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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

Les sorties cinéma du 29 juillet

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Une nouvelle version animée de Blanche Neige, débarque cette semaine dans les salles. Si vous avez envie de voir une comédie Française, sans doute bien lourde comme on sait les faires T’as pêcho sera aussi en salle. Une autre comédie française Terrible jungle, ou Catherine Deneuve donne la réplique a Vincent Dedienne. Cette semaine un film d’épouvante avec The Vigil, qui semble être le film qui vaut vraiment le coup cette semaine. Et vous qu’irez vous voir? Bonne séance…

Hotel By the River serait aussi eventuellement a voir, si il passe par chez vous…

 

Blanche Neige, les souliers rouges et les sept nains
29 juillet 2020 / 1h 32min / Animation, Famille
De Hong Sung-Ho
Avec Melha Bedia, Clément Moreau, Thibaut Belfodil
Des princes transformés en nains viennent à l’aide d’une princesse dont la beauté est cachée dans ses souliers. Ici, le conte de fées s’amuse de notre obsession du paraître. Mais comme dans tous les contes, c’est l’amour qui sauvera tous les personnages.

Tijuana Bible
29 juillet 2020 / 1h 32min / Drame
De Jean-Charles Hue
Avec Paul Anderson, Adriana Paz, Noé Hernandez
Nick, un vétéran américain blessé en Irak, vit dans la Zona Norte, le quartier chaud de Tijuana. Il y fait la connaissance d’Ana, une jeune mexicaine à la recherche de son frère disparu depuis quelques semaines. Ensemble, ils vont plonger dans les bas-fonds de cette ville aux mains des narcos-trafiquants.

T’as pécho ?
29 juillet 2020 / 1h 38min / Comédie
De Adeline Picault
Avec Paul Kircher, Inès d’Assomption, Ramzy Bedia
Arthur, 15 ans, a un coup de foudre pour Ouassima, qui ne le regarde même pas… Alors que lui n’a jamais pécho, elle sort avec Matt, le beau gosse du collège. Pour s’approcher d’elle, Arthur rassemble une bande de losers célibataires et lui propose de leur donner des cours de péchotage, à 10 euros la leçon. Dans les vestiaires de la piscine, débute alors un long apprentissage intime et collectif sur « les filles et l’amour : mode d’emploi ».

The Climb
29 juillet 2020 / 1h 38min / Comédie, Drame
De Michael Angelo Covino
Avec Kyle Marvin, Michael Angelo Covino, Gayle Rankin
Kyle et Mike sont deux meilleurs amis aux tempéraments très différents mais dont l’amitié a toujours résisté aux épreuves de la vie. Jusqu’au jour où Mike couche avec la fiancée de Kyle…Alors que l’amitié qui les lie aurait dû être irrémédiablement rompue, un événement dramatique va les réunir à nouveau.

Terrible Jungle
29 juillet 2020 / 1h 31min / Aventure, Comédie
De Hugo Benamozig, David Caviglioli
Avec Catherine Deneuve, Vincent Dedienne, Alice Belaïdi
Eliott, jeune chercheur naïf, part étudier les Otopis, un peuple mystérieux d’Amazonie. C’est aussi l’occasion pour lui de s’éloigner de l’emprise de sa mère, la possessive Chantal de Bellabre. Mais celle-ci, inquiète pour lui, décide de partir à sa recherche en s’aventurant dans l’étrange forêt amazonienne.

The Vigil
29 juillet 2020 / 1h 30min / Epouvante-horreur
De Keith Thomas (II)
Avec Dave Davis, Menashe Lustig, Malky Goldman
New York, Brooklyn. Après avoir quitté la communauté juive orthodoxe, Yakov, à court d’argent comme de foi, accepte à contrecœur d’assurer la veillée funèbre d’un membre décédé de ce groupe religieux. Avec la dépouille du défunt pour seule compagnie, il se retrouve bientôt confronté à des phénomènes de plus en plus inquiétants…

Dreams
29 juillet 2020 / 1h 21min / Animation, Famille
De Tonni Zinck, Kim Hagen Jensen
Avec Audrey D’Hulstère, Lola Dubini, Steve Driesen
Emma est une jeune fille qui partage sa chambre avec Coco son cochon d’Inde. Une nuit, dans son sommeil, elle bascule dans un monde merveilleux. Elle découvre alors qu’elle a le pouvoir d’entrer dans le monde des rêves et de changer le futur. Sa vie devient extraordinaire ! Jusqu’au jour où revenir dans le monde réel s’avère plus compliqué que prévu…

Pluie noire
30 octobre 1989 / 1h 58min / Drame
Date de reprise 29 juillet 2020
De Shôhei Imamura
Avec Miki Norihei, Yoshiko Tanaka, Kazuo Kitamura
Hiroshima – 6 Août 1945. La vie suit son cours, comme tous les jours. Un terrible éclair déchire le ciel. Suivi d’un souffle terrifiant. Et l’Enfer se déchaîne. Des corps mutilés et fantomatiques se déplacent parmi les amas de ruines. Au même moment, Yasuko faisait route sur son bateau, vers la maison de son oncle.

Hotel by the river
29 juillet 2020 / 1h 36min / Drame
De Sang-Soo Hong
Avec Ki Joo-bong, Kim Min-Hee, Song Seon-mi
Un vieux poète, qui loge dans un hôtel au bord d’une rivière, fait venir ses deux fils, pensant que sa fin est proche. Lieu de retrouvailles familiales, l’hôtel est aussi celui d’un désespoir amoureux : une jeune femme trahie par l’homme avec qui elle vivait vient y trouver refuge et demande à une amie de la rejoindre…

L’Oiseau De Paradis
12 juin 2020 / 1h 29min / Drame, Fantastique
De Paul Manate
Avec Sebastian Urzendowsky, Blanche-Neige Huri, Patrick Descamps
Jeune assistant parlementaire métis, amoral et séducteur, Teivi revoit un jour Yasmina, une lointaine cousine maorie aux pouvoirs mystiques, qui lui fait une étrange prédiction. Persuadé que Yasmina peut le guérir, il part à sa recherche et chemine jusqu’à la presqu’île fantasmagorique de Tahiti.

