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Les Aventuriers de l’Arche Perdue

Date de sortie : 12 juin 1981 (Amérique du Nord), 16 septembre 1981 (France)
Réalisateur : Steven Spielberg
Acteurs principaux : Harrison Ford, Karen Allen, Paul Freeman, Ronald Lacey, John Rhys-Davies, Denholm Elliott
Genre : Aventure
Nationalité : Américain
Compositeur : John Williams
Scénaristes : Lawrence Kasdan et Philip Kaufman
Société de production : Lucasfilm Limited
Budget : 23 millions de dollars

Une relique très convoitée !

Parmi les films réalisés par Steven Spielberg (Les Dents de la Mer, Rencontres du Troisième Type, Hook), Les Aventuriers de l’Arche Perdue fait partie des plus grands classiques pour avoir introduit le personnage d’Indiana Jones, professeur d’archéologie brillamment interprété par Harrison Ford (Star Wars, Apocalypse Now, Blade Runner). Produit et scénarisé par George Lucas (L’Empire Contre-Attaque, Willow), le film se déroule à l’aube de la seconde guerre mondiale tandis qu’Indy tente de se défaire des pièges d’un temple péruvien pour s’emparer d’une idole Chachapoyan avant de se la faire voler par son rival René Belloq, incarné par Paul Freeman (Les Chiens de Guerre, Commando, Double Team).

Quand le passé revient à la charge…
Un duel décisif !

De retour aux États-Unis, il est rapidement confronté à des nazis cherchant s’emparer de l’Arche d’alliance, capable de conférer un pouvoir immense à n’importe quelle armée. En voulant rejoindre son ancien mentor, Indy tombe alors sur sa fille Marion Ravenwood, ancien amour joué par Karen Allen (L’Usure du Temps, Starman, Fantômes en Fête), qui possède le médaillon menant à la relique tant convoitée. Tandis que les retrouvailles s’avèrent musclées, l’officier de la Gestapo Arnold Toht apparaît sous les traits de Ronald Lacey (Le Bal des Vampires, Firefox L’Arme Absolue, La Chair et le Sang) avec une posture des plus glaçantes.

Un faux air d’un président bien connu avec un drapeau qui lui sied habilement ?
Un antagoniste des plus marquants.

Se déroulant en Égypte durant sa majeure partie, Les Aventuriers de l’Arche Perdue s’offre une belle réalisation sublimée par d’astucieux jeux d’ombres et de lumière. Si le rendu des cadavres et des morts est joliment valorisé par des effets spéciaux de qualité, les musiques de John Williams (Superman, ET L’Extra-Terrestre, Maman j’ai Raté l’Avion) rythment efficacement l’aventure jusqu’à son générique devenu culte (cf. la blague de la blonde qui cherche le nombre de « T » dans « Indiana Jones »). Marquant un des premiers rôles d’Alfred Molina (Octopus dans Spider-Man 2) au cinéma, Les Aventuriers de l’Arche Perdue redynamise le genre et inspire des héritiers comme À la Poursuite du Diamant Vert et l’adaptation contemporaine d’Allan Quatermain et les Mines du roi Salomon. Les grands débuts d’une pentalogie iconique !

 

Indiana Jones et le Temple Maudit

Date de sortie : 23 mai 1984 (Amérique du Nord), 12 septembre 1984 (France)
Réalisateur : Steven Spielberg
Acteurs principaux : Harrison Ford, Kate Capshaw, Jonathan Ke Quan, Amrish Puri, Mola Ram, Roshan Seth
Genre : Aventure
Nationalité : Américain
Compositeur : John Williams
Scénaristes : Willard Huyck et Gloria Katz
Société de production : Lucasfilm Limited
Budget : 28 millions de dollars

Même Roger Moore ne le porte pas aussi bien !

Trois ans après Les Aventuriers de l’Arche Perdue, Harrison Ford effectue son retour de nouveau sous la direction de Steven Spielberg dans un deuxième film intitulé Indiana Jones et le Temple Maudit. Bien qu’il se déroule un an avant les événements survenus en Égypte, il ne s’agit d’un préquel que sur le papier, le film n’ayant aucun lien particulier avec son prédécesseur si ce n’est la seule présence de son héros, cette fois-ci doublé une dernière fois par Francis Lax (John Cazale dans Le Parrain, le lézard dans Alice au Pays des Merveilles, Niquedouille dans Robin des Bois).

