Sortie 18 mars 2021 en VOD
Durée 4h 02min
Genre Fantastique, Action, Aventure
De Zack Snyder
Avec Ben Affleck, Henry Cavill, Gal Gadot, Jason Momoa, Ezra Miller, Ray Fisher, Amy Admas, Diane Lane, Jeremey Irons, Amber Heard, Jared Leto, Robin Wright…
Musique Junkie XL

 

 

Synopsis

Bruce Wayne est déterminé à faire en sorte que le sacrifice ultime de Superman ne soit pas vain; pour cela, avec l’aide de Diana Prince, il met en place un plan pour recruter une équipe de métahumains afin de protéger le monde d’une menace apocalyptique imminente. La tâche s’avère plus difficile que Bruce ne l’imaginait, car chacune des recrues doit faire face aux démons de son passé et les surpasser pour se rassembler et former une ligue de héros sans précédent. Désormais unis, Batman, Wonder Woman, Aquaman, Cyborg et Flash réussiront-ils à sauver la planète de Steppenwolf, DeSaad, Darkseid et de leurs terribles intentions ?

L’avis d’Orel

Au début ce n’était qu’un rêve pour les nombreux fans, une version de la vraie Justice League. Car la version de 2017 a beau être crédité Zack Snyder, ce n’était pas vraiment le cas, mais c’était Joss Whedon qui avait du remplacé Zack Snyder, car ce dernier avait perdu sa fille. Joss Whedon saccage le film, en faisant du long-métarge une boullie et encore je suis gentil. Le film a tellement déçu, que pendant longtemps les fans ont souhaité une version Cut de Zack Snyder qui s’avérer peu probable et pourtant… Car en effet, un jour sur Twitter le réalisateur annonce qu’il y aura bien une version de Justice League (la sienne) et que cette dernière débarquera au printemps 2021. La toile s’affole, est-ce une blague ? Il semble que non, c’est du vrai, le réalisateur va vraiment sortir sa version de Justice League. Au début, il y a très peu de détails, on ne sait pas la date exacte de la sortie, et ce que comportera cette version du réalisateur.

Puis au fur et à mesure les infos parviennent, le film durera 4 h, les scènes de Whedon retiré comme la moustache effacé de Cavill d’une des façons les plus horrible. L’introduction du film n’est plus la même, en majorité, c’est un nouveau film une nouvelle version même si quelques scènes ont étaient conservés. Donc oui, c’est ce film la véritable version de Justice League, ou il choisit un format d’écran qui est de 1.33, ce qui n’a pas ravi tout le monde, mais c’est un souhait du réalisateur depuis Batman vs Superman ou ce dernier avait tourné des scènes IMAX pour Batman vs Superman. Il faudra donc probablement s’habituer a ce que ses nouveaux films, soit dans ce format. L’attente de cette version de Justice League fut longue, toujours est-elle qu’enfin, elle est enfin disponible en VOD pour le plaisir de nombreuses personnes.

Superman est mort, et le monde a du mal à s’en remettre pourtant le monde est en danger, et Bruce Wayne doit recruter des héros afin d’empêcher cette menace d’arriver a ses fins. Cette menace est DeSaad, Steppenwolf et Darkseid qui doivent trouver les 3 cubes, dans un but bien précis qui mettra fin a notre monde. Pour Wayne, il est difficile de retrouver des recrues, le premier qu’il rencontre est Aquaman et ce dernier refuse la proposition. Seul Wonder Woman est à ses côtés. Quand il propose à Flash, il accepte rapidement quant à Cyborg, il refuse quand Wonder Woman lui propose. Des refus dû au passé pour certains d’entre eux, mais qui finirons par accepter. Mais face à cet ennemi de taille, la ligue n’est pas assez puissante, il manque Superman il décide alors de le ressusciter, mais cela ne sera pas sans conséquences. En effet, ils doivent utiliser le dernier cube en leur possession, et ce dernier lors de l’utilisation avertira Steppenwolf où il se trouve. Après une méthode pas si simple, l’homme d’acier revient à la vie, mais il n’est plus le même et se bat contre ceux qui l’ont fait revenir.