World War Z de Marc Forster

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Sortie 3 juillet 2013
Durée 1h 56min
Genre Science fiction, Action, Fantastique
De Marc Forster
Avec Brad Pitt, Mireille Enos, Elyes Gabel, David Morse, Matthew Fox, James Badge Dale…
Nationalité Américain
Musique Marco Beltrami

 

Brad Pitt entre en guerre contre les zombies

 

Synopsis

Un jour comme les autres, Gerry Lane et sa famille se retrouvent coincés dans un embouteillage monstre sur leur trajet quotidien. Ancien enquêteur des Nations Unies, Lane comprend immédiatement que la situation est inhabituelle. Tandis que les hélicoptères de la police sillonnent le ciel et que les motards quadrillent les rues, la ville bascule dans le chaos…

Les gens s’en prennent violemment les uns aux autres et un virus mortel semble se propager. Les êtres les plus pacifiques deviennent de redoutables ennemis. Or, les origines du fléau demeurent inconnues et le nombre de personnes infectées s’accroît tous les jours de manière exponentielle : on parle désormais de pandémie. Lorsque des hordes d’humains contaminés écrasent les armées de la planète et renversent les gouvernements les uns après les autres, Lane n’a d’autre choix que de reprendre du service pour protéger sa famille : il s’engage alors dans une quête effrénée à travers le monde pour identifier l’origine de cette menace et trouver un moyen d’enrayer sa propagation…

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World War Z

Réalisateur de Stay, Machine Gun, Neverland ou encore James Bond: Quantum of Solace à ce jour ,le plus mauvais James Bond avec Daniel Craig. Marc Forster c’est du bon et du moins bon… mais il arrive a faire du mauvais, car le James Bond de Forster est vraiment mauvais, mais hélas passé après Casino Royale qui avait un très bon scénario, celui de Quantum of Solace ne proposait pas autant d’idées. En 2011 trois ans après James Bond, il réalise Machine Gun que vaut t-il ? je ne saurais vous dire, ne l’ayant pas vu. Puis en 2013 le voilà à la direction de World War Z ,adaptation de l’oeuvre de Max Brooks,.Le film est en réalité plus une adaptation libre de l’oeuvre de Brooks, car il n’y a pas vraiment de rapport avec le livre. Alors comment faut t-il prendre ce film ? Quant au livre ,lui, de quoi parlait t-il ? d’un homme parcourant le monde, pour recueillir des témoignages de l’invasion des attaques de zombies. Retranscrire exactement le livre à l’écran aurait pu être très intéressant.

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Le film rentre dans l’action très vite après un générique avec la musique de Muse. On y voit Gerry Lane et sa famille chez eux, moins de 10 minutes puis après les voilà à Philadelphie en voiture. Et c’est ici que tout débute avec une explosion : le chaos s’installe rapidement ,tout le monde court en proie à la panique. Des gens s’attaquent à des personnes, en les mordant, et ceux qui sont mordus subissent une transformation en zombie: douze secondes suffisent pour que la transformation se fasse. Pour Gerry et sa famille c’est la fuite, mais Gerry ,ancien enquêteur des Nations Unies ,est appelé à la rescousse pour trouver une solution au chaos. Sa famille en sécurité sur un porte avion, grâce à un collègue et ami, il sillonne le monde pour comprendre ce qui se passe. Un virus est à l’origine bien évidemment, expliqué vaguement dans le film. Ce qui est dommage c’est que l’oeuvre d’origine n’est pas respectée, mais heureusement dans l’ensemble le film est bien construit, un scénario assez basique quand même, mais on y reviendra. On commencera avec la réalisation où Forster, offre des plans impressionnants des villes, d’en haut ,des villes en feu, dans le chaos. On n’oubliera pas la scène, en Israel avec la pyramide de zombies, qui escaladent le mur. Il y aura eu un léger débat sur les zombies, car ces derniers courent. Et alors ? Pourquoi pas…Pourquoi ne pourraient t-il pas courir? les infectés dans 28 jours plus tard ,courent aussi. Niveau mise en scène ,rien de bien extraordinaire, même si Forster s’en sort bien, il n’y a pas vraiment de prise de risque, ça reste assez basique. Pour que ça reste accessible à un large public, peu d’effets gore pour un film du genre ,on demande à en avoir un peu plus quand même, ça aussi c’est dommage. Des passages assez grotesques aussi, comme les gens trop abrutis poussant la chansonnette alors que le bruit attire les zombies. La scène de l’avion, qui frise quand même le ridicule comme faire péter une grenade et Brad Pitt qui s’en sors même s’il est blessé. Il y a aussi ce type, qui pouvait les aider et qui meurt en glissant: sérieusement? World war Z est un film divertissant, mais qui prend les spectateurs parfois pour des idiots.

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Au scénario Drew Goddard (la série Dardevil, Seul sur Mars), Matthew Michael Carnahan, J.Michael Straczinski, Damon Lindlelof et même Max Brooks auteur de l’oeuvre. On dirait donc que Brooks n’a pas été gêné par cette adaptation, après tout c’est une adaptation libre, mais trop libre. Car cinq scénaristes quand même ,et le scénario n’est pas si riche que ça, un peu comme à la réalisation finalement assez basique . Oui on a quelques moments bien sympas qui offrent un beau visuel, mais l’écriture de ce scénario est trop simple et parfois ridicule. Au casting Brad Pitt est bon comme d’habitude ,et reste très convaincant en père de famille, jouant sa femme Mireille Enos ,qui livre une interprétation correcte mais sans plus, en second rôle on retrouve Elyes Gabel, Fana Mokoena et un petit rôle pour Matthew Fox. Signant les scores on retrouve Marco Beltrami, avec certains passages de Matthew Bellamy (Muse) ,des scores très bons qui nous plongent bien dans l’ambiance. World War Z est un film de Zombie façon blockbuster, qui reste un divertissement simple mais efficace. On espère que la suite sera plus dans la veine du bouquin, si il y a un jour.

Muse-Isolated System

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USS Greyhound: La bataille de l’atlantique de Aaron Schneider

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Sortie 10 juillet 2020 — Apple Tv+ France
Durée 191h 31min
Genre Drame, Historique, Guerre
De Aaron Schneider
Avec Tom Hanks, Elisabeth Shue, Stephen Graham, Matt Helm, Craig Tate, Matthew Zuk, Michael Benz
Nationalité Américain

 

A la guerre, comme a la guerre

Synopsis

Durant les premiers jours de l’entrée des États-Unis dans la Seconde Guerre mondiale, un convoi international de 37 navires alliés, mené par le commandant Ernest Krause de l’United States Navy. Les navires traversent le nord de l’Atlantique, une zone à risque sous la menace des U-Boots1. Aux commandes du destroyer USS Keeling (nom de code radio Greyhound), le commandant Krause affronte ses doutes et démons intérieurs, lui qui est envoyé pour la première fois sur le front.

