Pirates des Caraïbes

 

La saga  » Pirates des Caraïbes  » est inspirée de l’attraction Disney du même nom qui ouvra ses portes en 1967 à Disneyland. Cette saga a été créée et produite par Disney. Le premier film, intitulé: Pirates des Caraïbes, la Malédiction du Black Pearl est sortie en 2003 et réalisé par Gore Verbinski, qui nous a notamment offert tout dernièrement A Cure for Life.

Le premier film connut un succès ahurissant en remportant plus 650 millions de dollars pour un budget de 140 millions de dollars et en ressemblent plus de 3 millions de spectateurs rien qu’en France. Bien sûr après un tel succès, le long-métrage ne pouvait pas rester sans suites. C’est chose faite 3 ans plus tard avec sa suite nommée cette fois: le secret du Coffre maudit, toujours réalisé par Gore Verbinski. Encore une fois le succès est au rendez-vous et même encore plus. Le budget du film y est doublé, on passe de 140 millions à plus de 200 millions. Les recettes au box-office ont presque étaient doublés, cette fois-ci le film rapporte plus de 1 milliards de dollars à travers le monde; En France le public s’est déplacé en masse: plus de 6 millions d’entrées. Disney n’en a bien sûr pas oublié le business, un 3ème film fut bien sûr rapidement mit en chantier, toujours sous la houlette de Gore Verbinski. Cette fois-ci le succès est moins important, enfin moins important tout est relatif. Il a rapporté plus de 960 millions de dollars pour un budget de plus de 300 millions sans compter la campagne marketing, ce qui à l’époque faisait de ce long-métrage le plus chère jamais tournée. La saga fit une légère pause de 4 ans. Pour ce 4ème volet, le réalisateur Gore Verbinski laisse sa place à Rob Marshall. Ce 4ème film se nomme La Fontaine de Jouvence. Même si la qualité du film est plus que discutable, cela ne l’empêchât pas de crever le plafond du box-office en rapportant plus d’1 milliards de dollars. Après un tel succès, la société aux grandes oreilles ne pouvait s’arrêter là.

Un 5ème long-métrage fut bien sûr commandé par Disney. Après quelques reports ce 5ème s’apprête à sortir dans nos salles obscures mercredi prochain. Rob Marshall laisse sa place au duo de réalisateurs: Joachim Rønning et Espen Sandberg. Ces 2 metteurs en scène nous avez livré le pas terrible Bandidas, Opération Sabotage et dernièrement Kon-Tiki qui fut candidat aux oscars dans la catégorie: Meilleur film étranger en 2012. Vu qu’un 5ème va bientôt arriver sur nos écrans, il est intéressant de revenir ce qui a fait le succès de la saga de 2003 à 2011.

Un casting 5 étoiles au service de la saga

S’il y a bien une chose qui a fait le succès de cette saga, c’est bien sûr son casting. En mai 2002, Johnny Deep fut engagé pour jouer le personnage du Capitaine Jack Sparrow le héros de cette saga, Geoffrey Rush dans le rôle du Capitaine Barbosa, Orlando Bloom pour William Turner et Keira Knightley pour jouer Elizatbeh Swann. En ce qui concerne les rôles secondaires, on peut retrouver Kevin McNally, Jack Davenport, le Grand Moineau euh pardon je voulais dire Jonathan Pryce, Lee Arenberg et Mackenzie Crook.

Au fur et à mesure des films, le casting se voit enrichit. Stellan Skarsgård dans le rôle de Bill Turner (le père de Will), Naomi Harris en Tia Dalma, Chow Yun-Fat en Capitaine Sao-Feng pour le 3ème film, Tom Hollander dans le rôle du machiavélique Curtler Beckett et bien sûr je ne peux pas oublier de préciser l’ajout de casting qui a fait passer la saga dans une autre dimension à partir de son second épisode, je veux bien sûr parler de Bill Nighy dans le rôle du terrifiant Davy Jones.