Un dîner appétissant !

À la suite d’une introduction à Shanghai sous la chanson « Anything Goes » interprétée en mandarin par Kate Capshaw (Black Rain), principale héroïne du film, Indy s’enfuit avec cette dernière, le diamant qu’il était venu chercher ainsi qu’un jeune garçon nommé Demi-Lune, sous les traits de Jonathan Ke Quan (Les Goonies, California Man). Leur avion les faisant échouer en Inde, ils se retrouvent rapidement pris au piège d’une secte ayant enlevé les enfants d’un village et dérobé une pierre sacrée sous le commandement du prêtre Mola Ram, joué par Armish Puri (Gandhi). Les Thugs étant fortement présents, on peut se demander si Capcom ne s’en est pas inspiré pour ses Illumonados dans Resident Evil 4.

Dans l’antre du démon…
De redoutables pièges mortels.

Assez différent du premier film, Indiana Jones et le Temple Maudit dégage une atmosphère dérangeante et hostile dans le huis clos qui compose sa majeure partie, qu’il s’agisse du repas servi à base d’animaux tels un serpent et une cervelle de singe ou encore du cœur arraché façon Mortal Kombat en sacrifice à la déesse Kali. Tandis que la présence de Roshan Seth (Gandhi, Street Fighter, Dumbo) apporte un certain cachet au film, ce dernier connaît des moments plus légers comme la chute de l’avion en canot de sauvetage pneumatique et la course à bord d’un wagonnet. Le thème musical de la saga se veut bien plus présent et on trouve des références à Star Wars avec le club Obi-Wan), mais aussi à Tintin avec Demi-Lune qui rappelle Tchang, la présence d’un Maharadjah et d’un fakir. Un bon film à l’ambiance pesante réussie !

Fatality !

 

Indiana Jones
et la Dernière Croisade

Date de sortie : 24 mai 1989 (Amérique du Nord), 18 octobre 1989 (France)
Réalisateur : Steven Spielberg
Acteurs principaux : Harrison Ford, Sean Connery, Alison Doody, Julian Glover, Michael Byrne, Denholm Elliott, John Rhys-Davies, River Phoenix
Genre : Aventure
Nationalité : Américain
Compositeur : John Williams
Scénariste : Jeffrey Boam
Société de production : Lucasfilm Limited
Budget : 48 millions de dollars

John Connor peut aller se rhabiller !

Troisième épisode de la saga, Indiana Jones et la Dernière Croisade développe davantage le background de son protagoniste en commençant par une introduction en Utah mettant en scène un Indy adolescent joué par le jeune River Phoenix. Son passé le rattrape la veille de la seconde guerre mondiale tandis que le destin le mène sur les traces de son père Henry Jones, interprété par Sean Connery (Le Nom de la Rose, Highlander, Les Incorruptibles), fait prisonnier alors qu’il était en quête du Saint Graal. Il tente alors de lui venir en aide accompagné du professeur Elsa Schneider, jouée par Alison Doody (Dangereusement Vôtre, Allan Quatermain et la Pierre des Ancêtres).

Classique collaboration avec la fille du moment.
Un duo qui fonctionne à merveille.

Mieux rythmé que ses prédécesseurs, le film multiplie les voyages entre les catacombes vénitiennes, la prison autrichienne, l’autodafé de Berlin et les épreuves du Graal en Turquie. Les nazis sont plus que jamais de retour avec le colonel Vogel incarné par Michael Byrne (Demain ne Meurt Jamais, Gangs of New York, Blood The Last Vampire), mais aussi le traître Walter Donovan sous les traits de Julian Glover (L’Empire Contre-Attaque, Rien que Pour vos Yeux, Le Quatrième Protocole), qui compte bien s’emparer du Graal. Un lien appréciable avec Les Aventuriers de l’Arche Perdue est concrétisé par le retour de Sallah et du docteur Marcus Brody, toujours joués par John Rhys-Davies et Denholm Elliott.

Des bourre-pifs qui s’accumulent !
Une comédie finement menée.