Alors que Greyhound était prévu pour une sortie dans les salles, ce fut autrement pour ce dernier avec une sortie sur Apple TV. Une aubaine pour la plateforme de streaming, face à Netflix et Disney+ ou encore Amazon prime. C’est d’ailleurs dommage que la sortie cinéma fut écartée, en raison du Covid-19, qui ne cesse de poser des problèmes sur les sorties cinéma et qui met à mal le cinéma en repoussant toutes les sorties. Pour 70 millions de dollars Apple TV acquit le film de Sony, et cela marche bien pour eux car l’audience est plus que satisfaisante. À la réalisation Aaron Schneider, qui dirige son deuxième film après Le grand jour en 2009, qui n’avait pas connu de sortie au cinéma. Ce nouveau film d’Aaron Schneider, retrace un grand moment de l’histoire, et de plus Tom Hanks est au scénario du film et puis c’est un passionné de l’histoire de la guerre c’est un sujet qu’il maîtrise. Peut-être un peu court, mais cependant le film dispose d’ingrédients suffisant pour en faire un bon film.

Le commandant Ernest Krause est à la tête de l’USS Greyhound, il espère une chose revoir la femme qu’il aime. Mais la guerre ne fait que commencer, ce sont les premiers jours, de la Seconde Guerre mondiale. Le commandant doit mener 37 navires alliés, mais doit traverser le nord de l’Atlantoque qui est une zone a risques, car les U-Boots sont une menace. Échappant plusieurs fois à des attaques, le commandant doit faire face plus tard à des attaques violentes, qui provoqueront la mort de plusieurs de ses hommes. Lui et ses hommes sont à l’affût de la moindre menace, qui pourrait surgir mais c’est une guerre où tout fut arrivé et l’ennemi peut surprendre à chaque moment. Greyhound dispose de scènes impressionnantes, ce qui aurait mérité une sortie cinéma car sur grand écran, le rendu doit être exceptionnel. Mais on ne boude pas son plaisir pour autant, car la mise en scène offre aussi une tension où l’on ressent la détresse et la peur des soldats face à cette guerre. Aaron Schneider maîtrise sa caméra, et propose un film assez immersif par moments et fait vivre cette effroyable guerre en grand.

Pour l’écriture du scénario c’est Tom Hanks, qui adapte l’oeuvre de Cecil Scott Forester dont l’histoire est loin d’être fictive car le personnage d’Ernest Krause lui est fictif. Le film comme le livre, retrace ce passage de la Deuxième Guerre mondiale qui a fait un nombre effroyable de morts. Mais Tom Hanks ne se contente de décrire, que les scènes de bataille car au final il y en a peu mais elles restent spectaculaires. Tom Hanks s’intéresse beaucoup au ressenti des hommes, mais aussi aux tactiques pour éviter l’ennemi, son personnage à lui dispose d’une écriture plutôt simpliste. Le récit même s’il adapte plutôt bien, dans les grandes lignes le film semble être raccourci car la fin reste assez expéditive plusieurs éléments ont peut-être été ignorés. Tom Hanks signe cependant un scénario plus qu’acceptable, puis assure dans le rôle d’Ernest Krause. Elizabteh Shue peu à l’écran interprète la femme qu’il aime. Greyhound sans avoir eu une sortie cinéma, reste un succès mais il est sûr qu’une sortie cinéma aurait été plus bénéfique. Aaron Schneider s’applique dans sa mise en scène, disposant en plus de Tom Hanks dans l’écriture et c’est une réussite.

Bande annonce

Panic Room de David Fincher

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Date de sortie 24 avril 2002 (1h 53min)
De David Fincher
Avec Jodie Foster, Kristen Stewart, Forest Whitaker, Jared Leto, Dwight Yoakam, Patrick Bauchau, Ann Magnuson …
Genre Thriller
Nationalité Américain
Musique Howard Shore

Des cambrioleurs chez Jodie Foster

Synopsis

Meg Altman, la trentaine, a très mal vécu la séparation avec son mari et angoisse à l’idée de devoir élever seule sa fille Sarah. Afin de commencer une nouvelle vie loin de ses craintes, Meg achète une immense et splendide maison située dans un quartier huppé à l’ouest de New York. Son ancien propriétaire y a fait construire au dernier étage une pièce de sûreté dans laquelle on peut se réfugier en cas de menace extérieure et rester enfermé de nombreux jours grâce aux provisions qu’elle contient.
Cependant, Meg n’aurait jamais pensé s’en servir dès le premier soir. En effet, trois cambrioleurs, Burnham, Raoul et Junior, ont pénétré dans la maison avec la ferme intention de dérober une somme de quatorze millions de dollars cachée par l’ancien maître des lieux. Tout porte à croire que ce butin est dissimulé dans la pièce de sûreté, là où se sont réfugiées Meg et Sarah.

 

 

Deux ans après Fight Club, David Fincher réalise Panic Room. Dix-huit ans après, le film fait le même effet, oppressant, et beaucoup de suspense et on a beau connaître le film, on a peur pour les protagonistes (Jodie Foster et sa fille). Sur un scénario simple au premier abord, le réalisateur est minutieux comme on le connaît, il se concentre sur l’aspect technique de son film. On remarquera tout ça, dès le début du film, et, pour cette raison que ça n’en fait pas un simple thriller comme on peut en voir, Fincher a son style bien à lui. Après le chef d’oeuvre qu’est Fight Club, le réalisateur livre un film moins complexe, où le réalisateur plonge le spectateur dans un suspense insoutenable ,car tout peut arriver. Ce film de David Fincher, n’est certes pas son meilleur, mais reste l’un de mes favoris, car que ce soit au niveau de la réalisation ou du scénario, il est plein de bonnes idées. Le film est également incroyable avec sa comédienne principale ,qu’est Jodie Foster, en mère de famille en plein divorce fait face à des cambrioleurs, dès la première nuit dans sa nouvelle maison. David Fincher étonne une fois de plus, car Panic Room reste l’un des meilleurs.

