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David Besingrand

35 PUBLICATION 1 COMMENTAIRES
David, 21 ans, à l'accent chantant du sud, libraire en devenir. Mes goûts cinématographiques sont variés, je ne déteste aucun genre. Cinévore, sérivore, ouvert à toutes critiques, mais avis tranché. Au niveau séries, je suis vraiment accro à Grimm, Orange is the new black, How to get away with murder, Friends, HIMYM, et bien d'autre encore. Je lis enfin de plus en plus d'ouvrages à propos du cinéma, de films et de cinéastes. Certains avis à propos de ces livres sont disponibles sur ce site.

American Nightmare 3 : Elections (2016)

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American Nightmare 3 : Elections, un film de James DeMonaco, avec Franck Grillo, Elizabeth Mitchell, Mykelti Williamson. Sortie nationale le 20 Juillet 2016. Durée : 1H50.

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De quoi parle American Nightmare 3 : Elections ?

Un père torture lors de la purge annuelle sa famille, ne laissant pour survivante que sa fille. Dix-huit ans plus tard, cette fille devient sénatrice. Candidate aux élections présidentielles, elle souhaite abroger la loi sur la purge pour interdire cette dernière. Mais ses adversaires ne l’entendent pas de cette oreille. Ainsi, quelques heures avant la purge annuelle, la règle immunisant les personnalités politiques est supprimée. Cette sénatrice, danger pour la purge, doit tenter de survivre, notamment grâce à son garde du corps, et aux rencontres qu’elle fera.

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Vous commencez à me connaitre : j’ai souvent un avis tranché, et parfois contraire à la majorité. Et ce film ne fait pas exception. De nombreuses personnes lui reproche une chose (argument qui est annoncé depuis le début de la saga) : American Nightmare n’arrive pas à exploiter complètement le concept de purge qu’il a créé, ne s’arrêtant qu’au politiquement correct. Et ben, personnellement, je trouve que ce cap est dépassé dans cet opus qui vient clore la trilogie. On arrive ici au point dérangeant de la purge et de son concept : cet événement annuel devient un intérêt mondial, ramenant de nombreux touristes. On est d’accord : ces touristes ne viennent que pour une chose : tuer. Si ça n’est pas dérangeant, alors je sais pas ce qu’il vous faut. Et il y a pire : cela montre les effets néfastes que cet événement a sur la jeunesse qui vit ça depuis longtemps. Croyez-moi ou non, mais le fait de ne pas avoir eu sa barre chocolaté devient un motif de meurtres. Et ça, c’est pas dérangeant? Mais le pire du pire reste à venir : la purge devient un moyen d’éliminer les partis politiques qui ne plaisent pas. Un moyen pour s’assurer de gagner. Et là, c’est dramatique. Pour ceux qui disent que le concept n’est pas poussé jusqu’au bout, je répondrai : on voit de nombreuses manières de tuer, toutes plus horribles les une que les autres : guillotines dans le 3, camions de massacres dans le 2. Donc, si ! le concept est arrivé à son paroxysme : on nous montre le pire !

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Parlons à présent du film en lui même, et non plus du concept. Ben le film est bon. Voire très bon. Personnellement, je pense même que c’est le meilleur de la saga : celui avec le plus de rebondissements, de suspense, et d’intérêt. Car en soit, l’intérêt est très important : si la sénatrice meurt, la purge continuera, alors que si elle survit, elle peut tenter de gagner les élections et abroger la purge.

La scène d’ouverture, se passant 18 ans avant, est très bien faite, et surtout très glauque. Son père, un purgeur, détient toute sa famille, mais n’en sauvera qu’un. On se doute de qui c’est du coup… Mais ce début est bon, et dérangeant. Cette indication temporelle est importante : elle montre que les deux ados qui se sont vues refuser leur barre de chocolat sont nées alors que la purge existait déjà.

Mais il n’y a pas que des avantages : le principal point noir est que le second candidat à la présidentielle, celui qui soutient la purge, est un pasteur. Et il se trouve que j’en ai marre que dans chaque films du genre, on retrouve un prêtre ou un pasteur. Même si parfois le religieux a le rôle du gentil. Je veux dire, on peut faire un bon film sans forcément y mêler un pasteur. (Mais il faut avouer que ce pasteur nous réserve quelques belles scènes). Le second point noir, et pas des moindres, est le fait qu’on a du mal à caser American Nightmare 3 : Elections dans une case. Est-ce un thriller? Un film d’épouvante? Un film d’action? Cela me gêne un peu.

