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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

La dernière vie de Simon de Léo Karmann

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Sortie 5 février 2020
Durée 1h 43min
Genre Fantastique
De Léo Karmann
Avec Benjamin Voisin, Camille Claris, Martin Karmann, Julie-Anne Roth, Nicolas Wanczycki, Florence Muller, Albert Geffrier
Nationalité Français
Musique Erwann Chandon

 

Un conte de Léo Karmann

 

Synopsis

Simon a 8 ans, il est orphelin. Son rêve est de trouver une famille prête à l’accueillir. Mais Simon n’est pas un enfant comme les autres, il a un pouvoir secret : il est capable de prendre l’apparence de chaque personne qu’il a déjà touchée… Et vous, qui seriez-vous si vous pouviez vous transformer ?

 

La dernière vie de Simon, est un conte pour adultes, du moins c’est comme ça qu’on peut le percevoir. À la réalisation Léo Karmann, seulement sept ans de carrière avec deux films à son actif dont son premier film est Jumble Up! La dernière vie de Simon est un conte fantastique, qui raconte l’histoire d’un jeune garçon qui a la capacité de se transformer en n’importe qui. Léo Karmann y dirige son frère Martin, qui interprète Thomas enfin Simon aussi… dit comme ça, cela peut paraître complexe mais ça ne l’est pas. Quand on vous dit aussi, que dans le cinéma français, il y a de bonnes choses on ne vous ment pas, Léo Karmann malgré ses erreurs de jeunes débutants signe un film original. Preuve une fois de plus, que le cinéma Français fait preuve d’ingéniosité et de maîtrise, et quand c’est un jeune réalisateur de ce genre on ne peut qu’avoir confiance envers le cinéma français. La dernière vie de Simon, est un film qui apporte du rêve, mais aussi qui fait réfléchir sur pas mal de choses. Rien n’est éternel, surtout notre vie qui ne tient qu’à un fil. Émouvant et saisissant la dernière vie de Simon, est une expérience cinématographique marquant avec de jeunes comédiens talentueux.

Simon est un jeune garçon de 8 ans un orphelin, qui vit dans un foyer, un jour il fait la rencontre de deux enfants Thomas et Madeleine avec qui il s’amuse. C’est alors que la directrice du foyer, annonce à Simon que ce dernier peut passer le week-end, chez Thomas et Madeleine le petit garçon est heureux. Mais Simon a un secret, il a la capacité de se transformer, en importe qui, tous ceux qu’il touche. C’est un soir, qu’il révèle à Thomas et Madeleine son secret, les deux enfants sont ébahis. Puis un jour Thomas et Simon vont s’amuser dans les bois, pour s’amuser Simon se transforme et Thomas lui court après. En cherchant Simon, Thomas glisse et fait une chute et tombe dans un gouffre. La nuit est tombée, les deux jeunes garçons ne sont pas rentrés et les adultes partent à leur recherche. Seul Simon revient, sous l’apparence de Thomas. Les années passent, Simon a pris l’apparence de Thomas adulte mais il n’a jamais vu son apparence en Simon. Madeleine a toujours son coeur malade, depuis son plus jeune âge, et son cas s’aggrave et elle mourra, si elle n’a pas de greffe. Un jour la jeune femme croise Simon qui a repris son apparence, il ment et fait croire qu’il s’appelle Michel. Ils entament une relation amoureuse, ou la vérité sur le secret de Simon éclatera au grand jour. Le film de Léo Karmann débute vraiment, comme un conte par sa musique puis sa mise en scène, sonnant comme un air de magie dès les premières minutes. C’est un univers qui nous transporte rapidement, c’est fascinant et féerique par moments. Quand Simon prend l’apparence de Thomas, qui est mort les parents ignorent la mort de leur fils, quand ils l’apprennent c’est un choc pour eux. Un choc qui se traduit, par une violence pour Jacques, qui frappe violemment Simon qu’il tient pour responsable pour la mort de son fils. Puis ce dernier mort, depuis des années dans l’ignorance est impardonnable comment faire le deuil?

Léo Karmann et Sabrina B. Karine, sont au scénario du film. C’est une fable passionnante, qu’ils nous racontent c’est une histoire d’amitié, puis une histoire d’amour. Le deuil est aussi abordé, de façon intéressante car Simon prend la place de Thomas et les parents, ignorent que leur fils est mort en réalité. L’amour est au coeur du récit, quand Madeleine entame une relation avec Simon qui ment sur sa véritable identité. Le film est prévisible cependant, car on sait comment cela se terminera et ce que sera le destin de Simon. Benjamin Voisin interprète Simon adulte, Martin Karmann joue Thomas, mais qui est Simon en réalité. La prestation de Camille Claris, est admirable, elle est très touchante. La dernière vie de Simon est un film fabuleux, qui émerveille un conte qui fait du bien dans le paysage cinématographique français.

 

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Somewhere de Sofia Coppola

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De Sofia Coppola
Avec Stephen Dorff, Elle Fanning, Chris Pontius, Michelle Monaghan, Ellie Kemper, Alden Ehrenreich …
Genre Comédie dramatique
Nationalité Américain
Musique : Phoenix

 

Entre père et fille

Synopsis

Johnny Marco, auteur à la réputation sulfureuse vit à l’hôtel du Château Marmont à Los Angeles. Il va recevoir une visite inattendue : sa fille de 11 ans.

 

 

Sofia Coppola, avec cette réalisation, s’intéresse à la relation entre un père complètement paumé et sa fille. A l’affiche, on peut retrouver le sous-estimé Stephen Dorff qui a trouvé ici un rôle à la hauteur de son talent, jusqu’alors cantonné à des rôles peu intéressants. Elle Fanning, qui suit le parcours de sa grande soeur, voit sa carrière se lancer avec ce film, une soeur qu’on croyait perdu mais qui finalement revient en force dans des films d’auteur qui lui vont très bien. Somewhere n’est sans doute pas le meilleur film de Sofia Coppola mais il reste une jolie histoire entre un père et sa fille. Ce n’est pas seulement bien filmé car il y a bien plus que ça. On pourra être séduit… ou pas par ces longs plans fixes qui traduise l’exaspération d’un père qui se trouve au bout du rouleau et le fait que sa vie est assez minable malgré le fait qu’il soit doté de ressources économiques avantageuses. La seule chose qui peut manquer a un père est sa fille. Quand il est loin d’elle, il souffre ; un ressenti pas forcément visible à l’écran dans un premier temps mais dont il se rendra compte. Ce film de Sofia Coppola rejoint en partie sa filmographie, comme un certains Lost in Translation (à l’heure actuelle son meilleur film). Une relation père/fille et la solitude, voilà en gros de quoi parle Somewhere. Puis Les Proies sortie en 2017, est le remake d’un film avec Eastwood, avec cette fois-ci encore Elle Fanning ou bien Kirsten Dunst, on revient cependant sur un de ses films, peut-être bien le plus sous-estimé de sa carrière, un film qui a pourtant bien plus à dire qu’il n’y paraît.

