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Orel

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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Encanto, la fantastique famille Madrigal – Première bande-annonce | Disney

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Sortie 24 novembre 2021 en salle
Genre Animation, Famille, Fantastique, Comédie
De Byron Howard, Jared Bush, Charise Castro Smith
Par Jared Bush, Charise Castro Smith
Avec Stephanie Beatriz, Wilmer Valderrama, Angie Cepeda
Titre original Encanto

 

Synopsis

L’histoire de la fantastique famille Madrigal, qui vit dans une maison enchantée nichée dans les montagnes de Colombie, un endroit merveilleux et charmant appelé Encanto. La magie de l’Encanto a doté chaque enfant de la famille Madrigal d’un don unique, du pouvoir de la force à celui de la guérison. Tous ont reçu une aptitude particulière, exceptée la jeune Mirabel, une adolescente d’une quinzaine d’années. Mais lorsque celle-ci découvre que la magie qui entoure l’Encanto est en danger, elle se met en tête qu’en tant que seule enfant ordinaire de cette famille extraordinaire, elle pourrait bien être leur dernier espoir…

The Witcher – Saison 2 | Teaser officiel VF | Netflix France

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Depuis 2019
Durée 60min
Genre Aventure, Fantastique
Créée par Lauren Schmidt Hissrich
Avec Henry Cavill, Anya Chalotra, Freya Allan
Nationalités U.S.A., Pologne

 

 

 

Synopsis

Adaptation Live de la saga littéraire du Sorceleur.

Le sorceleur Geralt, un chasseur de monstres mutant, se bat pour trouver sa place dans un monde où les humains se révèlent souvent plus vicieux que les bêtes.

[Sorrtie blu-ray] Godzilla vs Kong de Adam Wingard

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Synopsis

À une époque où les monstres parcourent la Terre, et alors que l’humanité lutte pour son avenir, Godzilla et King Kong, les deux forces les plus puissantes de la nature, entrent en collision dans une bataille spectaculaire inédite. Alors que Monarch se lance dans une mission périlleuse en terrain inconnu, et qu’il découvre des indices sur les origines des Titans, un complot humain menace d’éradiquer ces créatures – qu’elles soient bonnes ou mauvaises – de la surface de la planète.

Détails du blu-ray

Rapport de forme ‏ : ‎ 2.39:1
Classé ‏ : ‎ Tous publics
Dimensions du colis ‏ : ‎ 17.2 x 13.7 x 1.6 cm; 200 grammes
Audio description : ‏ : ‎ Anglais
Réalisateur ‏ : ‎ Adam Wingard
Format ‏ : ‎ Couleur, Cinémascope
Durée ‏ : ‎ 1 heure et 53 minutes
Date de sortie ‏ : ‎ 7 juillet 2021
Acteurs ‏ : ‎ Alexander Skarsgård, Millie Bobby Brown, Rebecca Hall, Brian Tyree Henry, Shun Oguri
Sous-titres : ‏ : ‎ Néerlandais, Français
Langue ‏ : ‎ Allemand (Dolby Digital 5.1), Anglais (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)
Studio ‏ : ‎ Warner Bros. Entertainment France
ASIN ‏ : ‎ B0948LKY7S
Pays d’origine ‏ : ‎ France
Nombre de disques ‏ : ‎ 3

Description du produit

Boîtier métal SteelBook limité
Contient :
– le 4K Ultra HD du film (HDR Dolby Vision, HDR10+ et HDR10)
– le Blu-ray 3D du film (VF/VOST DTS-HD Master Audio 7.1)
– le Blu-ray 2D du film (VF Dolby ATMOS TrueHD / VOST Dolby ATMOS Digital Plus)

Critique du film

Fear Street – Partie 2 : 1978 de Leigh Janiak

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Date de sortie 09/07/2021 Sur Netflix
Durée (01h49)
Titre original Fear Street Part Two: 1978
Réalisé par Leigh Janiak
Avec Sadie Sink , Emily Rudd , Ryan Simpkins , Chiara Aurelia , Gillian Jacobs , McCabe Slye , Ted Sutherland , Drew Scheid , Kiana Madeira , Olivia Welch , Benjamin Flores Jr. , Matthew Zuk , Ashley Zukerman , Fred Hechinger , Jeremy Ford , Julia Rehwald , Jordyn DiNatale , Jordana Spiro
Genre Horreur
Nationalité États-Unis

 

Le camp du massacre

 

Synopsis

Deuxième des trois adaptations cinématographiques de la série de livres produite par R. L. Stine. En 1978, le Camp Nightwing est divisé entre les campeurs et les moniteurs de la ville prospère de Sunnyvale et les campeurs et le personnel d’entretien de la ville défavorisée de Shadyside, mais lorsque des horreurs de l’histoire commune de leurs villes prennent vie, ils doivent s’unir pour résoudre un mystère terrifiant avant qu’il ne soit trop tard.

 

La trilogie horrifique continue, ou cette fois l’intrigue se situe en 1978 avec toujours Leigh Janiak a la réalisation et c’est une bonne chose. Pour cette suite changement de décor, ou cette fois tout se passe dans un camp de vacances celui de Camp Nightwing, forcément cette suite fait référence à vendredi 13, on ne peut y échapper, car ces références, c’est ce qui en fait aussi le charme. Si vous, vous vous souvenez la petite amie de Deena était possédé par la sorcière, elle cherchait de l’aide auprès d’une certaine C. Berman une survivante du massacre du Camp Nightwing, la jeune fille et son frère Josh se rendent chez elle afin d’avoir des réponses. Des réponses seront données dans cette deuxième partie, pas toute évidemment, mais une bonne partie, car le dénouement sera dans la dernière partie. Pour cette deuxième partie de nouveaux comédiens, sauf pour les interprètes de Deena et Josh qui seront présent au début et à la fin du long-métrage. Ce deuxième volet se révèle mieux que le prédécesseur, imparfait oui, mais encore plus efficace.