Bref, tous ces arguments regroupés me font donner à American Nightmare 3 : Elections la note suivante : bon (notez que j’ai hésitez avec 3.5/5)…

N’hésitez pas à le voir sur grand écran, cela ne peut qu’être mieux, si la salle se tient tranquille, et nous refait pas le coup de Conjuring, Annabelle et autres Paranormal Activity…

Miracles From Heaven (2016)

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Miracles From Heaven : réalisé par Patricia Riggen, avec Jennifer Garner, Kylie Rogers, Martin Henderson, Queen Latifah.

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De quoi parle Miracles From Heaven.

Basé sur une histoire vraie, ce film raconte l’histoire d’une famille heureuse : un couple, trois filles. Mais l’équilibre familial va tout d’un coup être bouleversé quand l’une des filles va tomber malade. Après avoir eu divers diagnostics, tous faux, un spécialiste va annoncer l’impensable : leur fille a une maladie grave de l’intestin, et est probablement condamnée.

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Bon, soyons clairs dès le début : Miracles From Heaven est un film chrétien. Mais un film chrétien d’une rare qualité. Il vous faut peut-être savoir que mon avis est influencé par ma religion, forcément. Mais il vous faut surtout savoir que les films chrétiens ne me convainquent pas souvent : souvent trop larmoyants, avec un fond qui est privilégié sur la forme. Bref, je partais quand même avec des à-priori. Je tiens également à dire que les films chrétiens sont aussi importants que les autres films. Sur Facebook, dans la magazines, on voit souvent une conspiration contre ce cinéma, qui peut pourtant être de qualité, et qui a le mérite d’exister.

Pour ce qui est de ce film en particulier, c’est un film d’une rare qualité, avec une très bonne distribution. La petite Kylie Rogers y est éblouissante. Aux larmes. Tout comme Jennifer Garner. En fait, tout le casting y est parfait.

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Niveau histoire, il faut savoir qu’il est inspiré d’une histoire vraie. Alors je vous vois d’ici : « Oui, mais bon, c’est en fonction des croyances ». Quand on regarde un Conjuring ou un Le dernier exorcisme, on fait pas tant de chichis, mais il suffit de dire qu’un film est chrétien pour qu’il soit boycotté. Si vous le boycottez, vous de savez pas ce que vous perdez : touchant, magnifique, éblouissant. Bravo.

Ma note : trés bon

L’origine de la violence (2016)

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L’Origine de la Violence est un film d’Elie Chouraqui, avec Richard Berry, Michel Bouquet, Stanley Weber, César Chouraqui, Mariam Stein, Catherine Samie, et sorti dans les salles le 25 Mai 2016.

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De quoi parle L’Origine de la Violence ?

Nathan Fabre est un professeur exerçant dans un collège franco-allemand, et qui a en lui depuis toujours une violence qu’il n’arrive pas à canaliser et à expliquer. Un jour, lors d’une visite du camps de concentration de Buchenwald, il voit la photo d’un docteur allemand, le docteur Wagner, ayant causé la mort de nombreuses personnes. Mais ce qui le frappe, c’est le détenu se tenant derrière le docteur, et qui ressemble comme deux gouttes d’eau à son père. De retour en France, Nathan va en parler à son père, mais ce dernier reste indifférent à cette nouvelle. Face à son mutisme, Nathan va se lancer seul sur les traces de cet homme, découvrant ainsi de nombreux secrets de famille enfouis. Arrivera-t-il à découvrir l’origine de sa violence?

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Ce film est donc un quête, celle de Nathan qui tente de découvrir l’origine de sa violence, l’origine de sa famille. Et ce film se déroule comme une enquête. Nous suivons donc ce jeune professeur, qui au fil d’entretiens, de recherches, va avancer sur les traces de David, cet homme détenu sur la photo. Ainsi, à travers plusieurs flash-back (dont je parlerai dans la seconde partie), nous avançons avec lui dans la découverte de secrets de familles enfouis. Cette enquête de décompose en plusieurs parties, dans chaque entretiens Nathan découvre de plus en plus de choses. Cette enquête est également pleine de rebondissements, et d’émotion, et ce jusqu’à la fin du film.