Quand Lois apparaît devant lui, les souvenirs lui reviennent, il lui faudra du temps pour se rappeler de tout. Il cherche à savoir pourquoi il est revenu à la vie et c’est parce qu’il est le dernier espoir pour la ligue. Le retour de l’homme d’acier fait partie des choses les plus importantes, que possède le film avec son costume noir et un magnifique plan iconique quand ce dernier s’élève au-dessus de la planète. La renaissance de Superman, est un signe d’espoir pour l’humanité et la caméra de Snyder le décrit très bien. Cette version de l’homme d’acier est ce qui manqué cruellement, a la version bousillé de Joss Whedon. On efface et on recommence…Voilà comment cette version de Snyder pourrait se nommait aussi, bon c’est sûr ça a moins de gueule mais n’empêche que… Car du coup, c’est quand même ça, la mise en scène de Snyder est bien présente, et puis le gommage de la moustache de Cavill n’y est pas ainsi que dans cette introduction ignoble. Parlons-en justement, de cette nouvelle introduction qui change, et qui du coup est bien plus intéressante. Une introduction longue et nécessaire, qui fait office de générique. En gardant seulement quelques scènes, Zack Snyder nous fait un remake de Justice League.

Vous aurez remarqué aussi, que dans l’écriture, c’est aussi plus claire et mieux travailler que dans la version salie. Car le film prend le temps de développer les personnages, Chris Terrio, Zack Snyder et Will Beall prennent leur temps afin que tout soit le plus clair possible. Ainsi, nous avons un film divisé en plusieurs chapitres, six chapitres dont un épilogue. Des chapitres qui portent chacun un titre, bien distinct ce qui a une grande importance pour le récit. On pourra également noter la présence du Joker, que Snyder intègre dans son récit. Une version bien différente de celui de Suicide Squad, certes sa présence est vraiment courte, mais a un impact important. Un maquillage bien plus intéressant que dans Suicide Squad, et l’échange de dialogue entre lui et batman est passionnant. L’épilogue du long-métrage, espérons-le conduira à une suite parce que le film prend plusieurs directions pour le moment nous sommes un peu dans le flou par rapport à ça. En ce qui concerne Cyborg et Flash, ils sont beaucoup plus travaillés, avec une touche d’humour toujours en ce qui concerne flash.

La direction artistique est du coup la même que Batman vs Superman, alors que la version de Whedon, elle était bien trop édulcorée. Grâce à tout ça, les enjeux sont bien plus prit au sérieux. Wonder Woman se révèle toujours plus intéressante, la séquence ou elle se bat contre des terroristes démontre vraiment la puissance qu’elle possède. On verra un changement évident aussi dans la bataille finale, le terrain est différent est le spectacle cette fois est vraiment ce qu’on voulait. Puis l’arrivée de Superman qui vient se joindre au combat, est tellement épique. On pourra aussi retenir Lois Lane, ou le personnage est fabuleusement écrit, son deuil est très bien décrit elle a beaucoup du mal a s’en remettre ce qui la pousse a délaisser son travail. Zack Snyder apporte plus de dramaturgie, a son récit lui donne plus d’ampleur et donc plus d’intérêt… beaucoup plus. De ce récit s’en dégage donc plus d’émotion, et chaque héros apporte sa touche.

Le film de Snyder n’est pas exempt de défauts, car il faut avouer que quelques défauts résident dans les effets-spéciaux et parfois, ce n’est pas franchement joli mais pas pire que la version précédente de Whedon. Ben Affleck en batman avec son véritable costume, apporte une prestance extraordinaire au récit. Gal Gadot est toujours charmante en Wonder Woman, elle est tellement bad-ass, que c’est un plaisir. Henry Cavill est incroyable, son traitement est différent et on le voit enfin avec son costume noir. Ray Fisher en Cyborg, manque encore un peu de développement même si c’est mieux, c’est de même pour Ezra Miller en Flash. Quatre heures, oui, c’est long, mais honnêtement, on ne voit pas le temps passé, le film nous conduit de surprise en surprises et on n’a pas le temps de s’ennuyer. Zack Snyder rend justice, avec la véritable version de ce film, la vision d’un réalisateur qui ne cesse de surprendre.