Sam, la petite amie de Deena, se retrouve possédé par l’esprit de la sorcière, mais Deena ne peut rien faire. Une chose reste à faire, se rendre chez cette personne, qu’elle avait tenté de joindre qui se nomme C. Berman, elle pourrait avoir les réponses. Après avoir tenté d’entrée chez elle par effraction elle est repérer, la femme n’est apparemment pas prête à vouloir apporter son aide à Deena, car elle ne désire pas revivre ce cauchemar. Pourtant, elle finit par accepter Deena enferme et attache Sam, dans sa salle de bain de cette dernière. La femme commence son récit, qui se déroule en 1978, elle est l’une des survivantes du Camp Nightwing. Cindy est animatrice au Camp Nightwing, elle sort avec l’un des moniteurs Tommy, dont elle est très amoureuse. Sa petite soeur Ziggy fait partie des vacanciers du camp, mais cette dernière n’apprécie guère ce séjour d’autant plus qu’elle est prise a parti par un groupe qu’il l’accuse d’être une sorcière. L’infirmière du camp est une femme étrange, qui s’intéresse de près a l’histoire de la sorcière de Shadyside, puis un jour cette dernière tente de tuer Tommy ce dernier fait une chute et se heurte la tête. À partir de là, le jeune homme change il à d’étranges visions et son comportement devient étrange. C’est alors que Cindy découvre, le livre de l’infirmière retraçant des éléments important sur la sorcière de Shadyside. Puis le livre indique l’emplacement de la maison de cette dernière, qui ne se trouve pas loin du camp. Cindy, Tommy accompagné de Annie et Arnie deux autres moniteurs du camp se rendent sur les lieux. Ils descendent au sous-sol, et y découvrent des choses étranges. Le comportement de Tommy change définitivement, et se transforme en tueur sanguinaire l’esprit de la sorcière a prit possession de lui. Il tue Arnie, tandis que les deux jeunes femmes y échappent, mais ce n’est qu’une question de temps avant qu’il ne rejoigne le camp pour un véritable massacre. Tommy armé d’une hache, débute un massacre sur le camp nightwing, ou la panique s’empare des jeune vacanciers qui doivent tout faire pour rester en vie. Ziggy la jeune sœur de Cindy, au cœur du récit elle est aux côtés de Nick Goode qui sera le futur flic de la ville, et qui a des sentiments pour Ziggy. La jeune fille comme tous les autres, doit se cacher du tueur tandis que sa sœur et Annie tente de sortir du sous-sol de la maison qui s’avère être un labyrinthe. Cette suite de Fear Street est plus intéressante que le premier, rien que dans l’ambiance elle fait son effet. On suit distinctement plusieurs personnages, comme Cindy et Annie bloqué dans le sous-sol de la maison de la sorcière, puis nous suivons aussi Ziggy au camp qui fuit Tommy devenu un tueur sanguinaire. La mise en scène, rappel le célèbre film vendredi 13, c’est clairement ce qui en ressort le plus d’ailleurs cela fonctionne très bien. Leigh Janiak change le ton de sa réalisation, en changeant d’époque plus nous revenons en arrière plus nous avons des réponses.

L’écriture du scénario est de Leigh Janiak et Zak Olkewicz, ou cette fois l’intrigue se déroule en 1978 afin de se raccorder au volet précédent car tout est lié. Un scénario plus proche de ses personnages, le développement est plus travaillé notamment concernant Ziggy et sa sœur dont leur relation compliqué. On voit que Ziggy est une ado difficile qui est dure avec sa sœur, si bien que cette dernière la traite de monstre. D’ailleurs au sein du camp, Ziggy est considéré comme un monstre par un groupe qui n’hésite pas à la qualifier de sorcière. Ziggy est vraiment celle qui a le plus d’importance dans le récit, puis elle a un impact important dans l’histoire. On comprendra à la fin du film, qui elle est vraiment et l’importance qu’elle a. Le traitement de Cindy la sœur de Ziggy, reste un élément important du récit, car elle apporte beaucoup, cette dernière est totalement différente de sa sœur. Cette suite nous en apprend beaucoup sur la fameuse sorcière, dont l’esprit hante Shadyside jusqu’à hanté des esprits qui deviendront des tueurs sanguinaire. Sadie Sink est au casting de cette suite, dans le rôle de Ziggy une jeune comédienne découverte dans Stranger Things. Emily Rudd interprète Cindy la sœur de Ziggy, puis Kiana Madeira reprend le rôle de Deena. Maintenant, il ne reste que la suite qui se déroule en 1666, qui sera le dernier volet qui espérons-le fera encore mieux que le deuxième.