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Mais en plus d’être une quête existentielle, une enquête importante, ce film est avant tout un film émouvant, un film du souvenir. Gabi, compagne allemande de Nathan, dira une phrase qui résume en quelque sorte le film et ses enjeux : « Je suis l’héritière de cette culpabilité. Il ne faudra jamais oublier, mais il faut vivre. » En effet, cette enquête que j’ai évoquée nous emporte vers une partie sombre de l’histoire. Les flash-back sont pleins d’émotion : nous y retrouvons donc l’homme photographié, dénoncé, déporté. Nous retrouvons son quotidien dans le camps. Jamais je n’ai visionné un film montrant la vie dans les camps de cette manière. L’émotion est palpable durant 1h50.

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Il y a dans ce film de nombreux thèmes et questionnements abordés, qui je vais un peu développer par points.

  • La relation père/fils : Nous sommes dans ce film face à un fils se heurtant au mutisme de son père. Nous voyons leur relation évoluer, et surtout leur histoire se répéter : l’absence d’une mère mais également ce qui se passe au dénouement que je ne spoilerai pas.
  • La quête des origines : Nous voyons donc comme je l’ai dit précédemment, dans ce film, un homme à la recherche de ses origines, pour enfin comprendre pourquoi il est tel qu’il est.
  • La vision de la guerre : Nous retrouvons dans ce film : des français plus ou moins âgés, ayant connus ou non la guerre, des déportés à l’époque et après la guerre, des allemands ayant vécus la guerre, ou en ayant l’héritage. De multiples visions rendant ce film intéressant.

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Ce film est tout simplement bouleversant, magnifique, émouvant, et nécessaire. Il peut ne pas forcément plaire en tous points, mais il est à mon sens parfait, et tout simplement unique. A ne pas manquer. Prévoyez les mouchoirs, ce film ferait pleurer le plus insensible des hommes. Bouleversant.

Ainsi, ma note est la suivante :

trés bon

Hello, my name is Doris (2016)

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Hello, my name is Doris – Film réalisé par Michael Showalter – Avec Sally Field, Max Greenfield. Ce film est sorti directement en VOD, et est disponible depuis le 2 Mai 2016. Critique.

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De quoi parle Hello, my name is Doris ?

Nous suivons l’histoire de Doris, une sexagénaire syllogomane (accumulatrice compulsive) qui vit avec sa mère. Au décès de cette dernière, Doris assiste à une conférence de confiance en soi avec des amies : elle se rend alors compte que tout lui est possible. Persuadée de cela, elle va se mettre en tête de sortir avec son nouveau collègue, bien plus jeune qu’elle. Après s’être créé un faux compte facebook afin de connaître les goûts de son coup de coeur, une véritable amitié va se créer entre eux. Mais Doris n’a qu’une idée en tête : sortir avec cet homme.

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On va pas se mentir, le gros point fort de ce film est sans contestation possible la présence de Sally Field. Cette actrice (peu présente dans le cinéma, en comparaison avec d’autres) rend le personnage de Doris attachant. Nous somme troublés par cette femme, nous sommes de tout coeur avec elle : nous voulons qu’elle atteigne son but. Doris a en fait ce je-ne-sais-quoi qui fait qu’on l’aime tout de suite. Marginale dans la société, dans son travail, cette dame va croire de tout coeur en son rêve, va apprendre à vivre la vie qu’elle n’a pas eu, qu’elle n’a jamais eu. Son personnage est étoffé tout au long du film : nous en apprenons plus sur ses faiblesses, ses blessures. Le jeu de Sally Field est tellement juste, tellement sincère, tellement vrai, tellement réaliste, tellement beau.

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L’histoire en elle même est touchante également : l’histoire de cette dame, marginale, n’ayant pas eu de vraie vie (elle s’est occupée de sa mère jusqu’à sa mort), qui tout à coup va reprendre confiance en elle, va enfin vivre la vie qu’elle n’a pas eu. Sans doute fragilisée par le décès de sa mère, Doris est entière dans son but.

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En somme, Hello, My name is Doris est un très bon film. Une comédie dramatico-romantique moderne, drôle et touchante à la fois. Ce film n’est pas parfait : des petites faiblesses de scénario perdurent, mais sont vite estompées par la perfection de jeu des différents acteurs, et notamment de Sally Field qui excelle dans ce rôle de sexagénaire timide, amoureuse et désespérément seule. Jamais kitsch, ce film ne tombe pas dans les nombreux lieux communs banals. Un film à voir au moins une fois, qui vous fera passer un agréable moment de cinéma !