 

La solitude voilà ce qui est dépeint par le film dans ses premières minutes. Johnny Marco est un acteur divorcé, il voyage à droite à gauche pour des rôles ou pour faire des photos. Pendant un long séjour, il loge à l’hôtel du Château Marmont de Los-Angeles. Ses journées se résument à regarder des filles se dandiner dans sa chambre et à les fixer tout en s’endormant, une vie bien monotone au sein de cet hôtel, jusqu’à ce que débarque sa fille de 11 ans (Cléo). La petite blondinette va mettre un peu de piment dans sa vie, le père se sent clairement moins seule en sa présence. Il est assez maladroit car ce n’est pas vraiment un bon père il faut dire, il ne s’est jamais vraiment occuper d’elle. Au fil des jours on découvre que Johnny est content d’avoir sa fille à ses côté, il l’emmène à ses cours de patinage, ils font des partie de jeux-vidéo, sa fille fait la cuisine et ils partagent plein de bon moment. Malgré ces bons moments, Johnny s’aperçoit qu’il ne connaît pas sa fille comme il le devrait. C’est au départ de sa fille que Johnny prend vraiment conscience que sa vie est assez minable, et qu’il a raté une partie de la vie de sa fille. Ainsi il se retrouve face à la solitude quand Cléo part en colo d’été et essaye de devenir quelqu’un de mieux en cuisinant des trucs simples comme des pâtes qu’il déguste seul. Une scène poignante : quand il est au téléphone avec son ex-femme en pleurs, prenant vraiment conscience de ce qu’il est. La visite de sa fille lui a ouvert les yeux sur sa vie. La conversation avec son ex-femme au téléphone sont des excuses en quelque sorte sur son comportement. Comédien qui se fout de tout, sa fille, sa femme intéressée par les coucheries d’un soir, l’alcool et les strip-teaseuses. Sofia Coppola livre un film sur un être solitaire, un peu comme dans Lost In Translation, où deux personnages étaient seuls dans Tokyo puis ont fini par se rencontrer. Le traitement de Somewhere est clairement différent puisqu’il aborde aussi une relation père/fille qui se traduit en quelque sorte comme des retrouvailles. La mise en scène de Sofia Coppola est touchante, on s’attache beaucoup à ses deux personnages principaux. La réalisatrice s’attarde sur pas mal de longs plans fixes, notamment la scène ou Johnny regarde des filles faire de la danse dans sa chambre, ou bien la caméra suivant la voiture de Johnny. Certains pourraient trouver ça ennuyant, pourtant ces long plan fixe traduisent parfaitement la solitude du personnage de Johnny. Ce n’est pas le meilleur film de la réalisatrice mais Somewhere reste un film très intéressant dans sa carrière.

 

A l’écriture du scénario, on retrouve aussi Sofia Coppola. La réalisatrice se concentre beaucoup sur le développement des personnages comme à chaque fois dans ses films. Nous avons le personnage de Johnny, un père solitaire, qui essaye d’être un bon père, puis sa fille Cléo qui débarque dans sa vie, sa jeune fille de 11 ans. Deux personnages très touchants que Sofia Coppola met très bien en avant. La réalisatrice retranscrit bien à l’écran cette complicité, et puis cette solitude que ressent le père. Une écriture qui brille dans ces sujets abordés où Sofia Coppola maîtrise. Au casting on retrouve un étonnant Stephen Dorff dans le rôle de Johnny acteur à la vie monotone qui reçoit la visite de sa fille. Sa fille est interprétée par Elle Fanning, qui depuis a parcouru du chemin, un film qui lui aura ouvert des portes. Elle y joue Cléo, la fille de Johnny. On peut voir également à l’écran : Chris Pontius qui est un ami de Johnny un rôle très secondaire, avec très peu d’importance. Sans tomber dans les clichés, Sofia Coppola nous livre un film magnifique avec une mise en scène au rythme assez lent qui ne plaira pas à tout le monde, ça reste cependant très plaisant et beau avec une très belle scène finale.

Relecture : Maxime

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Waves de Trey Edward Shults

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Sortie 29 janvier 2020
Durée 2h 17min
Genre Drame
De Trey Edward Shults
Avec Kelvin Harrison Jr., Taylor Russell McKenzie, Sterling K. Brown, Renée Elie Goldsberry, Lucas Hedges, Alexa Demie…
Nationalité Américain
Musique Trent Reznor & Atticus Ross

 

Sans doute le film le film, le plus poignant de l’année

 

Synopsis

Le parcours des membres d’une famille afro-américaine, menée par un patriarche protecteur, mais très exigeant, sur les eaux troubles du malheur et du deuil. Un chemin douloureux qui finira par les rassembler sur les rives de l’amour et du pardon, si tant est qu’ils parviennent à accepter de lâcher prise.

Trey Edward Shults nous avait déjà éblouis avec l’incroyable It Comes at Night, voilà qu’il revient cette année avec un genre tout à fait différent. En effet le réalisateur se tourne, vers le drame avec Waves qui se distingue en deux parties. Tout comme son précédent film, le studio A24 produit le film rare sont les studios comme ce dernier qui produise autant de films de qualité, studio spécialisé dans les films indépendants. Cette fois-ci le réalisateur raconte l’histoire d’une famille afro-américaine, leur fils est le champion de lutte de son lycée puis sa vie va basculer le jour où il tue par accident sa petite amie. Avant que ce drame ne vienne Tyler, le jeune homme que nous suivons dans la première partie du film, est confronté à l’alcool et la drogue. Dans la deuxième partie, nous suivrons sa petite soeur Émily. Waves est une expérience où l’on n’en ressors pas indemne c’est touchant, percutant, où Trey Edward Shults se distingue avec sa mise en scène bien à lui.