Bande annonce

[Sortie blu-ray] Superdeep de ‎ Arseny Syuhin

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Synopsis

1984. Cercle Arctique. Situé 12 000 mètres sous la surface de la Terre, le forage de Kola est le plus grand laboratoire secret de l’URSS. Quelques mois après son ouverture, des scientifiques enregistrent des voix et des cris d’origine inconnue, qui viennent des profondeurs. Le laboratoire est alors fermé et une équipe de recherche est envoyée en urgence pour découvrir ce qui se cache au fond du forage le plus profond de la Terre…

Détails du blu-ray

Rapport de forme ‏ : ‎ 2.39:1
Classé ‏ : ‎ Accord parental souhaité
Dimensions du colis ‏ : ‎ 17.1 x 13.7 x 1.3 cm; 110 grammes
Réalisateur ‏ : ‎ Arseny Syuhin
Format ‏ : ‎ Couleur, Cinémascope
Durée ‏ : ‎ 1 heure et 53 minutes
Date de sortie ‏ : ‎ 23 juin 2021
Acteurs ‏ : ‎ Milena Radulovic, Sergey Ivanyuk, Nikolay Kovbas, Vadim Demchog, Kirill Kovbas
Sous-titres : ‏ : ‎ Français
Langue ‏ : ‎ Russe (DTS-HD 5.1), Russe (Dolby Digital 5.1), Français (DTS-HD 5.1), Français (Dolby Digital 5.1)
Studio ‏ : ‎ Program Store

Critique du film

The Tomorrow War de Chris McKay

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Date de sortie 02/07/2021 Sur Amazon Prime
Durée(02h18)
Titre original The Tomorrow War
Réalisé par Chris McKay
Avec Chris Pratt , Yvonne Strahovski , J.K. Simmons , Betty Gilpin , Sam Richardson , Theo Von …
Genre Science-fiction, Action
Nationalité États-Unis, Paraguay

 

Des aliens et des hommes

 

Synopsis

Le monde est stupéfait lorsqu’un groupe de voyageurs arrive du futur – précisément de l’année 2051 – pour délivrer un message urgent : dans 30 ans, l’Humanité va perdre une guerre d’envergure mondiale contre une espèce d’aliens meurtrière venue détruire notre civilisation. Le seul moyen de survivre à cette attaque extraterrestre est de faire transporter des soldats et civils du monde d’aujourd’hui trente ans plus tard pour lutter contre cette invasion alien. Parmi les recrues, Dan Forester, père de famille et professeur au lycée, est déterminé à sauver le monde pour l’avenir de sa fille. Dan fait équipe avec une brillante scientifique et son père pour réécrire l’avenir de la planète.

Prévu dans les salles de cinéma au début, le film est produit par la Paramount et Skydance et au vu de situation sanitaire The Tomorrow War connaîtra finalement une sortie sur Amazon Prime Vidéo et ce n’est pas plus mal. The Tomorrow War est un blockbuster, une bonne grosse machine hollywoodienne avec Chris Pratt qui n’a l’air que de ce cantonné a ce genre de films. À la réalisation Chris McKay si ce nom vous dit quelque chose, il a réalisé Lego Batman, le film. Quatre ans après son Lego Batman, le réalisateur dirige cette fois des acteurs, en live. Dans ce long-métrage, il est question d’une guerre, qui se situe dans le futur causé par des extraterrestres. Ce futur ne peut être que sauver, par des gens du passé, car les guerriers de ce futur, grâce au voyage dans le temps les préviennent pour qu’ils se préparent. Parfois maladroit, et pas toujours maîtrisé malgré tout The Tomorrow War n’est pas un blockbuster désagréable et se laisse regarder sans déplaisir même si ce dernier se révèle un peu trop long. Loin d’être le film de l’année, ou même le blockbuster avec son nouveau film Chris McKay divise la critique.

 

Nous sommes en 2022, Dan Forester est un ancien vétéran de la guerre qui est mari et père de famille. Il espère décroché un boulot, dans le domaine de la science, mais quand il reçoit un appel qui lui annonce qu’il ne sera pas pris le moral est au plus bas. Ce soir-là, c’est la fête chez lui, il y a du monde pour la retransmission d’un match de la coupe du monde de foot, mais sur le terrain un événement sans précédent se produit. Une sorte de portail s’ouvre et des personnes apparaissent, en plein match et annonce qu’en 2051 la race humaine sera éteinte, car des extraterrestres auront attaqué et envahi la planète. L’espoir de pouvoir empêcher cela et d’envoyer des gens du passé faire la guerre du futur, car le voyage dans le temps est possible. Tout s’organise rapidement et Dan sait que tôt ou tard, il devra aller au combat, mais il ne sera pas seul même des simple civils sans expérience n’auront d’autres choix que de combattre. Comme Dan le craignait, il est appelé, et se voit attacher un bracelet dispositif qui lui permettra le voyage dans le temps. Avec ça, il ne peut fuir, il demande de l’aide à son père pour le retirer, mais au vu des relations tendu avec lui, il finit par renoncer. Après avoir fait ses adieux à sa fille et sa femme, le voilà éjecté en 2051, en pleine guerre et ils doivent localiser un laboratoire afin d’y neutraliser un produit qui mettra fin a cette guerre. En pleine guerre Dan, dois être sur ses gardes, car il combat un ennemi venu d’ailleurs. Même si cette guerre s’avère sans espoir, la persévérance de ses hommes et femmes sera peut-être l’aube d’un nouveau jour. Quand on regarde un film comme celui-ci, on n’échappe pas aux clichés habituels, il en reste un divertissement parfois amusant. C’est spectaculaire, oui des effets-spéciaux sont là, pour nous rappeler qu’on est dans un pur blockbuster du genre. Mise en scène sans grande originalité certes, mais efficace dans ce qu’elle propose, on n’en demandera pas plus. Il est dommage que le concept ne soit pas plus exploité que ça, car il y avait quand même matière. Le film est aussi trop long, surtout quand il n’exploite pas plus que ça, son concept et donc il s’étire un peu trop sur la fin.