L’avis de Lionel

En 2017 sortait Justice League, de Zack Snyder, film qui devait définitivement instauré sur le long terme un univers étendue DC pour concurrencer le Marvel Cinematic Univers au cinéma, mais il y à os, un gros… Visuellement raté, enjeux dramatique inexistant, personnage vide, des scènes d’humour indigeste et incohérences total avec ce qu’avait instauré Zack Snyder dans ses 2 précédents film DC, Man of Steel et Batman v Superman l’aube de la Justice. Mais pourquoi se virage à 180° pour un univers qui se voulait plus sombre et mature que son concurrent direct !? Pour la faire courte, suite à un drame familial terrible et des contraintes avec les majors de chez Warner Bros, Zack Snyder n’a tout simplement abandonner son bébé alors qu’il devait entamé la post production, laissant ainsi le film entre les mains de Joss Whedon, réalisateur et scénariste entre autres de Avengers 1 & 2 charger de modifier radicalement le film en ajoutant plus d’humour, en modifiant la colorimétrie, passant de teinte déssaturé et sombre à des couleurs plus vif jusqu’à outrance et en rushant un scénario infiniment trop dense pour un film devant pas dépasser les 2h tout rond.

Résultats, Justice League version cinéma ne ressemblait absolument plus à un film de Zack Snyder, mais à un clone défaillant des pires tares que même le MCU n’aurais jamais osé concevoir. Un film malade dénué de toute intégrité artistique, laid, sans âme, un échec cuisant pour la Warner et DC qui fit entrer Justice League au panthéon des pires film de Super-héros jamais sortie au cinéma. Mais alors qu’on aurait pu pensé que tout était perdu, des fans commencèrent à milité sur Twitter avec le #RealeaseTheSnyderCut en partageant des bouts de script original. Un mouvement que Snyder à finit par rejoindre et à partager, notamment via son compte Vero, plein de détails, de plans inachevé et des idées abandonné de son Justice League. L’idée d’une Snyder’s Cut bien que très alléchante était dès lors considérer comme une arlésienne, un doux rêve de fan qui se réaliserait peut-être jamais… Jusqu’à ce mois de Mars 2020 sortie de nulle part, une annonce sur les réseaux sociaux est apparu, la Snyder’s Cut était bien réel et sortirai dans le courant de l’année 2021 avec une durée de 4h02 générique compris réunissant la totalité des plans filmé par le réalisateur ainsi que le scénario complet sans la trace des moindres reshoots effectuer par Joss Whedon. Le 18 mars 2021, sur à peu près toute les plateformes dans le monde, Zack Snyder’s Justice League débarque et l’engouement et sans appel, le Cut de Zack Snyder n’a absolument plus rien à voir à la version de 2017, mais est-ce que cela veut fondamentalement dire que la Snyder’s Cut est une réussite !? Bah on va voir ça !