Tyler est un jeune homme, qui a tout pour lui il est fait partie d’une équipe de lutteurs a son lycée et il est l’un des meilleurs éléments de l’équipe. Son père dont il est très proche, l’entraîne dur, à la musculation pour qu’il soit de plus en plus fort. Il a une petite copine, Alexis dont il est fou amoureux. Son médecin lui apprend alors qu’il doit se faire opérer, car son épaule est dans un mauvais état et que s’il continue il ne pourra plus faire du tout de lutte. mais le jeune homme refuse d’entendre ça, et ne dit rien à sa famille, et il perd un combat à cause ça. Peu à peu le jeune homme ne se sent pas bien, et sa petite amie lui annonce qu’elle est enceinte, prête à avorter elle revient sur sa décision. Mais Tyler n’est pas prêt à avoir un bébé, et il se dispute avec sa petite amie et elle décide de rompre avec lui. Tyler en voulant la rejoindre à une fête où elle se trouve, se dispute avec elle et il la pousse violemment et la tue. Un geste non prémédité, mais qui va avoir de graves conséquences sur sa vie. En voulant fuir, il est rattrapé par la police puis aura lieu son procès pour meurtre où il se voit condamner pour prison à vie. Une lourde peine, qui détruit a petit feu cette famille qui était si heureuse. Dans sa deuxième partie, le film se concentre sur Émily la soeur de Tyler, qui est victime d’insultes et de menace, pour l’acte qu’a commis son frère. Pour cette jeune fille, c’est une période de reconstruction, puis elle rencontre alors un jeune garçon Luke, dont elle tombe amoureuse. Ils apprennent à se connaître, et elle l’aide aussi à traverser une épreuve difficile pour lui. Quant aux parents d’Émily ils ne se parlent plus, la mère d’Emily reproche au père de ne plus parler à sa fille. Le film se déroule en deux parties bien distinctes, le long-métrage s’intéresse vraiment à Tyler dans sa première partie. Un jeune homme qui avait tout pour lui, destiné à rentrer en fac l’année suivante mais un geste stupide va mettre tous ses projets en l’air. La mise en scène de Trey Edward Shults, est fabuleuse et cela dès les premières minutes du film, la caméra tourne sur elle-même filmant ses personnages.

Tout comme It comes at Night, Trey Edward Shults est a l’écriture du scénario de son film. Le réalisateur choisi, de diviser son film en deux parties distinctes. Tout d’abord la descente aux enfers de Tyler, un jeune homme avec un avenir prometteur tout tracer. Sa vie bascule quand sa petite amie lui annonce, qu’elle ne veut finalement pas avorter de plus le jeune homme cache à ses parents, le fait qu’il doit se faire opérer s’il veut poursuivre la lutte. On observe impuissant, a la descente de Tyler puis il commettra un acte irréparable. Rien n’est acquis! c’est en gros le message, que fait passer le réalisateur. Il concentre aussi son écriture, sur cette famille parfaite qui va devoir affronter les conséquences, de l’acte de leur fils. Après cela pour les parents, leurs relation se fragilise on constate qu’après une chose pareille il est difficile de se reconstruire. Le film aborde le thème, de la reconstruction et on y suit particulièrement Émily, la soeur de Tyler dans la deuxième partie du film. La jeune fille fait la rencontre d’un garçon, dont elle tombe amoureuse, dont son père avec qui il a eu une relation difficile dans le passé est en train de mourir. Le film aborde le deuil, de façon très poignante dans ce passage-là du long-métrage, pour Émily c’est aussi une épreuve difficile. Une épreuve qui lui rappel, la mort de l’ex-petite amie de son frère que ce dernier a tué. Il y a cette discussion entre Émily et son père, qui est une scène très forte. Kelvin Harrison Jr interprète Tyler, Taylor Russell McKenzie joue Émily. Sterling.K.Brown interprète, le père de Tyler. Des prestations remarquables, avec des jeunes révélations bourrées de talents. Waves est un long-métrage, fort abordant des thèmes puissants.

 

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The Fountain de Darren Aronofsky

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Sortie 27 décembre 2006
Durée 1h 36min
Genre Science fiction, Romance, Fantastique, Drame
De Darren Aronofsky
Avec Hugh Jackman, Rachel Weisz, Ellen Burstyn, Mark Margolis, Alex Bisping, Cliff Curtis, Ethan Suplee…
Nationalité Américain
Musique Clint Mansell

A la recherche de la vie

Synopsis

The Fountain raconte le combat à travers les âges d’un homme pour sauver la femme qu’il aime.
Espagne, XVIe siècle. Le conquistador Tomas part en quête de la légendaire Fontaine de jouvence, censée offrir l’immortalité.
Aujourd’hui. Un scientifique nommé Tommy Creo cherche désespérément le traitement capable de guérir le cancer qui ronge son épouse, Izzi.
Au XXVIe siècle, Tom, un astronaute, voyage à travers l’espace et prend peu à peu conscience des mystères qui le hantent depuis un millénaire.
Les trois histoires convergent vers une seule et même vérité, quand les Thomas des trois époques – le guerrier, le scientifique et l’explorateur – parviennent enfin à trouver la paix face à la vie, l’amour, la mort et la renaissance.

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Réalisateur de génie Darren Aronofsky, signe en 2006 The Fountain sans doute l’un de ses films les plus complexes après Pi. Parmi sa filmographie, on y trouve de vraies pépites, la claque Requiem for dream, The Wrestler ou encore le thriller Black Swan avec Natalie Portman. Avec The Fountain ,Darren Aronofsky signe un film des plus touchants de sa carrière, l’histoire d’un homme qui voyage à travers les âges pour sauver la femme qu’il aime. Le film est beaucoup plus complexe qu’on peut l’imaginer, il ne faut rien louper et même en suivant on peut perdre le fil avec toutes ces époques. Dans son film Aronofsky aborde les thèmes comme : la vie et la mort ou encore le deuil. Loin de son rôle de Wolverine, Hugh Jackman livre ici sa meilleure prestation où il joue trois hommes à travers trois époques, une performance inoubliable pour le comédien.

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Le film débute au XVIe siècle en Espagne, où un conquistador entre en guerre contre les Espagnols afin de poursuivre sa quête, celle de trouver la fontaine de jouvence qui offre l’immortalité. Un astronaute au XXVIe siècle, voyage à travers l’espace et tente de prendre conscience des mystères qui le rongent depuis si longtemps. Le film se concentre surtout à notre époque, et à Thomas Creo ,un scientifique qui recherche sans relâche ce qui pourrait sauver sa femme, d’un terrible cancer. Le film est splendide sur de nombreux points, tout d’abord la photographie de Matthew Libatique qui offre de magnifiques couleurs à ce long métrage si particulier et original en son genre. Darren Aronofsky impose un style particulier à son film, dans une mise en scène soignée. Le réalisateur assure, met en scène une oeuvre complexe ,mais tellement belle, les scènes où Thomas Créo qui cherche un remède pour sa femme ,sont particulièrement poignantes. The Fountain est un splendide récit sur la recherche de la vie, avec une fantastique photographie ce qui fait aussi toute la beauté de ce film. Avec The Fountain, Darren Aronofsky signe l’un de ses meilleurs films, une expérience cinématographique fantastique qui laisse perplexe et émerveillé.