 

Meg Altman cherche une nouvelle maison, fraîchement divorcée avec un riche homme d’affaire. Elle visite avec sa fille ,une grande maison, en plein New-York, qui semble bien lui plaire. Elle fait une offre et décide de la prendre, la maison dispose d’une chambre de Panic, qui sert à se protéger d’individus en quête de cambriolage par exemple. La maison semble parfaite pour elle… Alors qu’elle et sa fille s’installent, dans leur nouvelle maison elle ne se doute pas que pour la première nuit ,elles vont vivre l’enfer. Alors que Meg a du mal à trouver le sommeil, elle aperçoit sur les écrans de contrôle de la chambre forte, que des individus ont pénétré par effraction dans sa maison. En panique, elle court dans la chambre de sa fille, pour la réveiller, et l’entraîne dans la chambre forte, qu’elle ferme rapidement au moment où les cambrioleurs rentrent la chambre de Meg. Les individus cherchent quelque chose de bien précis et ne sont pas décidés à partir sans. Junior semble être celui qui dirige les opérations ,pas très fûté, Raoul le plus psychopathe des trois ,et Burnham le plus intelligent , qui a les connaissances requises pour faire sortir Meg et sa fille de la chambre. Elles n’ont aucune possibilité de sortir de leur maison, car les cambrioleurs barrent la maison avec des clous, la séquestration commence alors et Meg ne veut pas céder. Une nuit d’enfer débute, où les trois cambrioleurs vont tout faire, pour les faire sortir, de la chambre de panique, essayant même d’introduire du gaz pour les asphixier. On retiendra l’aspect technique dans ce film tout d’abord, comme ce plan-séquence stupéfiant ,au moment où les cambrioleurs s’introduisent dans la maison, une mise en scène qui s’immisce dans les moindres recoins de la maison. On ressent les moindres vibrations des outils qu’utilisent les criminels pour s’introduire. David Fincher met en scène une femme surprenante pour protéger avant tout sa fille malade ,celle-ci étant diabétique insulino-dépendante ayant besoin d’une injection de temps en temps. David Fincher livre un huis-clos surprenant, car tout y est, pour tenir le spectateur en haleine. L’ambiance qu’instaure le réalisateur, est unique en son genre .Il introduit dans son film des effets avec sa caméra dont il a le secret. Les fans du réalisateur sauront que ce dernier, avant d’être réalisateur, était directeur de la photographie ,et cette expérience se ressent sur chacun de ses films, et particulièrement sur ce dernier. Ce qui est intéressant dans cette réalisation , c’est son générique de début, car on sait que le film est un huis-clos, le générique nous présente New-York sous tous ses angles, sachant que dans cette ville gigantesque une mère et sa fille seront recluses dans une chambre de panic, et donc dans une vaste ville ,on peut-être prisonnier. Les noms des participants du film, flottent dans l’air, ou sont inscrit sur les fondations de la ville, ce qui rend un bel effet. Panic Room est surprenant, sur de nombreux points et Fincher maîtrise son film comme à son habitude.

 

Le scénario du film est de David Koepp, et ce n’est pas n’importe qui, si vous le connaissez. Ce dernier a signé les scénarios chez Spielberg pour Indiana Jones, Jurassic Park ou encore ses propres réalisations comme Prenium Rush. Le scénariste livre en général une écriture, qui prouve sa grande maîtrise dans le domaine. Ici, il écrit le film de David Fincher, on sent que dans son écriture il sait ce que veut le réalisateur. Il s’intéresse énormément sur ce que veulent les cambrioleurs, et leur détermination est très bien retranscrite. Pour l’écriture des personnages, David Koepp se focalise beaucoup sur la mère ,personnage principal du film, une femme blessée, en plein divorce ,qui prend un nouveau départ avec sa fille Sarah.Elle sera vite confrontée à ses individus dangereux ,dès la première nuit dans sa nouvelle maison. Ainsi on y découvre une femme, prête à tout, ce qui lui permettra d’avancer après son divorce sans doute, les épreuves qu’elle traverse avec les criminels la rendent plus forte. Pour les criminels, ils sont très bien écrits également, nous avons Junior celui qui dirige les opérations: il est bête et qui a l’intention de trahir ses partenaires, en ne leur révélant pas la véritable somme cachée. dans la maison. Le personnage de Burnham est aussi très bien développé il s’agit, d’un des trois cambrioleurs qui a bon fond. On apprend durant le film que ce dernier a des enfants, et que ce cambriolage pourra subvenir à leurs besoins. L’autre criminel « Raoul » reste l’un des plus imprévisibles des trois, légèrement psychopathe.Couvert d’une cagoule ,on ne découvrira son visage qu’à la fin du long métrage. Un personnage inquiétant, capable de tout. David Koepp excelle autant dans le récit, que dans le développement des personnages. Au casting du film, on retrouve Jodie Foster, Kristen Stewart dans son tout premier rôle. Dans les rôles des trois criminels Jared Leto, Forest Whitaker et Dwight Yoakam, des prestations bluffantes. Le compositeur Howard Shore, signe des partitions exceptionnelles, des notes inquiétantes qui font bien ressentir la tension du film. David Fincher livre un long-métrage, plein de bonnes idées et brille aussi d’un fantastique casting .Un film grandiose, où le réalisateur démontre sa maîtrise dans la technique, mais aussi sa mise en scène dantesque.

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Jumbo de Zoé Wittock

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Sortie 1er juillet 2020
Durée 1h 33min
Genre Drame
De Zoé Wittock
Avec Noémie Merlant, Emmanuelle Bercot, Bastien Bouillon, Sam Louwyck, William Abello, Tracy Dossou…
Nationalités Belge, Français, Luxembourgeois
Musique Thomas Roussel

 

C’est quand même de l’amour

 

 

Synopsis

Jeanne, une jeune femme timide, travaille comme gardienne de nuit dans un parc d’attraction. Elle vit une relation fusionnelle avec sa mère, l’extravertie Margarette. Alors qu’aucun homme n’arrive à trouver sa place au sein du duo que tout oppose, Jeanne développe d’étranges sentiments envers Jumbo, l’attraction phare du parc.

 

La réalisatrice Belge Zoé Wittock signe son premier long-métrage ou elle y dirige Noémie Merlant, déjà extraordinaire dans Portrait de la jeune fille en feu. La réalisatrice raconte l’histoire d’une femme à problème, qui tombe amoureux d’un manège qu’elle nomme Jumbo. Ce que l’on pourrait dire de ce premier film de Zoé Wittock, c’est qu’il ne laisse pas indifférent. Il est poétique, même parfois hypnotisant et arrive même à être limite malsain. Le premier film de Zoé Wittock divise, car le sujet semble peut-être trop étrange et ça peut se comprendre. Toujours est-il que Zoé Wittock, fait partie de cette nouvelle génération de réalisateurs qui apporte leur originalité dans le paysage du cinéma franco-Belge.


