Date de sortie : 1er février 2021 (1h40min)
Réalisateur : M. Night Shyamalan
Acteurs principaux : Jonathan Groff, Ben Aldridge, Kristen Cui, Dave Bautista, Rupert Grint, Nikki Amuka-Bird, Abby Quinn
Genre : Thriller horrifique
Nationalité : Américain
Compositeur : Herdís Stefánsdóttir
Adaptation du roman The Cabin at the End of the World de Paul G. Tremblay, Knock at the Cabin est un thriller horrifique dans lequel M. Night Shyamalan (Incassable, Le Village, Old) se plaît de nouveau à instaurer une tension permanente dans un huis clos d’une grande efficacité. Le scénario place la jeune Kristen Cui dans la peau de Wen, une petite fille se retrouvant prise au piège dans un chalet de vacances au beau milieu d’une forêt aux côtés de ses parents Andrew et Eric, ce dernier étant interprété par Jonathan Groff (American Sniper, La Reine des Neiges II, Matrix Resurrections).
Approchée par un étranger sous les traits Dave Bautista (Spectre, Blade Runner 2049, Army of the Dead), Wen commence à se méfier malgré la gentillesse du personnage avant que trois autres ne viennent lui prêter main forte sous les traits de Rupert Grint (Harry Potter, Servant, Les Cabinets de Curiosité), Abby Quinn et Nikki Amuka-Bird, qui avait déjà joué dans Old. Un quatuor inquiétant sur qui repose tout le malaise de l’intrigue, les étrangers leur demandant de bien vouloir sacrifier l’un d’entre eux pour éviter l’annihilation de l’ensemble de l’humanité, sans aucune explication et avec une sincérité étonnante.
De qualité, la réalisation utilise de gros plans sur les visages et des musiques troublantes d’une certaine intensité pour assurer une tension permanente. Plusieurs flashbacks viennent dévoiler le passé des deux protagonistes pour mieux appuyer les thèmes de la confiance en soi et de l’inacceptation des autres. La manipulation reste au cœur de l’intrigue, tout étant ficelé pour que le spectateur lui-même doute des propos des étrangers malgré les perturbations annoncées à la télévision, à travers laquelle Shyamalan effectue un caméo remarqué. Malgré un final qui peut surprendre, Knock at the Cabin reste dans la lignée des films réussis du réalisateur.