Davantage tourné vers l’action entre la poursuite de l’avion qui s’écrase dans un tunnel et les combats sur un char d’assaut, Indiana Jones et La Dernière Croisade ne néglige pas ses traits d’humour avec Indy qui indique aux passagers du zeppelin qu’il a jeté Vogel par la fenêtre car il n’avait pas de billet, Hitler qui signe un autographe sur son journal et les gags qui s’enchaînent quand Indy et son père sont attachés dos à dos. Tandis que plusieurs acteurs du film ont précédemment joué dans des James Bond, la citation « La plume est plus forte que l’épée. » sera reprise un mois plus tard par Jack Nicholson dans le Batman de Tim Burton. Les liens avec l’homme chauve-souris ne s’arrêtent d’ailleurs pas là étant donné les doublages français assurés par Richard Darbois, Pierre Hatet et Jacques Ciron, qui incarnent respectivement Bruce Wayne, le Joker et Alfred Pennyworth dans la série animée Batman. L’alchimie entre Harrison Ford et Sean Connery fonctionne à merveille et constitue toute la qualité de ce troisième film.

 

Indiana Jones
et le Royaume du Crâne de Cristal

Date de sortie : 21 mai 2008 (2h 02min)
Réalisateur : Steven Spielberg
Acteurs principaux : Harrison Ford, Shia LaBeouf, Cate Blanchett, Karen Allen, John Hurt, Ray Winstone
Genre : Aventure
Nationalité : Américain
Compositeur : John Williams
Scénariste : David Koepp
Société de production : Lucasfilm Limited
Budget : 185 millions de dollars

L’art de se fourrer dans de sympathiques situations…

Près de vingt ans après la trilogie originelle, Harrison Ford effectue son grand retour sous l’objectif de Steven Spielberg dans un quatrième film intitulé Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal. Faisant un bond de vingt ans pour se dérouler lors des premières années de la guerre froide, il met notre héros de toujours face à un groupe de militaires soviétiques dirigés par Cate Blanchett (Robin des Bois, La Prophétie de l’Horloge, Nightmare Alley), qui incarne la redoutable colonel Irina Spalko. Secondée par le colonel Antonin Dovchenko sous les traits d’Igor Jijikine, cette dernière cherche en effet à s’emparer d’une arme redoutable dans la Zone 51, contenue dans une caisse qui attire les objets en métal.

Le meilleur moment pour une révélation familiale…
« Si vous voulez devenir un bon archéologue, il faut que vous sortiez de la bibliothèque ! »

Parvenant à s’échapper après avoir survécu à une explosion nucléaire en se réfugiant dans un réfrigérateur (comme dirait l’autre : « Ça reste du cinoche… »), il ne tarde pas à faire équipe avec le jeune Mutt Williams, interprété par Shia LaBeouf (I Robot, Constantine, Transformers). Il a également la surprise de retrouver Marion Ravenwood, toujours jouée par Karen Allen, qu’il n’avait pas revue depuis Les Aventuriers de l’Arche Perdue. Outre la présence de John Hurt (V pour Vendetta, Le Parfum, Snowpiercer) jouant un Harold Oxley devenu fou après avoir trouvé le crâne de cristal, le film se veut encore plus tourné vers l’action avec une course poursuite à moto allant jusqu’à l’intérieur d’une bibliothèque où un étudiant, non sans un certain humour, se permet de poser une question d’archéologie à Indiana Jones.

« – Et vous êtes… vous êtes prof !? – À mi-temps ! »
Une expédition comme une autre…

Bénéficiant d’une réalisation de bonne facture si on excepte un fond vert parfois un peu trop marqué, Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal profite de liens plus marqués avec les précédents films, dont le retour de Marion et un plan sur une photo d’Henry Jones, ainsi que d’une atmosphère tout aussi tendue avec la peur de l’éclatement d’une guerre nucléaire. Spielberg lance même un regard critique sur l’histoire des États-Unis à travers une référence au maccarthisme lorsque qu’Indiana Jones se fait censurer son poste d’enseignant. Si la révélation comme quoi Mutt Williams est son fils se sent venir à des kilomètres, la manière dont le jeune Américain en rébellion manie son couteau rappelle fortement James Dean dans La Fureur de Vivre. Baignant toujours plus dans le fantastique, le scénario se rapproche quant à lui de l’album de Tintin Vol 714 pour Sidney par rapport au magnétisme, à la voix qui s’adresse au héros et à la fuite extraterrestre. Un bon film tout à fait à la hauteur de ses prédécesseurs !