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Darren Aronofsky et Ari Handel, sont à l’écriture de ce fabuleux scénario, où les scénaristes assurent une écriture soignée avec des personnages fort intéressants, qui, à travers les âges, n’ont qu’un seul et ultime but. Le film est aussi une histoire d’amour ,une romance sans clichés habituels. C’est traité intelligemment ,sans tomber dans un film mièvre insupportable. Le casting s’offre Hugh Jackman interprétant plusieurs rôles une performance incroyable ,de même pour Rachel Weisz toujours aussi charmante et touchante. Un couple amoureux fou pour une histoire toute aussi touchante. On retrouve aussi au casting Ellen Burstyn, que Aronofsky avait dirigé dans Requiem for a dream. Complètent le casting : Mark Margolis, Ethan Suplee et Stephen McHattie. La musique de Clint Mansell, musicien attitré de Darren Aronofsky, s’accompagne ici de Kronos Quartet et Mogwai un groupe de Post-Rock ambiant. Des scores magnifiques, fort émouvants, qui font leur effet. Le film a déjà quatorze ans, et reste toujours une oeuvre aussi intéressante, belle et contemplative avec un récit d’une grande beauté.

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The Room de Christian Volckman

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Sortie 6 mai 2020
Durée 1h 40min
Genre Fantastique, Thriller
De Christian Volckman
Avec Olga Kurylenko, Kevin Janssens, Joshua Wilson, Francis Chapman, John Flanders, Vince Drews…
Nationalités Français, Luxembourgeois, Belge
Musique Raf Keunen

 

La chambre des voeux

Synopsis

Kate et Matt quittent la ville pour s’installer à la campagne dans une grande maison isolée et délabrée. Peu après leur déménagement, ils découvrent une chambre qui a le pouvoir d’exaucer tous leurs désirs…

Christian Volckman se fait très rare son dernier film date quand même de 2006, c’était un film d’animation Renaissance et puis plus rien depuis. Il nous revient cette année soit quatorze ans plus tard, avec un nouveau film, et une ambition qui semble lui appartenir. Une ambition quand on voit ce que propose, son nouveau long-métrage, cette fois l’intrigue se déroule aux États-Unis, ou un couple emménage dans une vieille maison qui renferme une étrange chambre capable d’exaucer les voeux. Olga Kurylenko et Kevin Janssens tiennent les rôles principaux, ils forment ce couple emménageant dans cette maison. Christian Volckman, signe un film intelligent, pas sans erreur mais ou les idées sont nombreuses que ce soit dans la mise en scène ou le scénario. Après une si longue absence, on est ravi de revoir le réalisateur qui apporte au cinéma Français ce dont il a besoin, du neuf tout comme Versus, Jessica Forever l’année dernière. Des films qui nous présentent une nouvelle vague, de jeunes réalisateurs français ambitieux. Christian Volckman est plus vieux, et il est dans le milieu depuis longtemps, mais son activité reste très discrète. Cependant il apporte sa touche, dans le paysage français et The Room est vraiment le genre de films, dont on n’avait besoin.

Kate et Matt ont décidé de changer de vie, car Matt est un artiste peintre et il avait envie d’autre chose pour trouver l’inspiration et cette vieille maison semble être ce qui lui fallait. C’est alors que Matt découvre une porte cachée derrière une vieille tapisserie, cette porte s’ouvre avec une clé qu’il avait jetée dehors avec les vieilleries de cette maison dont il veut se débarrasser. Il récupère la clé, et ouvre cette lourde porte et quand il entre à l’intérieur l’électricité semble réagir de façon étrange. Il appelle un électricien, pensant qu’il y a des problèmes électriques mais la maison ne semble pas posséder de compteur, mais une étrange chose qui semble alimenter cette pièce. Cette chose ressemble, a une source d’énergie importante, qui alimente la pièce mais les fils raccordés à cette source sont cachés partout dans la maison dans les murs et le sol. Un soir en s’asseyant dans la pièce, Matt s’aperçoit, que la pièce exauce les voeux par hasard, il en parle immédiatement à Kate et le couple exauce les voeux peut-être un peu trop. Jusqu’à ce que Kate souhaite un bébé, car ce fut un échec à chaque fois et ce fut difficile comme épreuve. Matt ne voulait pas un enfant de cette manière, mais Kate semble heureuse. Seulement Matt découvre que les choses exaucer, dans la chambre meurt une fois dehors ils ne peuvent vivre qu’à l’intérieur de la maison. Ainsi pour l’enfant c’est le cas, plus longtemps il est dehors plus il vieillit et meurt s’il reste trop longtemps. Cette maison a de nombreux secrets, et cette chambre en est la cause. Après quatorze ans, sans réalisation Christian Volckman, s’en tire plutôt bien l’expérience est plaisante. La mise en scène possède pas mal d’idée, mais qui n’exploite pas le potentiel comme il faut c’est bien le problème. L’ambiance que propose le film est intéressante, puis certaines scènes sont malsaines particulièrement celle a la fin du film. La réalisation est propre, ambitieuse certes parfois maladroite mais The Room sont un film aussi, qui questionne sur le comportement humain.

Christian Volckman est à l’écriture du scénario ainsi que qu’Éric Forestier, une idée de départ qui ne peut que séduire la chambre des voeux. Mais le potentiel n’est pas exploité comme il faut, à commencer par ce qu’on pourrait appeler le générateur électrique qui nourrit cette mystérieuse pièce, par qui? pourquoi a-t-elle était conçu? C’est bien quelques fois de garder le mystère, mais là il aurait été préférable de s’y attarder car c’est un élément important. L’écriture semble aussi se perdre parfois, vers la fin ou elle emprunte un chemin qui veut paraître complexe, dans la façon dont c’est aborder et c’est plutôt maladroit. Là ou l’écriture porte vraiment de l’intérêt, c’est sur ces deux personnages se couple qui découvrent cette chambre qui exauce leurs voeux. On découvre peu à peu, que c’est cet enfant qui pose le plus de problèmes et qu’il sera un danger pour le couple. L’écriture se penche aussi sur le comportement humain, comme le sacrifice car Kate veut se tuer pour que leur enfant reste en vie, mais il y a aussi ce besoin de tout avoir car ils ont la possibilité de faire des voeux. Leur comportement change, quand ils abusent des voeux pensant que tout ça n’aura pas de conséquence sur leur vie. Olga Kurylenko est admirable, dans le rôle Kate, Kevin Janssens se voit enfin offrir le rôle de quelqu’un de bien pour une fois. Même avec ses défauts, The Room est un film qui mérite qu’on lui consacre du temps car dans le genre il réussit à séduire.