L’amour pour un objet, est pourtant une chose qui existe cela s’appelle: l’objectophilie un terme qui se traduit par l’attirance amoureuse ou sexuelle envers un objet. Ce qui est le cas, de Jeanne dans Jumbo. Jeanne est une jeune femme, elle vit encore chez sa mère elle est extrêmement timide et n’a que très peu de rapport humain. Le soir elle travaille dans un parc d’attractions, ou elle est gardienne de nuit et fait le nettoyage. Un soir elle tombe sur une nouvelle attraction, et semble intriguée comme si quelque chose se passer. La nuit suivante elle y revient et l’attraction semble communiquer avec elle, et une relation fusionelle née entre elle et l’attraction. Quand elle en parle à sa mère, cette dernière la prend pour une folle. Au fur et à mesure la relation entre elle et l’attraction qu’elle nomme Jumbo, devient de plus en plus intense. Il y aura même une étrange relation sexuelle, entre elle et Jumbo. L’amour qu’elle porte pour Jumbo est vrai, même si ce dernier s’avère être un objet. La communication avec Jumbo est-elle réelle? Le film ne nous le dira pas, car c’est peut-être bien la solitude de Jeanne qui fait qu’elle pense communiquer avec Jumbo. Hypnotique, poétique et visuellement intéressant Jumbo est un film qui certes parle d’amour, même si cela se traduit de manière entre un humain et un objet l’amour que ressent Jeanne est vrai. Zoé Wittock filme une romance particulière c’est vrai, mais sa mise en scène est agréable car le film est beau dans ce qu’il aborde.

Jumbo s’inspire de l’histoire d’Erika Eiffel, qui en 2007 s’est marié à la tour Eiffel. Tout ça a donné des idées pour Jumbo, où Jeanne elle est amoureuse d’une attraction. La réalisatrice décrit très bien cette histoire d’amour aussi étrange soit-elle, car elle est pleine de poésie. Zoé Wittock aussi s’attarde même sur la relation sexuelle, que vit Jeanne avec Jumbo, et d’une façon intéressante, même si ça peut paraître malsain. Le personnage de Jeanne est d’ailleurs très bien écrit, c’est une jeune femme timide et fragile, qui n’arrive à avoir un homme dans son coeur. Mais avec Jumbo Jeanne, semble pouvoir communiquer, une chose qu’elle seule est capable de ressentir. Visuellement Jumbo est aussi beau, Zoé Wittock offre des plans poétiques ou la maîtrise est présente. Noémie Merlant déjà incroyable dans Portrait de la jeune fille en feu, livre une prestation différente mais passionnante. Emmanuelle Bercot interprète la mère de Jeanne, qui apprendra l’amour que porte sa fille a l’attraction. Pour son premier film Zoé Wittock, signe une romance certes particulière, mais qui reste une expérience fabuleuse.

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La sélection des sorties Blu-ray

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Synopsis
À la recherche de leur première maison, un jeune couple effectue une visite en compagnie d’un mystérieux agent immobilier et se retrouve pris au piège dans un étrange lotissement…

Détails du blu-ray

Acteurs : Imogen Poots, Danielle Ryan, Molly McCann, Jesse Eisenberg, Jonathan Aris
Réalisateurs : Lorcan Finnegan
Audio : Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD 5.1)
Sous-titres : Français
Rapport de forme : 2.35:1
Nombre de disques : 1
Studio : The Jokers
Date de sortie du DVD : 8 juillet 2020
Durée : 97 minutes

Synopsis
Simon a huit ans, il est orphelin. Son rêve est de trouver une famille prête à l’accueillir. Mais Simon n’est pas un enfant comme les autres, il a un pouvoir secret : il est capable de prendre l’apparence de chaque personne qu’il a déjà touchée… Et vous, qui seriez-vous si vous pouviez vous transformer ?

Détails du blu-ray

Acteurs : Benjamin Voisin, Camille Claris, Martin Karmann
Réalisateurs : Léo Karmann
Format : Cinémascope, Couleur
Audio : Français (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD 2.0)
Sous-titres : Français
Sous-titres pour sourds et malentendants : Français
Rapport de forme : 2.39:1
Nombre de disques : 1
Studio : Jour2Fête
Date de sortie du DVD : 7 juillet 2020
Durée : 103 minutes

Synopsis
Robert Bilott est un avocat spécialisé dans la défense des industries chimiques. Il va découvrir que la campagne idyllique de son enfance est empoisonnée par une usine du puissant groupe chimique DuPont. Afin de faire éclater la vérité sur la pollution mortelle due aux rejets toxiques de l’usine, il va risquer sa carrière, sa famille, et même sa propre vie…

Détails du blu-ray

Acteurs : Mark Ruffalo, Anne Hathaway, Tim Robbins, Bill Pullman, Bill Camp
Réalisateurs : Todd Haynes
Audio : Anglais (DTS-HD 5.1), Français (DTS-HD 5.1)
Audio description : Français
Sous-titres : Français
Sous-titres pour sourds et malentendants : Français
Rapport de forme : 2.40:1
Nombre de disques : 1
Studio : Le Pacte
Date de sortie du DVD : 19 août 2020
Durée : 127 minutes

Synopsis
Dans la banlieue d’un univers imaginaire, deux frères elfes se lancent dans une quête extraordinaire pour découvrir s’il reste encore un peu de magie dans le monde.

