Sortie 3 février 2021 en VOD
Durée 1h 49min Genre Science fiction
De Gavin Rothery
Avec Theo James, Stacy Martin, Rhona Mitra,Pter Ferdinando, Toby Jones, Richard Glover, Hans Peterson…
Nationalités Britannique, Hongrois, Américain
Musique Steven Price
L’amour et les robots…
Synopsis
George Almore est un roboticien sur le point de faire une découverte capitale. Dans un laboratoire secret, il élabore un robot humanoïde dont le dernier prototype, J3, est presque terminé. Chaque modèle est une réplique de plus en plus avancée de sa femme Jules, décédée lors d’un brutal accident de la route. Porté par son amour pour elle toujours vivace, George a volontairement omis de divulguer le véritable but de ses recherches : créer un clone parfait de son épouse…
On pensait avoir fait le tour sur les films traitant de l’intelligence artificielle, surtout après Ex-Machina d’Alex Garland, car on a pas fait mieux depuis. C’est le réalisateur Gavin Rothery qui avec son tout premier film, traite de ce sujet et il le fait bien. Ce film aurait pu être un plantage, mais ce jeune réalisateur est également le scénariste de son propre film issu d’une petite boîte de production. À l’affiche le comédien Théo James, qui sort son épingle du jeu, ainsi que la jolie Stacy Martin. Il n’est pas toujours évident de faire un faire un film sur l’IA, car il y en a beaucoup dont certains sont ratés. Mais quand un réalisateur comme Gavin Rothery, qui en est à son premier réalise une œuvre comme Archive, on ne peut-être que surpris. Le film n’aura pas connu de sortie dans les salles, mais une sortie VOD qui a eu quand même l’occasion d’être présenté au dernier festival de Gérardmer mais hors compétition. Dans l’ensemble, le film, est plutôt bien reçu, ce n’est guère étonnant quand on voit les qualités nombreuses qu’il a. Le film de plus traite de deux thèmes fort l’amour et le deuil, un film qui en tout cas ne cesse de surprendre.
Au fin fond du Japon dans une forêt, George Almore un roboticien travail dans un laboratoire secret. Il vit dans un complexe gigantesque seul, ou il possède un appartement. Il travaille en secret sur un projet personnel, dans l’entreprise qui l’emploie qui ignore tout de ses activités. George ne s’est jamais vraiment remis de la mort de sa femme, et son nouveau projet consiste à transférer la conscience de sa femme, dans son projet qui n’est autre qu’un robot humanoïde qui ressemblera à sa femme une fois finie. Cette conscience se trouve dans un appareil, dans cet appareil fourni par l’entreprise Archive, qui permet aux veuves ou veuf de communiquer avec leur défunt durant 200 heures. Afin de mener son projet a bien, il a déjà conçu des prototypes le J1 et J2 mais il compte élaborer le parfait clone de sa femme. Le projet J3 est encore plus avancée, et sera la finalité de son projet. Elle ressemble à sa femme, mais ne l’est pas, mais la phase de son projet doit être achevée definitivement, mais est-il prêt a affronter ce qui l’attend ? Avec Archive, on n’est pas surpris par la mise en scène, l’ambiance est surprenante et c’est souvent contemplatif et cela donne beaucoup de charme au film. La photographie de Laurie Rose offre des plans, d’une grande beauté. Archive dans le film est une entreprise, qui stock les consciences des personnes décédées c’est un prolongement de la vie pour ceux qui doivent faire leur deuil. Mais tout ça a une date d’expiration, car ils ont environ 200 heures pour parler au défunt puis passer ce délai ça sera fini. George Almore, transfert la conscience de sa femme de l’archive a son matériel informatique, ce qui est formellement interdit. Gavin Rothery qui travailler dans le domaine du jeu-vidéo, dans le passé réalise ici son premier film inspiré par son expérience cinéma sur Moon au côté de Duncan Jones. Le réalisateur puise ses inspirations dans des films de science-fiction, surtout dans le design du film. Dans Archive on est clairement plus dans un huis-clos, peu de scène en extérieur et quand il y en elle sont très contemplative.
Gavin Rothery a quelques expériences, dans le domaine de la science-fiction, grâce a Moon. Pour Archive, il est également au scénario, l’idée du concept est une trouvaille de Gavin Rothery. Le prolongement de la vie par transfert de conscience où il est possible de parler avec son défunt seulement pour quelques heures. Le film parle du deuil, ici, c’est George qui pour avoir sa femme jusqu’à la fin de ses jours fabrique des robots en plusieurs versions, le modèle J3 est le modèle final qui est le plus proche de sa femme. Ou le film surprend c’est qu’il arrive à nous attacher a ces robots J1 ou J2, qui sont des robots en apparences mais qui ont des sentiments. Le personnage de George est bien écrit, on peut y voir un homme seul et peu sympathique, car la solitude l’a rendu ainsi. Les seules conversations qu’il a sont avec ses robots, et ses travaux lui prennent beaucoup de temps. ARM est l’entreprise pour laquelle il travaille, et Archive veulent engager des poursuites contre eux, car George a transféré la conscience sur son matériel informatique. Durant le film, on aura une courte scène, qui se déroule en ville où on y voit bien le côté futuriste du film, car rappelons que le film se déroule en 2049, et dans cette scène George rencontre un homme étrange qui est un évaluateur de risques. L’écriture nous en apprendra un peu plus sur Jules, la femme de George décédé dans un accident de voiture, il était avec elle et c’est lui qui était au volant. Il se sent coupable, de la mort de cette dernière. L’amour est aussi un des thèmes abordé, dans le film, car la romance est bien amené car George et Jules étaient fou amoureux et ils avaient des projets, et dans le passé, ils avaient parlé des transferts de conscience on le découvre a travers des flash-back. Dans son côté thriller le film est vraiment réussi, surtout sur la fin du film. Le film renvoi parfois, un aspect poétique grâce a ses plans. Il n’y a rien d’inutile, l’univers est parfaitement cohérent avec l’histoire traitée et chaque scène a son importance. Les qualités techniques du film sont indéniables, ça, c’est certain pour en revenir par exemple a la photographie splendide. La caméra offre des plans fixe, ou beaucoup d’émotions y passe.
Il est dommage, voir regrettable que le film de Gavin Rothery, n’est pas connu de sortie en salles au vu de la situation actuelle, car il est rare d’avoir des films indépendants de ce genre. Puis il ne faut pas oublier la musique de Steven Price, qui mélange l’électro et le classique parfaitement. On notera aussi le twist, du film qui arrive a la toute fin et qui donne encore plus de crédit au long-métrage. Théo James que je ne connaissais que très peu, est surprenant dans le rôle de George Almore ingénieur robotique. Stacy Martin joue Jules la défunte femme de George, elle joue J3, mais prête aussi sa voix à J2 puisque c’est une version précédente de Jules. Archive était présenté pour le festival de Gérardmer cette année, il était hors compétition. Gavin Rothery n’est pas prêt de quitter, la science-fiction, car le réalisateur a des projets ambitieux. Cependant, Archive est plus qu’un bon début, pour sa carrière de réalisateur.
Bande annonce