Pour cela, je lui attribue cette note :

trés bon

Conjuring 2- Le cas Enfield (2016)

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Conjuring 2 : Le cas Enfield (The Conjuring 2) est sorti dans nos salles le 29 Juin 2016. Réalisé par James Wan (Insidious 1&2, Saw, The Conjuring), nous y retrouvons dans les rôles principaux Vera Farmiga, Patrick Wilson, Frances O’Connor, Madison Wolfe. Suite au succès du premier opus de 2013, Conjuring 2 était très attendu. Critique.

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De quoi parle Conjuring 2 : Le cas Enfield ?

Conjuring 2 s’ouvre sur l’affaire d’Amityville. Cette affaire a fait beaucoup de bruit lorsqu’elle s’est produite. En effet, entre sceptiques, croyants, et fanatiques, difficile de se faire son opinion. L’Eglise a donc appelé les Warren pour qu’ils analysent cette maison et les phénomènes qui s’y sont produits. Après avoir confirmé la véracité de ce cas, et avoir du faire face à de nombreuses critiques, le couple décide de se mettre en pause pour se ressourcer. La raison officieuse est également une vision qu’a eu Lorraine. A l’autre bout de l’océan, une famille doit faire face à d’étranges événements. En effet, un mère et ses quatre enfants se plaignent de phénomènes paranormaux dans leur maison. Ed et Lorraine sont alors envoyés par l’Eglise pour vérifier la véracité de ces événements.

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Comme son prédécesseur, Conjuring 2 : Le cas Enfield casse les codes du genre. En effet, le problème de l’horreur, c’est qu’on a du mal à s’émanciper des « lieux-communs » qui marchent. Le plus commun d’entre eux est sans aucun doute le Jump-scare (en gros, on vous met une musique qui vous fait peur, avec un petit truc qui vous fait sursauter. Mais bien souvent, on sursaute car l’acteur se prend une lampe dans la tête, ou croit voir quelque chose, mais pas pour une vraie chose effrayante.) James Wan ici nous surprend. Tout le temps. Tant dans sa façon de filmer que dans ces fameux jump-scare : jamais là où on les attend, et surtout peu nombreux dans l’ensemble. Non, James Wan fait peur avec ce qui fait peur. Ce qui donne un film superbe, nouveau, créé par un nouveau maître du cinéma d’horreur. Le genre est renouvelé, modernisé, et sublimé. Nul doute que ce film deviendra, avec son prédécesseur un classique du genre.

Le plus troublant reste la fin. Déjà, on vient de passer un moment d’horreur pure durant la dernière partie du film. On se dit « Ouais, mais je vais pas y croire. C’est trop. » Et là, Monsieur Wan vous balance le vrai enregistrement d’époque, avec des photos (que le film a représenté fidèlement). Et là on se dit  « Ah… Et si c’était vrai?! ». Libre à chacun d’y croire ou non, cela dépend de plusieurs choses : les croyances, l’éducation. Mais toujours est-il que James Wan nous met ça à la fin, ce qui est effrayant et qui nous permets de nous questionner sur notre rapport avec ce genre de croyances.

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Mais ce film est plus que la suite de The Conjuring. Ce film est un hommage, selon moi, à un classique du genre de l’épouvante, un classique du thème de la possession et de l’exorcisme, un classique ayant traumatisé de nombreuses personne et ayant créé une vague de conversion à la religion chrétienne (en notamment au catholicisme). Je parle de L’Exorciste de William Friedkin, adaptation du livre de William Peter Blatty. Un hommage, tout d’abord, au niveau du thème du film, évidemment : la possession, le diable. Un hommage également dans la durée : le film de James Wan dure 2H13, et L’Exorciste dure dans sa version intégrale 2H12 : il est rare de faire des films du genre aussi longs : il soit tenir sur la durée, ce qui est difficile. Un hommage dans le film lui-même, voire certains passages. Comme vous le voyez sur la première image sur ce paragraphe, lajeune fille possédée me fait penser à Robbie, la possédée de 1974. Bref, un bel hommage que James Wan rend à ce classique et à son réalisateur.

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Pour conclure, je dirai que The Conjuring 2 est un excellent film d’horreur, une bombe du genre. Ca fait du bien à notre époque de tomber sur ce genre d’excellent film d’horreur (oui, en ce moment, peu sont de ce niveau… tant le genre s’est banalisé pour les ados pré-pubères en quête de sueurs froides). Bravo au nouveau maître du genre : James Wan.

Et pour cela, je lui attribue donc la note suivante :

quasi chef d'oeuvre