Détails du blu-ray

Réalisateurs : Dan Scanlon
Audio : Néerlandais (Dolby Digital 5.1), Anglais (DTS-HD High Res Audio), Anglais (DTS-HD 7.1), Néerlandais belge (Dolby Digital 5.1), Français
Audio description : Anglais
Sous-titres : Néerlandais, Français
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Nombre de disques : 2
Studio : Disney – PIXAR
Date de sortie du DVD : 26 juin 2020
Durée : 102 minutes

La Guerre des Mondes de Steven Spielberg

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Sortie 6 juillet 2005
Durée 1h 52min
Genre Fantastique, Drame, Science fiction
De Steven Spielberg
Avec Tom Cruise, Dakota Fanning, Justin Chatwin, Miranda Otto, Tim Robbins, Rick Gonzalez, Yul Vasquez…
Nationalité Américain
Musique John Williams

 

Tom Cruise  contre les aliens

Synopsis

Ray Ferrier est un docker divorcé et un père rien moins que parfait, qui n’entretient plus que des relations épisodiques avec son fils Robbie, 17 ans, et sa fille Rachel, 11 ans. Quelques minutes après que son ex-femme et l’époux de cette dernière lui ont confié la garde des enfants, un puissant orage éclate. Ray assiste alors à un spectacle qui bouleversera à jamais sa vie…

La guerre des mondes War of the worlds 2005 RŽal. : Steven Spielberg Tom Cruise Collection Christophel

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Le grand Steven Spielberg côtoie une fois de plus les extraterrestres, après E.T et Rencontres du 3ème Types, mais cette fois-ci ces derniers sont un poil plus méchant. Adapté de l’oeuvre de H.G Wells, qui n’est pas le premier à l’avoir fait, on se souvient de l’adaptation plus ou moins réussie de Byron Haskin en 1953, qui a inspiré Spielberg tout de même pour sa carrière notamment E.T. Il suffit de regarder les Bonus du film, pour voir tout ça et découvrir plein de choses intéressantes sur la construction du film. C’est en 2005 que la version de Spielberg est sortie, où un père de famille fait face à une invasion extraterrestre, alors que l’oeuvre de H.G Wells se déroule en 1894 celle de Spielberg se déroule à notre époque. Une adaptation donc assez libre, qui aura plu à certains, mais pas à d’autres.

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La guerre des mondes War of the worlds 2005 RŽal. : Steven Spielberg Tom Cruise Collection Christophel

Ray ferrier docker, est père de famille divorcé qui est loin d’être le père idéal. Son ex-femme dépose ses enfants chez lui car c’est son tour de garde. C’est alors qu’un orage éclate, il ne s’agit pas d’un simple orage, les coups de tonnerres sont en réalité l’arrivée d’êtres venus d’ailleurs qui nous veulent du mal. L’introduction du film commence avec la voix de Morgan Freeman, qui répète ce que dit le livre au début, viennent t-il de mars ? Rien n’est dit, même si c’est le cas dans le livre mais on peut le penser au vu de la couleur de leur planète qu’on voit vaguement au tout début du film. Pour en revenir aux orages, ces derniers provoquent des IEM (Impulsion électro magnétique), qui grillent absolument tout, comme les véhicules et tous appareils électriques. C’est d’ailleurs à ce niveau que le film, fait des erreurs, alors que rien ne devrait fonctionner , on voit des voitures militaires rouler, ainsi que des avions de chasse attaquer des tripodes, ce qui devrait être impossible sauf pour les quelques villes encore non attaquées. Des détails où on ne fera pas attention la première fois, mais qui font défaut au film. Le film possède cependant de nombreuses qualités, tout d’abord les effets-spéciaux notamment les tripodes, avec un design plus que réussi ,puis les attaques de ces derniers ,impressionnants. L’idée de réduire les humains en cendre quand les tripodes nous désintègrent est une bonne idée, et voir les habits des défunts voler aussi. Un lot de scènes inoubliables, comme la scène du Ferry, ou l’oeil espion qui pénètre dans la cave où sont Ray, sa fille et Ogilvy (du suspense) surtout la première fois. Beaucoup de scènes qui nous livrent du spectacle, le désign des extraterrestres est aussi bien fichu: ils sont dotés des 3 pattes comme leurs appareils. Le film a déjà 15 ans cette année, et vieillit plutôt bien et reste un Spielberg agréable à regarder encore et encore.

La guerre des mondes War of the worlds 2005 RŽal. : Steven Spielberg Tom Cruise Collection Christophel

La guerre des mondes War of the worlds 2005 RŽal. : Steven Spielberg Tom Cruise Collection Christophel

Au scénario du film David Koepp qui a déjà scénarisé les films de Spielberg comme Jurassic Park, il co-écrit le scénario avec Josh Friedman. Le scénario reprend beaucoup d’éléments du livre, mais contrairement au livre, le film se déroule à notre époque et Spielberg a eu le droit d’en faire une adaptation libre puisque Ray n’est pas un personnage du livre. Les personnages du film sont d’ailleurs bien écrits ,même si le fils de Ray mérite des baffes ,le reste des personnages est très bien abordé et surtout celui de Ray. En effet ,c’est un père peu responsable qui devra malgré l’invasion ,protéger ses enfants, ce qu’il n’a jamais vraiment fait. A la différence de certains de ses films, il est loin d’être un héros et a du mal à gérer tout ça, et on peut le voir même craquer face à tout ça, se demandant s’ il va pouvoir protéger ses enfants. Parmi les thèmes abordés, la relation père-fils ou ce dernier en veut à son père d’être peu présent. Ray ne connaît même pas sa fille, même les choses les plus simples. Cette invasion va les rapprocher, même avec son fils. Le film datant de 2005, seulement quatre ans après les attentats du 11 septembre, on ne peut ne pas y penser. Car même s’il s’agit d’une attaque extraterrestre, le trauma des américains face à cette attaque est abordé de façon intéressante. La scène où Ray se fait attaquer, dans la voiture est assez réaliste, car elle montre de quoi l’humain est capable pour survivre. On notera aussi la présence de Tim Robbins, dans le rôle de Ogilvy ,présent dans le livre, mais assez différent dans le comportement . Dakota Fanning joue la fille de Ray, Justin Chatwin le rôle du fils et bien entendu Tom Cruise dans le rôle de Ray, personnage principal. John Williams à la musique, offre des scores magnifiques et épiques comme d’habitude. Pas le meilleur film de SF de Spielberg, mais un très bon cru qu’on ne se lasse pas de regarder.

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High-Rise de Ben Wheatley

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Sortie 6 avril 2016
Durée 1h 59min
Genre Drame, Science fiction
De Ben Wheatley
Avec Tom Hiddleston, Jeremy Irons, Sienna Miller, James Purefoy, Luke Evans, Sienna Guillory, Elizabeth Moss, Stacy Martin
Nationalités Britannique, Belge
Musique Clint Mansell

Tom Hiddleston dans un nouvel exercice de style assez spécial

 

Synopsis

1975. Le Dr Robert Laing, en quête d’anonymat, emménage près de Londres dans un nouvel appartement d’une tour à peine achevée; mais il va vite découvrir que ses voisins, obsédés par une étrange rivalité, n’ont pas l’intention de le laisser en paix…
Bientôt, il se prend à leur jeu.
Et alors qu’il se démène pour faire respecter sa position sociale; ses bonnes manières et sa santé mentale commencent à se détériorer en même temps que l’immeuble : les éclairages et l’ascenseur ne fonctionnent plus mais la fête continue! L’alcool est devenu la première monnaie d’échange et le sexe la panacée. Ce n’est que bien plus tard que le Dr Laing, assis sur son balcon en train de faire rôtir le chien de l’architecte du 40ème étage, se sent enfin chez lui.