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Repo Men de Miguel Sapochnik

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Sortie 14 juillet 2010
Durée 1h 51min
Genre Science fiction, Action, Thriller
De Miguel Sapochnik
Avec Jude Law, Forest Whitaker, Alice Braga, Liev Schreiber, Carice Van Houten, Chandler Canterbury…
Nationalités Américain, Canadien
Musique Marco Beltrami

 

 

Le chasseur est la proie

 

Synopsis

Dans un futur proche, les hommes sont parvenus à prolonger et améliorer la vie de leurs semblables à l’aide d’organes artificiels extrêmement sophistiqués et coûteux, élaborés par une société connue sous le nom de L’Union. Le sombre pendant de cette percée scientifique : lorsque les « greffés » ne sont plus à même d’honorer les échéances de leur crédit, L’Union envoie alors ses agents spécialisés, les Repo Men, pour reprendre la marchandise, sans se préoccuper du confort ou de la survie de leurs clients insolvables.
Rémy, un des meilleurs repo men sur le marché, est victime d’un arrêt cardiaque et se réveille avec le dernier modèle de cœur artificiel implanté dans le thorax, et la note salée qui l’accompagne. Cette intervention forcée produit cependant un effet indésirable : Rémy n’a plus le cœur à l’ouvrage. Quand il se retrouve dans l’incapacité de payer ses traites, L’Union assigne alors son agent le plus coriace, Jake, l’ex-coéquipier de Rémy, pour le retrouver et récupérer son bien.
Le chasseur est devenu la proie…

Il y a dix ans de ça, le réalisateur Miguel Sapochnik sortait son premier film « Repo Men« , et c’était bien .Un réalisateur ambitieux, même si la réalisation n’est pas parfaite. Son style ne laisse pas indifférent, beaucoup de choses sont à retenir. Mais voilà déjà dix ans, que le réalisateur n’a plus rien réalisé en matière de long-métrage et se concentre sur des séries, comme Dr House, Banshee, Falling skies ou encore Fringe ou même True Détective réalisant seulement un épisode pour certaines séries. Le réalisateur a aussi réalisé des épisodes de Game of Throne, et il est showrunner/créateur de la prochaine série spin-off qui démarrera peut-être bien cette année. Son prochain film sera aussi pour la fin de l’année, et porte le nom de BIOS avec Tom Hanks prévu pour octobre prochain, espérons que ce dernier film verra le jour. Pour un premier film il y a déjà dix ans, Miguel Sapochnik avait fait quand même fort, où le sujet était mieux maîtrisé , mieux qu’un certain In Time d’Andrew Niccol, dont le sujet était certes différent , mais mal développé. Repo Men est plus osé, et rentre dedans et puis le casting Jude Law et Forest Whitaker, quand même c’est un sacré duo ! On dira ce qu’on voudra, mais c’est un film dans le genre S. F qui vaut vraiment le détour.

Nous sommes dans un futur proche, les humains paient pour les organes artificiels qu’ils se sont fait greffés. Ce sont des organes super-sophistiqués, à la pointe de la technologie, mais certains n’ont plus les moyens de payer et sont donc tués et on leur retire leur ou les organes qu’ils n’ont pas payés. Ces organes artificiels sont commercialisés par l’entreprise « L’UNION », et les personnes doivent payer leurs organes par crédit ce qui les endettent facilement. Si les personnes ne payent pas, ou sont des mauvais payeurs , l’entreprise emploie les Repo-Men ,qui ont pour but , de retirer les organes artificiels des personnes en possédant, parce qu’ils n’ont pas payé, puis, évidemment ils meurent par la suite. Rémy est un des meilleurs employés de l’entreprise avec son coéquipier Jake, ils se connaissent depuis qu’ils sont gamins. La femme de Rémy n’apprécie guère le métier de son mari, et s’il n’arrête pas elle le quittera et partira avec son fils. . Remy en parle à son patron, et effectue une dernière mission chez un musicien, mais l’opération tourne mal lorsque en utilisant le défibrilateur il est éjecté, et il est victime d’un arrêt cardiaque. À son réveil il est à l’hôpital avec Jake et Frank son patron à ses côtés, il s’aperçoit qu’un coeur artificiel lui a était greffé, car ils n’avaient pas le choix pour qu’il reste en vie. . Lors de l’une de ses missions habituelles, ce dernier n’est plus aussi bon qu’avant. Pourtant le travail est indispensable, car il doit payer son organe artificiel et la note est salée. Il prend conscience alors, que son travail est immoral et inhumain et fait la rencontre d’une jeune femme Beth, qui a subi plusieurs greffes. Désormais le chasseur devient la proie, n’ayant pas payé la facture, Rémy est poursuivi par son ex coéquipier Jake qui le tuera s’il le faut , ainsi que Beth. La vision du futur, mise en scène , fait froid dans le dos et franchement bien pensée. Miguel Sapochnik retranscrit un univers, d’un système révoltant où la violence est le moyen d’éradiquer les mauvais payeurs. La réalisation est ingénieuse, même si pourtant quelquefois elle le fait de façon maladroite, mais sinon dans l’ensemble c’est une réussite.

Une réalisation mature, mais qui quelquefois n’est pas à la pointe de la perfection dans certains effets visuels. Le final est assez inattendu, c’est d’ailleurs à ce niveau-là que l’écriture surprend beaucoup en piégeant en quelque sorte le spectateur. Un scénario d’Eric Garcia et Garrett Lerner, et si le scénario est maîtrisé c’est que l’auteur, Éric Gracia adapte son roman lui-même, il n’est pas seul ,certes,mais sans doute a-t-il pu prendre des libertés, afin de pouvoir changer des détails par rapport à son livre. On aurait quand même voulu en savoir un peu plus sur les Repo-Men, car cela manque de développement. Le développement concernant Rémy est bien traité, la chasse à l’homme entre les deux hommes est bien retranscrite. La petite romance entre Rémy et Beth, est aussi bien amenée, sans tomber dans la mièvrerie. Le film aborde des thèmes intéressants, comme la représentation de ce système prêt à tout, pour se faire de l’argent… d’ailleurs pas si éloigné d’une certaine manière de l’état actuel des choses. Le patron de Rémy et Jake, est très représentatif des hommes dirigeant ce système et qui parviennent à leurs fins, en témoigne la fin du long-métrage. Jude Law et Forest Whitaker, sont incroyables et livrent de parfaites prestations. On remarquera aussi Alice Braga et Liev Schreiber, qui sont des personnages importants, avec des prestations remarquables. Dans le genre, Repo-Men, retranscrit très bien un futur proche, en développant au mieux son sujet et ça fonctionne plutôt bien.

