Sortie 27 mars 2024 sur Canal+
Durée 1h 46min
Genre Drame, Thriller
De Daniel Calparsoro
Avec Luis Tosar, Inma Cuesta, Nourdin Batán
Titre original Todos los nombres de Dios
Nationalité Espagne
Synopsis
Comment, après un attentat, Santi, est pris en otage par Hamza, le dernier terroriste. Par un coup du sort inattendu, ils échangent leurs rôles et l’homme devient une bombe humaine qui parcourt la Gran Vía de Madrid, vêtu d’une veste chargée d’explosifs.
Il est intéressant de se pencher au cinéma espagnol, car il y a de bonnes surprises si All The Names of God, qui porte ne nom de Todos Los Nombres de Dios en titre original aborde des thèmes intéressants il est parfois maladroit mais il mérite qu’on s’attarde sur lui. Le réalisateur Daniel Calparsoro, a qui l’on doit quand même pas mal de long-métrage, pas forcément connu chez nous ou alors très mal distribué. Le film de Daniel Calparsoro s’intéresse tout d’abord au terrorisme, un sujet d’actualité avec tout ce qui se passe dans le monde. On suit durant le film Santi, un chauffeur de taxi en plein deuil, en déposant une cliente a l’aéroport il est témoin de deux violentes explosions dans le terminal, il prend en charge un blessé qui se trouve être l’un des terroristes. Triste coup du sort, que ce chauffeur de taxi endeuillé se trouve pris en otage par un terroriste. Même si All The Names of God est maladroit, il aborde des choses importantes il dispose aussi d’un très bon casting.
Santi est un chauffeur de taxi, qui effectue des tournées jusqu’à très tard dans la nuit. Il s’éloigne de sa femme et son fils, après un drame familial dont il a beaucoup de mal à se remettre. Le matin il retrouve l’un de ses collègues, dans un café du coin afin de prendre son petit déjeuner, son collègue qui est aussi son ami lui confie ses soucis. Santi finit sa tournée en conduisant une cliente à l’aéroport à Madrid, à peine celle-ci descendue deux grandes explosions ont lieu. C’est la panique, nombreux sont les blessés et mort, à cause de ces deux explosions. Un blessé se dirige vers Santi, le visage couvert de sang, le chauffeur de taxi le prend en charge et le fait monter dans la voiture pour le conduire à l’hôpital le plus proche. Mais il s’avère alors que cet homme est l’un des terroristes, qui prend Santi en otage. Ce dernier demande rapidement à Santi de quitter l’aéroport, puis le chauffeur découvre que la terroriste porte un gilet explosif car il y aurait dû avoir trois explosions, mais Hamzi le terroriste a renoncé à se faire exploser pour fuir. Désormais Santi doit tout faire ce que lui dit Hamzi, sinon il mourra, ils se rendent dans une boutique d’une station service et reprennent la route. Pendant ce temps les autorités sont en alerte, Hamzi est traqué car ils savent que ce dernier est vivant.
Hamzi n’est pas le seul terroriste, car il y a son chef, et deux autres hommes qui résident dans un endroit bien caché et qui préparent une autre attaque. Pendant un arrêt Santi tente d’assommer Hamzi, mais celui-ci se défend et braque son arme sur Santi rennoncant à le tuer. Hamzi a peur et se confie à Santi sur ses craintes il est prêt à se livrer à la police. Hélas il est neutralisé par les siens, qui le tue tandis que Santi est enlevé et assommer. A son réveil il porte un gilet explosif, le terroriste lui explique tout par téléphone. Quand ce dernier raccroche le gilet s’active, Santi ne doit pas s’arrêter de marcher sinon il explosera. Escorté par les autorités Santi, doit admettre qu’il est probablement en train de vivre ses dernières heures. Daniel Calparsoro surprend, dans sa mise en scène surtout lors de l’explosion a l’aéroport, ou y a les hurlements et des blessés. Puis vient la traque des terroristes, car la mise en scène s’intéresse aux autorités qui ne lâchent rien pour stopper les terroristes. Ce qu’il y a d’intéressant aussi, ce sont les liens entre Santi et Hamzi même si cela reste aborder de façon maladroite.
[ATTENTION SPOILERS]
C’est la scénariste espagnole Gemma Ventura qui est a l’écriture du film, ou dans la première partie rien n’est vraiment dit sur le deuil de Santi. Car l’écriture se concentre surtout sur l’aspect terroriste du film. Il y a la traque des terroristes, mais aussi ce lien entre Santi et Hamzi, puisque au final Santi n’est même plus un otage. On découvre durant le film, la soeur et la mère d’Hamzi, ou elles découvrent que ce dernier est un terroriste, la mère est persuadée que son fils n’est pas un meurtrier. Elles seront évidemment interrogées, par les autorités. C’est cette manière dont sont abordés les liens entre Hamzi et Santi, qui est maladroite car elle manque de développement et c’est surtout qu’on ne sait pas pourquoi Santi décide de venir en aide a ce jeune terroriste.
Surtout que tout ça est expédié, puisque ensuite Hamzi est tué, donc a quoi servait cette partie-là ? La partie où Santi porte le gilet explosif, est très bien abordée c’est là aussi que le film s’intéresse un peu plus au deuil de Santi. On voit à travers quelques images, sa vie avec sa famille avant qu’il ne perde sa fille décédée par un cancer. Il y a une scène très touchante, quand ce dernier est au téléphone avec sa femme et son fils. Luis Tosar joue Santi, Inma Cuesta joue Pilar Montero qui s’occupe de la traque des terroristes et apporte son aide à Santi. Nourdi Batan joue Hamzi. Egalement à l’affiche : Patricia Vico, Lucas Nabor ou encore Fernando Cayo. All The Names of God brille par une mise en scène maîtrisée, mais malgré tout le scénario flanche parfois surtout quand il s’agit d’aborder des personnages, pas un grand film, mais une oeuvre qui mérite de l’intérêt.
Bande annonce