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Ce film est l’adaptation du livre de J.G Ballard, que je n’ai pas lu, mais qui doit être aussi original et bizarre que le long métrage. bref ! Autant vous dire que ce film n’est pas fait pour tout le monde : complexe, on se demande où le réalisateur veut en venir. Nous voici dans les années 70, en 1975 exactement, alors que le Dr Robert Laing emménage dans un appartement près de Londres. L’appartement ce situe dans une tour dont la construction n’est pas fini. Un immeuble qui divise les catégories, les pauvres puis les riches, tandis que les plus riches vivent en hauteur et les moins riches en bas. Robert Laing va découvrir que les habitants sont rivaux, les riches contre les moins fortunés. Une rivalité des plus étrange, car c’est à qui fera la plus grosse fête, tout ça va bien vite dégénérer et plonger l’immeuble dans le chaos. Alors que le Dr Laing tente de rester serein face à tout ça, son état mental se dégrade, et il est en phase de devenir aussi fou que les autres habitants.

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Le film est fortement intéressant dans son sujet, et puis le casting est plutôt agréable. La mise en scène de Ben Wheatley est pleine de bonnes idées donnant au film sa propre ambiance. On se laisse donc prendre au jeu, le protagoniste du film emménage tranquillement sans se soucier, de ce qui l’entoure mais va vite découvrir que tout ne tourne pas rond dans cet immeuble. A l’origine de cette construction non achevée, Mr Royal, l’architecte qui vit au dernier étage et le plus fortuné de l’immeuble, qui possède un immense parc jardin sur le toit. Entre les habitants il y a toujours eu cette rivalité, sauf que cette dernière prend de l’ampleur et dégénère rapidement, provoquant le chaos dans l’immeuble. Bientôt il n’y a plus de courant, le Dr Laing commence à devenir fou, l’immeuble et jonché de déchets à tous les étages et même dehors à l’entrée de l’immeuble. Laing se comporte vite comme ces derniers ; malgré cette guerre, l’alcool coule à flot et les fêtes dépravées continuent. Le film dispose d’un visuel intéressant dans toutes ses scènes. Mais il est hélas beaucoup trop long, c’est interminable. on ne sait pas où le réalisateur veut en venir et s’il veut que son film se termine. Malgré cette longueur on reste accroché, du moins pour ma part, espérant que le film nous intéresse d’avantage. Il n’offre finalement pas grand chose en plus, je ne dirais pas que c’est vide car il y a de bonnes idées, mais sur la fin il ne reste pas grand chose. Original, étrange, peut-être ambitieux mais pas assez, le film laisse le spectateur dubitatif. High-Rise n’est pas un mauvais film, car il a des qualités indéniables, hélas les défauts du film sont dans sa longueur avec des rajouts de scènes inutiles qui n’apporte pas beaucoup plus au film. High-Rise est assez expérimental, dans sa mise en scène c’est certain c’est ce qui en fait un film unique. Il possède des plans que seul Ben Wheatley peut offrir, c’est pour cette raison que c’est un film particulier. Malgré les défauts, High-Rise est vraiment une expérience cinématographique qu’il faut vivre.

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La scénariste Amy Jump adapte le livre de J.G Ballard, des personnages bien développés, surtout Laing, mais hélas même si le début est quasi-parfait le reste devient lassant. Dans l’ensemble, le scénario est intelligent et dispose d’une très bonne histoire, qui captive au début. On attend que quelque chose de vraiment énorme se passe, qui fasse que le film soit parfait. Le film n’en fait donc pas plus. Avec un casting pourtant très bon : Tom Hiddleston connu pour son rôle de Loki dans Thor et autre Marvel, le comédien s’exerce a plusieurs rôle qui lui vont bien et il gère ici très bien son rôle. Très éloigné de son rôle de Loki qu’on retrouvera dans les prochains films Marvel probablement, le comédien prouve qu’il a de très grande qualités de comédien. On pourra aussi voir à l’écran Jeremy Irons, dans le rôle de l’architecte, Sienna Miller, James Purefoy, Luke Evans et Sienna Guillory. On pourra d’ailleurs retenir la performance de Luke Evans, assez impressionnante. Le film marque également des points avec sa bande originale, avec des compositions de Clint Mansell. En conclusion High-Rise dispose d’une mise en scène, maîtrisé, mais les longueurs font défauts ainsi des scènes qui au final n’ont pas grand interêt. Mais c’est un film, qu’il faut quand même voir car c’est une expérience intéressante.

 

Relecture : David

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Yochô: Sanpo Suru Shinryakusha (Invasion) de Kiyoshi Kurosawa

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Sortie 5 septembre 2018
Durée 2h 20min
Genre Thriller
De Kiyoshi Kurosawa
Avec Kaho, Shôta Sometani, Masahiro Higashide
Nationalité Japonais
Musique Yusuke Hayashi

 

Quand le cinéma Japonais ne cesse de surprendre

Synopsis

Pourquoi tout le monde change-t-il soudainement de comportement ? Etsuko est-elle la seule à se rendre compte que son amie, son patron, son mari ne sont plus tout à fait les mêmes ? Peu à peu, elle réalise que les humains sont en train de perdre leurs émotions…

Découverte d’un réalisateur Japonais avec Kiyoski Kurosawa, son film Yochô: Sanpo Suru Shinryakusha dit Invasion chez nous pour faire plus simple. Le film est sortie en 2018, et il s’agit d’un thriller et science-fiction originale en son genre. Le réalisateur est loin d’être un novice dans le cinéma, avec pas mal de films à son actif, qu’il est impossible de tous les énumérer ici tellement il y en a. Au premier regard il est difficile de voir qu’il s’agit d’un film de science-fiction, mais au final ce n’est qu’une toile de fond. Car en le film s’appuie sur la disparition du concept de la famille, que se passerait-t-il si nous ne l’avions plus? Car les envahisseurs avant d’envahir la planète, cherche à retenir les sentiments que nous possédons la peur de mourir, la mort ou bien l’amour. La menace qui nous retire tout ça, a l’apparence humaine c’est de cette manière qu’ils nous prennent dans leur filet. Kiyoshi Kurosawa offre vraiment un style particulier à son film, c’est un film surprenant dans tout ce qu’il entreprend et le récit ne cesse d’impressionner. Dans le genre Yochô: Sanpo Suru Shinryakusha, est un film qui propose une réalisation exceptionnelle.