Pour l’écriture du scénario, il s’agit de Zach Dean, c’est plutôt simple, mais le concept fonctionne. Comme tous les blockbusters du genre, on n’échappe pas à certains clichés du genre, puis c’est toujours le même genre de héros hyper caricatural qui va sauver le monde. On n’aura pas de développement des personnages, car le scénariste a dû juger qu’il n’était sans doute pas utile de s’attarder dessus. Le problème, c’est que même Chris Pratt manque de développement, et c’est bien dommage. La relation père/fille est cependant est bien amener, puis il est intéressant de voir que la guide de la mission, est sa fille adulte en réalité. Chris Pratt tient le rôle principal, celui de Dan Forester, Yvonne Strahovski interprète sa fille adulte qui mène des opérations de combat dans le futur. J.K. Simmons joue le père de Dan, ou ce dernier entretien une relation difficile avec son fils. Betty Gilpin, quant à elle, interprète, la femme de Dan. The Tomorrow War au final se révèle être, un blockbuster simplement divertissant, qui manque comme souvent dans ce genre de films de qualité dans l’écriture un film largement dispensable mais amusant.

Bande annonce

End of Watch de David Ayer

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Date de sortie 14/11/2012 Au cinéma
Durée (01h49)
Titre original End of Watch
Réalisé par David Ayer
Avec Jake Gyllenhaal , Michael Peña , Natalie Martinez , Anna Kendrick , David Harbour , Frank Grillo…
Genre Drame, Policier, Thriller
Nationalité États-Unis

 

Un jour viendra…

 

 

Synopsis

Chaque jour, Brian Taylor et Mike Zavala, jeunes officiers de police, patrouillent dans les rues les plus dangereuses de Los Angeles. À travers les images filmées sur le vif, on découvre leur quotidien sous un angle jamais vu. Du danger partagé qui forge la fraternité à la peur et aux montées d’adrénaline, c’est une fascinante plongée au cœur de leur vie et d’un quartier, une histoire puissante sur l’amitié, la famille, l’honneur et le courage.

On avait déjà abordé Fury, qui est peut-être bien l’un des meilleurs films de David Ayer là, on aborde l’un des films les plus important de sa carrière : End of Watch sortie en 2012 qui aura déjà dix ans l’année prochaine. End of Watch est le troisième long-métrage de David Ayer, après Bad Times et au bout de la nuit. Dans ce troisième film David Ayer, suit deux policiers qui patrouillent dans les rues les plus dangereuses de Los-Angeles. Jake Gyllenhaal et Michael Pena ont les rôles principaux, un duo parfait. David Ayer réalise un film immersif, ou la plupart des images sont filmées caméra à l’épaule pour plus de réalisme puis cela s’inspire de l’émission Cops, c’est le personnage qu’interprète Jake Gyllenhaal qui décide de tout filmer et son équipier et ami est équiper également d’une caméra. Les nuits se succèdent, entre guerres des gangs et des quartiers contrôler par des cartels. Les rues de Los-Angeles sont dangereuses, et les images sont réalistes. Si vous pensiez que les rues de Los-Angeles étaient paisibles, détrompez-vous, car ce sont des dangers a chaque recoin, des petits malfrats jusqu’au trafiquant de drogue. David Ayer met en avant les policiers face à ces dangers, car ils ont des familles, mais malgré tout mettent chaque jour leur vie en danger. Mais End of Watch est aussi une histoire sur une amitié entre ces deux policiers, qui traversent les épreuves difficiles de leur travail ensemble. À la fin du film, ou en ressort plutôt chamboulé, mais ce destin n’était pas si inattendu…

Les rues de Los-Angeles sont dangereuses, entre guerre des gangs et les trafiquants de drogues qui travaillent pour les cartels les rues sont un danger. Brian Taylor et Mike Zavala deux policiers patrouillent dans les rues les plus dangereuses, de la ville tous les jours et ils procèdent à de nombreuses arrestations parfois très violentes, car les suspects sont souvent armés. Brian est équipé d’une caméra, ainsi que Mike celle-ci filme toutes les patrouilles qu’ils font. Filmé dans le véhicule et dans la rue, une caméra est également accrochée à leur uniforme, les deux collègues sont également les meilleurs amis depuis leur enfance, ils sont comme des frères. Mike est marié et sera bientôt papa, d’une petite fille tandis que Brian est célibataire et ne souhaite pas vraiment s’engager, dans une relation pourtant ce dernier a rencontrer la jolie Janet, et il semble se rapprocher d’elle. Chaque jour, les policiers de la ville risquent leur vie, dans les rues de la ville. Lors de l’une de leur patrouille, les deux policiers démantèlent ce qui semble être un trafic de drogue, ou les hautes autorités semblent déjà être sur le coup, mais plusieurs trafics de ce genre se déroulent en ville. Les deux officiers enquêtent à leur manière, bien vue par leur chef au commissariat pour eux, ce gros coup ne peut être que bénéfique, surtout après leur dernier exploit quand ils ont sauvé des enfants des flammes, ou ils ont bien failli y laisser leur vie. Mais en enquêtant sur ce trafic de drogue, les deux officiers ignorent dans quoi ils mettent les pieds, car en effet, il s’agit d’un vaste trafic de drogue que contrôlent de puissants cartels, qui contrôle également certains quartiers ou règne des gangs. En se mêlant un peu trop près de ça, les deux officiers sont désormais en danger et c’est une question de temps avant qu’ils ne soient exécutés. End Of Watch est clairement un film retenir, dans la filmographie de David Ayer, il y aborde des thèmes importants et la mise en scène offre de sacrée scène. Le réalisateur filme parfois la caméra a l’épaule, ce qui fait que le film est immersif, mais il s’inspire du programme Cops, aux Etats-Unis, puis il ne faut pas oublier que ce sont les deux officiers qui sont censés filmé. Le film offre un réalisme saisissant, pour ce qui est des scènes hors patrouille la caméra est plus intimiste, car elle nous dévoile leur vie privée.