Alors oui en 4h, Zack Snyder à le temps d’étoffer son récit et ses personnages, mais là où Man of Steel et Batman v Superman n’ont finalement jamais su trouver cette harmonie entre grand spectacle et développement du récit, Zack Snyder’s Justice League à su trouver cet équilibre entre narration et moment de bravoure que peu de blockbuster maîtrise aujourd’hui sans dénaturer le fond comme la forme. Une chose qu’on à souvent reproché à Zack Snyder depuis qu’il à réaliser 300, c’est d’être trop souvent dans la surenchère, que se soit dans l’icônisation de ses personnages, de sa patte visuelle extrêmement léché, de l’utilisation parfois brutal de ses effets numériques dans ses séquences d’action ect… Alors si vous êtes hermétique à tout ça, vous risquez de pas passer un moment agréable devant ses 4h ou le style du réalisateur est à 100% présent. Mais pour une fois tout ses gimmicks de réalisation se trouve ici totalement justifier et surtout, plus subtile qu’il n’y paraît. Zack Snyder construit son Justice League comme un pur récit de mythologie en filmant chacun de ses plans comme des fresque mérovingienne ou des cases tout droit ici d’un comics en mouvement, gravant dans le marbre chaque effigie à ses figures divine dont il en est le sculpteur. Mais c’est bien au niveau de la narration et du développement de ses personnages que ce Snyder’s Cut brille. Octroyant à chacun son moment de gloire, Snyder mets en scène des parias vivant totalement à l’écart du monde qu’ils seront pourtant contraint de sauvé d’une menace dévastatrice. En soit rien de neuf sous le soleil, mais Snyder insuffle à son histoire une véritable dimension dramatique digne des plus grands récits héroïque et mythologique que le réalisateur affectionne tant. Ainsi même si tout cela parle de Super-héros, de guerre, d’extraterrestre qui s’affrontent dans des batailles à donner le tournis (ou des crises d’épilepsie selon les goûts de chacun)… Tout cela sert uniquement le récit, et le souffle épique donner à chacun de ses instants de bravoure vaut son pesant d’or.

Mais au-delà du récit grandiloquent, épique et généreux que nous procurent le film dans un déluge d’effet spéciaux numérique (parfois réussi, parfois inégal), Zack Snyder nous parle du deuil, difficile à assumé mais au combien essentiel si on veut aller de l’avant et espéré alors un jour revoir la lumière dissiper les ténèbres. On comprend maintenant pourquoi Zack Snyder, alors en plein deuil de sa fille aînée lors de la post production, n’a jamais pu terminer son film, avec de telles thématique à aborder. 3 ans et demi plus tard, Zack Snyder décide de sortir des ténèbres et c’est au travers d’une scène entre Martha Kent et Loïs Lane (respectivement interprété par Diane Lane et Amy Adams) qu’il décide de faire passer son message. « Revenez parmi les vivants » lance la mère adoptive de Superman à l’intrépide reporter en deuil, des mots simples et fort qui ont également sûrement fait écho dans le cœur du réalisateur. On pourrait également faire le rapprochement avec les arcs narratif de Cyborg et Flash, l’un devant accepter sa condition d’homme machine et l’autre aller de l’avant pour pouvoir atteindre ses objectifs. En plus d’avoir insuffler sa vision ultime du genre Super-héroïque, Zack Snyder y à mis tout son cœur et ça c’est pas donner à tout les blockbusters aujourd’hui.

Dense, épique, démesuré, émouvant, on pourrait aller encore plus loin tellement il y à de choses à dire, mais on va déjà se contenter de ça. Une chose est certaine, Zack Snyder’s Justice League marquera l’histoire de la pop culture mondiale !


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Orel Durden (Créateur du site ,rédacteur en chef) Passionné ,cinéphile ,cinévore depuis petit ma passion pour le cinéma est immense mon réalisateur favori Steven Spielberg mon film culte de sa filmo E.T je ne m’en lasse pas ainsi que Jaws .Mon film culte préféré Fight Club de Fincher mon deuxuième réalisateur favori ,dont Zodiac s’ajoute a mes favoris de sa filmographie .Les films comme Alien de Ridley Scott ,Elephant de Gus Van Sant ,Into the Wild de Sean Penn ou encore Requiem for a dream de Aronofsky sont les oeuvres auquel je ne me lasse pas .Sinon si je devais ,dire deux film de Hitchcock ça serait « Psychose »et « les oiseaux » tout simplement des chef d’oeuvres .J’espère que ce site vous satisfait ,merci a vous et vive le cinéma .

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