En rentrant chez elle, Etsuko trouve son mari Tatsuo à la fenêtre et il semble ailleurs. Elle a du mal à reconnaître son mari, il a changé et son comportement l’intrigue. Quand une collègue d’Etsuko débarque chez elle effrayé, cette dernière dit qu’elle ne reconnaît plus son père et demande si elle peut dormir chez Etsuko. Le père de la jeune fille doit faire hospitaliser sa fille dont l’état ne s’améliore guère, peu de temps avant le Dr Makabe a intégré l’établissement hospitalier. Ce médecin étrange passe beaucoup de temps avec Tatsuo le mari d’Etsuko, et ce médecin éveil les soupçons d’Etsuko, c’est alors que le chef de jeune femme à son travail a également un comportement des plus étranges. Le Dr Makabe ne tardera pas à se révéler comme étant une menace pour notre planète, dont il prépare l’invasion avec les siens dans quelques jours. Dans un premier temps ce dernier et les siens, s’empare des sentiments humains en posant un doigt sur leur front. Le Dr Makabe a fait de Tatsuo son guide, il doit lui trouver des humains pour qu’il retire les sentiments de leur esprit. Principalement les envahisseurs retirent le sens de la famille, celui qui permet d’avoir l’amour qu’on porte à ses proches qu’il est le plus important. Ce dont pourquoi la collègue d’Etsuko, ne reconnaît plus son père et reste hospitalisée passant pour une folle. Mais petits à petit, les envahisseurs s’emparent d’autres sentiments comme la peur par exemple. Tatsuo va reprendre ses esprits et se rendre compte, que le Dr Makabe est une véritable menace dont il ne peut se détacher, car ce dernier le condamne à souffrir s’il l’abandonne. Le cinéma Japonais ne cesse de surprendre, car Invasion est une expérience cinématographique unique. Une mise en scène fabuleuse, avec une ambiance pesante où des extraterrestres à l’apparence humaine, vole les concepts humains. Le Dr Makabe est un personnage inquiétant, car il est une des menaces qui veut mettre un terme à la race humaine.

Il y a des plans vraiment unique, ce qui donne une ambiance encore plus inquiétante. Le scénario est de Kiyoshi Kurowawa et Hiroshi Takahashi, ils adaptent une pièce de théâtre bien connu au Japon dirigé par Tomohiro Maekawa. On peut voir que le réalisateur s’inspire, de L’invasion des profanateurs un classique de la science-fiction. Le traitement des personnages, est une des grandes qualités de l’écriture du film, on peut y voir un changement de comportement chez l’être humain, comme Tatsuo guide du Dr Makabe. Mais aussi un changement chez d’autres, avec la disparition de leur émotion qu’ont retirée les visiteurs. Le film se concentre sur l’avant-invasion, tout ce qui précède avant l’attaque qu’on ne verra pas mais ce qu’on voit est déjà bien terrifiant. Car la façon de faire des envahisseurs, fait froid dans le dos car ils s’attaquent tout d’abord à nos émotions. ils retirent la peur, l’amour et tout ce qu’ils peuvent. La perte des sentiments, est peut-être la chose qui pourrait y avoir de pire et le film le retranscrit très bien d’une façon terrifiante. Kaho interprète Etsuko, une jeune femme qui doit faire un face à un mari au comportement étrange, Shôta Sometani joue Tatso le terrifiant Dr Makabe est interprété par Masahiro Higashide. Yochô: Sanpo Suru Shinryakusha (Invasion) est une oeuvre cinématographique, dans le genre S. F qui apporte un souffle nouveau dans le genre a voir absolument.

Bande annonce

La guerre des mondes en version 4K Ultra HD

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Synopsis

Ray Ferrier est un docker divorcé et un père rien moins que parfait. Quelques minutes après que son ex-femme et l’époux de cette dernière lui ont confié la garde des enfants, un puissant orage éclate. Ray assiste alors à un spectacle qui bouleversera à jamais sa vie… L’humanité entière part en guerre contre des extra-terrestres odieux, dans cette nouvelle adaptation du roman de H.G. Wells.

 

Détails du produit

Acteurs : Tom Cruise, Dakota Fanning, Miranda Otto, Tim Robbins, Justin Chatwin
Réalisateurs : Steven Spielberg
Audio : Hongrois (Dolby Digital 5.1), Russe (Dolby Digital 5.1), Japonais (Dolby Digital 5.1), Italien (Dolby Digital 5.1), Allemand (Dolby Digital 5.1), Portugais (Dolby Digital 5.1), Tchèque (Dolby Digital 5.1), Français (Dolby Digital 5.1), Thaï (Dolby Digital 5.1), Espagnol (Dolby Digital 5.1), Anglais, Polonais
Sous-titres : Italien, Russe, Roumain, Thaï, Mandarin, Suédois, Cantonais, Finnois, Japonais, Polonais, Norvégien, Grec, Néerlandais, Tchèque, Coréen, Français, Espagnol, Danois, Hongrois, Portugais, Allemand
Sous-titres pour sourds et malentendants : Anglais
Rapport de forme : 1.78:1
Nombre de disques : 2
Studio : Paramount Pictures
Date de sortie du DVD : 8 juillet 2020
Durée : 116 minutes

Description du produit

Contient :
– l’Ultra HD 4K Blu-ray du film (en HDR Dolby Vision et HDR10)
– le Blu-ray du film

Bonus

– L’invasion : un nouveau regard :
– Legs de H.G. Wells
– La Guerre des mondes revu par Steven Spielberg
– Personnages : le noyau familial
– Pré-visualisation
– Journal de la production : la côte Est :
– Le Commencement
– L’Exil
– Journal de la production : la côte Ouest
– La Destruction
– La Guerre
– Le design de l’ennemi : tripodes et extra-terrestres
– La musique de La guerre des mondes
– « Nous ne sommes pas seuls »
– Galerie de photos

Critique du film