David Ayer est également a l’écriture du scénario, et il s’intéresse de près a ses personnages, car en effet, on les découvre hors de leur métier. Mike est marié et bientôt il sera un futur père de famille, c’est un homme bon très amoureux de sa femme. Brian se rapproche de Janet, une charmante jeune femme, lui qui ne s’est jamais vraiment engagé dans une relation semble avoir trouvé celle qu’il lui faut. Ce qui est intéressant, c’est qu’Ayer se concentre sur l’amitié entre Mike et Brian, amis depuis l’enfance, on y voit une relation presque fraternel parfaitement retranscrite a l’écran. C’est une amitié importante, car les deux hommes affrontent ensemble les dangers de leur métier. L’un et l’autre connaissent la vie privée de l’un et de l’autre, mais tout ça peut voler en éclats. On sait que quelque chose de dramatique se passera, quand et comment ? Là est la question, tout basculera et ça sera brutal. End of Watch, ne fait pas dans la dentelle, car la réalisation est parfois violente, il y a des images choc surtout quand les deux officiers découvre de prêt l’horreur qui se cache derrière le trafic des cartels. Un monde impitoyable, ou les deux hommes n’aurait jamais dû enquêter plus loin. Jake Gyllenhaal est incroyable, et offre une prestation très étonnante, Michael Pena est sensationnel et il est très convaincant. Également a l’affiche Anna Kendrick, Natalie Martinez, David Harbour ou encore Frank Grillo. Le film reste extrêmement bouleversant, sur la fin End of Watch reste un film encore d’actualité, car il traite de la violence omniprésente qui nous entoure ce qui est finalement le thème central du long-métrage.

Bande annonce

Fear Street – Partie 1 : 1994 de Leigh Janiak

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Date de sortie 02/07/2021 Sur Netflix
Durée (01h45)
Titre original Fear Street Part One: 1994
Réalisé par Leigh Janiak
Avec Maya Hawke , David W. Thompson , Ashley Zukerman , Darrell Britt-Gibson , Kiana Madeira …
Genre Horreur, Thriller
Nationalité États-Unis

 

Une histoire de sorcière

 

Synopsis

Deux adolescentes homosexuelles à deux époques distinctes, l’une dans les années 1600 et l’autre au milieu des années 1990, se retrouvent confrontées aux horreurs de leur petite ville de Shadyside…

Si vous connaissez R.L Stine alors Chair de poule vous dit certainement quelque chose, une série de livres à succès pour les jeunes. Le succès des livres amena la série dans les années 90 tiré des livres, tous les livres ne furent pas adapté, mais un bon nombre quand même. Il eut même deux films bien plus tard, ça ne fait pas si longtemps même si ce n’est pas mauvais, ça reste moins intéressant que la série. Mais R.L Stine n’a pas que fait Chair de poule, il eut aussi Fear Street une autre série de livre, qui connaît une adaptation cinématographique divisée en trois films. Trois films qui se déroulent a une époque différente, les films étaient prévu l’année dernière, mais en raison de la pandémie la sortie dans les cinémas fut annulé. Netflix hérite donc des droits de diffusion des films, la trilogie sera disponible en juillet à une semaine d’intervalle chacun. Si vous apprécier les slashers, c’est une trilogie qui peut vous plaire ici on abordera donc le premier film, qui se déroule en 1994, ou un tueur terrorise une petite ville, mais tout cela est lié à une histoire de sorcière. À la réalisation, la réalisatrice Leigh Janiak, qui sera aussi a la réalisation des deux autres films. Mais cependant, que vaut ce premier film, de la trilogie ?