Le metteur en scène Gore Verbinski a très bien su s’entourer et à diriger ses acteurs. Bien sûr l’acteur phare de cette saga est bien sûr Johnny Deep qui interprète avec une telle autodérision son personnage de Jack Sparrow. Deep arrive très bien à varier son jeu, il interprète avec brio toutes les facettes de Jack Sparrow. Que ce soit les phases amusantes (qui soyons honnête sont vraiment très drôles à regarder) et les phases dramatiques (on pense notamment à la scène où il fait face au Kraken où à la scène où il menace de tuer Davy Jones). Même si Deep reste la tête d’affiche de la saga, le reste du casting n’a rien à lui envier. Orlando Bloom confirme son talent depuis la Trilogie du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson.

Dans cette saga il interprète le personnage de Will Turner: un simple ferrailleur mais qui aspire à une grande destinée. Comme Johnny Deep, c’est un sans-faute, Bloom arrive à nous faire s’attacher à son personnage et nous ferra notamment verser une larme dans le 3ème opus. Keira Knightley est une véritable surprise. L’actrice Britannique interprète parfaitement son personnage d’Elizabeth Swann. Geoffrey Rush vraiment excellent dans son rôle du Capitaine Barbosa, dans le premier film.

Au fur et à mesure des films d’autre comédiens et comédiennes s’affirmeront. On pense bien sûr en premier à Billy Nighy qui interprète Davy Jones: le Capitaine du redoutable navire le Hollandais Volant. Tom Hollander arrive lui aussi à tire son épingle du jeu, avec son interprétation très sobre et surtout pleine de roublardises. Naomi Harris qui joue Tia Dalma un personnage bien mystérieux et bien sûr l’acteur japonais Chow Yun-Fat qui interprète le Capitaine Sao-Feng.

Que serait un saga d’une telle ampleur sans ses personnages ?

Bien sûr une saga cinématographique peut avoir les meilleurs acteurs et actrices, si les personnages ne suivent pas c’est peine perdue. Bien sûr ce n’est pas le cas de la saga Pirates des Caraibes. Les personnages de cette saga sont à l’image du casting, ils sont extrêmement attachants et surtout bien écrits.

Bien sûr le public s’est tout de suite attacher au personnage de Jack Sparrow, le charisme de Johnny Deep y est pour beaucoup en même temps. Si le personnage de Jack est aussi attachant, c’est qu’il bénéficie d’une écriture aux petits ognons. Sparrow est attachant car, il est totalement imprévisible. Il peut d’un coup uniquement penser à sauver sa peau au détriment des autres personnages (la scène de fin avec le Kraken à la fin du 2ème film en est le parfait exemple). Elizabeth et will bénéficie eux aussi d’une excellent écriture. Will ressemble beaucoup à Jack sur

certains points. Comme le fait qu’il joue souvent double-jeu pour délivrer son père du Hollandais Volant.

En ce qui concerne Elizabeth, on pense qu’au premier abord ce n’est qu’une vulgaire demoiselle en détresse, alors qu’elle en est tout le contraire. Barbosa est un personnage vraiment intéressant car on nous le montre comme un vulgaire pirate cherchant uniquement à se débarrasser de la malédiction qui l’entoure lui et l’équipage du Black Pearl, alors qu’au fur et à mesure des 4 films, on se rend compte que c’est un pirate voulant à tout prit faire survivre la piraterie. Contrairement aux personnages de Jack, Will et Elizabeth lui ne joue aucun double jeu, et le charisme de l’acteur Geoffrey Rush y est pour beaucoup.

Au niveau des seconds couteaux, c’est aussi un sans-faute. Tous ces personnages suivent tous un but précis. Pour Cutler Beckett c’est simple, il est dévoré par l’ambition. Il chercher à tout prix à éradiquer les pirates des océans. Peu lui importe les manières, car quand il prend le contrôle du hollandais Volant et par la même occasion Davy Jones, il devient lui-même un pirate. Le père de Will Turner : Bill Turner est touchant, brillamment interprété par Stellan Skarsgård, nous fait tout de suite ressentir la tristesse du personnage. Mais le personnage secondaire enfin secondaire pas pour longtemps, je veux bien sûr parler de Davy Jones. Il est surement l’un des personnages les plus intéressants de la saga. Au premier abord, on nous le présente comme un vulgaire antagoniste.