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28 Semaines plus tard de Juan Carlos Fresnadillo

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Sortie 19 septembre 2007
Durée 1h 31min
Genre Science fiction, Epouvante-horreur, Thriller
De Juan Carlos Fresnadillo
Avec Robert Carlyle, Rose Byrne, Harold Perrineau, Jeremy Renner, Imogen Poots, Idris Elba…
Nationalités Britannique, Espagnol
Musique John Murphy


Les contaminés ont encore la rage

 

Synopsis

Interdit aux moins de 12 ans
Il y a six mois, un terrible virus a décimé l’Angleterre et a transformé presque toute la population en monstres sanguinaires.
Les forces américaines d’occupation ayant déclaré que l’infection a été définitivement vaincue, la reconstruction du pays peut maintenant commencer.
Don a survécu à ces atroces événements, mais il n’a pas réussi à sauver sa femme et la culpabilité le ronge. Lorsqu’il retrouve ses enfants, Andy et Tammy, qu’il n’avait pas revus depuis la catastrophe et qui reviennent à Londres avec la première vague de réfugiés, il leur apprend la mort de leur mère. Partagés entre la joie des retrouvailles et le chagrin, tous trois tentent de se reconstruire et de reprendre une vie normale dans la ville dirigée par l’armée américaine.
Pourtant, quelque part, un effroyable secret les attend. Tout n’est pas terminé…

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Quatre ans après le film culte de Danny Boyle, le réalisateur Espagnol Juan Carlos Fresnadillo reprend le flambeau moins bien que le premier ,mais tout de même jouissif. Alors que l’Angleterre était arrivée à contenir le virus, ce dernier refait surface ,quand un père de famille retrouve sa femme infectée, mais pas à l’état de contaminée, car elle possède un gêne qui pourrait être la solution au virus. En embrassant sa femme, elle lui transmet par la salive le virus, il se transforme alors, et la tue, s’échappe et la ville « part en sucette ». Nouveaux personnages pour ce nouveau film avec toujours Danny Boyle à la production, ce qu’on peut qualifier de réussite, car le style du premier est encore là. Sortie en 2007 Juan Carlos Fresnadillo en est à son deuxième long métrage seulement ,et gère sa réalisation plutôt bien.

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Difficile de faire mieux que Danny Boyle, au vu d’une mise en scène de génie et d’un scénario appliqué. Juan Carlos Fresnadillo cependant assure dans sa réalisation, sa mise en scène est intelligente avec de belles trouvailles. On croit le virus éradiqué, mais on sait que quelque chose va se passer …mais comment? En effet un père de famille qui avait lâchement abandonné sa femme en proie à des contaminés, mais encore en vie dans un labo, elle a le virus, mais ne réagit pas de la même manière. En embrassant son mari elle lui transmet le virus par la salive, il entre alors dans une violente rage, la tuant dans un véritable bain de sang et s’attaque ensuite aux militaires. Action et suspense sont omniprésents, Juan Carlos Fresnadillo gère très bien sa mise en scène, les survivants doivent faire tout pour fuir la ville de ce fléau. Les enfants tiennent les rôles importants dans le film : Andy et Tammy frère et soeur, doivent faire face à un virus dévastateur : leur père est devenu un contaminé attaquant tout ce qui bouge.

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La fin du film laisse entrevoir une suite, qu’on attend avec impatience, une suite qui pourrait être réalisée par Danny Boyle lui-même, mais ça…c’est une autre histoire. Au scénario de ce nouvel opus Rowan Joffe, Jesus Olmo, Enrique López Lavigne et le réalisateur Juan Carlos Fresnadillo, bien écrit dans son ensemble avec de très bonnes scènes, on regrette que le film ne reprenne pas les mêmes personnages que le film original de Danny Boyle. Le film avec sans doute un budget plus conséquent, dispose de plus d’effets spéciaux que le premier film, qui sont réussis et ne salissent en rien la qualité du film. Des personnages très bien écrits également avec Imogen Poots dans son premier rôle sur grand écran, on y voit également Jeremy Renner dans un de ses premiers rôles aussi. Complètent le casting aussi, la jolie Rose Byrne, Robert Carlyle puis Idris Elba qu’on ne présente plus. Des prestations parfaites, même si on regrette le casting du premier. A la musique John Murphy revient pour ce deuxième opus, de nouveaux scores, mais aussi le thème principal revient, et c’est toujours aussi bon. Une bonne suite sans Cillian Murphy hélas, mais qui reste une suite respectable avec un très bon scénario et une bonne réalisation.

Bande annonce

Les Traducteurs de Régis Roinsard

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Sortie 29 janvier 2020 /
Durée 1h 45min
Genre Thriller
De Regis Roinsard
Avec Lambert Wilson, Olga Kurylenko, Riccardo Scamarcio, Sidse Babett Knudsen, Eduardo Noriega, Alex Lauther, Frederic Chau…
Nationalités Français, Belge
Musique Jun Miyake

 

Un plantage pour les traducteurs

Synopsis

Isolés dans une luxueuse demeure sans aucun contact possible avec l’extérieur, neuf traducteurs sont rassemblés pour traduire le dernier tome d’un des plus grands succès de la littérature mondiale. Mais lorsque les dix premières pages du roman sont publiées sur internet et qu’un pirate menace de dévoiler la suite si on ne lui verse pas une rançon colossale, une question devient obsédante : d’où vient la fuite ?

Les traducteurs n’est certainement pas pas un grand film, Régis Roinsard son réalisateur signe seulement son deuxième long-métrage. Le casting est remarquable, Lambert Wilson est celui qu’on remarque le plus et son rôle plutôt bien écrit mais loin d’être parfait. Après Populaire, son premier film Régis Roinsard s’attaque à un thriller plutôt original dont le pitch fait clairement envie, même si certaines choses fonctionnent, on retiendra plus les maladresses scénaristiques, ainsi que beaucoup de choses prévisibles. Le film parle de neuf traducteurs, qui sont choisis pour traduire chacun dans leur langue maternelle, un livre évènement qui est le tome 3 d’une saga évènement écrits par Oscar Brach. Pendant deux mois, ils seront enfermés dans un bunker pour tenir au secret cette traduction et qu’il n’y est aucune fuite. Jusqu’à ce que le livre fuite, venant de l’intérieur apparemment, le livre sera en libre accès si l’éditeur ne verse pas une somme importante d’argent. Si Régis Roinsard, avait su parfaitement comment tenir en haleine les spectateurs ça aurait pu être tellement mieux.

SPOILERS

Éric Angstorm est un éditeur, qui a était choisi par Oscar Brach pour la publication du tome 3 de son livre évènement. Pour lui c’est une fierté et un évènement, il a choisi neuf traducteurs, pour que ce dernier soit traduit dans le plus de langues possible. La traduction de ce best-seller évènement se fera, dans le plus grand des secrets, dans le bunker d’un château en pleine campagne. Un bunker équipé de chambres, pour chacun des traducteurs, piscine, salle de sports et un mini-restaurant. Ils seront enfermés là, durant deux mois temps qu’il faudra pour traduire le livre mais Éric Angstrom, reçoit un SMS le menaçant de faire fuiter le livre s’il ne verse pas une somme d’argent. Pour lui est évident que la menace, vient de l’un des traducteurs qu’il menace immédiatement les privant de manger et d’électricité, pour que cela cesse le coupable doit se dénnoncer. Très vite la tension monte, au point qu’ils s’accusent les uns les autres, et se confrontent violemment. Ce qui aurait été bien, c’est que Régis Roinsard laisse planer le doute le plus longtemps possible au lieu de ça, comme un enfant presser de dire le cadeau, qu’il a fait a sa maman il dévoile après 45 minutes du film le coupable. On sait qui est dans le coup, on sait ce qu’à fait Éric Angstrom du moins on devine à peu après la raison, pour laquelle il est en prison. Il reste des zones de mystères, que le réalisateur révèlera bien que cela reste surprenant parfois, il enchaîne les twists, de façon assez exagérée histoire de vouloir nous en mettre plein la vue. Les twists c’est bien sympa, mais les enchaîné comme ça c’est abusé des bonnes choses. Les twists tuent le twist, pourrait-on dire, le jeune Anglais et donc l’auteur des livres, qui a monté le coup avec des traducteurs qui sont dans le bunker. Puis les facilités scénaristiques, sont trop nombreuses pour qu’on prenne tout ça au sérieux soyons honnête.