Deena et son frère vivent dans la ville de Shadyside, ou des drames effroyables s’y sont déroulés dans le passé. La jeune fille vient de rompre il y a peu de temps avec sa petite amie, et cette dernière s’est déjà trouvé quelqu’un d’autre un garçon qui plus est, ce qui ne plaît guère a Deena. Ayant du mal avec cette rupture, elle compte tout de même définitivement tourner la page. Mais la vie de Deena, va prendre un tournant cauchemardesque. Tout commence une nuit Heather, une jeune vendeuse travaillant dans un magasin littéraire du centre commercial est tué par un homme masqué, représentant une tête-de-mort. Nous sommes en 1994 et la ville va devoir affronté de nouveau des crimes, et cette nuit n’est que le début d’un véritable massacre par ce qui semble être un tueur en série. Mais la menace qui plane sur cette ville, existe depuis la nuit des temps et ce n’est pas qu’un simple tueur en série. La ville voisine Sunnydale, quant à elle n’a jamais connu de crimes et les gens sont des familles plus aisées, c’est là-bas que Samantha l’ex-petite amie de Deena a déménager. L’école de Deena doit se rendre là-bas un soir, pour une veillée funèbre afin de rendre hommage à Heather. Deena ne supporte pas de voir Sam, avec son nouveau petit ami et plus tard elle se dispute avec elle en lui rendant la boîte avec les affaires qui lui appartenait. C’est alors qu’une bagarre éclate entre les sportifs, puis Deena et les autres repartent en bus, mais une voiture les suit en klaxonnant, il s’agit de Peter le nouveau petit copain de Sam qui elle aussi est dans le véhicule. Pour se venger de Peter, elle ouvre la porte arrière du bus et jette un seau de glace sur la voiture qui finit sa course dans les bois. Sam et les autres s’en sortent en vie, mais Sam ressent d’étranges choses mais sans qu’elle le sache elle établi un lien avec la sorcière exécuté il y a bien longtemps et qui la vraie menace de la ville de Shadyside. Si vous êtes adeptes des slashers genre : Scream, Souviens-toi l’été dernier alors ce film est fait pour vous. C’est déjà un projet ambitieux, une adaptation d’une série de livres oui certes, mais cela reste intéressant de sortir la trilogie à une semaine d’intervalle chacun, puis les trois films ont un lien, mais ça, on le sait déjà. Les codes du slasher, sont bien présents, et les adeptes du genre y trouveront probablement leur compte. La scène d’ouverture donne déjà le ton, elle rappelle certains slashers, mais reste d’une efficacité redoutable. Ce qui est plaisant, c’est que la réalisatrice, ne bourre pas son film de Jump-scare, il n’y en même pas ce qui est agréable. En revanche on aura le droit à quelques scènes gore, surtout à la fin du film. La mise en scène reste classique, mais loin d’être désagréable, car le rendu est plutôt satisfaisant. Avec cette trilogie la réalisatrice Leigh Janiak, a des chances de se faire un nom fera-t’elle aussi bien avec les deux autres films à venir?

On doit l’écriture du scénario à la réalisatrice Leigh Janiak, accompagner de Phil Graziadei. Même si le traitement des personnages n’est pas original, il est loin d’être inintéressant. On n’y suit une ado Deena, qui vit mal sa rupture avec sa petite amie, alors que c’est elle qui a décidé de rompre parce que cette dernière déménager. Quand le massacre recommence dans la ville, elle et Sam se rapproche. Il y a Josh le frère de Deena, un geek qui a du mal à s’assumer, ou Kate une amie a Deena et Samuel un petit groupe d’amis qui vont devoir affronter une force maléfique. Car si l’écriture des personnages reste classique, mais appliquée, c’est dans son récit que le film reste intéressant dans ce qu’il aborde. Fear Street au final est une histoire de sorcière, ainsi avec ça, on peut y voir des références comme par exemple au film le projet Blair Witch. Dans le film la sorcière est bien morte, mais son esprit est vivant et possède les personnes, ce qui provoque des massacres dont la ville de Shadyside est victime. Si la scène d’ouverture fait référence a des slashers, c’est que le film l’est un peu aussi sauf qu’ici pas la peine de savoir qui se cache derrière le masque. Ce premier volet de Fear Street, fera lien avec les deux films suivants avec des comédiens différents, ou la sorcière sera toujours en toile de fond puisque c’est la réelle menace. Plus adulte que les autres adaptations de R.L. Stine, cette trilogie parlera au ados mais aussi aux adultes amateurs du genre. Puis on y voit que très peu d’adultes d’ailleurs, car les ados sont livrés a eux-mêmes leurs parents ne sont jamais à leur côté, comme ceux de Deena et Josh. Dans cette ville sans cesse face au trauma, les enfants n’ont aucun soutien pour les aider à faire face à cette menace. Les meurtres s’entassent sans que parfois personne ne s’en soucis, c’est peut-être bien d’ailleurs l’un des défauts du film. Car on s’attache à certains personnages, mais quand l’un meurt ça n’a pas vraiment d’impact sur le récit, alors qu’ils étaient quand même impliqués. Au casting Maya Hawke, ne sera finalement là, que pour la scène d’ouverture du film, Deena personnage principal du film est interprété par Kiana Madeira qui livre une bonne prestation. Samantha, l’ex-petite de Deena est interprétée par Olivia Welch. Des jeunes acteurs qui livrent des performances plutôt agréables, car si Fear Street est un slasher, c’est aussi un teen-movie horror, ou les jeunes comédiens arrive à nous convaincre. Fear Street rend hommage aux slashers, y fait même parfois référence sans exagération et ça fonctionne, que donnera la suite ? Car ce n’est pas fini …

Bande annonce

Little Miss Sunshine de Jonathan Dayton & Valérie Faris

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Prod DB © Bona Fide / DR LITTLE MISS SUNSHINE (LITTLE MISS SUNSHINE) de Jonathan Dayton et Valerie Faris 2006 USA avec Toni Collette, Abigail Breslin, Alan Arkin, Paul Dano, Steve Carell et Greg Kinnear minibus volskswagen, famille, depart en vacances, conduire, volant

Date de sortie 06/09/2006
Durée (01h42)
Titre original Little Miss Sunshine
Réalisé par Jonathan Dayton , Valerie Faris
Avec Greg Kinnear , Toni Collette , Steve Carell , Paul Dano , Abigail Breslin , Alan Arkin , Bryan Cranston…  
Genre Comédie
Nationalité États-Unis

 

La famille a bord

 

 

 

 

Synopsis

L’histoire des Hoover. Le père, Richard, tente désespérément de vendre son « Parcours vers le succès en 9 étapes ». La mère, Sheryl, tente de dissimuler les travers de son frère, spécialiste suicidaire de Proust fraîchement sorti de l’hôpital après avoir été congédié par son amant. Les enfants Hoover ne sont pas non plus dépourvus de rêves improbables : la fille de 7 ans, Olive, se rêve en reine de beauté, tandis que son frère Dwayne a fait voeu de silence jusqu’à son entrée à l’Air Force Academy. Quand Olive décroche une invitation à concourir pour le titre très sélectif de Little Miss Sunshine en Californie, toute la famille décide de faire corps derrière elle. Les voilà donc entassés dans leur break Volkswagen rouillé : ils mettent le cap vers l’Ouest et entament un voyage tragi-comique de trois jours qui les mettra aux prises avec des événements inattendus…

