Sortie 28 décembre 2016
Durée 1h 57min
Genre Science fiction, Romance, Action
De Morten Tyldum
Avec Jennifer Lawrence, Chris Pratt, Michael Sheen, Laurence Fishburne, Andy Garcia, Vince Foster, Julee Cerda…
Nationalité Américain
Musique Thomas Newman
Une romance dans l’espace
Synopsis
Alors que 5000 passagers endormis pour longtemps voyagent dans l’espace vers une nouvelle planète, deux d’entre eux sont accidentellement tirés de leur sommeil artificiel 90 ans trop tôt. Jim et Aurora doivent désormais accepter l’idée de passer le reste de leur existence à bord du vaisseau spatial. Alors qu’ils éprouvent peu à peu une indéniable attirance, ils découvrent que le vaisseau court un grave danger. La vie des milliers de passagers endormis est entre leurs mains…
Morten Tyldum, que je ne connaissais pas, ce qui est désormais chose faite, est le réalisateur d’Imitation Game qu’il faudra que je regarde rapidement. Cependant le réalisateur s’attèle à la science-fiction, avec un pitch assez intéressant. Le film est surtout une romance spatiale, donc ne vous attendez pas non plus à un truc du genre Alien, car ce n’est pas le cas. Alors que 5000 passagers sont en vol pour la planète Homestead II à bord du vaisseau Avalon pour encore 90 ans de voyage, Jim Preston se réveille 90 ans trop tôt après un bug de son pod où il dormait. Pendant 1 an Jim vivra seul dans le vaisseau, au bord de la déprime, un jour il découvre dans un Pod la jolie Aurora Lane. Pour éviter d’être seul il décide de la réveiller en sabotant son pod, et de lui cacher cela. A son réveil elle panique, mais elle finit par s’y faire. Au fil des jours, Jim et elle ont une attirance l’un envers l’autre.
En direction d’Homstead II, l’Avalon, en pilotage automatique. conduit les 5000 passagers pour encore 90 ans de voyage : tous sont en sommeil artificiel, ils ne vieillissent pas durant le sommeil artificiel à bord d’un Pod. Lors d’une pluie de météorite, le vaisseau est endommagé et se répare automatiquement sauf qu’un Pod n’a pu être réparé et réveille un passager du nom de Jim Preston. Durant un an, il est le seul réveillé, n’aura des discussions qu’avec Arthur, un androide qui est le barman du vaisseau. Se laissant pousser la barbe, déambulant dans le vaisseau tel un zombie, Jim n’est pas loin de la dépression. Ne supportant plus d’être seul, il sabote le Pod de la jolie Aurora pour la sortir de son sommeil artificiel. Au fur et à mesure les deux passagers vont tomber amoureux, mais Jim doit lui avouer que c’est lui qui l’a sortie de son sommeil artificiel. Avec Passengers, le réalisateur nous offre de beaux décors du vaisseau Avalon, un transport plutôt luxueux. L’histoire d’amour est bien amenée, avec un duo Pratt/Lawrence qui fonctionne parfaitement. Le film manque d’une bonne et réelle intrigue, ce qui est assez dommage pour un film du genre. Seul la fin offre quelques moments d’action, avec quelques scènes un peu exagérées. On notera aussi la présence de Laurence Fishburne, pour un rôle qui n’aura que très peu d’importance. On retiendra de ce film, une mise en scène réussi, ou Mortem Tyldum sait gérer au mieux avec cette histoire d’amour convaincante entre Jim et Aurora. Hormis cette histoire d’amour, le film ne possède pas de réels enjeux mais ne reste pas mauvais pour autant.
Une bonne partie du film ne se déroule qu’avec Jim à l’écran, il est intéressant de découvrir le personnage seul qui évolue en mal à bord de ce vaisseau. La partie où arrive Aurora est celle où débute l’idylle entre les deux passagers. Un passage intéressant sur leur histoire qui se complique quand elle est au courant de ce qu’a fait Jim, une colère de la part de Aurora très bien retranscrite à l’écran. La fin du film nous livrera des scènes intéressantes avec la défaillance du vaisseau. Le scénario de Jon Spaiths, n’est pas extraordinaire, il se concentre sur l’histoire d’amour car c’est le pitch du départ de cette histoire, mais,autour de cette idylle, il y a peu de choses dans son écriture. Spaiths ne semble pas s’intéresser à ce qui entoure le film. En incluant une intrigue prenante, le film aurait gagné en qualité, mais il s’arrête à cette histoire d’amour sans aller beaucoup plus loin. On l’aura compris, Pratt et Lawrence tiennent le film à eux seul, et c’est aussi ce qui donne tout l’intérêt à ce film : deux stars ultra-bankables de Hollywood, c’est un duo convaincant dans ce long métrage. Le passage de Laurence Fishburne est trop bref et c’est dommage de même pour Andy Gracia. A la musique Thomas Newman, qui livre des scores très bons. N’attendant pas trop du film, je suis plutôt satisfait du résultat finalement, on passe un bon moment malgré ses défauts qu’on ne peut nier.
Relecture : David
Bande annonce