L’idée de départ est assez simple, je vous l’accorde mais cependant les scénaristes que sont Régis Roinsard, Romain Compingt et Daniel Presley, ne maîtrisent guère leur écriture comme il faut. Alors oui les twists, c’est bien sympa encore faut-il savoir le faire, car révéler déjà un élément important a même pas la moitié du film s’est abusée et ça ne provoque du coup aucune surprise. La suite s’enchaîne, avec des twists bien trouvés mais assez grotesques de la manière dont c’est amené. On reste surpris, mais pas suffisamment parce que beaucoup de scènes se révèlent assez prévisibles voire même inutiles. Une écriture limite bâclée, qui gâche le potentiel du film les personnages n’ont aucun traitement hormis celui d’Alex qui reste le plus travaillé finalement, celui de Lambert Wilson aussi mais reste prévisible tout de même quelques fois. L’ambiance fonctionne bien au début pourtant, c’est assez plaisant on se laisse aller dans cette histoire de traducteur mais le fait de nous présenter le coupable aussi rapidement gâche déjà une partie. Alex Lawther au casting tient le rôle d’Alex Goodman, Frederic Chau habituer aux comédies s’inscrit plutôt bien dans ce genre. Lambert Wilson toujours Mr la grande classe, est un éditeur prêt à enfermer des traducteurs dans un bunker. Également a l’affiche Olga Kurylenko, Sidse Babett Knudsen ou encore Patrick Bauchau. Les traducteurs était un film, avec un potentiel vraiment intéressant, ou la mise en scène partait dans une maîtrise prometteuse mais l’écriture se plante dans un amoncellement de twists ridiculisant le film. Je ne dirais pas, que c’est mauvais, mais j’hésite entre farce où gâchis ou même les deux.

Bande annonce

Into the Night: Bilan de la première saison

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Depuis 2020
Format 40min Genre
Drame, Science fiction, Thriller
De Jason George (XIII)
Avec Pauline Etienne, Laurent Capelluto, Stefano Cassetti,Vincent Lonndez, Regina Bikkinina, Alba Gaia Bellugi…
Nationalité Belgique
Chaîne d’origine Netflix
Musique Rupert Parkes

 

Les passagers au complet

 

Synopsis

Dans cette série post-apocalyptique, le soleil devient subitement et inexplicablement mortel pour l’homme. Quiconque entre en contact avec ses rayons meurt immédiatement. La nouvelle ne tarde pas à se répandre et les passagers d’un vol de nuit partant de l’aéroport de Bruxelles en direction de Moscou vont pouvoir avoir une occasion de s’en sortir. En effet, un voyageur se précipite dans l’avion et pousse le pilote à changer de direction et prendre la direction de l’ouest pour rester dans le noir et ainsi fuir le soleil. Ce petit monde à bord de l’appareil, qui ne se connaît pas, va devoir s’unir pour essayer de survivre, même si la situation semble assez désespérée.

 

La série Franco-Belge Into the Night a débarqué sur Netflix le 1er mai, un pitch intéressant pour une série Franco-Belge qui se lance dans un genre assez inédit. On ne va pas se mentir, c’est loin d’être une réussite, car si la mise en scène reste convaincante ainsi que son scénario imparfait tout de même le jeu des acteurs est assez pitoyable. On doit cette série à Jason George, scénariste sur des séries tel que Nashville, Rush ou encore un épisode de Blacklist. La série s’inspire du roman numérique polonais, The Old Axolotl (Starość aksolotla) de Jacek Dukaj. Cette série franco-belge produite par Netflix, à tout pour plaire, c’est aussi produit par la boîte de production Entre chien et loup. On est pris par l’ambiance, dès le premier épisode, il y a beaucoup de choses qui rendent cette série prenante, mais beaucoup d’autres détails font défaut dans cette série et on ne peut en faire abstraction.

 

Alors qu’un vol s’apprête à décoller de Bruxelles en direction de Moscou, un homme embraque dans l’avion armé d’une mitraillette et demande au commandant de décoller immédiatement. Ce dernier refuse, et en se débattant, lui tire dans la main l’homme est en panique et demande au commandant de décoller car le soleil va se lever et tuera la population. Même s’il est difficile de le croire, le pilote est contraint de décoller avec heureusement peu de pasagers à bord. L’homme s’explique en plus en détails, sur ce qu’il a poussé à agir ainsi il demande au pilote d’aller toujours vers l’ouest pour être dans le noir, car le soleil est devenu mortel pour l’homme. Les passagers finiront par le croire, grâce à internet qui fonctionne encore et aux quelques survivants mais la fin du monde à l’air proche. Toutes les personnes à bord, ont des secrets et dont certaines sont dangereuses. Cette expérience pour quelques-uns les rendons meilleurs et d’autres pires. Chaque épisode porte le nom d’un des personnages, et se focalise un peu plus sur lui ou elle, sans forcément s’intéresser à son traitement plus que ça. Six épisodes c’est peu, déjà que les épisodes sont courts de 35 à 40 minutes trop peu pour développer tout ça.


Jason George au scénario, tente de vouloir développer ses personnages mais n’y parvient pas tant que ça, car on n’en sait que très peu. Les flash-back au début des épisodes, ne suffisent pas pour tout nous dire. Puis certains des personnages sont totalement oubliés, quant au récit il est souvent maladroit et reste incohérent. C’est une série au potentiel quand même vraiment intéressant, mais dont le scénario possède trop de maladresses. La réalisation est parfois bonne, car l’ambiance fonctionne bien c’est d’ailleurs ce qui fait prendre de l’intérêt pour cette série, qui fait penser au téléfilm Les Langoliers, des années 90 tiré d’une nouvelle de Stephen King. Six épisodes qui ne suffisent pas, à s’intéresser davantage, au passage avec les soldats qui sont en réalité des criminels de guerre, trop de facilité scénaristiques a ce niveau-là. Le jeu des acteurs est abominable, c’est d’ailleurs ce qu’il y a de plus mauvais, certains s’en sortent mieux que d’autres mais ça reste assez mauvais. Pauline Étienne joue Sylvie, Alba Gaïa Bellugi joue Inès ou encore Laurent Capelluto qui joue Mathieu. Au vu de cette fin de saison, une seconde saison verra le jour, et cela dépend encore des audiences de la série.