Jonathan Dayton et Valérie Faris ont quasiment toujours travaillé ensemble, sur les réalisations comme Elle s’appelle Ruby, Battles of Sexes et ils sont à l’origine de la série Living With Yourself avec Paul Rudd plus récemment. Il y a déjà quinze ans sortait sur les écrans Little Miss Sunshine, une comédie qui connut un succès amplement mérité avec un casting de dingue, il faut l’avouer. Toni Colette une comédienne que j’admire, vu dans : dans sixième sens ou encore Krampus et le film d’horreur Hérédité d’Ari Aster. Mais ce n’est pas tout car il y a aussi Greg Kinnear, puis aussi, la petite Abigail Breslin qui en était encore a ses débuts. Little Miss Sunshine ça parle d’une famille pas comme les autres, et qui prennent la route afin d’accompagner Olive qui doit participer a la finale du concours Little Miss Sunshine un concours de mini-miss. Durant le trajet, ils vont rencontrer des péripéties, un trajet mouvementé qu’ils n’oublieront pas.

Olive est une petite fille, qui rêve de participer à un concours de beauté, elle ne rate pas a la télévision les élections des Miss est reproduit les gestes des miss qu’elle regarde. La petite fille a concouru aux premières étapes, pour participer au concours de mini-miss, et elle attend d’être sélectionnée même si elle a peu de chance. Pour son père, la chance n’existe pas, il y a des gagnants et des perdants, et ses discours agace Sheryl sa femme, ce dernier tient des conférences sur ce que sont les gagnants et les perdants. Il attend avec impatience que son premier livre soit publié, et il attend d’avoir des nouvelles de son contact Stan Grossman. C’est alors qu’Olive reçoit un coup de fil, lui annonçant qu’elle est sélectionné pour le concours de beauté mini-miss Little Miss Sunshine en Californie. La famille Hoover décide alors d’accompagner la petite fille, a ce concours qui est son rêve. À bord du combi jaune la famille composée du père, la mère, le frère homosexuel et suicidaire de Sheryl, Dwayne le fils à qui a fait vœu de silence jusqu’à son entrée a l’école de pilotage. À bord également le grand-père, qui entraîne Olive depuis le début a ses pas de danse pour le concours, ce dernier se drogue en cachette en sniffant de la coke. Si le voyage commence plutôt bien, celui-ci se retrouve rapidement mouvementé quand l’embrayage du véhicule lâche, obligeant la famille a poussé à chaque départ le véhicule, mais tout ceci n’est que le début, car le pire est à venir. Dans Little Miss Sunshine, on ne s’ennuie jamais, car il se passe toujours quelque chose. Jonathan Dayton et Valérie Faris livrent une réalisation dynamique, et même parfois touchante. Tout réside dans les personnages, que les réalisateurs mettent en scène fabuleusement. La mise en scène est intéressante, grâce à ces deux réalisateurs investis.

À l’écriture du film, on y retrouve Michael Arndt, qui offre des personnages passionnants auxquels on s’attache et tous sont très bien développer. Il y a ce père de famille, toujours avec des discours sur les gagnants et les perdants qu’il utilise sur sa famille. Dwayne le fils qui déteste sa famille, et qui fait vœu de silence jusqu’à ce qu’il intègre l’école de pilotage. Puis il y a Frank le frère de Sheryl, qui a tenté de se suicider après une déception amoureuse, le grand Père toxico est hilarant. Avec des personnages si bien écrit, on ne risque pas de s’ennuyer, ils sont tous si drôle et ils sont même parfois touchants, et il y a des scènes inoubliables. Le film dénonce aussi les concours de mini-miss, particulièrement à la fin du film, ou le père réalise le malaise de ces concours et décide d’y mettre fin pour se terminer finalement de manière comique. Little Miss Sunshine montre une famille un peu dingue, mais plus soudé qu’on ne le pense, ils sont prêts à tout pour s’entraider. Greg Kinnear est fabuleux en père de famille pour qui le mot gagnant, est le plus important. Toni Colette en mère de famille, est excellente, Steve Carell interprète le frère homosexuel et suicidaire. Paul Dano joue le grand frère ayant comme objectif de devenir pilote d’avion, et jusqu’à ce qu’il entre dans l’école de pilotage, il ne parlera pas, le comédien y livre une très bonne prestation. Alan Arkin est excellent, dans le rôle du grand-père toxico, viré de la maison de retraite où il était car il vendait de l’héroïne. La petite Abigail Breslin, en était encore à ses débuts, elle avait eu son premier rôle dans Signes aux côtés de Mel Gibson. Elle est drôle et touchante, dans ce film. On pourra retenir aussi l’excellente bande originale du film, avec divers artistes. Little Miss Sunshine est un road-movie, un véritable vent de fraîcheur qui ne peut mettre que de bonne humeur.

