féminin de notre charismatique Jonh Wick. On retrouve ce style néon vachement à la mode et qui n’est pas pour me déplaire, j’adore ce que cela amène à l’image.. Je suis à chaque coup séduit, je l’étais avec Drive, Neon Demon, John Wick.. Je l’ai été également avec celui ci.  Les femmes ont enfin l’air d’être l’avenir d’Hollywood et des films à gros budgets, Jenifer Lawrence avait déja donné la voix avec Hunger Games, Wonder Woman a prouvé que les femmes fortes pouvait susciter de l’intérêt et j’en suis ravi Atomic Blonde continue de confirmer cette approche.

A ce niveau là on peut vraiment saluer Sofia Boutella qui joue une espionne également. Actrice française qui en mettez plein la vue dans Kingsman Services secrets avec ses scènes d’actions à couper le souffle. Vous avez pu l’a voir en la Momie aux côtés de Tom Cruise et maintenant là voila dans ce film. J’avais déjà adoré son charisme dans Kingsman, alors l’a retrouver été un réel plaisir. J’ai hâte de suivre son parcours, il est prometteur elle dégage vraiment quelque chose et Hollywood se l’arrache.

Le film se veut être un film d’espionnage mais échoue à le rendre captivant à ce niveau car son scénario est trop classique. La scène d’interrogatoire nous permet de revenir sur une mission de notre agent qui va raconter son histoire. Nous ne vivons pas l’action avec elle, les événement sont passés, Nous voyons facilement les choses venir et en cela on arrive à un point qui m’a fâché. La faiblesse des rôles masculins, alors d’accord les deux hommes jouaient par John Goodman (The Artist,Cloverfield Lane) et Toby Lee Jones ( Captain America, Sherlock) ne sont pas les plus important. James Mc Avoy lui est censé aidé notre agent au cours de sa mission et celui ci malgré encore une performance hallucinante de son acteur m’a paru pas assez exploité. Idem pour Eddy Marsan (Sherlock Holmes)même si celui ci détient probablement le personnage masculin le plus intéressant.

La musique, la playlist fonctionne à merveille. Cela devient une mode mais rare sont les films qui l’a maîtrise d’un bout à l’autre, j’ai trouvé d’un point de vue tout à fait personnel toujours, que c’était réussit.

Le silence est important également dans un film pour moi et celui manque clairement de ses petits instants. Les scènes d’actions ont une classe et un punch fou, les plans séquences sont dingues. Je me suis régalé.

Malheureusement ce n’est pas neuf, c’est dans la lignée de ce qui se fait actuellement tel que l’est John Wick.. Donc je suis pas ébloui par le film, mais des femmes badass on en veut encore, des tas..

Le film ne néglige pas le côté humain de son personnage avec des scènes de sexes endiablés, osés mais qui apporte toujours un peu plus au personnage. En l’occurence ici à ses besoins et plaisirs.

Tout le long j’ai pensé à mon actrice favorite Jessica Chastain (Zero Dark Thirty, A most violent year) qui aurait été elle aussi formidable. Allez savoir pourquoi je pensais à elle..

Concluons.

Un scénario dont on ne tire aucune surprise mais qui tient debout d’un bout à l’autre, un duo féminin d’une classe folle. Un Berlin restauré plutôt plaisant. Une playlist aux petits oignons et de l’action de la vraie !. Allez le voir !. 1H50 de plaisir.

 

 

 

 

 

 

 

 


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Une passion depuis tout petit, qui a grandi avec les films de De Funès et Bourvil que ma grand-mère me faisait découvrir. J’ai toujours aimé cet univers... Leonardo Dicaprio ou Tom Hanks ont contribué à me faire rêver année après année. J’ai écrit au lycée un court-métrage dans le cadre de l'option "audio-visuel", puis on s’est attelé à le réaliser. Je suis passé par la caméra - devant ou derrière, du casque-son à la perche. Toutes les étapes étaient plaisantes à faire et cela a confirmé que je voulais continuer dans cet univers car c’est le mien tout simplement, c’est la ou je me sens bien. Le futur je ne le vois que dans le cinéma. J’ai toujours voulu être acteur, quand je vois un film, il y a toujours un rôle ou je me dis : "tiens, j’aurais aimé être ce personnage !" Ce sont bizarrement rarement les 1er rôles que je trouve les plus intéressants. J’ai écris un scénario pour un jour, si je perce, pouvoir le réaliser... après avoir passé quelques années à apprendre avant bien évidement ! J'ai tourné dans un court métrage du réalisateur Florian Hessique qui avait pour titre "je ne dirai plus jamais je t'aime" dont la photo est d'ailleurs tirée. J'ai figuré dans la web série"Germains germaines" dont les réalisateurs sont maintenant des amis... Et je suis preneur de tous projets ! Le cinéma, il n’y a pas une journée sans que j’en parle ; ça fait tout simplement partie de moi ! une citation de Marin Scorcese m'aide à avancer chaque jour "Je faisais mon chemin mais le cinéma était une obsession".

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