 

Indiana Jones
et le Cadran de la Destinée

Date de sortie : 28 juin 2023 (2h 24min)
Réalisateur : James Mangold
Acteurs principaux : Harrison Ford, Phoebe Waller-Bridge, Mads Mikkelsen, John Rhys-Davies, TKretschmann, Boyd Holbrook, Shaunette Renée Wilson, Toby Jones, Antonio Banderas
Genre : Aventure
Nationalité : Américain
Compositeur : John Williams
Scénaristes : Jez Butterworth, John-Henry Butterworth, David Koepp et James Mangold
Société de production : Lucasfilm Limited
Budget : entre 300 et 400 millions de dollars

L’art du déguisement !

Quinze ans après Indiana Jones et le Royaume du Crâne de Cristal, Harrison Ford incarne une dernière fois le célèbre aventurier dans un cinquième film cette fois-ci réalisé par James Mangold (Copland, Wolverine Le Combat de l’Immortel, Logan). Dénommé Indiana Jones et le Cadran de la Destinée, il se déroule douze ans après son prédécesseur avec un Indy endeuillé à l’aube de sa retraite tandis que l’humanité vient d’effectuer ses premiers pas sur la Lune. Le film commence toutefois par valoriser son scénario dans une introduction plaçant Indiana Jones et son ami Basil Shaw dans un train français en 1944 face au scientifique nazi Jürgen Voller, interprété par le talentueux Mads Mikkelsen (Casino Royale, The Salvation, Doctor Strange).

Un antagoniste terriblement efficace.
Un humour toujours très présent dans le feu de l’action.

Afin d’empêcher ce dernier de mettre la main sur la deuxième moitié de la machine d’Anticythère, capable de remonter le temps, Indy fait équipe avec la fille de son défunt ami Helena Shaw, jouée par Phoebe Waller-Bridge, dont le comportement se révèle rapidement imprévisible. Aidé par son ami Renaldo sous les traits d’Antonio Banderas (La Légende de Zorro, Expendables 3, Uncharted), il affronte également divers mercenaires comme le redoutable Klaber, incarné par Boyd Holbrook (Balade entre les Tombes, Gone Girl, Logan).

Phoebe Waller-Bridge, une actrice de grand talent.
Antonio Banderas méconnaissable.

S’apparentant encore plus à un James Bond en multipliant les scènes impressionnantes, Indiana Jones et le Cadran de la Destinée se veut toujours tourné vers une action délicieusement excessive, comme en témoigne la parade de célébration de la mission Apollo 11 qui se termine par une course poursuite à cheval et moto dans les tunnels du métro. /!\ SPOILERS /!\ Fort bien réalisé, le film se permet même un voyage temporel à l’époque du siège de Syracuse particulièrement bien intégré au scénario. Auréolé d’une fin touchante marquant la réapparition de Karen Allen, ce cinquième épisode termine joliment la saga, plus que jamais référence du film d’aventure de toutes époques.

 

 


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Emmanuel Delextrat
Salut à tous ! Fasciné par le monde du cinéma depuis toujours, j’ai fait mes débuts avec Mary Poppins et La Soupe aux Choux, mais avec aussi de nombreux dessins animés comme les courts métrages Disney avec Mickey, Donald et Dingo, les longs métrages Disney avec Alice au Pays des Merveilles en tête, les animés japonais comme Sailor Moon et Dragon Ball Z ainsi que d’autres séries comme Batman et Tintin. Mes années 90 ont été bercées par les comédies avec Jim Carrey (Dumb & Dumber en tête) ou d’autres films que j’adore comme Les Valeurs de la Famille Addams, Street Fighter, Mortal Kombat, Casper et Mary à Tout Prix. C’est pourtant bel et bien Batman Returns qui figure en haut de mon classement, suivi de près par Casino Royale, Et Pour Quelques Dollars de Plus, Kill Bill ou encore Rambo. Collectionneur, j’attache de l’importance au matériel et j’ai réuni trois étagères pleines de films classés par ordre chronologique. Et plus on découvre de nouveaux films, plus on se rend compte qu’il nous en reste en fait énormément à voir…

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