Bande annonce

Invasion Los-Angeles de John Carpenter

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Sortie 19 avril 1989
Durée 1h 33min
Genre Science fiction, Epouvante-horreur, Action, Thriller
Date de reprise 2 janvier 2019
De John Carpenter
Avec Roddy Piper, Keith David, Meg Foster, George « Buck » Flower, Peter Jason, John Lawrence…
Nationalité Américain
Musique Alan Howarth et John Carpenter

 

Ils sont là depuis longtemps…

 

 

Synopsis

Un ouvrier au chômage découvre un groupe discret qui fabrique des lunettes noires. Intrigué, il en essaie une paire et découvre un monde effrayant : de nombreux humains sont en réalité des extraterrestres aux visages hideux et écorchés ; les panneaux publicitaires ordonnent la soumission dans des termes dignes de Big Brother. Avec un autre ouvrier, il affronte les envahisseurs. Mais quel jeu joue Holly, la séduisante responsable des programmes du canal 54 ?

Comme beaucoup de films, de John Carpenter, Invasion Los-Angeles est un film culte. La science-fiction est un domaine qu’il maîtrise, comme The Thing en 1982, qui ne marcha pas bien à sa sortie et qui est maintenant une référence et l’un de ses films les plus culte. Invasion Los-Angeles de son titre original They Live, raconte l’histoire d’extraterrestres qui vivent sur terre depuis déjà bien longtemps sous une apparence humaine ainsi l’humanité n’y voit que du feu. Ils nous gouvernent sans que nous le sachions, jusqu’à ce que qu’un jour des hommes découvrent la vérité grâce à des lunettes noires, qu’ils ont mises au point et qui révèle les vrais visages des envahisseurs. Des véritables trouvailles scénaristiques, et une réalisation de John Carpenter ingénieuse. Le film parfois fait même rire, avec son personnage principal surtout. Ce film de Carpenter est une référence du cinéma dans le genre SF, qui ne peut qu’inspirer par la suite pour les films du même genre.

John Nada débarque à Los Angeles, sans travail il se rend sur un chantier de travaux et demande s’il peut travailler, le patron est hésitant au début mais finalement accepte. L’homme se met durement au travail, il fait la rencontre de Frank Armitage qui travaille sur le chantier avec lui. Ce dernier lui propose de loger, dans un bidonville le temps de se trouver un logement, puis dans ce bidonville on sert également à manger. Juste a côté de ce bidonville il y a une maison, où des activités suspectes semblent se dérouler John décident alors de s’y introduire. Il y trouve plusieurs lunettes noires, caché dans un carton il semblerait que cette maison abrite des rebelles, mais John ne comprend pas tout de suite quel est leur but. Puis dans la nuit, la maison est évacuée par des hommes étranges, les rebelles fuient tout comme le bidonville qui est évacué et détruit. John retourne à la maison plus tard, cette dernière est vide c’est dans les poubelles d’une ruelle qu’il retrouve le carton contenant les lunettes et enfile une paire. En allant dans la rue il s’aperçoit que certains individus, ont un visage monstrueux. John comprend qu’il s’agit d’extraterrestres, et que ces derniers on prit apparence humaine afin de nous duper et ces lunettes mise au point par les rebelles, permettent de détecter ces créatures. Des policiers qui font partie de ces créatures arrête John, car il est suspecté d’avoir découvert le secret de ces derniers. Mais John se défend il prend les armes des policiers, et ils les tuent et il fuit désormais c’est un homme recherché. Il tente de revoir son collègue Frank, pour lui faire comprendre que les extraterrestres sont sur terre, bien évidemment au début il ne le croit pas. Après une interminable bagarre avec lui, il arrive à lui faire porter les lunettes et il finit par le croire. Ils se réfugient tous les deux, dans un hôtel afin d’établir un plan. Plus tard ils retrouveront les rebelles, qui se battent pour faire découvrir la vérité au peuple. Mise en scène, une fois de plus de John Carpenter le maître dans le domaine du genre, l’ambiance est parfaite ou quelque chose d’inquiétant est mise en place, quand le personnage principal découvre tout. Ces lunettes dévoilent la vérité…toute la vérité de ces choses ou ils cachent des messages derrière des panneaux publicitaires. Car quand on met les lunettes, elles révèlent aussi les messages des extraterrestres, et qu’ils nous manipulent sans que nous, nous en rendions compte. La moindre occasion est bonne, pour ces créatures, pour nous manipuler, même les noms des restaurants, contient des messages. Des messages pour mieux manipulé le peuple, sous leur contrôle, on pourra lire de nombreuses fois le mot « obéir ». La chaîne canal 54, aussi semble être contrôlée par ces derniers, et c’est peut-être à partir de là que tout débute.

Le scénario est de John Carpenter, sauf qu’en réalité c’est plus Frank Armitage car en effet ce nom est un pseudonyme qu’utilise le réalisateur et rappelons que Frank Armitage, est le nom de l’un des personnages du film. Mais Frank Armitage est la base, un pseudonyme emprunté un l’un des héros du romancier H. P. Lovecraft. Le film est adapté d’une nouvelle de Ray Faraday Nelson, dont Frank Armitage s’empare pour une adaptation cinématographique. Comme beaucoup sur ses films, il s’intéresse à la société, car le film s’y intéresse particulièrement c’est ce qui en ressort énormément. La manipulation des médias, satire de cette société pourrissante. Le message est admirablement bien transmis, dès que John enfile les lunettes avec tous ces messages cachés et qui manipulent les humains. Leur projet est de prendre le contrôle de la planète, et personne n’y voit quoi que ce soit, leur plan semble infallible. Il est clair que le film, sert à faire passer un message, dans les thèmes qu’il aborde. Les extraterrestres représentent le gouvernement manipulant, le peuple qui sont aveuglés par des apparences trompeuses. Le film recèle de séquences comiques cependant, la scène quand John et Frank se battent et interminable, on se demande comment ça se finira. Ou encore la scène la plus drôle, quand John insulte, une dame qui en réalité est une créature, raison pour laquelle il l’insulte lui disant qu’elle est moche, quelque chose comme ça. Roddy Piper tient le rôle de John Nada, le personnage principal, Keith David joue Frank Armitage et Meg Foster quant à elle interprète Holly Thompson, une femme bien mystérieuse travaillant sur la chaîne canal 54. Invasion Los-Angles, n’est pas qu’un simple divertissement il est écrit intelligemment en apportant les codes du genre, John Carpenter signe une oeuvre culte une fois de plus.

 

Bande annonce