Alors quand le film nous en fait apprendre sur lui, on ne peut s’empêcher d’avoir de la peine pour ce personnage. Malgré que toute sa cruauté qui surprend parfois, il a malheureusement tous les droits d’être aussi cruel. Il fut trahit par la déesse Calypso, dont il était amoureux. Mais lorsqu’il eut le droit de fouler la terre tous les 10 ans, elle n’était pas là, ce qui le poussa à s’arracher le cœur, pour qu’il n’appartienne pas à la déesse, mais celui a valu d’être maudit ainsi que tout l’équipage du Hollandais Volant. Mais derrière toute cette colère, le personnage a commis des erreurs, par exemple en révélant au Tribunal de la Confrérie le moyen d’emprisonner Calypso sous forme humaine, ce qui a permis aux pirates de gouverner les océans.

Un réalisateur vraiment passionné par la saga qu’il a fait débuter

Bien sûr la saga doit aussi son succès grâce à Gore Verbinski, car c’est l’architecte qui a posé les fondations de la saga et celui qui les a consolidé. Si sur le premier film sa mise en scène ne brille pas d’inventivité (attention je ne dis pas que Verbinski est un Yesman), en revanche elle s’améliore grandement avec le 2ème et 3ème film. Le metteur en scène américain nous offre des séquences à couper le souffle. On pense bien sûr à la scène où Jack essaye de s’enfuir de l’île de cannibales (cette scène est tellement bien filmée qu’on a vraiment l’impression que les décors sont réels), l’attaque du Kraken, les eaux du bout du monde et bien sûr la bataille finale du 3ème film dans le Maelstrom entre le Black Pearl et le Hollandais Volant. Le réalisateur a eu la chance de laisser libre cours à son style (ce qui peut être rare dans de productions de ce genre). Il nous propose un style glauque, une photographie tout bonnement magnifique. On a vraiment l’impression d’être à l’époque de la piraterie.

Que serait une saga sans des compositions musicales mémorables ?

Toutes les sagas cinématographiques ont leurs compositions musicales marquantes. Que ce soit Star Wars, Alien, Terminator et j’en passe. Sur le 1er film, Monsieur Hans Zimmer collabore avec Geoff Zanelli pour les compositions musicales. Ils nous offriront le fameux thème marquant de la saga que l’on connait tous. Sur les 3 autres films, Zimmer sera seul. Ce qui ne l’empêchât pas de nous livrer le fameux thème de Davy Jones : savant mélange d’orgue et d’une musique qui vient d’une petite boite. Bref Zimmer nous signe l’un de ses meilleurs scores grâce à la saga Pirates des Caraïbes.

Une saga qui a su faire exploser le plafond du box-office

Ce que l’on constate avec cette saga, c’est à quel point elle est rentable pour la firme aux grandes oreilles. Malgré des budgets tout simplement monstrueux. On parle de 140 millions pour le 1er film, 220 millions pour le 2ème film, 300 millions pour le 3ème et 340 millions pour le 4ème film. Ce qui étonnant avec cette saga c’est que chaque films cartonnent et pourtant on sait très bien qu’il est souvent dur de rentrer dans ses frais avec des budgets aussi conséquents (On pense notamment à des films comme John Carter ou Superman Returns qui n’ont pas su rembourser leurs budget pharaonique). Pour le 5ème il se murmure que le budget aurait explosé : plus de 350 millions de budget (sans compter le marketing).

Pour conclure, ce qui a fait le succès de cette saga est simple. Ces films sont tout ce qu’on aime au cinéma quand on va voir un blockbuster : de bons personnages, une bonne histoire, des scènes d’action impressionnantes, des compositions musicales entrainantes. Espérons donc que le 5ème film qui doit sortir en salles le 24 mai 2017 puisse nous faire oublier le 4ème volet plus que dispensable.

Relecture: Pierre Bryant


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Bonjour je me présente, je m'appelle Valentin, je suis co-rédacteur en chef sur ce site. Je suis un fan de cinéma de SF et de films de super héros. Ces deux genres ont bercé mon enfance. Avec des longs-métrages tels que les Spiderman de Sam Raimi, les X-Men de Bryan Singer, les Matrix des Wachowski et les Retour vers le futur de Zemeciks. Avant, je ne prenais le cinéma que pour me divertir, mais depuis quelques années, je me rend compte qu'il peut nous divertir autant qu'il peut nous faire réfléchir. C'est pour cela, peu importe le type de film que je regarde, j'essaye de voir si le rélisateur veut nous dire quelque chose à nous spectateur.

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