 

Bande annonce

 

 

 

Fury de David Ayer

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Date de sortie 22/10/2014 Au cinéma
Durée (02h15)
Titre original Fury
Réalisé par David Ayer
Avec Brad Pitt, Shia LaBeouf, Logan Lerman, Michael Peña, Jon Bernthal, Jim Parrack, Brad William Henke, Kevin Vance, Xavier Samuel, Jason Isaacs, Anamaria Marinca, Alicia von Rittberg, Scott Eastwood, Eugenia Kuzmina, Jake Curran, Eric Kofi Abrefa, Adam Ganne, Jack Bannon, Marek Oravec, Zach Avery, Marlon Blue, Jamie B. Chambers
Genre Guerre
Nationalité États-Unis, Royaume-Uni
Musique Steven Price

 

Des hommes et des tanks

 

 

Synopsis

Interdit aux moins de 12 ans
Avril 1945. Les Alliés mènent leur ultime offensive en Europe. À bord d’un tank Sherman, le sergent Wardaddy et ses quatre hommes s’engagent dans une mission à très haut risque bien au-delà des lignes ennemies. Face à un adversaire dont le nombre et la puissance de feu les dépassent, Wardaddy et son équipage vont devoir tout tenter pour frapper l’Allemagne nazie en plein cœur…

Après le très bon End of Watch, le réalisateur David Ayer réalise son deuxième film Fury, qui reste son dernier bon film. Dernier bon film parce que le réalisateur semble avoir perdu de son génie, depuis quelques années le désastre Suicide Squad, on s’en souvient personne n’oubliera d’ailleurs. On avait pleine confiance en David Ayer quand on a appris qu’il était aux commandes du film, surtout après avoir vu ses deux premiers films. Pour ce qui est de Fury, c’est sans doute le meilleur film de sa carrière après End of Watch, il faut dire aussi que le casting du film a tout pour plaire a commencer par Brad Pitt ou encore Michael Pena. Un film de guerre de grande envergure, qui prend le temps de s’intéresser a ses personnages, face à une guerre brutale. Après l’excellent End of Watch, le réalisateur nous entraîne en pleine deuxième guerre mondiale ou le réalisateur met les tankistes en avant. Une réalisation exemplaire ou David Ayer prouvé une fois de plus, qu’il savait impressionné avec son cinéma.

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Un homme à cheval, dans un paysage de désolation, c’est la guerre, nous sommes en 1945, c’est la deuxième guerre Mondiale. À bord de son tank, le sergent Wardaddy exécute le nazi à cheval, sans utiliser l’engin, mais avec son arme blanche. Tout ça n’est que le début de la guerre, après une violente confrontation le sergent et ses hommes rentre au camp, avec un tank qui a besoin de réparation. Les nazis ayant des tanks plus solides et plus élaborés, il est plus facile d’infligé des dommages sur les tanks ennemis. Lors du dernier combat Wardaddy perd l’un de ses hommes, c’est alors que le jeune Norman Ellison se présente à lui, comme étant l’un de ses nouveaux soldats, mais il n’a aucune expérience. Le jeune homme embarque avec Wardaddy et les autres hommes, qui lui mènerons la vie dure. Il découvre peu à peu, l’horreur de la guerre et se dit qu’il ne pourra pas continuer. Avec Wardaddy comme chef, on ne détourne pas les yeux, quand on a un nazi en face on le tue. Le jeune homme évolue rapidement, dans cette guerre à bord de ce tank ou tuer est devenu sa raison de vivre. Mais plus Wardaddy et ses hommes s’enfonce dans cette Allemagne nazie, plus la mort les guette. Fury est un film qui s’inscrit dans les films de guerre, les plus intéressant de ces dernières années. Le film est d’un réalisme saisissant, il est parfois d’une violence viscéral et des images choc comme un morceau de visage allemand dans le tank, que nettoie Norman une scène marquante qui reste dans les mémoires. David Ayer livre une mise en scène, des plus impressionnante comme il nous avait déjà montrées dans End of Watch. Une réalisation immersive, ou l’on est à l’intérieur d’un tank ou la tension est omniprésente, car l’attaque peut venir à n’importe quel moment.

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Le scénario de David Ayer aussi nous offre une très bonne écriture, il ne nous cache rien. David Ayer filme la guerre, des hommes se battant contre un ennemi sans pitié. La deuxième guerre Mondiale, aborder sous un autre angle devant la caméra d’un réalisateur encore talentueux, mais cette fois, on découvre ici une guerre depuis un tank. David Ayer développe ses personnages, cette guerre les épuise les détruit aussi de l’intérieur, sans qu’on ne le remarque parfois. On pourra retenir une séquence, celle d’un repas chez deux femmes dans un village allemand, ou l’on voit un des hommes a Wardaddy qui se conduit mal. Il y a une certaine tension, entre tous ces hommes, ils savent quelque part qu’ils ne reviendront jamais au pays. On remarquera une écriture remarquable également concernant le jeune Norman Ellison, qui change radicalement au cours du film. Le réalisateur montre que la guerre change les hommes, leur part d’humanité qui s’en va à force d’être contraint de tuer l’ennemi. Brad Pitt, magistral en Wardaddy, de son vrai nom Dan Collier le comédien officie également en tant que producteur du film. Shia LaBeouf est surprenant, dans le rôle de Boyd Swan, un personnage plutôt touchant. Le jeune Logan Lerman, est bluffant dans le rôle de Norman Ellison. On retiendra des prestations fortes de Michael Pena, Jon Bernthal ou encore Jason Isaacs. La musique, quant à elle, est signée, Steven Price (Gravity), et nous offre des morceaux particulièrement forts à écouter sans modération. Fury est un film puissant, qui s’aligne facilement dans l’un des meilleurs films de guerre de ces dernières années, le dernier bon film de David Ayer avant la dégringolade.

Bande annonce